Elle se met en danger pour un garçon de dix huit ans.

Chaque matin, je me réveille dans l'effervescence du cœur de la ville, un lieu où les rêves se mêlent à la trame des gratte ciels, et où le rythme de la vie ne ralentit jamais.

Je m'appelle Angie, une femme prise dans le tourbillon de l'existence métropolitaine.

Mes journées sont passées à naviguer dans la jungle de béton, un contraste frappant avec la tranquillité de la banlieue que j'ai autrefois connue. Mon mari un homme d'ambition et de succès, est constamment en mouvement. Sa carrière exige sa présence dans des salles de réunions et des suites exécutives à travers le monde.

Nos vies entrelacées dans une danse d'événement d'entreprise et de rassemblement de haute société. Cependant derrière la façade, se cache une vérité que même les yeux les plus discernant pourrai négliger. Lors de nos soirées mondaines, les hommes sont subjugués par mon insolente beauté. Leur approche importe peu mon mari. A se demander s’il ne tolérerait pas que je m’offre une nuit à l’un de ses confrères, voire à un concurrents. J’avoue ne pas repousser leurs avances. Mais voila, malgré son impuissance au lit, je tiens à lui rester fidèle.

Mon mariage est un grand spectacle de distance et de détachement. Son absence, produit de ses triomphes professionnels, est devenu une compagne familière dans ma routine

quotidienne. Petit déjeuner solitaire, dîner pour un et l'écho des couloirs vides. Ce sont les symphonies qui accompagnent ma solitude.

Nôtre nid spacieux n'est qu'une coquille luxueuse dépourvue de la chaleur qu'un mariage devrait émaner. Le soir, lorsque le soleil plonge sous l'horizon, projetant des teintes rose et orange à travers le paysage, je ressens un désir de connexion qui transcende le vide. Dans ces murs opulents, le bruit des pas et le bourdonnement de la vie citadine, sont

mes compagnons constants. Mais je désire l'intimité qui me fuit dans les limites de mon mariage, c'est lors d'une de ces soirées, un crépuscule qui semblait porter la promesse de changement que nos chemins se sont croisés.

Il s'appelait Daniel, un projecteur de jeunesse et de vitalité de dix huit ans. Le contraste entre nous était frappant. Son exubérance contre ma démarche lasse du monde.

Il était un souffle d'air frais, une bourrasque menaçant de renverser l'édifice soigneusement construit de ma réalité. Nôtre rencontre était fortuite, une collision de deux mondes qui ne devrait pas se croiser. Il était barman dans un charmant café, où je suis tombée par

hasard, cherchant du réconfort fort dans l'arôme des grains fraîchement moulus.

Nos regards se sont croisés et dans cet échange bref, j'ai ressenti comme une étincelle, une reconnaissance de quelque chose d'endormi en moi.

Lorsqu'il m'a tendu une tasse de café, nos doigts se sont effleurés, allumant une flamme qui vacillait dans les replis de mes désirs refoulés. Il était une évasion de la monotonie, un repos de la solitude qui définissait mon existence. Je savais que cette rencontre fortuite allait dénouer les fils de la tenue tissée dans la trame de ma vie. Dans les jours suivants, je me suis retrouvé attiré par le café, un oasis où le temps semblait s'arrêter.

Les conversations coulaient facilement, le rire devenait une mélodie, et dans la chaleur de sa compagnie, j'ai découvert une part de moi-même qui était depuis longtemps endormi.Daniel était une clé qui ouvrait une porte vers un royaume d'émotion et de plaisir.

Peu savais que cette connexion naissante avec Daniel évoluerait en une toile complexe d'infidélité, d'amour et de passion. Un voyage qui changerait le cours de mon existence.

Les jours se transformaient en nuit de complicité. Daniel et moi nous sommes lancés dans un jeu dangereux un enchevêtrement de secret tissé entre des draps clandestin.

Nos rencontres initialement innocentes, se transformèrent en un labyrinthe de désir. Chaque moment partagé était une expiration volée dans un monde où lui et moi étions les seuls à exister. Nos premières rencontres clandestines eurent lieu dans des hôtels discrets des coins isolés de la ville qui gardaient nos secrets.

Chaque chambre devenait un sanctuaire où la réalité s'estompait et renaissait dans la complicité de la passion. Les lumières tamisées et les ombres complices créaient un cadre intime, une toile de fond pour les murmures et les soupirs qui devenaient la mélodie de notre complicité. J'ai su qu'il n'y avait pas de retour en arrière. Daniel avec ses dix huit ans impétueux est devenu mon complice dans l'art de se perdre dans l'extase.

Chaque caresse, chaque baiser, chaque pénétration était un acte de rébellion contre la routine qui enchaînait ma vie maritale. Ses mains jeunes et déterminées exploraient chaque coin de mon corps les plus intime, découvrant des sensations qui dormaient dans la pénombre de mon existence.

