Encore une poignée de minutes, et cette première journée de séminaire allait se conclure. Je n’en revenais pas de mon impatience, mais surtout de mon excitation.
La soirée approchait, et me mettait dans un état qui m’effarait.
Je ne me reconnaissais pas, tellement mes pensées étaient érotisées par des envies que je ne pensais être que fantasme, mais qui allait très certainement se réaliser, ce qui m’angoissait délicieusement. D’ici quelques heures, j’allais savoir la limite de mes audaces. Mais en avais-je ?
Depuis plusieurs mois, je m’isolais épisodiquement avec un amant virtuel, certainement marié, mais en manque d’affection, et de tendresse charnelle. Nôtre complicité était devenu quotidienne et lorsque l’opportunité de cette session de formation me fut proposée j’acceptais de suite. Malgré de la distance du site du séminaire, mon époux acquiesça d’autant que je pouvait en tirer une promotion…Trois jours, mais surtout trois soirées pour moi car j’avais prévu ne repartir que le lendemain du dernier jour.
J’étais en transe, à mouiller comme jamais je ne l’avais jamais été. C’était la première fois que j’allais me trouver seule face à un homme qui n’était pas mon mari.
On ne s’était jamais vus, et seuls les mots et les photos partagées m’avaient troublée à m’isoler souvent et m’apaiser seule en pensant à nos échanges. Il le savait, me comprenait, me supportait dans mes audaces, les attisait… Je cultivait avec délice le déraison sensuelle et aimait être, en pensées, aussi vicieuse dans ces moment qui bousculaient sa pseudo morale qui l’avait toujours régulée, à son grand regret.
Je n’avais jamais trompé mon mari, et seuls les mots et mes envies, aussi vicieuses soient-elles dans ce moment, me taraudaient le ventre et l’esprit.
Je me savais prête à tout et surtout voulais profiter de cette aubaine, et bien plus encore. J’avais décidé que j’irais le plus loin possible. Durant ces trois nuits, je voulais oublier l’épouse et la gentille mère de famille toujours disponible pour les autres. Je voulais que mes envies d’audaces ne soient plus fantasmes, mais de torrides réalités.
Aller très loin dans la sensualité était ma quête. Cela me fit frissonner mais je voulais oser et être une enivrante salope dont mon amant et surtout moi-même se souviendrait car je savais combien ces moments seraient éphémères.
J’avais acheté le body qu’il souhaitait me voir porter ainsi que des bas résilles qu’il mentionnait souvent dans ses écrits toujours très érotiques. Je faisais mon possible pour cacher tout cela à mon époux qui aurait été surpris car je savais donner un reflet de moi-même qui ne lui correspondait pas. J’avais donné toutes mes mensurations, en réponse à cet amant virtuel jusqu’à ce soir, qu’il m’avait demandé. J’étais sidérée de répondre à toutes ses exigences comme une bonne soumise que je me surprenais d’être, avec un subtil plaisir. Je m’étais mise totalement à nue, lui avouant toutes mes plus folles envies, toutes mes faiblesses et mes gourmandises sexuelles que je ne pensais jamais vivre mais m’excitait à écrire…
Mais tout cela, dépassant mon imagination et être réalité crue dans une ou deux heures. Ma tête tournait. J’avais peur mais en aucun cas je n’allais reculer… Je salua à peine mes collègues de stages et fila à son hôtel.
Arrivé à la réception, un colis m’attendait. Qui avait pu m’envoyer cela et que pouvait-il contenir ?
Une fois dans ma chambre, j’attendis un moment avant de l’ouvrir. Je tremblais de tout mon être. Je ne jouais plus mais allais être d’une certaine façon un jouet…
J’arrachais l’emballage et ouvris le colis. Une robe noire d’une légèreté indécente était au dessus. Pouvait-on d’ailleurs appeler cela une robe me dis-je tellement les deux bouts de tissus reliés par un lien découvraient plus qu’ils ne couvraient. Des chaussures aux talons érotiquement hallucinants complétaient ce qui semblait être les seuls vêtements que je serais autorisée à porter d’après le message qui était joint au colis.
« Bonjour Aude, Nous nous retrouverons enfin ce soir pour concrétiser nos échanges et ainsi savoir si ces mots qui nous ont grisés d’envies ces derniers mois vont se transformer en ivresses sensuelles… Je vous veux mienne et vous en avez accepté le contrat. Vous porterez donc cette robe, ces chaussures et mettrez les bas que vous souhaitez. Parez vos yeux et aucun autre maquillage. Je vous veux charnellement vous.
