Mon téléphone vibre avec un message. C'était de mon ami de fac Marc.
- Salut mec, ça va. Est-ce qu'Alice est à Paris pour le travail en ce moment ?
J'ai froncé les sourcils en lisant le message, un étrange malaise s'installant dans mon estomac alors que je tapais ma réponse.
- Oui elle y est pour son magazine...pourquoi me demandes-tu ça?
- Ça va sembler fou, mais je te jure que je viens de la voir dîner avec un mec dans un restaurant ici. Je suis à Paris pour un contrat de photographie.
J'ai fixé mon téléphone, relisant les mots de Marc encore et encore. Cela devait être une erreur. Alice ne me trahirait jamais ainsi, nous avions un enfant, une vie construite sur un amour et une confiance totale. Pourtant je n'arrivais pas à chasser le nœud de terreur qui se formait dans mon ventre.
- Es-tu sûr que c'était elle, ai-je répondu par message, à quoi ressemblait-elle, que portait-elle, qui était le mec…
Un long silence puis. « Attends ». j
J'ai attendu plusieurs minutes angoissante, faisant les cent pas dans le salon, passant mes mains dans mes cheveux. Liam a crié dans son sommeil et je me suis précipité pour le calmer, mais mon esprit était en ébullition. Enfin mon téléphone a émis un son.
- J'ai pris rapidement une photo depuis l'autre bout du restaurant, je ne voulais pas l'envoyer au cas où je me trompe complètement, dis-moi si tu veux que je te l'envoie quand même.
Ma bouche s'est asséchée, j'ai hésité, le doigt en suspend au-dessus du clavier. Est-ce que je voulais vraiment voir une preuve photographique si ma femme me trompait, est-ce que je pourrais supporter ça, mais je devais connaître la vérité même si cela me détruisait - Envoie ai-je tapé avec des doigts engourdis.
Les secondes semblaient se transformer en heure, alors que j'attendais que la photo se charge. Quand elle s'est enfin affichée, j'ai eu l'impression de recevoir un coup de massue sur la tête, tout l'air a quitté mes poumons sans un souffle rauque. C'était indubitablement Alice. Elle portait une robe de cocktail noir et fluide, que je n'avais jamais vu auparavant, décolleté à l'avant et épousant ses courbes. Ses longs cheveux noirs étaient relevés en
un élégant chignon, quelques mèches encadrant son visage. Elle était magnifique, ses yeux verts pétillants, ses lèvres rouges dessinant un sourire intime.
Mais c'était son compagnon de dîner qui m'a glacé le sang. L'homme assis en face d'elle était d'une beauté à couper le souffle. Dans un costume élégant et coûteux, des cheveux noirs ondulés, des traits ciselés un sourire espiègle. Il dégageait richesse, confiance et charisme, et la façon dont il regardait ma femme, la manière dont leurs mains étaient entrelacées sur la nappe, j'avais l'impression de devoir vomir.
Colère incrédulité et angoisse se disputaient la place en moi. Pendant que je fixais la photo incapable de détourner le regard, j’imaginais mille et une chose. Comment Alice avait-elle pu me faire ça, à notre famille. Je croyais tout savoir d'elle, que nous avions une connexion profonde. Tout cela avait-il été un mensonge. Avec des doigts tremblants, j'ai appuyé sur le bouton d'appel à côté de la photo de contact d'Alice, celle où elle souriait
au soleil avec Liam dans ses bras. Ça a sonné une fois, deux fois, cinq fois avant de basculer sur la messagerie vocale.
J'ai raccroché sans laisser de message, un sentiment de malaise dans l'estomac. Quinze minutes plus tard, alors que je songeais à rappeler un texto, d'Alice est apparu sur mon
écran.
« Salut chéri, désolé de t'avoir manqué, je suis à un dîner de travail et je ne pouvais pas
m'éclipser. Je t'appellerai dès que possible, fais un bisous à Liam pour moi...je t'aime ». j'ai fixé les mots les lisant encore et encore de manière hébétée. Encore des mensonges si
facilement déployés.
J’avais besoin de la vérité, aussi brutale soit-elle, avant de pouvoir
regarder ma femme dans les yeux. A nouveau, les jours suivants se sont écoulé dans une brume de misère et d'alcool. Je mangeais à peine, je dormais à peine, ignorant les messages inquiets de mes amis et de ma famille. Je faisais semblant de travailler, mais mon esprit était, à des milliers de kilomètres, me demandant ce qu'Alice faisait à chaque minute J’étais un naufrage quand l'e-mail de Jim est enfin arrivé. Un sentiment de terreur s'abattant sur moi, comme un linceul.
Alors que je cliquais sur le lien du dossier de preuve en ligne que son équipe avait compilé, mes mains tremblaient et mon cœur battait la chamade. Pendant que la page se chargeait, les premières photos ressemblaient à celle que Marc avait envoyé Alice dînant
avec le même homme mystérieux, dansant dans une boîte de nuit, se promenant main
dans la main le long de la scène. Elle était toujours impeccablement, habillée tout en étiquette de créateur et talon de huit centimètres, bien loin des jeans et des t-shirts dans lesquels elle se prélassait à la maison.
Mais en descendant plus bas les images devenaient plus intimes, plus accablantes. Ils étaient entièrement nus sur la terrasse. Seule Alice était vêtue d’un déshabillé. Elle s’agenouilla, et la vit prendre en bouche son sexe en érection, et entama une douce fellation.
Après s’être essuyé les lèvres, ils rentrèrent dans la chambre, enlacés, riant, complices.
Alice dans de la lingerie en dentelle que je n'avais jamais vu auparavant, posant de manière provocante sur des draps froissés.
Les vidéos furent le coup de grâce de mon mariage. Je regardais avec horreur et incrédulité ma femme faire l'amour avec un autre homme, sans retenu.
Ses cris de passion résonnaient à travers les haut-parleurs elle se mouvait avec une sensualité, empalée sur la grosse bite de son partenaire. C’est là que je m’aperçus qu’il avait ce que je n’avais pas. Je n’avais jamais vu une telle hargne de ma femme. Je ne pouvais détacher mon regard. En parcourant les fichiers, chacun étant un coup de poignard dans mon cœur, Alice dans les affres de l'extase se cambrait sur cette queue qui lui donnait du plaisir, et sous les douces caresses de son amant sur ses seins. La manière dont elle le regardait avec adoration, l'embrassait comme si elle ne pouvait pas se rassasier, c'était un niveau de désir brut et d'intimité que je pensais réservé que pour moi.
- T’aimes ça, lui demandait-il...ton mari te fais pas ça…
- Tu le sais salaud...je n’ai jamais joui avec mon mari comme avec toi.
Mon cœur se mit en boule quand elle poursuivit.
- En plus, je t’accorde des faveurs auxquelles il n’a pas droit. Je ne l’ai jamais sucé lui, il ne m’a jamais sodomisée non plus.
La vidéo finissait sur un puissant orgasme de ma femme.
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