Nos rencontres se multipliaient et l'urgence de la clandestinité attisait la flamme de notre connexion interdite. Nous découvrions des cachettes secrétées coin après coin, où les limites de la moralité s'estompaient. La ville devenait le complice silencieux de notre débauche, ses rues et ses ruelles témoin muet d'un amour effréné. Chacun de ces moments était chargé d'une intensité qui bien qu'éphémère laissait une empreinte indélébile.

Daniel avec sa jeunesse ardente, et moi avec mon désir refoulé, formions une symphonie de passion qui tisonnait dans les ombres.

Dans ces instants, le monde extérieur disparaissait et nous étions les seuls à exister. Pris dans un tourbillon d'émotion sans limite. Cependant, à chaque rencontre, le poids de la réalité s'intensifiait. Ma vie maritale, une structure que je considérais autrefois comme immuable, commençait à se fissurer. Les mensonges devenaient pesant la tromperie planait sur ma conscience. L'extase de nos rencontres s'entrelaçait avec l'agonie de la trahison, créant un tourbillon d'émotion contradictoire.

Angie, la femme autrefois submergée par la solitude de son mariage, devenait une version d'elle-même, glissant sur le bord de l'autodestruction. La passion avec Daniel devenait une évasion, mais aussi un labyrinthe dont elle ne savait pas comment sortir. Chaque baiser volé, chaque possession de mon corps, chaque fellation, chaque promesse murmurée, devenait des liens, et une chaîne menaçant de me traîner dans les ténèbres, à mesure que la passion s'intensifiait.

Jusqu'où étais-je prête à aller, quel prix paierais-je pour ces moments volés d'une béatitude éphémère ? Les réponses se tapissaient au cœur de l'avenir incertain, alors que la passion et la culpabilité dansaient sur le fil tendu dans mon cœur de femme, prise entre l'amour interdit, et la réalité menaçant de s'effondrer.

La passion avec Daniel devenait plus ardente, mais aussi plus dangereuse. Au milieu du tourbillon d'émotion, un rebondissement inattendu secouait notre relation clandestine.

Un après-midi, je reçus un appel qui faisait battre mon cœur d'un mélange de terreur et d'excitation. C'était mon mari, annonçant son retour anticipé. La nouvelle raisonnait dans mes oreilles comme un écho funeste, et la panique me saisit. Les chambres d'hôtel et ruelles secrètes que nous avions exploré, n'était plus des refuges sûr.

Le désespoir me poussait à prendre des décision, dans une tentative désespéré de cacher notre histoire. Daniel et moi nous aventurions dans des territoires encore plus dangereux. Les rencontres furtives avaient maintenant lieu dans des endroits publics, parmi des foules, anonymes qui à première, vue ne soupçonnaient pas la tempête qui couvait. La vertu de la situation intensifiait nos émotions. Chaque baiser, chaque caresse, devenaient un acte de rébellion contre le destin qui menaçait de nous séparer. Les regards furtifs, les touches volées, chaque fellation, chaque pénétration, devenaient l'essence de notre relation interdite, une chorégraphie frénétique exécuté au bord de la folie.

Cependant le chaos survint lors d'une de nos rencontres dans une auberge devenu nôtre refuge. Nous avons été témoins d'une scène qui glaçait le sang dans mes veines. Mon mari se trouvait au même endroit où Daniel et moi nous livrions à la passion. Un confère de mon mari avait loué une salle, pour une réunion de travail.

Le monde s'effondrait autour de moi, alors que j'essayais de maintenir mon calme, mais

il était trop tard, la confrontation était inévitable. Mon mari, avec des yeux reflétant un mélange de déception et de douleur, me regardait comme s'il avait découvert un secret, que moi-même ne comprenais pas entièrement. Daniel, quant à lui, faisait face à la réalité avec une expression oscillant entre courage et désespoir. Les mots échangés à ce moment-là, étaient des poignards acérés qui tranchaient à travers les mensonges, et l'illusion.

Ma relation, marqué par l'infidélité, avait pris un tournant chaotique, inattendu. L'amour

interdit que je voyais comme un Baume contre la solitude, était devenu une tempête qui balayait tout sur son passage. Je me suis retrouvée prise dans un tourbillon d'émotions contradictoire, luttant avec les conséquences de mes décisions impulsives.

Dans le chaos, le bonheur éphémère disparaissait, laissant derrière lui un sillage de destruction et de désespoir. Mon bonheur, naviguant autrefois dans les ombres du désir et de la compassion, faisait face désormais aux conséquences de mes choix, lors d'un voyage tumultueux qui m’amenait vers des lieux inexplorés et une destination incertaine.

