L'apprentissage de Sophie s'annonce laborieux mais fructueux. Une révélation en entraîne toujours une autre. Pourtant, ne nous fions pas aux apparences, in fine, la soumise ne sera pas la victime. Mais ne déflorons pas la fin.
Il était décidemment temps de changer le barillet de la serrure. Phil s’acharnait depuis déjà près d’une minute sans parvenir à enfoncer suffisamment la clé dans le cylindre. Après de multiples tentatives infructueuses, la clé tourna enfin et la porte s’ouvrit ! Alors qu’il franchissait le seuil de son appartement, il entendit des pas précipités dans l’escalier et une silhouette aux longs cheveux bruns, enveloppée dans un duffle coat gris, de toute évidence essoufflée, apparue sur le palier, se précipita vers lui et l’aborda ou plutôt le déborda avec un flot de paroles certes précipité et anxieux mais ô combien rafraichissant tant la voix était douce et chantante :
« Je suis vraiment désolée d’être en retard. J’ai raté le train de quelques minutes à peine et en plus, il y avait des perturbations sur la ligne de RER, j’ai vraiment fait le plus vite possible, je m’excuse encore Monsieur… Je… »
Phil n’avait aucun rendez-vous de programmé mais la tendresse des pupilles taillées dans une écorce brune pigmentée d’éclats de lumières extrêmement précieuse, répondaient si franchement à une attente informulée que, loin de contredire, il acquiesça à l’indubitable féminité resplendissante de jeunesse.
« Ce n’est vraiment pas grave, mademoiselle ».
Il n’avait pas le cœur de renvoyer ce visage désemparé ; des traits si délicats rehaussés par une forêt lisse, fine, noire ; un paysage d’Italie du Sud, au teint mat rayonnant, qu’émouvaient encore des joues rosées par l’inquiétude, ce signe de désordre renforçait l’harmonie ; de même, le front limpide de franchise était barré par une mèche rebelle du meilleur effet. Non, il se refusait à concourir aux tourments qui agitaient cette face angélique.
« Ô Monsieur, si vous saviez comme je me suis dépêchée pour arriver à l’heure et ne pas vous contrarier. Je ne voudrai surtout pas que vous ayez d’emblée une mauvaise image de moi »
Il se devait de rassurer cette bouche charmante qui mendiait le pardon alors même qu’elle méritait mille promesses de félicité.
« Allons, allons ce n’est quand même pas si grave que ça. »
Il eut une brusque intuition : la cause du malentendu siégeait en face de son appartement. La jeune femme s’était trompée de porte et surtout d’interlocuteur. Elle se destinait certainement aux voisins. En l’occurrence un local qui abritait une espèce d’association. En se référant à l’intitulé sur la plaque, « La Grâce souffrante », Phil soupçonnait une activité cultuelle, voir sectaire. Il n’en savait guère plus car la structure était établie en ces lieux depuis seulement un trimestre. Il croisait de temps en temps deux hommes l’un émacié au crâne rasé et aux yeux de fouine, l’autre aussi grand mais encore plus maigre et à peine moins dégarni, Phil jugeait la raideur de ces deux individus maladive, il n’entretenait aucune relation avec eux et ne s’en portait pas plus mal.
Il éprouvait de fortes réticences à abandonner cette jeune personne entre leurs pattes. A trente-six ans, célibataire depuis maintenant six mois, pas encore remis d’une rupture douloureuse, confondu par une telle beauté, mais pas dupe du don de la Providence, il s’autorisa à miser sur une chance inespérée. Il s’effaça pour la laisser entrer :
« Vous allez m’expliquez tout ça tranquillement ».
Elle pénètre dans le salon. De toute évidence, elle ne s’attendait pas à se retrouver dans l’appartement d’un homme. Sa surprise est visible, mais trop polie, elle ne l’exprime pas. Il la débarrasse de son duffle coat. Elle est vêtue sobrement, un pull jacquard, une ample jupe noire qui descend aux genoux, des collants noirs et des bottines sans talons. Cette absence d’ostentation recouvre sans parvenir à le desservir un corps aux proportions assez idéales. Un petit gabarit. Il la jauge et évalue 1m65 pour 55 kilos. Deux collines à la rondeur raisonnable tendent délicieusement sous le pull. Il parierait pour un 90b. La jupe enserre une taille fine et, bien qu’évasé, le tissu préserve l’ellipse des hanches en une évocation de la fécondité qui éveillerait la concupiscence d’un eunuque. Plus qu’un pressentiment, les indices convergent : cette fille n’a pas qu’un visage séraphique, elle est aussi dotée d’une silhouette renversante et d’un cul absolument magnifique.
« Vous désirez boire quelque chose, Mademoiselle ?
- Non merci Monsieur. »
Il s’assoit sur le canapé. Elle reste debout devant lui, visiblement gênée.
« Et bien ? Qu’est-ce qui me vaut l’honneur ? »
Le trouble de la jeune fille augmente. La rougeur aux joues augmente et pimente d’autant la face délicate, la rend encore plus attirante. Elle balbutie.
« Jeee… Enfin… Maman espère que vous arriverez à m’aider… Je… je fais vraiment le maximum vous savez… Je lutte constamment pour bien me comporter… Pour… Je vous jure Monsieur… »
Une forte émotion la submerge. Les doux yeux de la bichette s’humidifient.
« Allons… Allons… Ne vous mettez pas dans cet état. Ce n’est quand même pas si grave que ça.
- Ô si Monsieur ! C’est… c’est si difficile…
- Parlez en toute franchise. Dites-moi tout.
- Les pensées ignobles, le démon qui essaie de s’emparer de moi… Il est partout… Et s’il prend possession de moi, je suis perdue…
- Le démon.
- Je ne dois pas céder !
- Vous voulez dire céder à des hommes ? à des garçons ?
- Ôhh non !!! Il est hors de question que je fréquente des hommes… Quelle horreur ! Je ne suis pas une vicieuse. Et de toute façon, maman me l’interdirait !
- Dans ce cas, vous n’êtes pas tentée.
- Non… Enfin… des fois… c’est si pernicieux… Je résiste de toute mes forces… Mais, certains jours… certaines nuits… C’est… Malgré moi…
- La nuit ? Malgré vous ?
- Ohh Monsieur… Oui, surtout la nuit, quand je dors… Et… alors… le matin quand je me réveille… Ô Pardon, pardon Seigneur d’être aussi faible…
-Vous vous laissez aller la nuit dans votre sommeil ?
- Oui… c’est quand je dors, pendant mon sommeil que le démon me possède. Sinon quand je suis éveillée, j’arrive à le chasser…
- Et ?
- Le matin… Ô Mon Dieu, je suis sale, souillée, ignoble…
- Et votre maman vous envoie ici pour… ?
- Oui, pour m’aider à rester pure.
- Quel âge avez-vous ?
- J’ai 18 ans, Monsieur. »
Ouf, elle est majeure ! Pile la moitié de l’âge de Phil. Si on s’en réfère aux apparences, les rôles sont clairement assignés. Pour assoir son emprise, le mâle dominant tutoie la dominée :
« Donc quand tu te réveilles tu es polluée entre les cuisses ?
- Ô Monsieur, j’ai tellement honte.
- Réponds à ma question !
- Oui Monsieur.
- Et ta mère dis que c’est mal ?
- Je dois combattre ces instincts bestiaux.
- Pourquoi ?
- Mais enfin !!! Parce que c’est un immonde péché. Si je cède, je serai damnée.
- Ta mère pense que je vais t’aider ?
- Maman dit que si je veux être sauvée, je dois vous écouter. Vous obéir.
- Bien nous allons voir si je peux faire quelque chose pour toi.
- Ô merci, Monsieur.
- Mais tu ne dois rien me cacher.
- Je dis toujours la vérité. Mentir est un péché.
- Donc, tu te touches la nuit ?
- Nonnn.
- Comment ça ? Tu mets bien les doigts !!
