Un coup sans lendemain

Récit érotique écrit par mazaudier le 24-10-2023
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Catégorie Infidélité

On parle de vengeance, de plat qui se mange froid...ce n’est pas du tout mon cas.

On m’appelle Adèle, je vis à Paris, et exerce le métier de mannequin. Pourquoi cette activité ? La réponse est simple, tient en trois nombres. Quatre vingt dix, soixante, quatre vingt dix.

Les mensurations dites idéales pour une femme, celles qui permet de se faire lever dans les soirées, et se faire baiser des nuits entières. C’est pour moi, un vrai coup de chance.

Je travaille en free-lance et je gère donc mon emplo du temps comme je veux. Les défilés s'enchaînent et ça rémunère bien. Je suis bonne au lit, et malgré ça, mon mari me trompe.

Le côté sentimental, quant à lui, laisse plus qu’à désirer.

Max, mon compagnon et mon aîné de douze ans, s’est mis martel en tête et sa parano l’a poussé à croire que je le trompais. Bien évidemment, il n’en est rien.

Par jalousie, il a simulé une rencontre avec une belle secrétaire, et a volontairement laissé traîner des traces de ses SMS, que j’ai réussi à lire.

S’en est suivie une scène mémorable, ou mon sang sicilien lui a fait connaître la morsure de la lave d’un certain volcan. Le problème ? C’est que je suis amoureuse folle de lui.

Il intelligent, charismatique, partageant les tâches avec moi et par-dessus le marché, beau gosse. Le quadra grisonnant au sourire à tomber.

Mais je ne pouvais pas laisser passer ce double outrage, m’accuser à tort et le tromper pour essuyer l’affront imaginaire. J’ai donc échafaudé mon plan. Je ne voulais pas m’envoyer en l’air avec un de nos amis, dont les femmes sont pour la plupart de très bonnes copines, je ne voulais pas non plus « taper » dans mes contacts pros, meilleure façon de se carboniser.

Me restait, pourquoi pas, les sites de rencontres libertins.

Je me suis donc inscrite sur un site, tout en étant persuadée que je n’allais pas trouver ce que je cherchais ou tomber sur des pervers flippants.qui se disaient être des bêtes de sexe.

Enfin, tous les sites ont leur lot de boulets et de harceleurs, entendons-nous bien, mais au détour d’un contact, vous découvrez parfois un profil charmant. Des hommes de tout âge, séduisants, qui ne vous fourrent pas leur service trois pièces sous le nez, après un laconique et désespérant « Salut, ça va ? »

J’ai donc agi comme lorsque je m’offre une nouvelle paire de chaussures ou un nouveau sac à main, j’ai procédé par élimination. De vingt je suis passée à dix prétendants, puis à une short liste de quatre impétrants. Je leur ai envoyé une liste de dix questions et un nom est ressorti du lot. Didier, quarante cinq ans, il m’attirait plus que les autres, comme tous les hommes plus âgés que moi en général. Chef d’entreprise, célibataire, belle gueule, libre le soir en semaine.

Nous avons échangé pendant quelques jours et il a fallu que je m’y reprenne à trois reprises pour bien fixer mes limites. Ce serait un coup d’un soir dans un bel hôtel après un dîner aux chandelles. Il était partant, même si j’ai bien compris entre les lignes qu’il me trouvait aussi belle qu’intéressante et qu’une liaison au long court lui siérait parfaitement. A moi, pas...

J’ai mal dormi les nuits précédents le jour J, imaginant la queue de ce bel inconnu coulisser en moi...Allais-je avoir le courage de tromper Max? Et puis les SMS et les photos trouvés sur son portable me revenaient en mémoire et ma détermination montait d’un cran.

Tant et si bien que c’est remontée comme une pendule que je me suis apprêtée pour le grand soir. Ma rencontre avec Max, mon amant d’un soir.

Vous voyez ce que peut être la totale lorsqu’une femme veut se faire irrésistible ? Et bien, j’ai fait ce qu’il fallait. Toute nouvelle lingerie, un ensemble de luxe alliant raffinement et sensualité. Un soutien-gorge en tulle rouge transparent, un string minimaliste assorti, chaîne dorée autour de la taille, des bas couleur chair, chatte épilée, manucurée. Une amie maquilleuse professionnelle avait même fait de moi une véritable poupée. Le dernier coup d’œil dans le miroir de ma chambre m’a surprise moi-même... Je déchirais.

On a beau dire que l’habit ne fait pas le moine, en tout cas, pour ma part, il me confère une confiance en moi dont je suis parfois dépourvue. C’est donc parée et volontaire comme jamais je n’aurais cru pouvoir l’être, que je suis sortie, pour tromper mon mari avec préméditation.

Le restaurant qu’avait réservé Didier était magique, sur les quais de Seine, la salle à l’étage offrant une vue magnifique sur l’abside de Notre Dame de Paris.

