En arrivant chez Emma, je frappe doucement à la lourde porte de bois sombre. Pas de réponse. Je lui envoie un texto :
– Je suis sur le palier.
Cinq minutes plus tard elle m’ouvre enfin, m’adresse un sourire navré et chuchote :
– J’étais en train de coucher le petit, entre.
Elle semble fatiguée. Ses longs cheveux noirs sont un peu décoiffés, des cernes se dessinent sous ses beaux yeux marrons.
– Assieds-toi dans le canapé, je reviens, sers-toi quelque chose à boire.
Puis elle s’éloigne rapidement vers la chambre où dort le bébé. Je la dévore du regard. Emma est aussi grande que moi, la peau bronzée. La maternité lui a donné des formes dont je raffole et a encore accru sa poitrine pourtant déjà généreuse. Je me dirige pour ma part vers le bar, évalue les choix possibles et finit par me servir un verre de whisky Blanton’s Single Barrel The Chronicle.
Confortablement installé dans le large canapé du salon, je déguste ce bourbon complexe et puissant quand, quelques minutes plus tard, Emma ressort finalement de la chambre. Pendant qu’elle s’approche, mon regard reste fixé sur ses seins plantureux, mis en évidence par un haut en mousseline légère. Court, le vêtement laisse entrevoir l’excitante peau mate de son joli ventre ceint d’une chaîne de taille en or ornée d’un diamant. Elle s’assied à son tour, se colle à moi puis pose la tête sur mon épaule. Je lui murmure :
– T’as l’air crevé.
– Oui, longue journée… Le gamin m’a épuisé, et toi ?
– Sans histoire, j’avais hâte de te voir. Tu veux boire quelque chose ?
– Il reste du vin blanc au frigo.
– Bouge pas, je te sers.
Je me lève et me dirige vers la cuisine, me saisis d’une bouteille ouverte de chardonnay, Hautes Côtes de nuits d’Anne Gros, et lui remplis généreusement un verre avant de revenir au salon.
Un grand tableau abstrait, tout en longueur, fait face au canapé. Au centre de la pièce, une sculpture en fil de fer. Emma m’a appelé peu de temps après le départ de son mari, en déplacement professionnel. Il est dans la vente d’art, suit gentiment les tendances. Je me rassois à côté d’elle et nous trinquons. Malgré sa fatigue apparente, la jeune femme est divine, à croquer.
– Tu bois quoi ?
– Un whisky.
– Je peux sentir ? Ah non c’est trop fort… Parle-moi de toi.
Pendant que je lui résume ma vie ces dernières semaines, Emma reprend des couleurs en sirotant son verre. Un léger trouble prend place dans ses yeux fatigués. Nous sommes proches, je sens son odeur, sa chaleur. Son parfum et l’alcool commencent à m’enivrer. Je la taquine sur le legging qu’elle porte.
– Oui bon t’aimes pas, mais c’est très pratique.
– Je n’en doute pas, ça te va très bien.
– Il fait chaud non ?
Ses joues se sont colorées et je ne pense pas que le vin soit le seul responsable. Je profite qu’elle a baissé son verre pour l’embrasser. Le vin a rafraîchi ses lèvres. Je m’introduis dans sa bouche, redécouvre sa saveur. Elle répond à mon baiser et nos langues dansent un moment. Interrompant notre étreinte, j’éloigne ma tête en posant mon pouce sur ses lèvres entrouvertes. Elle écarquille les yeux, intriguée, intéressée. Je lui souffle :
– Suce-moi.
Sans un mot, un sourire énigmatique aux lèvres, Emma recule et commence à glisser au sol. Je l’arrête, en saisissant son poignet :
– Ton legging, enlève-le. Montre-moi ton superbe cul, tu sais que je l’adore.
Elle s’arrête un instant, analyse ma demande, puis se relève et recule en me fixant du regard, se tourne bientôt et abaisse lentement son legging qui révèle une culotte noire sportive, simple, que j’ai immédiatement envie d’arracher. Ses amples hanches à la peau dorée m’excitent. La vue de ses cuisses réveille le souvenir de leur invraisemblable douceur. Après m’avoir laissé l’admirer quelques instants, la belle revient vers moi puis s’agenouille sur l’épaisse moquette et se positionne entre mes jambes. Je lui ordonne :
– Sors ma queue d’à travers la fermeture-éclair. Prends-la en bouche et suce.
Sans hésitation cette foi, elle m’obéit, extrait de mon boxer et de mon pantalon ma bite qui durcit sous ses doigts. Sa bouche est chaude et confortable. Je lui caresse la tête, perds mes mains dans ses longs cheveux. Elle a une maîtrise incroyable. Sa langue adroite parcourt mon gland, excite le délicat frein de ma verge. Pendant qu’elle officie, je lui demande d’enlever son haut. Je veux contempler davantage sa beauté, ses belles épaules que j’aime attraper quand je la baise debout, par-derrière, ainsi que son incomparable poitrine avec laquelle je joue si souvent. Obéissante, elle interrompt sa divine fellation, ôte le vêtement, dévoilant le décolleté du soutien-gorge d’allaitement, lequel maintient ses énormes seins. Elle recommence à me sucer du bout de la langue. Ses belles lèvres prennent bientôt le relais.