- Jamais, c’est un péché. Je ne veux pas aller en enfer.
- Mais tu en as envie, avoue !
- Quand je sens le démon roder, je prends des douches glacées pour le chasser…
- Mais alors comment se peut-il que tu te retrouves mouillée entre les cuisses ?
- Ô Monsieur…
- Parle !
- Je crois que parfois quand je dors, sans m’en rendre compte…
- Tu fais des rêves érotiques ?
- Je ne sais pas.
- Tu ne te souviens jamais de tes rêves.
- Non.
- Et tu l’as avouée à ta mère.
- Ô j’aurai trop honte.
- Alors comment l’a-t-elle su ?
- Monsieur !!!!
- Tu dois tout me dire !
- Le matin… Mes draps sont tachés.
- Dis donc tu mouilles beaucoup !
- Je suis malade !!!
- Mais non, c’est plutôt un signe de bonne santé.
- Maman dit que c’est une maladie. Vous allez m’aider à la vaincre ?
- Oui on peut dire que je vais en quelque sorte te soigner. Je vais même te libérer. Mais il faut que tu obéisses.
- Bien sûr !
- Nous allons d’abord diagnostiquer la gravité de la situation. Ne bouge pas. Je reviens tout de suite. »
Phil file dans la chambre. Il sait ce qu’il cherche. Il met rapidement la main sur le vibromasseur qui dort depuis plusieurs mois dans le dernier tiroir de la commode. Il change les piles et constate que le joujou est en parfait état de marche. Il peut garantir de l’extrême efficacité de l’instrument ; montée sur une tige en plexiglass transparent au design élégant et élancé offrant une préhension optimale, une boule en mousse parsemée de petits tétons souples. Un souvenir de Caroline. Il n’y a pas si longtemps, son ex, sans jamais lésiner sur les travaux pratiques, partageait avec lui les secrets les mieux gardés de la masturbation féminine. Il avait beaucoup appris. Mais aussi énormément souffert car cette garce le trompait éhontément. Le meilleur ami de Phil lui avait ouvert les yeux en lui avouant qu’il n’avait pas su résister aux avances de la belle salope et il n’était pas le seul. La liste des mecs qui l’avaient baisée dans le dos de Phil était particulièrement longue. Il avait exigé des explications, Caroline lui avait ri au nez et pour toute justification avait fait ses valises. Il s’était juré que la prochaine paierait. N’était-il pas temps de tenir cette promesse ? Il vérifie que le bouton qui permet de varier l’intensité des vibrations fonctionne. Et il retourne retrouver sa patiente.
Elle remarque l’objet, le regarde circonspecte mais l’innocente n’en imagine pas l’usage.
Elle est particulièrement tendue. Pour la rassurer, souriant, amical :
« Tu n’as vraiment pas soif ?
- Non merci.
- Allons ! Un coca ? Une bière ?
- Alors un verre d’eau s’il vous plait.
- Je dois avoir un fond de menthe. Tu veux ?
- Non, non. Ça ira comme ça.
- Tu n’aimes pas la menthe ?
- Si mais, je ne veux pas…
- Et bien, moi je veux ! »
La timide porte le verre à sa bouche. L’homme assoiffé se délecte de la pulpe des lèvres qui, tout en délicatesse, aspire le liquide vert. Les yeux, pépites digne d’un rêve de chercheur d’or, le remercient.
« Au fait, quel est ton prénom ?
- Sophie, Monsieur. »
Son extrême réserve, sanctuarise un rien : la joliesse de la bouche et la mignonnerie du nez qui troussent une petite moue en une essence de sensualité, un jeu de lumière sur les prunelles de la douce pimprenelle, un mouvement du cou gracile, pareil à un souffle tiède sur le flou de sa crinière noire, mais aussi la voix retenue et si câline, l’ensemble compose un parfait tempo de tendresse !
Phil n’a aucun doute sur la destination. Mais s’il entrevoit le Paradis, il en est si éloigné. Quel chemin emprunter ? Il n’a pas le droit de tâtonner. Il doit au contraire s’appuyer sur le manque d’assurance de la jeune fille imposer d’autant sa loi qu’elle est déboussolée. Il n’a encore jamais été dominant avec une femme. Il les a toujours respecté. Trop ? Il pense à Caroline. Il a tellement souffert. Il est temps de prendre sa revanche. Il pose le vibromasseur sur la table et d’une voix qui n’admet pas la contradiction :
« Déshabille-toi Sophie ! »
Il s’attend à ce qu’elle refuse et offusquée :
« Mais, non Monsieur ! »
- Ne dois-tu pas m’obéir ?
- Si… mais !
- Justement il n’y a pas de mais. Si tu veux être… guéri, j’exige un dévouement complet.
- Mais… Pas ça… C’est… C’est impossible.
- C’est moi et moi seul qui détermine ce qui est possible et ne l’est pas. Comment pourrais-tu prétendre savoir ce qui est bon ou mauvais pour toi ? Serais-tu arrogante ?
- Non Monsieur.
- Tu admets ton ignorance.
- Oui Monsieur.
- De n’être qu’une petite chose insignifiante ?
- Heu… Oui Monsieur.
- Ton refus est bien la preuve de ta stupidité ! Tu es satisfaite de ton état ? Tu veux rester inaccomplie ?
- Non Monsieur.
- Prétend-tu contester mon autorité ?
- Non Monsieur.
- Alors enlève ce pull !
- Monsieur s’il vous plait !!! »
Elle est aux bords des larmes.
« Je ne peux admettre que tu me résistes, tu le comprends n’est-ce pas ?
- Heu… Oui…
- Tu sais que ton entêtement est vain et qu’il a pour conséquence de te faire punir ».
Elle hésite :
« Je… je suis pudique Monsieur…
- Tu penses pouvoir désobéir sans être punie ?
- Je… Non.
- Donc tu sais que tu vas être punie ?
- Je… Je…
- Et que ce sera mérité ?
- Je…
- Et que ce sera pour ton bien !
- Monsieur, ne me demandez pas ça !
- Tu as donc besoin de tester ma sévérité avant de t’exécuter ?
- Mais, je ne peux pas !!!
- Bien sûr que tu le peux puisque tu veux sortir de ton état. Il n’y a pas d’autre alternative. Tu finiras par te déshabiller. Mais où tu obéis immédiatement, ou tu seras d’abord très sévèrement punie. Tu veux vraiment me défier ?
- Oh non Monsieur.
- C’est pourtant ce que tu es en train de faire !
- Je m’excuse.
- Exécute-toi ! »
La bouche crispée, les traits pourtant si lisses sont tiraillés, elle oscille sur ses jambes, telle une pendule, d’avant en arrière, son corps sait qu’il faut se plier aux ordres mais son esprit coupe l’élan.
« Et bien tu l’auras voulu ».
L’engrenage. Il ne peut plus reculer. Elle est la victime idéale pour tester son pouvoir de domination. Plus intense qu’un rêve de soumission : le dressage d’un animal. Or, Phil est un bon cavalier. Il s’adonne à sa passion à raison d’une ou deux fois par semaine. Sa tenue est toujours prête dans la penderie de l’entrée. Pour l’heure, il n’a nullement besoin de toute la panoplie. Il n’est question ici que de la mise au pas d’une jeune pouliche rétive. Moins d’une minute lui est nécessaire. Et il revient dans le salon en faisant claquer contre sa jambe la lanière de cuir de sa cravache. Il a l’habitude de manier la badine au manche en bois souple. Il aime la faire siffler.
Sophie a compris, a pâli.
« Monsieur…
- Saches que d’ores et déjà tu as mérité deux coups de cravaches ; un sur chaque sein ! Je ne fléchirai pas. A toi de décider si tu en veux plus. Tu en veux plus ?
- Monsieur…. Non…
- Alors enlève ce pull ».
Elle tente encore de négocier. Les larmes aux yeux, suppliante, espérant l’apitoyer :
- Mais pourquoi ? Monsieur, pourquoi ? S’il vous plait !!!