Didier a été charmant et s’est révélé être aussi cultivé qu’attentionné. Sa conversation était enjouée, et à aucun moment il n’a été question de ce à quoi nous allions consacrer notre soirée ; En revanche ses regards en disaient long, bien plus long qu’aucun mot. Il me dévorait littéralement des yeux entre deux bouchées de foie gras. De mon coté j’ai profité des grandes nappes blanches tombant jusqu’au sol et dissimulant, de fait ce qui se passait sous la table, pour ôter un escarpin, allonger ma jambe et aller caler mon petit pied espiègle entre ses cuisses. Et ce que j’y ai découvert m’a rempli d’aise et de crainte tout à la fois. D’aise parce que Didier se montrait tout à fait réactif et ne pu s’empêcher de « durcir » au fur et mesure de mes caresses, de crainte, car ce dont mes orteils dessinaient le contour paraissait bien plus volumineux que tout ce à quoi j’avais été confrontée alors. J’ai même fini par me résoudre à stopper ma caresse, je ne voulais pas que mon amant fût gêné de se lever de table en affichant une érection peu en harmonie avec ce lieu feutré.

Nous sommes redescendus par le petit ascenseur, même pas le temps de l’embrasser, j’en mourrais pourtant d’envie. Un dernier salut et un généreux pourboire au voiturier, Didier m’ouvrait la porte passager en parfait gentleman et la grosse allemande s’arrachait au bitume dans un vrombissement silencieux.

Quelques kilomètres nous séparaient de l’hôtel, nous n’avons pas échangé un mot, gagnés que nous étions par l’étrangeté de la situation. Presque gênés. Il a cherché ma main, je l’ai attrapée comme un naufragé se serait emparé d’un gilet de sauvetage, je malaxé ses doigts puis, me rendant compte de ma nervosité je l’ai ai lâché, pour les poser sur ma cuisse.

Il m’a caressée jusqu’à l’orée de ma culotte, j’ai écarté les jambes et j’ai senti enfin ses douces caresses sur mon sexe à travers le tulle fin et humide. J’ai adoré cet instant, ultime, intense, ce moment fameux où l’on monte l’escalier …

La même valse a suivi notre arrivée devant l’hôtel sis au bout du Louvre, personnel pléthorique et aux petits soins, puis la clef, une cabine capitonnée, un couloir à la moquette moelleuse et enfin la chambre, que dis-je la chambre...suite.

Aussitôt la porte se refermait-elle que je me suis lovée dans ses bras. Après tout j’étais là pour une raison bien précise et, au-delà de toutes mes réticences préalables, il fallait me rendre à l’évidence. J’avais une envie folle de cet homme.

Autant vous dire que mon initiative a été couronnée d’un franc succès.

Didier m’a enlacée entre force et douceur, de ces étreintes qui vous transportent parce non brusques. Nos bouches se sont données l’une à l’autre sans compter, je lui appartenais pour quelques heures, il le savait, ses mains se sont perdues sur ma chute de reins puis ont glissé sur mes fesses.

Son érection était revenue en force, ses baisers étaient bouleversants de nouveauté, ses caresses brûlantes de sensualité. J’ai glissé mes mains sous sa veste pour l’en délester, il a dénoué le ruban qui cintrait ma robe, nous nous sommes dévêtus ainsi, sans cesser de nous embrasser. Même son petit ventre qu’il essayait de rentrer au maximum me plaisait, il était touchant, il était beau.

Il m’a soulevée doucement pour me déposer précautionneusement sur le lit, seul son boxer tenait encore sa pudeur derrière son rempart de coton, quant à moi, mes tulles à peine opaques ne dissimulaient plus rien ni de mes seins fermes au bout saillant, ni de ma chatte totalement épilée qui n’était plus qu’une source insatisfaite.

Pierre s’est dirigé vers les rideaux afin de les tirer.

« Non » ai-je eu le courage de lui glisser dans un souffle, je veux te voir et je veux te voir me regarder. »

Il s’est retourné, un sourire ravageur accroché aux lèvres, il s’est planté devant le lit et a ôté son caleçon, son membre a jailli comme un ressort. Une longue et très élégante queue, effilée, allant en s’évasant vers la base de la hampe. Il était décalotté et son gland était comme une grosse friandise moelleuse et brillante d’excitation.

Il en venu vers moi à quatre pattes et notre valse de baisers profonds a repris de plus belle, cette fois-ci ma main a pu enfin emprisonner sa queue, ce beau calibre aux fruits lourds. Lui a libéré mes seins, s’est penché sur moi pour goûter un de mes bourgeons, a glissé de nouveau ses doigts agiles sur mes cuisses.