– Emma… C’est bon…
Pendant qu’elle opère je caresse le haut de sa poitrine moelleuse. Mes mains glissent sur ses épaules dénudées. Dur comme du bois, j’ai envie de la pénétrer, de lui pousser immédiatement ma queue au fond du ventre.
Emma me suce avec précaution et précision – comme j’aime –, parcourant toute ma longueur, attarde avec gourmandise ses lèvres pulpeuses sur mon gland. Sa salive coule abondamment, en particulier sur ma verge nervée et ses doigts. Sans y prêter une seconde attention, elle enfonce mon sexe dans sa gorge, m’avale à plusieurs reprises goulûment :
– Putain Emma, c’est bon ce que tu me fais…
Pris d’une envie, je lui attrape la main, la porte à ma bouche, lui lèche les doigts un à un. D’abord étonnée, la belle me laisse faire. Puis sans un mot encore, elle m’arrête en appliquant sa paume sur mon torse pour me signifier de la laisser continuer, avant de remettre en bouche ma queue. Elle intensifie la pression de ses lèvres, me suce plus fort, calotte à nouveau mon sexe, excitant la peau de mon prépuce, me décalotte encore. Je suis à l’agonie, je me sens venir, presque jouir, mais je ne veux pas, je ne peux pas, pas déjà. Je l’interromps, m’approche de son visage et l’embrasse à pleine bouche.
– Merci, c’était délicieux.
Emma fronce les sourcils, une ride de désapprobation se dessine sur son joli front.
– Je voulais aller jusqu’au bout… Te boire, t’avaler.
Décision compliquée s’il en est. Mais au final je m’y refuse.
– Pas ce soir s’il te plaît… J’ai très envie de te baiser et de te faire jouir.
Elle sourit, comme pour m’indiquer que ce dénouement lui convient aussi.
Je la prends par la main et l’aide à se relever. Une fois debout, je l’embrasse avec force, une main au cul, pétrissant sa fesse ferme, et l’autre que j’ai introduite dans sa culotte pour caresser son intimité. Sa vulve est déjà trempée. Elle mouille abondamment. J’annonce :
– Enlève ta culotte et mets-toi à quatre pattes, le cul levé. Cambre-toi, je vais te lécher.
Son visage reste impassible pendant qu’elle s’exécute. Elle abaisse d’abord sa culotte, la laissant glisser au sol, n’est plus habillée que de son soutien-gorge et de sa chaîne de taille. La beauté d’Emma presque nue et la puissante féminité de ses formes me troublent.
Après l’avoir rejointe sur le canapé, j’admire avec délectation son dos cambré, sa vulve ouverte, offerte et ses fesses galbées que je saisis bientôt. Au contact de mes mains elle frémit. J’approche mon visage et commence à embrasser directement ses grandes lèvres, déjà boursouflées d’envie. Son sexe exhale une odeur douce qui m’ensorcelle. J’embrasse son clitoris, puis commence à parcourir de ma langue gourmande sa chatte de bas en haut. Emma apprécie, émet des « oh… han… oh… ». Je sens qu’elle a follement envie de moi. Je continue sur ma lancée. Pendant le cunnilingus, je la manipule. Mes mains caressent ses cuisses douces et rondes. J’y laisse glisser les ongles sur toute leur longueur. La jeune femme frissonne. Je me saisis de ses fesses galbées et enfonce ma langue plus avant. Sa mouille suave couvre bientôt mon nez et coule le long de mon menton. Son anus offert m’affole, violente envie de la sodomiser. Tout en la léchant, je caresse son clitoris d’un doigt. Abaissant le regard entre ses cuisses, je me délecte de la vue de son énorme poitrine qui ondule, encore retenue par son soutien-gorge. Un tremblement violent la parcourt bientôt et traverse son corps de la tête aux pieds. Elle laisse échapper une exclamation :
– Rapha, juste avec la langue… Tu me fais déjà jouir.
Sa vulve est trempée. Le premier orgasme ne l’a pas satisfaite. Emma me veut en elle. Sentant que je change de position, elle se redresse et se retourne vers moi. Ses yeux sont demandeurs, réclament « prends-moi, mets-moi ». La tenant par la main, je la relève et lui propose de continuer dans sa chambre. Sans répondre, elle se sert contre moi, approche son visage divin et m’embrasse à pleine bouche. Le goût d’Emma se mêle à la cyprine encore sur mes lèvres. Elle m’entraîne jusqu’à sa chambre. La pièce est épurée : un lit et des tables de nuit de chaque côté. Également deux œuvres d’art : côté gauche, un insipide tableau. Côté d’Emma, une statuette abstraite d’une danseuse nue en mouvement. Ma queue en main, je propose à Emma de s’asseoir sur le massif lit de grande taille recouvert d’un drap blanc éclatant.