- Parce que je l’exige. Ce que je veux, tu le veux. C’est, plus que ton intérêt, la seule condition de ton épanouissement. Tu le comprendras bientôt. Tu me remercieras. Mais tu as d’abord besoin d’apprendre. Quatre coups de cravache. C’est douloureux tu sais !
- Monsieur !!!!
- Tu n’y échapperas pas. Reste à savoir combien de coups seront indispensables ».
Elle esquisse le geste commence à soulever son pull, s’interrompt encore.
« Ce que je te demande est tellement dérisoire ! Tu ne veux pas que je te sauve ?
- Ôh si Monsieur ! Mais… Je…
- Et tu penses que ta libération peut advenir sans effort ? Sans sacrifice, sans abnégation ? Enlever ton pull est un acte tellement anodin. Tu me déçois Sophie. Tu veux que je te renvoie, que je t’abandonne, que je te laisse croupir dans ton enfer ?
- Non Monsieur. Je…
- C’est toi seule qui t’inflige la souffrance. Six coups de cravache. Si tu as besoin d’avoir d’abord les tétons en sang, cela ne me gêne pas tu sais… »
Vaincue, les mains tremblantes, elle soulève et fait passer son pull par-dessus sa tête, le vêtement dévoile son ventre, son torse, puis, inutile, il choit sur le sol, lâché à contre cœur par les doigts fins de la beauté. La gêne rend le tableau encore plus admirable. La largeur des épaules s’aligne sur celle des hanches, l’équation de la fragilité est ainsi parfaitement respectée. La taille fine, le ventre plat et les deux collines enserrées dans le soutien-gorge blanc parachève l’hommage à la féminité. La peau naturellement dorée évoque un caramel très doux, onctueux nappage d’une hérédité italienne, une recette d’autant plus savoureuse qu’elle est servie sur un visage mijoté aux yeux d’ambre et épicée d’une abondante chevelure brune. La divine vierge croise les bras en protection sur sa poitrine et, les yeux baissées, redoute la suite de la sentence.
« Tout ça pour ça ! Allez, Sophie, la suite ! Le soutien-gorge ! Dépêche-toi !
- Nonn, je ne peux pas plus !
- Tu ne peux pas plus que trois fois rien ?
- Ôh Monsieur !!
- Tel est ton état actuel d’insignifiance. Je vais t’aider à atteindre progressivement l’absolu. Les premiers pas sont les plus difficiles. Huit coups de cravache. Jusqu’à combien comptes tu aller ? Tu ne réalises sans doute pas ce à quoi tu t’expose en tergiversant ainsi. Je vais faciliter ta prise de conscience. A moins que tu préfères rester ce que tu es ? Si tu ne veux pas être sauvée, rhabille-toi et déguerpie. »
Il a scandé sa réplique en tapotant la cravache contre sa cuisse. Elle reste figée.
- Je pourrai t’attacher, t’arracher ces vêtements ridicules. Mais je ne te forcerai jamais. Tu es libre de ne pas consentir mais tu en assumes les conséquences et tu resteras à tout jamais inaccomplie. Telle est ta volonté ? Réponds Sophie !
- Non Monsieur.
- Met tes bras le long du corps.
Elle obéit.
Et la lanière de cuir siffle et s’abat sur la corbeille en tissu qui enrobe et couvre la mamelle droite. Bien que le coton soit opaque, Phil n’a aucune difficulté à atteindre l’emplacement exact du téton. En se tordant, elle pousse un cri de douleur. Les larmes emplissent les yeux d’un soudain voile automnal qui trouble sans l’altérer le rayonnement des deux magnifiques soleils bruns.
« Dix coups de cravache ?
- Ôhhh Mon Dieu !!! Nonnnn Monsieur !!! ça fait trop mal !
- Alors débarrasse ma vue de ce soutien-gorge ridicule ! Ce geste sans conséquence t’éloigne de la condamnation, de la damnation. Abrège tes souffrances, avance vers la félicité. Allez ! Fais-moi confiance… »
Les doigts tremblotants de la jeune fille dérapent et n’arrivent pas à dégrafer le carcan qui emprisonne ses seins. Elle renifle, ravale sans doute un peu de morve, l’eau perle sur les rives de ces paupières. Le pincement de ses lèvres par l’anxiété rétréci, un plissement sur son front qui émeut sa jeunesse, l’effort semble énorme, ainsi quel soulagement quand les bandes de tissus se défont enfin. Les bretelles glissent sur les épaules, les basques libèrent les rondeurs et leur sommité de chair à vif ; la séparation avec le soutien-gorge relève du déchirement mais le sous-vêtement l’abandonne néanmoins, livrée à elle-même, les bras en paravent devant seins pour masquer ses mamelons.
« Autant d’histoires pour si peu ? Quelle importance démesurée accordes-tu à tes deux petits seins de rien du tout ? Es-tu si imbue de toi-même ? Tu te crois importante ? »
Elle baisse la tête.
« Pour l’instant tu es juste inexistante. Mais, je sais que tu dois faire un énorme effort sur toi-même. Pour te prouver que je suis compréhensif, je t’autorise à garder ta petite culotte.
- Ôhh Nonnnnn… Non je ne peux pas.
- TU ne peux pas garder ta petite culotte ?
- MOnsieurrrrrr.
Elle trépigne, on dirait presque une enfant capricieuse.
« Mais pourquoi !!!!
- Tu ne peux pas comprendre, Sophie. Cela te dépasse. Tu es trop ignorante. Sache jusque qu’il n’y a pas d’autre voie possible. C’est l’unique. Ardue au début, elle se révèlera paradisiaque.
- Monsieur !!!
- Dix coups de cravache ! Je ne fléchirai pas. C’est toi qui pliera. Et tu le sais ! Tu progresseras ainsi en surmontant d’autant plus facilement les épreuves que la douleur cèdera vite la place à l’extase. Je t’aiderai, je t’accompagnerai. Ne t’acharne pas à rendre les premières étapes trop pénibles pour toi. Allez enlève ta jupe… Allez Sophie ! Allez ! Voilà, comme ça, c’est bien… »
Précipitamment, comme on se jette du haut d’une falaise, elle a baissé sa jupe, ses mouvements sont brusques et terriblement maladroits, en voulant faire vite, elle s’emberlificote les jambes, elle tire, mais, ne veut pas trop lever la patte, danse sur un pied, chancelle, se retient de justesse à une chaise, et se libère enfin du vêtement qui choit à son tour sur le sol.
La voici dans la splendeur de ses 18 ans, le port altier mais dépossédé de toute assurance, tel un I frémissant qui risque constamment de ployer ; les bras tendus devant le torse, serrés pour dissimuler ses tétons, elle a joint les mains en protection devant sa culotte blanche ; les jambes jointes, l’amplitude corporelle ainsi réduite au minimum, elle cherche à offrir le moins de prise possible au regard.
Mais Phil n’en apprécie pas moins la perfection des proportions : la ligne du cou s’alanguit sur celle des épaules, mais sans aucune nonchalance, au contraire, subtiles et raffinées, elle l’épouse avec une incroyable dignité ; malgré une petite taille, les jambes sont élancées et les cuisses galbées gainées dans les collants, elle remporterait aisément le concours de la pouliche la mieux racée ; quant au bassin d’une étroitesse de jeune fille, il s’évase pourtant, sans l’ombre d’un doute, vers une forme de féminité accomplie.
« Autant d’histoires pour si peu ?
- Je… »
La rabaisser toujours plus pour toujours plus la dominer. Il s’approche lentement. Elle recule à mesure, mais est vite acculée contre le mur. Il feint d’ignorer ces manifestations de crainte, et, après avoir posé la cravache sur la table - juste à côté du vibromasseur - leur oppose une voix chaleureuse, réconfortante, encourageante.
« Et bien ! Ce fut laborieux. Tu vois ce n’est pas si terrible que ça. Tu vas vite t’habituer.