Confirmez moi votre disponibilité à ce numéro et attendez mes propositions…»
Ayant respecté chaque consigne, les bas à coutures gainant mes sublimes jambes, j’attendais fébrile, ses nouvelles directives. Dans cette robe qui semblait plus me dénuder que m’habiller, j’étais enivrée par une sensation érotique qui correspondait à tous nos échanges nous ayant conduit à cet instant…Les picotements dans mon bas ventre étaient d’une intensité presque douloureuse mais que je ne voulais pas apaiser.
Cette brûlure devait aller plus loin...J’étais folle mais prête…Ah, un SMS
« Un taxi est en bas. Il vous conduira où je vous attends…Prête ?
Un oui docile fut ma réponse.
J’envoie un message à mon mari pour lui dire que tout va bien et que je lui souhaite une bonne soirée. Puis, je passe enfin de l’autre côté du miroir…
Je sors de l’hôtel, honteuse d’être ainsi vêtue tant indécente me paraît ma tenue. Mais celle-ci et cet instant ressemblent tellement à ce que je voulais vivre. Je sentais tous les regards des hommes et de certaines femmes qui me croisaient avec gourmandise…
« Vous voilà arrivé Madame ». Me dit le chauffeur du taxi…
Mon cœur bat la chamade, mes jambes ont du mal à me soutenir et de ne porter aucun dessous me met dans un état qui m’embrase sensuellement d’autant qu’une légère brise fait se soulever les pans de ce frêle vêtement, et caresse ma chatte. Mes seins sont gonflés à en être douloureux.. Je sens couler une envie que je ne peux et ne veux contrôler le long de mes cuisses…Qui suis-je…? Que vais-je faire…je suis brasier et il ne faut plus grand-chose pour la rendre volcan. J’assume mon voluptueux délire et j’ai besoin de savoir mes éventuelles limites…
L’hôtesse qui m’accueille me guide directement à la table retenue par cet amant inconnu mais qu’il me faut maintenant découvrir. Comment cette femme sait-elle…? Je ne maîtrise plus rien. Cela est angoissant et incroyablement enivrant. Je ne suis plus dans un univers virtuel mais dans une réalité qui me submerge. La table est contre le mur et la place est discrète malgré la salle remplie.
Je pose ma main sur ma gorge pour masquer un peu ce décolleté très plongeant du fait du dessin très épuré de la robe. Un serveur vient me remplir une flûte de champagne et pose la bouteille dans un seau rempli de glaçons sur une petite table proche de la nôtre. Ma tête tourne d’entrer dans un rêve. Ma poitrine me fait mal tellement elle est gonflée d’envies. Je ne peux la caresser et pourtant cela serait si bon. Je croise et décroise mes jambes, les serrant plus fort à chaque fois. Je mouille, j’ai envie, je suis femme à assouvir.
Pour pallier à cela, je prend un petit cube dans le seau et le passe lentement sur mon visage tout en savourant mon verre et en fermant les yeux.
Tout d’un coup, je sens une présence. Il est là, face à moi. J’attends pour ouvrir les yeux. Une main apaisante se pose sur la sienne. Le frisson qui s’en suit et qui parcourt tout mon épiderme et mes entrailles, équivaut à un orgasme. Je ne fantasme plus, je vis mon histoire. Je veux mes excès et en partager leurs audaces.
Son sourire est celui que j’espérais. Il semble penser de même. Je ne peux cacher mon excitation tellement mes seins sont dressés, tendant la légèreté de l’étoffe.
Le repas est savoureux et nôtre discussion sans équivoque. Nôtre quête est identique et tous les deux, sommes d’accord pour n’avoir aucune réserve durant ces trois nuits à venir. Je suis intimement trempe et attendre la fin du repas devient un vrai supplice. Mes cuisses baignent dans mes envies. Qui suis-je sous les traits de cette femme ? Quelle est cette voix enrouée par des désirs qui me dépassent et si déraisonnables. Qu’importe, à cet instant, je me plais et aime encore plus me surprendre…
Le repas fut écourté et la bouteille de champagne montée dans la chambre retenue dans la partie hôtel de l’établissement. Ma robe glissa très vite au sol. La nuit fut sensuellement divine. Tous les mots échangés précédemment se transformaient en caresses réelles. On se sentait, se comprenait, se respirait, jouissait à l’unisson. Tout ce que je n’osais imaginer, je le proposais, l’inspirais, le vivais le subissais à en jouir sans réserve…
La nuit passa trop vite et le lendemain, sagement, trop sagement, il me fallut rejoindre consciencieuse ma deuxième journée de séminaire, Impatiente déjà de la nuit à venir.
