15h00.
La récupération des clés effectuée, nous montâmes dans la chambre située au premier étage. Elle était toute simple avec un lit contre le mur droit de la pièce et un canapé installé au fond, juste au dessous d’une toute petite fenêtre. Au côté gauche se trouvait une table basse avec une petite lampe posée dessus. Je commençai à déballer nos bagages. Lui, s’empressa de s’asseoir sur le canapé en me regardant faire. Pas un mot ne brisa le silence pendant au moins 3 minutes ce qui me rendis nerveuse. Avait-il vu mon exhibition devant le chauffeur ? Devrai-je lui en parler ? Je le connaissais bien, mon homme, je savais qu’il y avait quelque chose qui le préoccupait.
— Ça va mon amour ? Demandai-je tout en terminant le rangement.
— Oui ma chérie, dit-il, t’inquiète pas. Viens t’asseoir, m’ordonna-t-il en m’indiquant le rebord du lit juste en face de lui.
Je m’exécutai sans un mot anxieuse de ce qui allait suivre.
— Remontes ta robe et caresses toi.
Une de ses mains s’enfonça dans son pantalon. Le désir monta en moi et je ne me fis pas prier. Ma chatte s’humidifiait rapidement, ce qui facilita la pénétration entreprise avec deux doigts.
— Je te veux mon amour, dis-je.
— Tais toi, s’il te plaît, me souffla-t-il. Laisses faire les choses.
Je continuai tout en le regardant se masturber. Il se leva faisant glisser son jean sur ses chevilles et se rapprocha de moi presque allongée, ma robe relevée dévoilant le bas de mes seins, mes jambes écartées offrants mon trou déjà préparé. Je frissonnai de désir pour cette queue dure se présentant au dessus de mon ventre. Je voyais qu’il n’en pouvait plus et me souilla de son foutre. Déçu de son insuccès à me prendre, il reprit.
— Je suis qu’un gros nul. Putain, je peux même pas te baiser.
— Non, dis pas ça, je t’en prie, le rassurai-je comme je pouvais. Ça faisait longtemps que je ne t’ai vu comme ça.
Je me relevai et le pris dans mes bras. Nous nous embrassâmes langoureusement et reprîmes nos esprits.
— Je vais me nettoyer et on va retrouver Nath et Thomas, d’accord ?
— Ok, acquiesça-t-il.
18h45
Toujours en porte-jarretelles et bas, au pied de cet homme, je me sentais à ma place. Mes pensées se mélangeaient entre mon Mari et l’envie d’être prise. Je me laissai rêver qu’il ne s’agissait que d’une mise en scène réalisé par mon époux. Je l’espérai pour ne pas me sentir coupable de cette tromperie. C’était égoïste, je le savais.
Il se leva et se dirigea vers la porte. Non, pensais-je. Reste. Il se retourna dans ma direction, une main posée sur la poignée.
— Ne bouge surtout pas. Je reviens.
Je reviens résonnait dans ma tête comme un soulagement. Il laissa la porte ouverte m’exhibant aux éventuels clients qui pouvaient passer à tout moment. J’entendis ses pas dans le couloir s’éloigner peu à peu. Je n’osai pas désobéir, essayant de me faire la plus invisible possible. Des frissons me parcouraient le corps. L’ascenseur, des portes qui claques, l’excitation était à son comble. Et si mon mari entrait et me voyait comme ça ? Je tremblai, mes mains cherchant désespérément à cacher ma nudité. Mais je jouai le jeu. Les minutes me parurent des heures. Tout se bousculait dans ma tête, qu’allait-il se passer quand il reviendrait ? Reviendrait-il ? Pourquoi cela m’excite autant ? Je mouille. Je ne pu m’empêcher de me caresser le minou, l’autre main sur un de mes seins. Le téton dur, je le pinçai de plus en plus fort. Je ne quittai pas des yeux cette porte ouverte. Les sons se perdaient dans ma respiration saccadée oubliant un instant la peur d’être surprise. Mes doigts s’enfonçaient en moi, les gardaient le plus profond possible et les faisaient bouger. Le plaisir monta en moi. Je ne m’intéressai plus à l’entrée de la chambre. Je n’entendais plus rien. Je gémissais sans retenue. Je ne m’étais pas rendu compte que je m’étais allongée sur le sol, les cuisses ouvertes en direction de la porte. Cette porte qui claqua derrière l’homme revenu avec un sac en main.
Honteuse de mon méfait, j’interrompis de suite et me redressai sur mes genoux.
— Je t’avais demandé de ne pas bouger, chienne, me dit-il en posant son sac à terre. Je devrai te punir, ma belle.
Me punir, je ne te l’autorise pas, Monsieur, pensais-je.
— Je ne vais pas le faire, je veux juste que tu sache que tu la mérites.
Rassurée, un sourire se dessina sur mes lèvres. Il me fixa et fouilla dans le sac maintenant ouvert. Mon rictus s’effaça bien vite quand je vis se qu’il en sortait. Des cordes pour alpiniste, des pinces, des espèces de poids et surtout, une petite cravache en cuir noir. La peur m’envahit de nouveau.
— Non ! Soufflai-je.
— Non ? Tu ne sais pas ce que je vais te faire, me dit-il doucement. N’es pas peur, ma belle.
Il s’empara d’une corde et s’approcha de moi.
— Je veux juste te faire goûter aux sensations de tels objets sur ta peau.
Je le regardai peureuse et intriguée d’une telle demande. Je fis oui de la tête machinalement. Il me la passa dans le bas du dos et la fit remonter jusqu’à ma nuque. Il me l’entoura au niveau de la taille faisant un nœud. Il guida mes bras dans le dos et me lia les poignets. Il m’aida à me lever et m’installa sur le canapé, penchée en avant, le menton posé sur le dossier, la face contre le mur. Je n’étais pas très à l’aise dans cette position mais me laissais faire. Je restai comme ça pendant quelques minutes. Il me caressa mon corps offert puis utilisa la cravache sur mes cuisses pas assez écartées à son goût.
— Ouvres toi un peu plus. Comment te sens tu ?
Mon menton me faisait mal et n’arrivai pas à lui répondre. Je voulus me relever pour m’exprimer mais ne pouvais pas. Il me releva un peu et passa sa main sur mon visage.
— Dis moi ma belle ?
— J’ai mal au menton, Monsieur, répondis-je. Pourrais je avoir les bras devant s’il vous plaît, Monsieur ?
Il détacha les liens et je repris ma position en ayant enfin un meilleur appuis.
— Merci, Monsieur.
Il n’attendit pas très longtemps pour me faire goûter aux joies de la fessée avec l’aide de sa cravache. Mon excitation était à son paroxysme.
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