- Que voulez-vous de moi ?
- Dans l’immédiat, un café.
- Quoi ?
- Sers-moi un café. Obéis sans te poser de question. Je vais te montrer où est la cuisine. Avance. »
Elle n’est pas aussi prompte qu’elle le devrait. Mais elle s’exécute. Et Phil déguste du regard l’adorable petit cul, musclé et haut perché, qui trottine gentiment vers la cuisine. Le contraste aphrodisiaque entre la cambrure profonde et la courbe inversée d’une croupe rondement potelée est du meilleur effet. Les collants noirs s’arrêtent en haut des cuisses comme pour sublimer encore l’érogénéité du postérieur. Ça donne un petit côté pute-vierge du meilleur effet. Il s’assoit à la table de la cuisine et observe le petit cul vaquer. Même si sa culotte en coton est d’une sobriété exemplaire, même si Sophie retient pudiquement ses gestes, chaque mouvement l’assigne à la féminité. Le piège serait de l’admirer. Au contraire pour justifier sa domination, il va la déconsidérer. La chosifier. Réduire cette divine humanité à l’état de simple petite nichonne. D’ailleurs, il a hâte de prendre à pleines mains les douces dunes rondes, au jugé un 90B, elles sont à la mesure exacte de ses grosses paluches et les tétons roses indiquent fièrement la direction à suivre ; la modestie de la jeune femelle est tout autant contredite par le balancement hypnotique de sa croupe insolente. De face, la culotte blanche parfaitement opaque ne laisse pas deviner le dessin du con, mais un renflement trahit non seulement l’abricot mais aussi une touffe de brune qui à n’en pas douter s’annonce assez drue. Et le noir des collants souligne crûment l’exhibition. Quand elle soulève le bras gauche pour attraper la tasse dans le placard, Phil note que la pucelle au naturelle ne s’épile pas non plus sous les bras. Il faudra remédier rapidement à ça. Sophie réduit sa gestuelle au maximum, mais la plasticité adopte cette chair si souple, le cul omniprésent, omnipotent, mène la danse ; dans le sillage de cet arrière train d’enfer, les seins, eux aussi, s’offrent en toute fermeté aux caresses de l’air, ils suivent l’exemple des deux pointes érogènes, plantées en leur sommet et qui, au vu et au sus de tous, insultent l’apesanteur.
Il adorerait pouvoir lire dans les pensées de la vierge. Il devine la honte de s’exhiber les mamelles à l’air avec pour toute protection une culotte en coton et de vulgaires collants. Elle suit ses instructions et lui prépare un Nespresso. « Un Roma, Sophie. Sans sucre. »
Un semblant de contenance retrouvé, elle a ravalé ses larmes, s’est discrètement torchée le nez et maintenant, elle pose la tasse de café devant lui sur la table de la cuisine. Elle va pour poser son ravissant derrière sur une chaise. Il la regarde sévèrement :
« Je t’ai autorisé à t’assoir, Sophie ? »
Elle se lève, n’ose pas contester, juste objecter :
« Mais ?
- Tu n’as pas fini de me servir. Apporte une carafe et un verre d’eau. »
Elle s’exécute à contre cœur. Va-t-elle se rebeller ? Elle ne prend pas se risque mais la carafe d’eau atterrit sèchement sur la table. Cette posture réfractaire est anecdotique, l’essentiel est ailleurs : sans même s’en rendre compte, elle a commencé à s’habituer à déambuler devant lui dans une quasi nudité. L’état d’esprit se conformera rapidement à cette dépossession.
« Mets des glaçons dans un bol ! Le bac à glaçon est dans le congélateur. Dépêche-toi Sophie, n’abuse pas de ma patience ».
Elle prend la menace au sérieux. Elle s’exécute mais toujours en affichant de la mauvaise volonté. Le spectacle est cependant plaisant à observer car elle doit s’accroupir, sa cambrure de rein se prononce en l’honneur de ses hanches et, son bassin ainsi abaissé, tout son centre de gravité semble se concentrer sur sa croupe pleine et si copieusement sexuée. Mon dieu quel cul sublime ! Elle remplit le bol, puis redresse souplement ses courbes, se tourne, avance, pose négligemment le bol sur la table. Il croit lire dans le regard l’esquisse d’un défi d’orgueil. A-t-elle décidé de tester les limites de Phil ?
Il convoque le silence. L’impose. Elle craint l’homme, c’est sûr. Ce n’est pas assez. Maintenant, elle va le redouter.
La puissance du dominant va s’exercer sans accorder la moindre rémission. Il ne s’est jamais senti aussi fort. Ses yeux bleus se rétrécissent, s’aiguisent comme une lame de rasoir. Alors, d’un ton glacial :
« Tout ça manque de respect et de dévouement. Je ne peux pas accepter un tel comportement. Une telle nonchalance. Approche !
La petite nichonne se figent. Une ombre ténébreuse s’étend sur la face tendre. Son vain sursaut de vanité va être sanctionné. Elle le sait. Elle tente quand même de négocier. Une petite voix de fillette pour l’attendrir et sa bouche en cœur :
« Je ne le ferai plus Monsieur… »
L’empathie serait un signe de faiblesse :
« Approche !
- Monsieur… S’il vous plait.
- Au plus tu tergiverses, au plus tu aggraves ton cas. Approche ! »
Elle fait un pas.
« Plus près »
Encore un pas.
« Tu devrais te précipiter, devancer mes désirs, craindre par-dessus que je me lasse de toi.
- Vous n’allez pas me frapper ? »
Il n’y avait pas songé. Il a tous les droits. Encore un pas. Ça y est ! Elle est à portée. Toute fragile, toute menue, cinquante-trois kilos de femelle livrés au pouvoir discrétionnaire d’un ogre.
« A genoux !
- Mais ??? »
La voix tonne :
« A GENOUX SOPHIE ! »
Elle obtempère, tremblante. Il se dresse pour l’écraser encore plus de sa taille - une montagne d’un mètre quatre-vingt - de sa carrure -une masse de cent kilos - et de sa puissance d’étalon, puisque le visage de la petite nichonne est idéalement positionné, la bouche juste face au gourdin qui déforme le pantalon. Le mâle ne dissimule pas son rut, il le contrôle affirme sa maîtrise sur la pucelle inquiète. Elle baisse la tête, nuque ployée sa crinière noire soyeuse, soignée, est séparée par une raie qui court sur le crâne et cet ordonnancement délimite aussi la propriété de Phil ; sa possession arbore d’innombrables atouts dont il usera bientôt ; il inspecte les deux collines parfaites avec leurs éminences dressées uniquement pour son bon plaisir, les deux clitoris roses sont cernés par des aréoles qui tirent sur le brun et ce dégradé rappelle le ton des lèvres d’un con et cette essence vaginale justifie l’entreprise de dégradation et l’assignation sexuelle se déploie pendant qu’il poursuit l’inventaire de son bien, se repait des cuisses, gainées de noir, pliées, serrées, unies par une carnation que l’on devine si lisse et si onctueuse ; cuisses qui s’écarteront parce que tel est le désir de l’homme.
Il s’accorde une longue plage sans un mot, pour qu’elle s’imprègne pleinement de son infériorité : à genoux devant lui, autant dire à ses pieds. Il est parfaitement calme et posé. Il ne veut pas la terrifier juste la soumettre :
« Tu dois apprendre à obéir et à me craindre à chaque fois que tu dévies du droit chemin ».
Elle ose une question :
« Le droit chemin ? », en rentrant la tête dans les épaules, craignant un coup en guise de réponse.
Il répond magnanime :
« Je te guiderai. N’oublie jamais que je suis le seul garant de ton épanouissement ou de ta déchéance. Moi seul sais ce qui est bon pour toi. Allez debout ! »
Elle se lève.
