1993 - L'été où je me suis trouvé

Récit érotique écrit le 27-06-2023
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Catégorie Teens

Chapitre 1 : Départ


Demain c’est le dernier jour de cours. Cette année de seconde que j’allais redoubler m’avait paru bien longue. J’avais 16 ans et je n’avais pas du tout la tête à mes études. Quand on y pense, c’est assez peu logique que l’on attende des adolescents en pleine monté d’hormone, une assiduité et une concentration qu’ils n’ont simplement pas à ce moment-là. Je rentrais du lycée avec mon pote qui habitait à quelques maisons de chez moi. On parlait des vacances et nous racontions nos plans. Il devait aller chez son oncle en Aout et moi j’allais en Bretagne, comme chaque année en juillet et en Angleterre pour un séjour linguistique en immersion au sein d’une famille dont je ne connaissais rien en Aout. Il me disait qu’il allait bien s’ennuyer durant ce premier mois d’été et j’ai eu l’idée de proposer à mes parents de l’inviter en Bretagne. Comme mon grand frère allait travailler pendant les vacances, il y avait un lit de libre et une place dans la voiture. Je trouvais l’idée enthousiasmantes car moi aussi, j’allais sérieusement m’ennuyer là-bas.

Arrivé chez moi, j’allais immédiatement demander si c’était possible d’inviter Fabien. Je savais que ça ne poserait pas de problèmes car nous étions déjà partis en vacances ensemble et que nos parents respectifs s’entendaient très bien. Après avoir eu son accord, je lui téléphonais et il m’informa que de son côté, nous avions aussi un « feu vert ». J’étais assez content de pouvoir lui faire découvrir ce coin aux alentours de Dinard. On redécouvre toujours un peu les lieux que l’on connait quand on les fait découvrir à quelqu’un.

En cette fin d’année nous n’avions plus de devoirs et j’en profitais pour me détendre et dessiner mes personnages de manga préférés. Ma mère, me cria de l’autre bout de la maison qu’elle sortait faire une course. L’occasion pour moi de reprendre quelques créations érotiques. C’était la plupart du temps, des personnages de Dragon Ball que je reproduisais nue ou presque.

Après un moment à laisser courir mon crayon le long des courbes de Bulma, je sentais monter en moi une douce excitation et une tension au niveau de l’entre jambe commença à se faire ressentir. J’allais vérifier que ma mère était bien partie en voiture, ce qui signifiait que j’avais environ une petite heure devant moi, pour me diriger fébrilement vers ma cachette qui se situait en dessous du dernier tiroir de mon bureau. J’y sortait un paquet de feuilles OCB, un paquet de Chesterfield en 25, une petite boite cylindrique qui servait initialement à y mettre des pellicules mais qui me servait à mettre mon petit morceau de hash. Je prenais aussi mon livre porno que je trainais déjà depuis trop longtemps. Dans ses pages qui se détachaient se cachait un roman photo qui racontais rapidement l’histoire de deux dames qui prenaient le thé et qui finissaient par se déshabiller pour se faire toute sorte de chose qui m’avaient fait jouir tant de fois. C’était mon frère qui me l’avait donné et il était très précieux pour cette époque où internet n’était pas là. Le prix de 150 Francs qui était imprimé au dos me faisais penser que c’était un artefact cher et rare.

Après avoir effrité une peu de résine magique dans une petite cigarette roulée, je sortais sur les marches devant la porte d’entrée pour fumer en gardant un œil sur l’entrée le portail au cas où la course fut plus rapide que prévue. A cette époque de découverte des plaisirs du corps mélangée à la puberté, Tout était exacerbé. Alors que je commençais à sentir monter le petit étourdissement provoqué par la fumée, je sentais aussi mon érection se réveiller doucement. Simplement à l’idée que j’allais pouvoir me masturber était suffisante pour éveiller en moi un début d’excitation. Après avoir fini de fumer, je me levais pour aller jeter directement à la poubelle mon mégot, pour ne laisser aucune trace.

En rentrant je me dirigeais dans la salle de bain qui avait une fenêtre me permettant d’exercer ma surveillance. Face au lavabo, je libérais enfin la tension, sortant doucement mon sexe, laissant glisser mon pantalon sur mes cuisses. Après une journée estivale passée à fantasmer sur les cuisses et les décolletés de certaines camarades de classe il ne m’a pas fallu longtemps pour me finir. A peine le temps d’imaginer les fesses de Magalie que j’assistais, face au miroir qui me reflétait, à une explosion de sperme en plusieurs giclés dans le lavabo. Enfin, ce plaisir intense et libérateur venait conclure cette journée.