Ma culotte me fût enlevée, j’ai adoré le regard de Didier, apôtre de mon sexe, à genoux devant cet autel de chair, devant ce bénitier à la source généreuse. Je voulais sa langue, je voulais sa bouche tout contre moi, tout contre ma chatte fertile. J’apercevais, là-bas, dans la niche de ses cuisses serrées, ses bourses gonflées et son membre agité de soubresauts familiers.

Enfin, mes parties intimes ont été aspirées, noyées de plaisir. Mon amant était expérimenté mais au-delà de tout, il aimait offrir cette caresse si intime et délicate et cela se ressentait. Il m’a humé, doucement, il a dessiné les contours de mes lèvres fragiles, débusqué mon bourgeon de plaisir et a interprété une partition linguale digne d’un virtuose. Tantôt agitées de mille spasmes, sa langue savait se faire désirer, lente et apaisée, pour reprendre en une danse de saint Guy qui m’a portée à la jouissance sans aucun autre artifice. Jusqu’aux dernière gouttes de mon orgasme liquide, il a bu mon absinthe puis n’a plus bougé, attendant patiemment que le feu qui embrasait mon corps reflue jusqu’à s’éteindre.

Ce fut alors mon tour de lui prouver mes talents buccaux, j’ai sucé son gland comme on suce une douceur sucrée, salivant à son contact, j’ai léché sa longue hampe et gober ses couilles à la douceur soyeuse. Didier, allongé sur le dos, avait réuni mes cheveux dans une queue de cheval improvisée et ne perdait pas une miette du spectacle. Il voulait dérouler un préservatif sur son pieu vibrant, je lai refusé, et me suis empalée tendrement dos à lui. Une fois l’engin englouti dans sa totalité, je me suis penchée en arrière afin qu’il puisse pincer mes seins à loisir, en faire rouler les bouts, ou bien encore venir agacer mon petit trou d’un pouce inquisiteur.

Hum...monsieur avait des espoirs sodomites. Il n’allait pas être déçu, je voulais tout lui donner, tout ce qu’avait eu Max, puissance dix, et plus encore. Mais mon amant voulait me prouver qu’il avait de la ressource, bientôt je fus prise en missionnaire, puis ce fut debout qu’il voulut me posséder. Pour se faire je remettais mes escarpins et cambrais mes reins au maximum, son gland venait pulser en rythme pile sur une de mes zones des plus sensibles. Je n’ai pu retenir un second raz-de-marée de plaisir. Décidément, cet homme alliait endurance et savoir-faire. Ma chatte était ouverte, écartelée par la base de sa hampe, l’une de ses mains est venue en vibrato sur mon clitoris, j’ai joui très fort vocalement.

Mais le sablier de notre échappée sensuelle était sans appel, je voulais le combler de jouissance lui aussi. Je l’ai invité à revenir sur le lit, je l’ai sucé de nouveau, l’odeur douceâtre du gland chaud se mêlait à mes marqueurs iodés et musqués. J’ai coupé court à toute initiative de sa part. « Laisse-moi faire. » Le ton était sans appel, l’invite ne pouvait se refuser.

J’ai tourné la tête vers lui, le temps s’est suspendu quelques instants, et j’ai enfoncé la dernière banderille « Vas-y, encule-moi » et j’ai glissé deux doigts nimbés de salive dans mon petit orifice, pour lui ouvrir mon trou le plus intime.

Deux grands yeux ronds ont fait place à un regard brillant presque fou, il était déterminé à ne pas laisser passer sa chance de me sodomiser.

Comme pour tout ce qu’il avait entrepris avec moi depuis le début, il a été la douceur incarnée. Un très profond anulingus, il m’a bouffé le petit trou avec une gourmandise de connaisseur puis, craignant sûrement que je ne change d’avis, a très vite posé son gland sur mon œillet rose et souple. C’est moi qui ai donné un coup de rein, afin de prendre son membre entièrement en moi. Une petite pause, dompter la bête, faire en sorte que l’anneau serré accepte cette anale intrusion puis j’ai lancé un « Baise-moi » puissant, Didier s’est déchaîné.

Quelques instants plus tard, il enfonçait ses ongles dans la chair de mes fesses et, hurlant tel une bête sauvage en rut, giclait au plus profond de mon ventre accueillant. Je sentais ses gouttes de sueur éclabousser mes reins, j’étais abasourdie par son cri mais si heureuse de lui avoir rendu un peu du plaisir qu’il m’avait donné. Je me retournais, pris sa queue en bouche, pour me délecter des dernières gouttes de sperme.

Mais un marché est un marché, après une douche très sensuelle nous nous sommes séparés, pour toujours. Cela fait trois semaines maintenant, et ne peux effacer cette torride nuit de mon esprit, au point de sentir des larmes perlées sur mes joues.

Mais je ne veux plus le revoir, et ne le reverrai plus.

C’était une vengeance, un coup sans lendemain.




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