« Maintenant au salon pour recevoir ta punition ! Avance ! »
Elle a encore une hésitation. Encore une ! Ils savent tous les deux qu’ils sont sur le tranchant des événements et pour basculer vers l’irréversible, sans prévenir, il lui décroche une gifle. Shhlaaa. La claque résonne comme un coup de théâtre. C’est la première fois qu’il porte la main sur une femme. Il ignorait qu’il en serait capable. Il en jouit. Certes, il a retenu le coup, ne compte pas l’abimer, mais la marque des cinq doigts sur la joue prouve qu’il ne simulait pas. Elle reste d’abord bouche bée de surprise, puis pose sa main à l’endroit cuisant et se met à chialer.
« Tu l’as cherchée, Sophie ! Je ne suis pas là pour m’amuser ! Si tu veux faire ta petite connasse, dis-le tout de suite que je ne perde plus mon temps. »
L’insulte stupéfie la jeune fille. Phil est lui-même surpris de franchir aussi facilement les limites de la respectabilité. Il ne pensait pas prendre autant de plaisir à dénigrer une femme. C’est tellement valorisant pour lui. Elle s’habituera !
« Je me demande vraiment si tu mérites tout le mal que je me donne ? »
Petite nichonne, tête baissée, les yeux pleurnicheurs tournés vers le sol, renifle et sans doute par son silence admet à sa propre démission. Mais Phil veut une proclamation :
« Une bonne fois pour toute, désires-tu croupir dans les bas-fonds de la déchéance ?
- Non…. »
Et sllalck, une petite baffe, pour la forme, juste humiliante sur l’adorable joue ronde, la droite, celle qui a été épargnée par la précédente torgnole :
« Non qui ?
« Non Monsieur. »
Elle ne cherche même pas à se protéger des baffes, c’est bon signe. Il entérine cette bonne nouvelle avec une nouvelle petite claque, petite, staockk, sur le crâne, pour rabaisser un peu plus ce tas insignifiant.
« Plus fort, Sophie ! Je n’entends rien !
- Non Monsieur. »
- Allez prend le bol de glaçon et avance ! Dépêche-toi que l’on en finisse. »
Le joli petit cul trottine devant lui. Elle se retourne de temps en temps, le regard craintif.
« Allez avance. »
Maintenant, Sophie est debout, nue à l’exception de sa petite culotte et des collants noirs qui jouent parfaitement leur rôle d’attributs aphrodisiaques, au milieu du salon, terrorisée. Par intermittence, elle jette des regards à la cravache qui sur la table attend son heure. Ignore-t-elle que le vibromasseur qui est juste à côté de la badine complète parfaitement le programme annoncé ? Phil, lui, anticipe la suite : que la soumission soit jouissance et non traumatisme. Donc, présentement, il va la rassurer. Un peu.
Elle a perdu tous ses repères. Elle est à sa merci. Quelques centimètres à peine les séparent. Il hume l’odeur de femelle brune transpirante de peur, une exhalation piquante, la peau caramélisée est recouverte d’un léger voile, luisant, de sueur. Aux avants postes, les tétons sont comme les sémaphores d’un havre de jouissance à investir, à mettre en branle, et, sous le coton, le con et le cul rebondi n’ont jamais été aussi peu protégés. L’homme prend la carafe de menthe à l’eau en remplit un verre, l’approche de la bouche de sa proie. Elle va pour prendre le verre dans sa main, d’un regard il lui fait comprendre qu’elle doit garder les bras le long du corps. Pour affermir encore son emprise, il l’infantilise, lui donne à boire. Docile, les lèvres s’avancent, s’entrouvrent et reçoivent le liquide, elle a de si mignonnes quenottes, la souris déglutit, un peu de menthe coule de la commissure des lèvres, sur son menton. Il lui parle avec tendresse :
« Chutt. Lààà. Tout doux. »
Après quelques gorgées, il accorde une pause, fait preuve de patience et puis l’abreuve encore, penche progressivement le verre, l’adorable chose boit jusqu’à la dernière goutte.
« Voilà c’est bien. Tu avais soif dis donc. »
Elle mendie du regard d’autres paroles réconfortantes. Il approche ses doigts, caresse la joue gauche, la petite nichonne a un mouvement de recul, mais n’ose se dérober. La grosse patte velue de l’étalon apprivoise la chair virginale, les doigts remontent sur les tempes, s’insinuent dans le rideau fin de cheveux noirs, comme pour rétablir l’ordonnance de ce visage parfait, glissent délicatement des mèches rebelles derrière l’oreille. Et la voix toujours aussi tendre :
« N’ai pas peur, Sophie. Je suis sévère, mais pas cruel. Tu as pour toi l’innocence et l’ignorance. Je ne te ferai pas trop mal. Mais accepte la punition. Dis-toi que c’est pour ton bien. C’est inéluctable. Je t’avais prévenu. Tu t’es entêtée. Maintenant tu assumes. Quoi que tu fasses, quoi que tu dises, tu vas recevoir ta correction.
- Monsieur… Ne me faites pas mal.
- C’est certes très douloureux. Mais pas si terrible que ça. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Absolument rien comparé à ce que tu vas subir pour tout le restant de ta vie si je me désintéresse de toi. Tu choisis quoi ? Eternellement honteuse et inaccomplie ou la douleur passagère causée par quelques malheureux coups de cravache amplement mérités ? Je veux te l’entendre dire ? Allez ! Je t’écoute quel est ton choix.
- Les…
- Dis-le distinctement ! Sinon je passe à douze coups !
- Les… les coups de cravache.
- Bien. Tu deviens raisonnable. Dernier point : après chaque coup, tu comptes. Si tu oublies de compter, le coup ne compte pas. Tu as entendu ?
- Oui… Monsieur. Mais alors…
- Quoi ?
- … Pas trop fort…
- Douze coups !
-Ôooohh nonn !
- On ne marchande pas avec moi. On consent et on remercie. »
Respiration haletante, Sophie appréhendait le cravachage des tétons. Elle ne cessait de se tortiller, espérait-elle ainsi se dérober à la punition ? Au moment fatidique, elle se protégea ; une garde de boxeuse plus que maladroite, une andouille qui ne serait jamais montée sur un ring, ainsi malgré ses bras pliés et resserrés contre le torse, les proéminences de chair roses étaient une cible évidente pour la lanière de cuir, impossible de ne pas mettre dans le mille !
Et vlan !
Elle poussa un hurlement, tituba, se dandina, en comprimant les jambes. Il comprit alors que la vessie pleine, elle était sur le point de se pisser dessus. Il avait bien fait de la faire boire autant. L’avilissement accomplirait la reddition. Mais elle serra les dents, elle se contenait encore.
« Compte Sophie !
- Hhahhh… Unnnnn. Monsieurrrr.
- Les mains sur la tête ! Sinon tu triches !
- Monsieur, je vous en supplie. Ça fait trop mal !!!!
- Si tu continues comme ça c’est vingt coups que tu recevras ! Les mains sur la tête !
- Pitié !!!
Et vlan ! sur l’autre nichon.
- Hahhhnnhh »
Le tissu de la culotte s’auréolait déjà. Elle poussa un gémissement de détresse.
« Compte Sophie !
- Deuxhheuuu »
Elle ploya les genoux, se tortilla de nouveau en serrant encore plus fort les cuisses, symptomatique de la vessie qui lâche. L’inondation commençait.
Et vlan, vlan, vlan, trois coups d’affilée sur le même téton pour qu’elle ne puisse pas se retenir.
« HHHAAäâäaaaa HHAAANNahaah
- Compte !
- Troisss… Quatre…. Aiieeee… Quatre… Mon dieu nonnnn… Je arrêtezzzzz…. »
Elle se liquéfiait, pissait un peu des yeux et énormément de la chatte. Son visage était ravagé de larme pendant que l’urine débordait le coton et fuitait abondamment le long de ses cuisses salissant irrémédiablement les collants.
Vlan, vlan, sur l’autre sein, pour être sûr qu’elle se vide entièrement.