Face à elle, je fais voler mes chaussettes, puis déboutonne bientôt ma chemise. Emma ne me quitte pas des yeux, dévore la vue que je lui offre, des pectoraux aux abdominaux jusqu’aux obliques et, une fois mon boxer ôté, mon sexe en érection dont elle a déjà pris grand soin. Je m’approche d’elle, grimpe à ses côtés sur le lit. Je lui enlève son soutien-gorge, qui libère enfin son opulente poitrine, à laquelle je choisis de ne pas encore toucher. Surexcitée, presque fiévreuse, elle recule au milieu du lit et s’allonge, m’invite, m’appelle :
– Viens, viens.
Positionnant mon corps au-dessus de la belle, je me glisse entre ses cuisses, ma queue au contact de sa vulve trempée. Feignant de l’ignorer, je joue un instant avec sa chaîne de taille, ne la pénètre pas encore. Emma comprend et geint :
– Tu joues avec moi, tu es cruel aujourd’hui…
Je redirige mon intérêt sur sa poitrine. J’embrasse enfin ses seins massifs gorgés de lait. En adoration, je les caresse. Mon doigt et ma langue parcourent ses larges aréoles, faisant soupirer la jeune mère de plaisir. Ses tétons sont épais, durs, dressés. Après les avoir léchés puis sucés, j’engloutis son large mamelon. Je commence à le téter. Emma glisse sa main dans mes cheveux, me caresse la tête pendant que je lui malaxe alternativement les deux seins. J’ai son lait en bouche, je la bois. Goût sucré. Ma queue m’élance. Je me redresse, porte ma main à son intimité. Sa vulve est trempée, Emma supplie :
– Raphaël, s’il te plaît, prends-moi.
Je l’embrasse, le goût de son lait encore en bouche, puis souffle :
– Immédiatement.
Guidé par ma main, repoussant les petites lèvres de sa vulve trempée, mon sexe avance en elle, glisse entre ses chairs. J’y suis enfin. Emma est prête, son vagin s’allonge pour m’accueillir de toute sa longueur. Dressé sur les bras, j’observe chaque expression que dépeint son visage. Ses mouvements sont rendus erratiques par le plaisir qui la submerge. Elle attrape alternativement ma nuque puis mon dos, râle des « Oh han… Rapha, han… » pendant que je la travaille.
Lancé à un rythme soutenu, je la pénètre ainsi de longues minutes. Emma, à plusieurs occasions, se repositionne pour mieux m’accueillir, écarte encore davantage ses cuisses délicieuses, saisit brusquement mes hanches et mon cul ferme qu’elle adore. Ses seins s’agitent sous mes coups de boutoir, comme pour m’encourager à continuer. Sa chair aspire maintenant toute ma queue, je suis au fond. La douceur de l’intérieur de ses cuisses me rend fou. Ses bras me serrent dans l’effort, je suis en sueur, suis collé à son corps, à ses seins. Je l’embrasse, lui chuchote des propositions vulgaires à l’oreille pour la suite : l’attacher, l’enculer, lui souiller le visage, lui jouir dessus, dans le cul. Elle ne répond pas, tout absorbée par le plaisir qu’elle donne et reçoit, mais m’étreint plus fort encore dans ses bras.
Alors que je me sens partir, je lui relève davantage les cuisses pour mieux m’enfoncer. Je lui écarte pour l’admirer. Sa vulve est rouge, ses petites lèvres écarlates. Pendant que je la travaille, ma main glisse entre ses deux seins puis j’en prends un en main, tellement doux, je pince légèrement le téton droit, le lèche, y récolte du bout de la langue le sel de sa sueur. Bientôt je le tète tout en la baisant. Pendant l’effort elle murmure sans cesse des « Rapha… Rapha… ».
Ses soupirs languissants au final me déclenchent. Je pousse alors à fond et viens brusquement. Un orgasme terrible, soudain. Planté entre ses chairs, je la remplis de mon sperme, qui passe de moi à elle et relâche son téton que je suçais toujours, l’appelle « Emma, Emma », ma tête tourne et je bave son lait depuis ma bouche qui coule entre ses seins, sur sa peau mate charnelle jusqu’à son ventre puis son nombril, en une éphémère rigole nacrée. Je reste au-dessus d’elle bloqué, des étoiles dans les yeux qui défilent, pétillent. La belle me fixe de ses beaux yeux et je soutiens son regard, absorbe sa considération.
Après quelques instants elle porte la main à mon visage et m’essuie avec son pouce un coin de la bouche tout en soufflant :
– Tu t’es vidé, je t’ai senti exploser.
– Oui, c’était incroyable… Délicieux.
– T’as fait n’importe quoi, j’en ai partout…
– C’est vrai, tu me rends fou… Toi aussi t’es venue, t’as joui, je l’ai senti.
– Tu dis ça tu dis ça…
Emma sourit. Je lui demande :
– T’as plus envie ?
– Si si encore, continue.
FIN
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