La révélation de ma trahison plongea mon mari dans le désespoir et la folie, dans un état de déséquilibre émotionnel. La découverte déclencha en lui une spirale descendante de colère et de désespoir. des regards perdus et des gestes erratiques devenant sa nouvelle réalité. Ses menaces et ses explosions impulsives me plongèrent dans un état de peur constant. L'homme distant qui était autrefois mon mari, s'évanouit, laissant place à un être tourmenté par la trahison et la perte de sa femme.

Chaque jour était une danse dangereuse, au bord du précipice où, réalité et fiction se mêlaient dans une danse effrénée. La tension atteignit son apogée, lorsque je découvris que mon mari était sur le point de commettre un acte irréparable. Je le trouvais les yeux fixés dans le vide, depuis le sommet de notre appartement. Sa silhouette frêle se détachant sur le fond de la ville illuminée. La peur me saisit, je courus vers lui, lui criant de reculer. Dans cet instant de désespoir, les larmes se mirent à couler sur mon visage, se mêlant à la pluie qui commençait à tomber. cet instant de désespoir, les larmes se mirent à couler sur mon visage, se mêlant à la pluie qui commençait à tomber.

Mes supplications résonnaient dans l'air, alors que je luttais pour l'éloigner du bord. C'était un affrontement entre la folie déclenchée par la trahison, et le désir de s'accrocher à la vie au bord de la destruction. La réalité semblait se fracturer, créant un espace où les retournements de situations inattendues de la vie devenaient inévitable.

Alors que le drame atteignait son apogée, la suite prenait une direction imprévisible. Le coup de théâtre inattendu impliquait, non seulement la lutte pour une survie émotionnelle, mais ouvrait également une porte à la rédemption et à la transformation.

L'intervention imminente de la tragédie entraîna un changement abrupte dans le drame. Mon mari reconnaissant l'ampleur de la tempête qui s'était déchaîné dans sa vie, fut

contraint de faire face à la réalité. La ligne entre victime et bourreau s'estompa, et nous nous sommes retrouvés d'une certaine manière, unie dans une vulnérabilité partagée.

C'est à ce moment de rupture que mon itinéraire tourna vers un chemin d'introspection et de reconstruction. Les émotions chaotiques, les secrets et la trahison devinrent un catalyseur de rédemption.

Mon mari terrifié par le désespoir, a cessé toute activité. Je n’ai de cesse de lui répéter que j’étais désolé, que j’étais dans un tournant de ma vie ou je croyais l’avoir perdu. L'histoire qui avait commencé comme un conte d'infidélité et de passion, prit un tournant inattendu. Entre pardon et séparation, mon mari se dirige vers la rédemption.

Il essuya ses larmes, me donna un baiser sur le front, m’entraîna dans la chambre. Malgré sa bonne volonté, il n’avait pas la créativité, la fougue de Daniel, à qui je pense à cet instant même. Je vais même jusqu’à simuler l’orgasme.

Voilà que se dessine la date de mon anniversaire. Il me propose de ne le fêter qu’entre nous deux, dans nôtre luxueux appartement. Je trouve l’idée géniale, puis après mon infidélité, je ne pouvais lui refuser ce plaisir. Il a voulu s’occuper de tout.

Après un bain moussant, je me dirigeais dans ma chambre ou se trouvais mon dressing. Là, pendu à un cintre, une magnifique robe rouge m’attendais, avec à côté, une lingerie fine. Je m’habillais, me regardais dans le miroir sur pied. Je me trouvais extrêmement belle, et trouvais anormal qu’il n’y est qu’un seul homme qui profite de ce sublime corps.

Je me présentais dans le salle à manger, ou était dressée un magnifique table, recouverte de pétales de fleur, d’un coffret posé devant mon assiette. Après un repas succulent, et un dessert qui l’était tout autant, j’ouvris le coffret. Un splendide collier en or.

- Oh mon amour, lui dis-je...tu es fou.

Il se leva, fit le tour de la table, l’accrocha à mon cou, et me couvrit de baiser.

- C’est ce que tu mérites, ma chérie, dit-il en tamisant la pièce. Bouges pas mon amour, j’ai un autre cadeau pour toi.

Il m’embrassa dans le cou, et quitta la pièce. Que me réservait-il encore ?

Après toute cette attention, je me dis que je lui devait bien un inoubliable nuit d’amour. Cela faisait une bonne demi-heure que j’attendais, quand la porte s’ouvrit. Je restais figée sur place en découvrant la personne sui se tenait dans l’encadrement...Daniel.

J’étais stupéfaite. Il était là, devant moi.

Aucune explication, si ce n’est que mon mari comprenait l’attirance que j’avais pour ce jeune homme.

Je sentais le désir monter en moi quand il s’approcha et me souhaita mon anniversaire en me donnant un tendre baiser. Puis, il me tendit une carte.

« Bon anniversaire ma chérie, passez une bonne nuit ». Signé James, mon mari.