« Hahhhhh nonnnnn pitiéeeee, aiieee houiiiiieyyeee…. je n’en peux plus….. »
Elle était tombée sur les genoux, dans la flaque de pisse, les mains en conque devant sa culotte pour masquer l’inondation. Le brun des mamelons, le rose des tétons s’agrémentaient d’un rouge sang affleurant.
Il s’accroupit à ses côtés, lui caressa avec affection la tête. Et la tendresse dans la voix :
« Lààà c’est rien. Tout doux, tout doux, Sophie. Ça va aller. Lààà, lààà calme toi, calme toi…
- ouillououyyyeeee, ohhhhh, oohhhh, j’ai tellement honte.
- Mais non, ma petite pisseuse, n’ai pas honte de ce que tu es. Tu es une petite pisseuse c’est comme ça.
- Ohh Monsieur….
- Allez lève toi ! Voilà comme ça. »
Il l’aide tout en la maintenant à distance pour ne pas se salir. Il évite tout contact avec les jambes maculées de pisse. Il est cependant obligé de lui tenir le bras car elle vacille. Il ne dissimule pas une grimace de dégoût tellement elle pue.
« Ohh Monsieur, il faut que…
- Quoi ?
- Mais que je me change !
- Or de question ! Tu restes dans ta pisse ! Je ne transigerai pas là-dessus. Sinon tu n’apprendras jamais à être propre.
- Ohhh Mon Dieu, c’est pas possible !!!!
- On a presque fini la punition. On en était à combien de coups ?
- Ohh nonnnnnn. Je n’y arriverai pas. S’il vous plait !!! Pitié !!!
- Â ne recommence pas à faire des histoires ! Sois un peu courageuse ! Il reste huit malheureux coups de cravache.
- Huit !!! Mais non !!!!
- Tu t’es arrêtée de compter à quatre, Sophie. Allez ! Quatre coups de cravache sur chaque téton ce n’est pas si terrible que ça ! Si tu te conduis convenablement, après tu auras une récompense.
- Monsieurrrr…
- Tu m’entends ? Si tu ne réponds pas cela signifie que tu veux plus de coups. Alors m’entends- tu ?
- Ouiii. »
Il lève la cravache :
« Oui qui ?
« Ouii Monsieur.
- Alors au travail. »
Mais, alors que la badine se lève, par instinct de protection, la pleurnicheuse se ratatine et met les bras en protection devant ses jolis tétons déjà sérieusement martyrisés.
« Sophie !!!! Les mains sur la tête ! Si tu veux, je t’attache les mains derrière le dos, mais dans ce cas, je rajoute six coups de cravache. A toi de décider ce que tu préfères, ma puce ».
Il enchaînera très vite la flagellation, huit coups secs à la suite, quatre par tétons, dosés pour la faire souffrir très raisonnablement. Rien à voir avec une torture. Elle s’est dandinée, puis tordue dans tous les sens, ses genoux ont ployé, elle a criée, mais, au final, elle a encaissé. Maintenant, telle une Pietà, elle a les bras croisés devant ses seins endoloris, les mains reposent sur les clavicules, les doigts fins s’arrêtent juste là où commence la délicatesse des épaules ; l’icône de la virginité dans sa culotte souillée par la pisse, chouine en continu, s’interrompant juste pour renifler. Un filet morveux caresse l’ourlet boudeur de sa lèvre supérieur. Phil sort un kleenex de sa poche et gentiment lui torche le nez.
« Tu vois Sophie, ce n’est pas si terrible que ça. Souffle. Là… Voilà. »
La petite pouliche est trop subjuguée pour ne pas obtempérer et docilement, elle se laisse moucher.
« Tu as mal ma petite puce ? »
D’un mouvement de tête, la douce acquiesce à sa peine.
« On va soigner ça. Tu vas voir. Va chercher le bol de glaçon.
- Hein ?
- Le bol de glaçon sur la table, à côté du vibromasseur. Va vite ma puce.
- Vous…Vous…
- Quoi ma chérie ?
- Vous n’allez plus me frapper… S’il vous plait !
- Mais bien sûr que non. Que tu es stupide de penser ça. Au contraire, je vais soigner ce gros bobo et après tu auras une récompense. Je te l’ai promis et je tiens toujours mes promesses. Allez dépêche-toi.
- Mais… »
Il lui suffit de prendre un air sévère :
« Sophie ! »
Et l’adorable petit cul obtempère.
Bien sûr qu’elle est inquiète. Il y a la cravache, comme une menace, posée sur la table juste à côté du vibromasseur dont elle ignore la fonction ce qui renforce l’incertitude angoissante : qu’est-ce que son bourreau va encore inventer. Il s’absente un moment. Revient. Ohh mon dieu, qu’a t-il dans les mains ? Un tube ?
« On va commencer par la glace. »
Elle sait qu’en se dérobant elle s’exposerait immédiatement à la maltraitance. Et puis, les élancements lancinant de sa poitrine meurtrie, sa tenue humiliante, l’inconfort de sa culotte, l’urine qui s’est répandue sur ses cuisses, qui dégorge de ses collants, l’odeur de la souillure qui agresse ses narines, autant d’assignations à l’infériorité ; alors elle subit sans broncher. Il tient coincé entre deux doigts un glaçon et il abuse de ce prétexte, pour s’adonner à des attouchements ignobles. Elle tressaute quand la glace brûlante patine sur l’aréole, fond contre le mamelon, « chuttt ma puce, tout doux, tout doux, lààà voilà, tu vois comme ça te fais du bien… » et en effet la sensation d’anesthésie agit, sollicite en elle, alors que la douleur décroit, quelque chose comme du plaisir. Ses tétons contentés, la trahissent, ils se dressent ostensiblement et pas rancuniers, remercient celui qui, il y a quelques minutes à peine, les flagellait.
Phil renouvelle l’opération et s’applique à provoquer une érection maximale des papilles mammaires. Interdite de parole, mais voulant quand même montrer qu’elle n’est pas consentante, la petite nichonne se dandine pour qu’il arrête.
Et lui très satisfait du résultat :
« Ça va déjà beaucoup mieux. Mais, tu as encore mal n’est-ce pas ? Je vais passer une pommade magique. »
Et joignant le geste à la parole, il enduit copieusement ses doigts d’un baume régénérateur et apaisant qu’il étale sur les éminences. Il pommade généreusement les pointes et avec toute la délicatesse requise, les sculpte sans relâche, sans se presser ni les presser, sans les étirer ni les traire, juste longuement, de bout en bout, il joue avec ces bouts érogènes ; les tétines rougeoyantes ainsi pénétrées de soin deviennent toutes luisantes ; la crème en couche s’accumule et progressivement, le vicieux étend son geste pour masser sans gêne aucune toute la superficie des seins ; à pleine main il épouse le galbe, soupèse la charnelle rondeur et même la soulève et constate à quel point, elle s’avère ferme au touché. A mesure que dure les palpations inconvenantes, Sophie se confond dans la honte. Qu’est-ce qu’elle est troublante quand elle est troublée.
Elle ne peut pas indéfiniment accepter une telle négation de son identité. Elle se doit de réagir :
« Monsieur…
- Quoi encore ?
- S’il vous plait arrêtez… »
Loin de s’interrompre, il reprend le tube, presse une copieuse dose de gel sur ses grosses paluches et les doigts huileux à souhait pelotent et repolotent encore les pis de l’exquise génisse.
« … C’est très gênant Monsieur. »
Et lui, dans un soupire sa désapprobation :
" Tu es vraiment ingrate Sophie ! Tout le mal que je me donne pour toi ! Je ne sais pas si tu mérites la récompense. Mais bon, je te l’ai promise et je tiens toujours parole. »
Elle redoute, mais doit aussi redoubler de prudence pour éviter les sévices. Il retourne vers la table et exhibe fièrement le manche en plastique de forme oblongue dont le terme est composé d’un embout rond en mousse lui-même hérissé de minuscules petites pattes flexibles et souples. Il a dû appuyer sur le commutateur car l’engin se met à vibrer légèrement, puis plus fortement ; sans doute le vibromasseur est-il doté d’un potentiomètre. Phil teste ainsi quelques secondes le jouet avant de l’éteindre, pour ne pas user inutilement les piles.