Le lendemain matin, je rejoignais Fabien sur le chemin et je commençais à lui expliquer comment seraient les vacances et les activités qu’on fait souvent là-bas. On se mettait aussi d’accord pour emporter chacun un peu de hash pour gérer les deux semaines bretonnes que nous nous apprêtions à partager.

L’arrivée au lycée était toujours l’occasion d’aller faire la bise à toutes les filles. Probablement mon moment préféré de la journée. Tous ses parfums de filles qui m’enivraient et ces petits coups d’œil dans les décolletés allaient un peu me manquer pendant ses deux mois. Et puis Magalie qui avait accompagné mes rêves d’ado sans le savoir. Mais c’est avec sa copine Julie que j’avais connu quelques émois. On s’était embrassé lors d’un voyage scolaire et on était sorti un peu ensemble. Elle avait des fesses un peu grosses pour sa taille mais ses cheveux me plaisaient beaucoup. Et ses seins me paraissaient parfait, jusqu’à ce je finisse par les voir et apprendre que les soutient gorges peuvent faire illusion.

Durant la journée, comme le voulait la tradition, on se faisait passer les carnets de correspondances pour s’y écrire quelques mots. Parfois même quelques révélations sachant qu’on n’allait pas se voir pendant les vacances et qu’on n’aurait pas à affronter rapidement les conséquences de quelques aveux sentimentaux.

Ces activités et les divers films et parties de tarot firent rapidement passer cette ultime journée. Puis suivirent les grands adieux. Les câlins et la poitrine de Magalie pressé contre moi. Elle avait la technique pour s’assurer de rester dans mes pensées même si les vacances avaient duré un an. En m’éloignant pour rentrer à pied avec Fabien, Julie m’appela pour me dire quelque chose. J’opérai un demi-tour pour aller à sa rencontre. Elle s’avança vers moi et je voyais qu’elle avait une idée derrière la tête. Elle mit doucement sa main sur ma joue pour accompagner mon visage jusqu’au sien et m’embrasser langoureusement. Elle approcha doucement son autre main de ma braguette. M’en étant aperçu, j’essayais d’être impassible mais avant même qu’elle me touche j’avais déjà une érection intense. En me caressant doucement la bosse que je ne pouvais dissimuler, elle me susurra qu’elle ne m’oublierait pas. J’ai à peine entendu ses mots tellement j’étais concentré pour ne pas jouir instantanément dans mon pantalon. Puis elle s’éloigna en retournant voir Magalie qui fixait mon entre jambe avec insistance. Je me suis vite retourné, effrayé à l’idée de croiser son regard.

Fabien me vit revenir et remarqua immédiatement mon état. N’ayant pas vu la scène, il me demandait ce qu’elle avait bien pu dire pour me faire bander comme ça. Après lui avoir expliqué je senti chez lui une certaine jalousie qu’il cacha par quelques moqueries. Sur le retour nous croisâmes la BMW rouge du père de Magalie qui venait la chercher, ce qui nous a fait un nouveau sujet de conversation calmant en même temps mon érection qui avait laissé une certaine humidité pré éjaculation dans mes sous-vêtements. Me laissant à penser que je n’étais vraiment pas loin de l’explosion.