Qui étais-je devenu pour aimer le plaisir sexuel aussi intensément…?
Il était cinq heures du matin, et la pluie battante m’oblige à la plus grande prudence. Je rentrais de ce séminaire, et avais hâte de retrouver mon mari, me blottir dans se bras.
Pendant le trajet, je ressasse ces nuits, ou j’avais succombé au charmes de ce bel italien à l’insolente beauté, cet étalon, ce demi-dieu qui m’a donné un plaisir si intense, que je ne me rappelle en avoir eu d’aussi torride.
Cette nuit restera gravée à jamais dans ma mémoire. Il me semble encore sentir sa queue coulisser dans ma chatte, dans mon petit trou, dans ma bouche. Je n’ai pourtant rien à reprocher à mon mari sexuellement, il me satisfait amplement, mais comparativement, je dois avouer qu’il n’a pas les mêmes atouts.
Sans bruit, je rentrais chez moi, il était six heures du matin. Je filais à la salle de bains, et toujours en silence, me glissais dans les draps, ou mon mari dormait.
Enfin, c’est ce que je croyais.
- Alors ma chérie, pas trop dur ce séminaire.
Je n’eus pas le temps de répondre, que déjà ses mains parcourais mon corps. Il m’ôta ma nuisette, me couvrit de baiser. Je voyais les doigts de ce bel italien caresser mes seins, pénétrer ma chatte. Ce matin là, je m’offris sans retenue à mon mari, jusqu’à le surprendre de ma fougue inhabituelle.
- Oh là, dit-il, c’est avec moi que tu baises, ou avec le souvenir d’un éventuel amant ?
- Heu...je sais pas...peut-être le fantasme de baiser avec un autre…
- Ah...ça m’intéresse...tu peux développer ?
Sans lui avouer les sulfureuses nuits passées avec cet étalon italien, je lui dit que, seule dans ma chambre le soir, il m’arrivait de m’imaginais baiser avec un homme, qui n’était pas lui. Un fantasme qui m’entraînait loin dans la nuit, jusqu’à de terribles orgasmes.
J’eus l’impression d’avoir toucher son honneur de mâle, ou point de se surpasser au lit. Après une heure d’intense rapport, il se sentait satisfait de m’avoir fait jouir à plusieurs reprises, sans se douter que parfois, il m’arrivait de simuler.
Tous les jours, nous faisions l’amour. Est-ce d’avoir abordé mon fantasme, toujours est -il qu’il y mettait toute son énergie, tout son savoir, quant à moi, j’avais l’impression que la machine était cassée, et me projetais au séminaire qui avait lieu dans quinze jours, en espérant y rencontrer mon bel italien. Quand je faisais l’amour avec mon mari, j’imaginais que c’était sa queue qui me pénétrait, me sodomisait, que je suçais. Pourtant, dans mon imaginaire, les atouts n’étaient pas les mêmes. Malgré tout, je parvenais à jouir, mais qui déclenchait ces orgasmes ?
C’était le jour. Je me préparais pour le départ. J’’étais dans la douche à admirer mon sublime corps dans la glace. J’épilais soigneusement ma chatte, sachant très bien qu’elle aurai besoin d’une retouche une fois à l’hôtel.
Allait-il se rappeler de moi. Bien sûr que oui, comment oublier cette femme qui, ce soir là, s’est offerte sans compter, brisant tous les interdits.
Mon mari fait irruptions dans la salle de bains, profite de mon corps entièrement nu, pour ma prodiguer de douce caresses, mes seins, fut surpris par ma chatte épilée.
- Alors ma chérie, prête pour assouvir ton fantasme ?
- Arrêtes avec ça...tu dirais quoi si ça arrivait ?.
- Heu...je sais pas, ça m’exciterai peut-être.
- T’aimerais savoir ce que ta femme fait avec un autre homme que toi.
- Si tu me racontais tout dans les moindre détails...oui.
Je lui caressais la joue, lui donnais un tendre baiser et quittais la villa.
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