« C’est de loin le modèle le plus efficace ! Tu vas te régaler Sophie. »
Panique à bord :
« Mais qu’est-ce que c’est !!!!
- C’est un vibromasseur ma puce. Ne me dis pas que tu n’en as jamais vu ! Celui-là est d’une telle efficacité qu’il procure l’orgasme en quelques minutes. »
- Mais nonnn…. »
Elle ignore la nature de l’objet mais n’a aucun doute sur sa fonction. Alors elle s’est accroupie, cuisses soudées avec l’intention de ne les écarter pour rien au monde.
Et elle repart dans les pleurs :
« Nonn, pitié, ne me torturez pas… Monsieur… Pas ça. »
« Mais es-tu stupide à ce point ? Ce démon que tu redoutes tant, on va l’extirper. Il est tapi à l’intérieur de ton sexe, de ton ventre, de ton être. Nous allons le débusquer, le faire sortir…
- Je veux pas !!!
- On dirait que tu ne t’es jamais branlée ?
- Mais nonnnn.
- Tu ne t’es jamais branlée ? »
Outrée :
- Monsieur !!! »
Il prend la cravache en main. Elle se décompose, recule.
« Jure que tu ne t’astiques jamais la chatte ?
- Mais non !!!
- Mais c’est incroyable ! Pourquoi ?
- Mais parce que !!! »
Il fait siffler la badine dans l’air.
« Pourquoi Sophie ? Répond ou tu vas être corrigée.
- Mais… Mais… c’est sale... S’il vous plait !!!
- Qui t’as dit que c’était sale, Sophie ?
- Maman… Monsieur le curé…
- Ils te mentent. Tu ne te débarrasseras jamais de cette envie naturelle, tu dois juste la libérer pour ensuite l’apprivoiser.
- C’est pas bien, c’est un péché.
- Il n’y a pas pire péché que la frustration. Je vais te guider vers le divin.
- Mon Dieu.
- Oui Sophie, je connais la voie qui mène au divin.
- Vous mentez !
- Tu seras puni pour ton insolence ! »
Il lève la cravache. Elle se tasse, ploie les genoux, se recroqueville comme un embryon, les pieds dans la flaque de pisse.
« Non Monsieur !!!! Pitié !!!
- Qui vas-tu prier pour ne pas être flagellée ? »
Shhiiiiii, Shiiiiiii, Shiiiiii, la cravache cingle l’air violement à quelques millimètres des mamelons. Elle est quasi accroupie, bras levés, coudes pliées, mains ouvertes pour se protéger, entre les doigts écartés ses magnifiques yeux terrifiés implorent la clémence du maître.
« Monsieurrrrrr nonnnnn…
« Qui supplies tu ? Qui a tout pouvoir sur toi ?
- Vouss… Ne me frappez pas !!!
- Qui crains-tu par-dessus tout, Sophie ?
- Voussssss…. Pitié !!!
- Je suis ton seigneur et maître ?
- Oui… S’il vous plait !!!
- Dis-le !
- Monsieurrrrr.
Dis-le ou je t’écorche vive !
- Vous êtes… mon… mon seigneur et maître. »
Elle tombe sur les fesses. Elle est là, pelotonnée, bras enserrant sa poitrine, genoux relevés, pataugeant dans sa pisse. Pour la dénouer, il pose la cravache sur la table, en vue mais à distance, s’agenouille à sa hauteur, il change complètement de registre, abandonne la violence pour la gentillesse, poursuit ainsi son travail de sape. Il use de psychologie, la manipule, la réduit encore. La main du maître s’ouvre en une caresse affectueuse sur la tête de la petite chose :
« Làà ma puce. Tout va bien. Il ne faut pas avoir peur. Je suis là… »
Elle est si malheureuse, tellement désorientée. Elle a besoin, de se rassurer, d’entrevoir une perspective, même fallacieuse.
« … Lààà, voilà, bien sage, c’est quand même beaucoup mieux si tu es sage, tu ne crois pas ? »
Les doigts lissent les cheveux soyeux, puis descendent sur la tempe, glissent sur la pommette. La douceur qui succède ainsi à la cruauté déstabilise complètement Sophie. Est-elle dupe ? A-t-elle tout simplement besoin de se raccrocher à un brin d’espoir aussi empoisonné soit-il ? Est-elle déjà vaincue ? Brisée ? Toujours est-il qu’elle n’a aucun mouvement de rejet, ne dérobe pas sa joue à la caresse.
Comme s’il maniait une porcelaine précieuse, il l’invite à se relever :
« Mets-toi debout ma chérie, ne reste pas assise dans ta pisse. Regarde-moi ça ! Tu avais le cul juste sur la flaque. Heureusement que le sol n’est pas recouvert de moquette. Un coup de serpillière suffira. Mais ne marche quand même pas dedans, sinon tu vas en mettre partout dans la maison ».
Tout ce qu’une rabaissée ne conteste pas, elle le concède.
Il se saisit maintenant du vibromasseur. Comme prévu, Sophie verrouille ses cuisses et pose les mains en protection devant sa culotte.
« Tu peux m’expliquer pourquoi tu fais autant d’histoire ?
- Je ne veux pas Monsieur.
- Quoi ?
- Faire ça.
- Etre branlée ?
- Monsieur….
- Et pour quelle raison ?
- C’est mal !
- Crois-moi il est inutile de combattre tes pulsions sexuelles. Tu ne les surmonteras qu’en t’abandonnant.
- …
- Tu ne t’es vraiment jamais branlée ?
- Mais non !!!
- Alors comment peux-tu savoir que c’est mal ? Tu verras, en sortant de toi le démon va laisser la place à ce qu’il y a de plus délicieux, de plus divin au monde.
- Je ne veux pas !
- Moi je veux. Et je sais ce qui est bon pour toi. Ecoutes, tu sais ce que l’on va faire ? Je vais juste un peu te branler et si vraiment tu n’es pas touchée par la révélation, on arrête. Voici, une proposition équitable que tu ne peux pas refuser.
- Mais non…
- Sophie ne me déçoit pas ! Je vais finir par croire que tu ne mérites décidemment pas la peine que je me donne. Et tu sais ce qu’il va se passer si je prends la décision irrévocable de ne plus m’occuper de toi ? Je te propose un deal que tu ne peux pas refuser et toi tu tergiverses encore ! Tiens, je suis si gentille, que vais t’aider à prendre la bonne décision. Donne-moi tes menottes ma puce… »
Phil attrape avec sa main gauche les deux poignets si fins de la jeune fille, elle rechigne mais par crainte des représailles, n’ose pas se rebeller franchement. A-t-on jamais vu un poids mouche défier un super lourd ? Si bien qu’il peut, en déplaçant légèrement les bras de sa proie, dégager l’accès à la chatte.
Elle se contracte.