Un seule Week end nous séparais du départ et nous nous donnâmes rendez vous le dimanche soir car mes parents aimaient partir aux aurores pour éviter les bouchons. Ces deux premiers jours de vacances passèrent assez vite. J’ai principalement préparé notre voyage, allant dépenser une grosse partie de mon argent de poche dans l’achat d’une barrette de shit. Je n’aimais pas aller acheter ça dans la cité à coté de chez moi préférant être livré directement au lycée mais je n’avais pas pris mes dispositions. J’ai du attendre une bonne heure dans le petit jardin entre deux tours d’immeuble. Un autre ami qui était là pour la même raison attendait avec moi. Pour ne pas éveiller les soupçons des résidents qui passaient leurs journées à la fenêtre, il alla chercher deux bières et nous avons fait une partie de carte. Ce breuvage, bu en plein soleil me fit plus d’effet que prévu et me provoqua une envie d’aller soulager ma vessie. Ne pouvant aller aux toilettes et ne voulant pas m’éloigner, je me contentais d’un arbre pour me cacher un minimum. J’ai essayé de trouver un angle qui me cachait de tout coté mais c’était peine perdue et l’envie était trop présente. Je sorti ma bite et commença immédiatement à arroser abondamment le tronc. C’est à ce moment que je remarquais une silhouette dans une des fenêtres qui pouvait assister au spectacle. La personne que je n’ai jamais pu définir s’arrêta semblant regarder avec insistance. Je ne pouvais pas arrêter, et sentant un regard sur moi, je ne sais pas pourquoi, j’ai commencé à durcir. Je sentais le sang gonfler mon membre jusqu’à ce qu’enfin, la source se tarisse. Après avoir remballer tant bien que mal dans la précipitation, je retournais rapidement vers mon ami en même temps que notre rendez vous arrivait enfin. Cette transaction m’a heureusement mis dans un autre état d’esprit et calma mon érection naissante. Sur le chemin, en repensant à cette exhibition involontaire, je m’inquiétais de ma sensibilité. Je me rendais compte que le fait d’être vu me procurait une forte excitation. Un sentiment similaire à celui que j’avais vécu l’avant-veille en allant jeter mon mégot.

Le lendemain arriva vite et vers 17 h, Fabien débarqua à la maison avec son sac de voyage qu’il posa à coté du mien que j’avais préparé l’après-midi. Une fois le diner pris et mes parents couchés, nous allions gouter ce que j’avais acheté la veille en parlant de Magalie qui lui faisait aussi beaucoup d’effet. Il me dit qu’elle passait aussi des vacances en Bretagne ce que je ne savais pas. Mais je lui répondis que cette région était assez grande et la probabilité qu’on la rencontre là-bas était bien faible. Il commençait à imaginer un scenario dans lequel, nous la rencontrions et que ne voulant pas trahir son amie, elle jetait son dévolu sur lui. Je lui disais que si ça se passait comme ça, j’en aurait voulu à Julie d’avoir agit comme elle l’a fait. L’idée lui vint alors qu’elle l’avait fait justement parce qu’elle savait que je verrais Magalie en vacances et s’assurer qu’il ne se passe rien. Je trouvais l’idée intéressante mais hautement improbable.

De retour dans ma chambre, il ouvra son sac pour prendre sa trousse de toilette. L’occasion de me montrer ce qu’il avait emporter pour ses deux semaines. Je lui fis remarquer qu’il trainait encore ce qui aurait pu s’apparenter à un doudou, mais qui était une espèce de marionnette en plastique mou. Je l’ai toujours vu trimbaler ce truc à chaque fois que nous partions ensemble. Il souri sans faire d’autres commentaires. Même après mon insistance, il ne voulu pas réagir. Il me rétorqua simplement qu’il y était attaché. Puis il ferma la porte de ma chambre après avoir vérifier que personne n’était dans le couloir. Je le regardais avec interrogation chercher dans le fond de son sac. Il en sorti trois magazines « hot vidéo », qu’il avait voler à son père qui y était abonné. Inutile de préciser la nature de ces derniers. Je vis dès les couvertures que leur contenu était très suggestif et plus « actuel » que mon vieux roman photo. Il m’en tendit un exemplaire, que je feuilletais rapidement en évitant de m’arrêter sur une page précise pour ne pas déclencher d’envies. A la place, je me levais pour lui montrer le livre porno dont je me servais. Quand il vit l’ouvrage il a rigolé en me disant que je me branlais sur des mamans des année 70. C’était vrai, mais ça ne l’a pas empêché de regarder attentivement ces pages qui provoquèrent chez lui un effet assez rapide.

