Raphaël adorait l'idée mais. Il a suggéré d'inviter son cousin Gabriel à se joindre à nous.
Ils avaient toujours été très proches, pratiquement comme des frère. J'ai hésité un instant, pensant qu'il serait bon de passer du temps juste tous les deux, mais j'ai accepté la suggestion sans trop réfléchir, après tout Gabriel était une personne calme, que j'avais toujours apprécié. Il n'y avait aucune raison de s'inquiéter. J’espérais simplement qu’il une tente à part de le nôtre.
Le chemin jusqu'à la cascade était magnifique. La route serpentait à travers les montagnes entourée d'arbres verts qui semblaient toucher le ciel. Je ressentais une légèreté en respirant l'air pur de la campagne, comme si chaque minute passée là-bas me libérait du poids accumulé au cours des derniers mois. Raphaël était enthousiaste, discutant avec Gabriel sur la banquette arrière, tandis que je conduisais, attentive au trajet.
Nous sommes arrivés au sentier vers dix heures du matin, le soleil brillait déjà fort, mais
la fraîcheur de la forêt rendait l'atmosphère agréable. La marche jusqu'à la cascade a duré
environ une demi-heure, et quand nous sommes enfin arrivés, le paysage était à couper le souffle. L'eau tombait d'une hauteur considérable, créant un bruit relaxant en frappant les
rochers. L'endroit était presque désert, ce qui rendait tout encore plus spécial.
Nous avons installé nos tentes sur une zone plane et nous nous sommes préparés à profiter de la journée. Raphaël a été le premier à plonger dans l'eau, suivi de Gabriel. Je suis resté un peu en arrière en train de ranger nos sacs, et de prendre de la crème solaire.
J'observais les deux nager et rire comme s'ils étaient de nouveau des enfants. Il y avait quelque chose de réconfortant à voir cette amitié entre eux, cette camaraderie qu'ils partageaient depuis toujours.
Après un certain temps, je les ai rejoints dans l'eau. La sensation était rafraîchissante, presque comme si la cascade lavait toutes mes préoccupations. Nous avons passé des heures à nager, discuter et explorer. C’est la que je remarquais ce qui différencier Gabriel de mon mari. C’était la bosse que formait son maillot à un endroit bien précis de son anatomie, et qui me troublait. Le temps s’écoulait lentement, comme si le monde extérieur s'était arrêté et que seul ce moment existait.
Vers l'heure du déjeuner, nous sommes sortis de l'eau pour manger. Assis au bord de la cascade nous nous avons partagé les collations que nous avions apporté. Gabriel a raconté des histoires de son enfance avec Raphaël, et nous avons tous ris des bêtises qu'il faisait ensemble. L'atmosphère était légère et détendue. Après avoir mangé, Raphaël a dit
qu'il voulait faire une petite sieste. La marche et la baignade avait été intense et il était visiblement fatigué. J'ai ris et les taquiné, disant qu'il vieillissait mais.
Il a juste souri et s'est allongé à l'ombre d'un arbre s'endormant presque immédiatement.
Involontairement, j’ai surpris Gabriel en ombre chinoise sous sa tente, en train de se changer, et ce que je voyais confirmait ce que j’avais aperçu.
C'est à ce moment que les choses ont commencé à changer. Gabriel et moi avons continué à discuter pendant que Raphaël dormait. Le soleil était encore haut et le bruit de la cascade était un fond sonore apaisant. Nous avons parlé de nombreuses choses, le travail, la vie en ville, et même des voyages que nous aimerions faire. A un moment donné, il s'est levé et a dit qu'il voulait explorer un sentier qu'il avait aperçu de l'autre côté de la cascade. Il m'a demandé si je voulais l'accompagner. Je trouvais que c'était une bonne idée. Comme Raphaël était bien installé, j'ai décidé de le suivre. Le sentier que Gabriel avait trouvé était étroit et entouré de végétation dense. Nous avons marché côte à côte parlant de la beauté du lieu, et de la nécessité de cette évasion de la routine.
A un moment donné, nous sommes arrivés à un point où le sentier s'ouvrait sur une vue
magnifique. La vallée en dessous de nous semblait infini, avec la rivière serpentant entre les arbres et le bruit de l'eau courant au loin. C'est là, dans ce cadre presque parfait que tout a commencé à devenir confus. Nous nous sommes arrêtés un instant pour admirer la vue. Le silence entre nous est devenu dense, comme s'il y avait quel chose de non dit flottant dans l'air. Je ressentais une inquiétude, mais je n'arrivais pas à identifier exactement ce que c’était, peut-être était-ce l'isolement du lieu, où le fait que Raphaël était loin, endormi, et que je me retrouvais seule avec Gabriel.
Il s'est tourné vers moi pendant un instant. Nos regards se sont croisés d'une manière qui n'était jamais arrivé auparavant. Il y avait une intensité dans ce regard qui m'a fait détourner les yeux rapidement, sentant mon cœur battre un peu plus fort. J'ai essayé de chasser la relation que nous venions d’avoir.
- Cet endroit est incroyable, dit-il brisant le silence.
J’ai acquiescé de la tête, essayant de garder la conversation légère, mais le malaise persistait. Nous avons continué à marcher sur le sentier pendant encore quelques minutes, jusqu'à ce que nous atteignions un petit coin, où l'eau de la cascade formait une piscine
naturelle. Gabriel s'est penché pour toucher l'eau, et je suis restée debout, l'observant.