« Chuuut Sophie, détends-toi, je te jure que tu vas adorer ça. Ce n’est pas possible autrement. Làààà, voilà comme ça ma puce… »
Et après l’avoir mis en marche au niveau de vibration le plus bas, il appuie prudemment l’embout hérissé contre le tissu trempé. Milles petites pattes s’activent en des massages diaboliques. Sophie a bien évidement un mouvement de recul, mais il accompagne la dérobade du bassin, elle ne peut échapper aux ondes qui insidieusement traversent la culotte pour pénétrer sa vulve. Elle pousse un cri, se trémousse, il ne la lâche pas, la boule vibrante épouse le relief du con, le coton imbibé de pisse s’est plaqué contre le mont de vénus et, avec la pression exercée, le tissu moule si bien le fil des lèvres que Phil identifie aisément l’emplacement précis du clitoris. L’adorable fendue se débat, pour échapper à la torture masturbatoire balance ses hanches, ses mignons nichons tanguent en rythme, les pointes semblent donner le tempo ; phil comme un cavalier de rodéo montant une pouliche sauvage, la ferre un peu plus solidement d’une main, en enserrant ses poignets, et de l’autre, avec son engin diabolique, il ralentit, augmente, module l’intensité vibratoire, alors que les cercles concentriques autour du cœur de cible se font toujours plus précis. Maintenant, elle rue, ses lèvres se tordent en une grimace obscène, entre ses dents serrées jaillissent des miaulements aigus. Elle est incroyablement sensible. En trois minutes, elle atteint le seuil ultime… elle devrait être engloutie par l’orgasme… mais un barrage, un conditionnement, retient la vague déferlante. Le corps est bien traversé par des spasmes orgasmiques et pourtant, elle ne bascule pas, car si la chair est débordée, l’esprit lui résiste à la submersion, stagne aux franges de l’explosion et, pour compenser ce différé de d’une libération qui se refuse, les nerfs frustrés se tendent inexorablement. Phil sent bien qu’au lieu de lâcher complètement prise, elle va se crisper de plus en plus. Inutile de s’acharner, ce serait contre jouissif pour elle. L’orgasme fuirait encore plus loin, irait se terrer dans les recoins inaccessibles de l’inconscient où il serait encore plus ardu à déloger… Il est, provisoirement, encore trop tôt.
Il la libère et comme elle tirait de toutes ses forces sur ses bras, déséquilibrée, la gracieuse nichonne part à la renverse et s’étale à nouveau sur le cul.
Dans un gémissement :
« Ohh Mon dieu. »
Elle a les yeux écarquillés et les cils papillonnant d’une biche appâtant malgré elle un chasseur, sa crinière brune tombe en désordre sur son visage séraphique ; la bouche entrouverte, elle halète, l’entrebâillement des lèvres officie comme un appel au sexe, les rougeurs aux joues trahissent cette urgence pendant que les deux obus admirablement bombés se soulèvent d’impatience et comme une réponse à cette insurrection les cuisses sont écartées ; avec ses collants noirs elle a plus que jamais l’air d’une jeune putain qui excite le client ; d’ailleurs le voyeur discerne une auréole de mouillure, la tache de cyprine plus épaisse se démarque sur la culotte imprégnée de pisse ; le débordement s’accompagne de tressautements de la jambe gauche. Elle y était presque.
Elle répète « Ohh monn dieuuuu… », ne reprend que lentement le contrôle de son organisme, prend conscience de sa pose obscène et resserre les jambes avec un gémissement supplémentaire qui pourrait laisser croire qu’elle ne recouvre sa pudeur qu’à contre cœur.
« Tu es en train de découvrir ton potentiel orgasmique, ma puce. Et ce n’est encore qu’un aperçu. Je vais t’aider à l’exprimer pleinement.
- Mais je ne veux pas !
- Ne sois pas aussi stupide, Sophie. On ne peut pas aller contre sa nature. Tu en as besoin ma puce. Sinon tu ne réagirais pas aussi positivement à la masturbation.
- Vous me forcez !
- Je me contente d’enclencher le processus, c’est toi qui déclenches la jouissance. Pas moi.
- Il n’empêche, je déteste ça, je… »
Il la coupe sévèrement.
- Je ne veux plus entendre de telles inepties ! Crois-moi que je vais rapidement te débarrasser de toutes ces niaiseries qui encombrent ton esprit et bloquent le processus d’épanouissement.
- Mais…
- Tu veux être à nouveau corrigée ?
- Nonnnn…
- Alors cesse de déblatérer. Je ne vais quand même pas perdre mon temps à discuter avec une petite dinde ! »
La voici mortifiée. Il l’enfonce un peu plus. Il indique du doigt la marre qui macule le plancher.
« Rends-toi plutôt utile. Tu crois que ta pisse va s’évaporer par magie ? Non ? Alors qu’est-ce que tu attends pour nettoyer ? Tu préfères que je te frotte le visage dessus, que je te fasse lécher ta pisse pour t’apprendre à être propre ? Alors file à la cuisine, remplit une bassine d’eau et prend une éponge ! Et après, tu me prépareras à manger. Il est bientôt midi trente. J’ai faim.
- Mais… Je…
- Dépêche-toi ! »
Un interlude qui participe de la mise en condition, un détour pour finalement se rapprocher encore du but.
C’est dingue comme elle s’est habituée à n’être qu’une moins que rien ! A quatre pattes, dans sa culotte pisseuse, retenant ses pleurnicheries, moins qu’une bonniche, l’exquise nichonne essuie l’urine avec une éponge. Sa position invite à l’usage lubrique à commencer par les douces collines solidement arrimées, leurs délicats tétons roses, soulignés de traits saignants de cravache, louchent avec tendresse vers le sol, mais c’est surtout, sertie dans le coton imbibé, la croupe ferme et nerveuse qui accapare un regard jamais rassasié de remonter et dévaler le tremplin de la cambrure profonde, enthousiasmante rampe de lancement pour le trône moelleux. Un pouf de princesse avec aux cuisses les collants d’une poufiasse négligée au point de se pisser dessus. Le torse penchée en avant, le cul tendu vers Phil, prosternée, réduite à n’être faite que pour la queue, Sophie est offerte… mais pas encore prête à servir. Sans précipitation, il continue à la domestiquer.
Il en rajoute à peine :
« Dis donc, tu nous as fait une sacrée mare. Regarde, tu en a mis partout. Pas étonnant, tout à l’heure tu étais vautrée dedans comme une truie dans sa fange. »
L’insulte atteint sa cible et les larmes coulent à nouveau.
« … Allez… Encore un coup d’éponge. Essore la bien. Voilà, allez recommence. Là, c’est mieux. Tu peux te relever, ma puce. Maintenant, file à la cuisine pour me préparer à manger. Et avant tu te laves soigneusement les mains. Je n’ai aucune envie que mon repas ait un goût de pisse.
- Monsieur…
- Oui ma puce ?
- Je… peux m’habiller… S’il vous plait… Et puis prendre une douche… et… me couvrir…
- Tu as froid ?
- Oui, s’il vous plait.
- Je ne veux pas que tu tombes malade, ma puce. On va monter le chauffage.
- Mais monsieur…
- Ah ne recommence pas avec tes caprices ! Sinon… »
Sous les ordres de Phil, elle ouvre le frigo, se ploie légèrement, sors les boîtes en plastique qu’il désigne, se dirige vers un placard, s’accroupie pour extraire une poêle et une casserole, se relève, déverse le contenu des boîtes, touille avec une cuillère en bois piochée dans un tiroir, se penche pour allumer la gazinière et pendant que réchauffe à feu doux des œufs brouillés et un reste de ratatouille, toujours en suivant à la lettre les directives de l’homme, elle s’avance vers le buffet dans l’intention de prendre les couverts et de dresser la table… Tout en s’affairant, elle ne cessait de jeter des coups d’œil apeurés en direction du prédateur qui, calé sur une chaise, se rassasie de la gestuelle empruntée d’inquiétude. Pour maximiser la déstabilisation, il a posé sur la table, à portée de main, et la cravache et le vibromasseur. L’anxiété et la retenue pudique déclenchent une alchimie des plus excitantes, l’odeur de pisse renforce le goût terriblement piquant et trouble de la situation ; cette fragilisation extrême avive l’envoutante essence féminine. De dos, une triangulation parfaitement érotique, épaules à l’arrondie alanguie, éclipse de la taille et ellipse des hanches, concoure à la quadrature implacable d’un admirable et charnu petit cul planté sur des jambes aux cuisses douces et galbées mais présentement couverte d’une gaine constellée de taches de pisse ; de profile, la cascade de cheveux, le nez aquilin, la pulpe des lèvres, les dunes tétonnées et la courbe inversée d’une croupe amplifiée d’une chute de rein décidemment diabolique, exacerbe cette sensualité ; de face elle est, tout simplement, une délectabl
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