A ce moment-là, je me demandais pourquoi il avait décidé de prendre ses revues. Nous avions évidement parlé de masturbation mais je ne m’imaginais pas faire ça dans la même pièce que lui. En retournant dans mon lit, je lui demandais si ça lui plaisait. Il m’avoua que c’était bien plus excitant qu’il aurait pu l’imaginer en voyant la couverture. Il rangea mon précieux trésor et alla aussi se mettre sous sa couette. Il avait du mal à cacher son érection, qui était maintenant, très prononcé. Malgré son excitation, il ne chercha pas à se calmer et pris une de ses revues pour me montrer une photo en particulier. La photo représentait un homme qui prenait une jeune fille en levrette. Moi qui étais habitué aux photos de relations entre filles, j’eu vite une érection à mon tour. En reprenant sa lecture, il commença à me parler d’un film porno enregistré sur canal + par Julien, qu’il avait vu avec Clément et lui un mercredi après-midi. Sa description de quelques scènes était assez précise. Je m’imaginais être dans cette situation et je lui fit remarquer que ça devait être dure de ne pas se toucher sur le moment. Il me souri et m’avoua qu’ils se sont tous les trois branlé ce jour-là. Je comprenais mieux pourquoi il me racontait cette histoire. Il m’expliqua que pour lui c’était normal et que, comme tout le monde s’adonne à cette pratique, il n’y avait rien d’étrange. J’étais plutôt d’accord avec cette idée et, ayant compris là ou il voulait en venir, je lui indiquais ou étaient le paquet de mouchoirs. Il se leva pour aller le chercher avec son sexe, visiblement tendu à son maximum dans le caleçon qu’il mettait pour dormir. M’expliquant qu’il était rassuré car il craignait d’être obligé de se cacher à chaque fois qu’il voulait jouir pendant les vacances, je comprenais que lui aussi était dans une période spécialement active à ce niveau. Ayant repris ma lecture, je lui demandais de me laisser un ou deux mouchoirs sur le chemin de son lit. Il eu un grand sourire et s’approcha de moi me tendant ce que je lui avais demandé. Mon regard se porta sur son érection et je constatai qu’il était mieux équipé que moi. Son caleçon était tendu, prêt à se déchirer, et une petite auréole humide se formait au bout de sa bite. Il vit que je le regardais et prit son membre à la main en rigolant, disant un « J’en peut plus ». Il retourna vite sous sa couette. Je compris à ses mouvements qu’il retirait son caleçon et il cru utile de me le montrer, pour que je constate qu’il était à présent nu. Mon état était assez similaire au sien et je faisais de même.

Mon érection, à ce moment-là, était assez intense. Je le remarquait à la façon qu’avait mon gland gonflé de sang, de devenir luisant comme une pierre polie. Je commençais à me demander si le fait de faire ça, dans la même pièce que quelqu’un d’autre, en était à l’origine. Je le voyais déjà bien à l’ouvrage, secouant la couchette frénétiquement, les yeux fixés sur le « hot vidéo ». De mon côté, je choisi d’y aller doucement pour avoir le temps de contempler quelques images de filles se donnant entièrement. J’entendais que Fabien avait déjà fini et fixait le plafond l’aire apaisé. J’accélérais mon mouvement et fini par poser mon regard sur une fille qui avait la bouche remplie de sperme, en face de la bite d’où il venait. Cette vision m’a fait éjaculer instantanément. Je lâchai le magazine pour rapidement mettre ma main pour éviter d’asperger mon lit. J’étais, à mon tour, dans cet état d’apaisement qui suit une jouissance, observant la lune à travers la fenêtre, les mains pleines de liquide tiède, me l’étalant lentement sur le membre qui se dégonflait doucement. La sensation que j’avais en passant mon doigt sur toute sa longueur, recouverte de sperme, me faisait avoir quelques spasmes de plaisir. Il y eu un moment de silence, on entendait plus que le vent dans les arbres. Je tournai doucement la tête et contempla mon entre jambe. A ce moment-là, je me disant que cet été s’avérerait être très agréable.