Il y avait quelque chose dans l'atmosphère de cet endroit, quelque chose qui m'ébranlait d'une manière étrange. C'était comme si la tranquillité de la nature contrastait avec la confusion à l'intérieur de moi.
Il s'est levé et s'est approché de moi. J'étais tendu, mais je n'ai pas bougé. Gabriel est resté immobile devant moi. Pendant un moment, ses yeux fixé dans les miens. Je savais que je devais dire quelque chose, briser cette tension qui montait entre nous, mais je n'y arrivais pas. Je me sentais figée, comme si l'air était devenu trop lourd pour respirer.
Puis, avant que je puisse réagir il m'a touché la main. C'était un geste simple, presque innocent, mais l'impact a été profond. Ce contact semblait porter une charge d'émotion que je n'avais pas encore perçu. Je l'ai regardé, surprise, mais je n'ai pas retiré ma main. Ce n'était pas correct, je le savais, mais quelque chose en moi ne voulait pas s'arrêter.
- Pardon, a-t-il dit d'une voix basse et hésitante.
Mais il n'a pas retiré sa main. J’aurais pu m'éloigner à ce moment-là, mais je ne l'ai pas
fait, je suis resté là immobile tandis que la confusion s'emparait de moi.
« Cela ne devrait pas arriver », pensais-je.
Mais c'était comme si j'étais paralysé, incapable de prendre la moindre décision. Gabriel s'est un peu plus rapproché, j'ai senti mon cœur s'accélérer. Il y avait quelque chose
dans l'air, une tension palpable qui était impossible à ignorer. J'étais sur le point de faire
quelque chose qui changerait tout, quelque chose que je ne pourrais pas défaire.
On retourna à la cascade. Gabriel s’élança, passa à travers le rideau d’eau, se trouva entre les chutes et les rochers.
- Waouh, s’exclama-t-il, on voit rien d’ici...viens Sarah.
J’hésitais un instant, puis le rejoins. C’est vrai que le rideau était dense, assombrissait l’espace. Je ne tardais pas à m’apercevoir que Gabriel avait quitté son short, et arborait une énorme bite en érection. Me voyant hésiter, il me prit par les cheveux, m’obligeant à me mettre à genoux. Sans un mot, je le pris en bouche, et entama une douce fellation.
Je sentais son sexe vibrer en moi, annonciateur d’une jouissance proche, mais je ne me retira pas. Je reçu son plaisir au fond de la gorge. Il me releva, me retourna. Une fois appuyée contre la paroi rocheuse, j’ai trouvé son membre énorme quand il m’a pénétrée. Mon dieu, que c’était bon de sentir cette queue s’agiter en moi. J’adorais ça. Après beaucoup de courage, je me suis retirée, juste après que sa semence ait rempli mon ventre.,
Soudain, la voix de Raphaël a retenti sur le sentier, appelant nos noms. C'était comme si l'envoûtement avait été rompu. Nous sortions rapidement de nôtre cachette.
- Nous sommes ici, ai-je crier en retour, essayant de garder ma voix ferme.
Raphaël est apparu quelques secondes plus tard avec un visage détendu et un sourire aux lèvres.
- Qu'est-ce que vous faites, a demandé Raphaël complètement inconscient de la tension qui régnait dans l'air.
- Rien de spécial, ai-je répondu, essayant d'avoir l'air détendu, on explorait un peu.
Nous sommes retournés à l'endroit où nous campions, et le reste de la journée s'est passé dans le flou pour moi. Je n'arrive pas à sortir de la tête ce qui s'était passé entre Gabriel et moi. Lui, de son côté, évitait de me regarder directement et Raphaël n'a rien remarqué.
Quand nous sommes enfin rentrés chez nous en fin d'après-midi, j'étais épuisé, mais pas d'une manière physique. C'était comme s'il y avait une guerre à l'intérieur de moi, une bataille entre la culpabilité et le désir d'oublier tout ça.
Je savais que ce qui s'était passé, était grave, et était suffisant pour me sentir coupable.
Les jours suivants ont été étranges. Gabriel a cessé de venir aussi souvent, et quand nous nous voyons, l'atmosphère entre nous était toujours tendue. Je me sentais divisé, une partie de moi voulait affronter cette situation, comprendre ce qui s'était passé, tandis qu'une autre partie voulait juste oublier et aller de l'avant.
Raphaël, de son côté, continuait comme si de rien n'était. il suivait sa routine habituelle,
sans remarquer les changements subtils dans mon comportement. Je voulais croire que c'était une bonne chose, que maintenir les apparences et laisser passer le temps résoudrait tout. Mais au fond de moi, je savais que quelque chose avait changé, et bien que rien d'autre ne soit arrivé entre Gabriel et moi, cette brève interaction à la cascade a laissé une
marque, non seulement sur notre relation, mais aussi en moi.
C'était comme si pendant un instant, j'avais découvert un côté de moi-même que je ne reconnaissais pas, un côté avec lequel je ne savais pas comment gérer.
Je savais que je devais prendre une décision, laisser le passer là où il était, me concentrer sur mon mariage, ou affronter ce qui se passait à l'intérieur de moi.
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