J’ai dormi d’un sommeil profond jusqu’à ce qu’a 4h30 exactement, ma mère ouvrit les volets en nous disant sans ménagement qu’on devait être dans la voiture à 5h. Ce réveil brutal me sortait d’un rêve dont je ne me souvenais pas mais qui me laissait un sentiment étrange d’incertitude. Même pas le temps de prendre une douche, un seul café et une cigarette pour petit déjeuner et nous voici embarqué pour un voyage de plusieurs heures. Ça ne faisait pas longtemps que j’avais avoué à mes parents de je fumais, ce qui me donnait encore droit à une multitude de remarques de ma mère. J’aurais aimé pouvoir me rendormir mais c’était impossible pour moi. Pour Fabien, en revanche, ça ne posait visiblement aucuns problèmes. Aucun écran disponible à cette époque et n’ayant jamais été un très grand lecteur, j’en était réduit à regarder le paysage en écoutant « Pink Floyd » avec mon walkman. Seul quelques pauses trop rares venaient rythmer ce voyage interminable. Le frère de clément, qui travaillait pour les autoroutes, lui avait raconté des histoires croustillantes sur ce qu’il s’y passait. Il nous avait raconté l’histoire de cette femme qui trainait sur les aires de repos pour se faire prendre par deux ou trois routiers en même temps en précisant qu’il l’avait surprise deux fois. Une fois dans les toilettes et une fois sur le parking. D’après lui, il se passait aussi des trucs homos entre les routiers. Et c’est lui qui m’avait appris l’existence des « glory hole » dont je n’avais jamais entendu parler. Il avait mentionné l’existence des trous dans les parois des toilettes des hommes qui servaient à y mettre sa queue et de se faire faire une fellation par un inconnu de l’autre côté. Ne me sentant pas attiré par les hommes, cette pratique me faisait néanmoins fantasmer. C’est pourquoi à chaque arrêt, je rêvais d’assister à des scènes folles. Je plaçais beaucoup d’espoir dans le premier arrêt car il était encore tôt et il n’y avait pas encore grand monde dans ces endroits. Je fus assez dessus quand je constatai que les toilettes étaient toutes neuve et que les murs ne comportaient aucun trou. J’étais seul dans ces toilettes d’autoroute, et aucun spectacle ne m’y attendait. J’allais me soulager dans une cabine qui sentait le détergeant. A ce moment je me suis dit qu’étant absolument seul, personne ne saurait si je me mettais à me déshabiller entièrement. Cette idée faisait naitre une excitation bien particulière. Après avoir fini, je décidai de ne pas ranger ma bite qui commençait à s’alourdir. J’alla donc, un peu fébrile, me laver les mains comme ça. Mon reflet dans l’immense miroir me stimulait beaucoup. Mon short n’était descendu que devant et en me penchant pour me laver les mains, il descendit à me chevilles. D’un seul coup, je sentais l’aire passer sur mes fesses et me testicules. Cette sensation multiplia mon érection de manière intense. Je me sentais brulant et j’aurais rêvé de voir la fameuse salope des aires d’autoroute, entrer et me faire une fellation en prenant tout dans sa bouche.

A cet instant, j’entendis l’épaisse porte commencé à s’ouvrir. Je savais bien qu’il ne s’agissait pas de la femme de mes fantasmes, mais c’était mon père qui venait me dire de me dépêcher. Mon cœur s’est mis à battre à tout rompre ? En un temps record, je me baissais pour remonter mon short en coinçant ma bite dans l’élastique. Avec mon t-shirt qui cachait mon gland, cette technique masquait complétement mon érection encore bien présente. Par chance et grâce à mes réflexes affutés, il ne vit rien de ce que je faisais. Je me lavais vite les mains et sortait avec lui de la station. En revenant à la voiture, je me trouvais un peu ridicule mais en même temps, j’avais adoré cette sensation de liberté que j’avais ressenti quelques secondes. Dans la voiture, Fabien dormait encore et ma mère me demandais ce que j’avais pu fabriquer durant tout ce temps. Je ne lui répondis pas.

Après cet arrêt, je bu beaucoup d’eau pour être sûr d’aller uriner à la prochaine pause. Environ trois heures plus tard, nous nous arrêtâmes et mon plan ayant marché, j’allais immédiatement aux toilettes. Ma désillusion montait au fur et à mesure que je m’apercevais qu’il y avait beaucoup de monde. On était en juillet et les vacanciers étaient nombreux. Je m’enfermai dans une cabine mais j’eu envie, pour simplement uriner, d’enlever mon short et mon t-shirt. Je les posait doucement sur le rouleau de papier et je me retrouvais totalement nu, entouré de quatre murs, avec une porte qui laissait plusieurs dizaines de centimètres de jour en haut et en bas. J’entendais les gens autour de moi et j’eu un sentiment bien particulier.

Pour pousser encore un peu le vice, je déverrouillais lentement la porte de façon que l’on n’entende pas. J’avais encore plus l’impression d’être à la merci des regards de tous ces gens que j’entendais. Je me revêtis doucement et je retournais à la voiture en me disant que j’aurais été bien malin si quelqu’un avait effectivement ouvert la porte. Après en rêvassant devant le paysage qui défilait, je me rendais compte à quel point en cette période, j’avais l’impression de me découvrir un peu plus jour après jour. La fin du voyage fût laborieuse mais nous arrivâmes finalement à bon port. Fabien se réveilla enfin pour respirer l’air marin breton. Signe que nous allions enfin pouvoir sortir de la voiture, et déguster le bon repas que ma grand-mère nous avait préparé.


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27-06-2023 1 1865

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