Bien plus tard, bien après, bien résolue à atteindre le sommet…
Je parle de mon ascension professionnelle…
Après 15 ans d’un parcours exemplaire dans différents organismes communaux, puis régionaux, me voici presque arrivée au bout…
Yves, le maire, n’a pas été réélu, mis en examen pour plusieurs raisons, dont des actes répréhensibles envers des employées.
Marc, mon premier gourou, a pris sa retraite, exilé en Italie avec une brune secrétaire…
J’ai donc suivi mon chemin dans les services sociaux, au contact de la vie, surtout de celle des femmes, souvent victimes de leur naïveté, pour quelques heures de plaisir adultère…
D’autres prises au piège d’un mari ou d’un amant, mises au rebut, exploitées jusqu’au bout, le sexe étant le vecteur de tous les vices…
J’ai réparé certaines, d’autres sont parties se refaire une santé mentale, d’autres me donnent encore de leurs nouvelles, au bout du monde, ou à côté…
Ma situation est très enviable. Je suis cadre supérieur, dans l’administration.
Juste un échelon et je pourrai prendre ma retraite sans soucis pécuniaires…
Le hic, c’est que devant moi, se trouve Charlotte…
En place depuis 10 ans, aussi jeune que moi, cette blonde aux formes angéliques, un regard vert émeraude qui désarme les plus coriaces, un corps entretenu, des vêtements de luxe…
Sans prise, sauf dans sa vie intime, changeant régulièrement d’amant, selon les dires…
Elle les choisit dans l’élite de la politique, du journalisme, et même du sport, s’affichant une fois avec un footballeur, de 10 à 15 ans son cadet…
Mais son charme est certain et ils ou elles craquent tous, lui ouvrant les portes que je me suis empressée de refermer sur moi…
On ne s’est jamais rencontrées, juste croisées dans les actes officiels, j’ai évité la confrontation, mais je sais qu’elle surveille ses arrières, mon ascension la dérangeant…
Elle n’a rien à prouver, sauf garder ce qu’elle a…
Lui !
Victor ! Son amant depuis quelques années, indéboulonnable, à la tête de partis politiques, d’innombrables présidences, et de sociétés diverses…
On sait tous à quoi elles servent. Des Victor, y‘en a partout en France…
Pour tout vous confier, c’est lui qui a ma clé…
Pas celle de ma villa, pas encore… Non, cette de ma retraite dorée, de mon avenir, j’espère très proche…
J’attends le bon moment…
Je viens de faire le point cette semaine…
Tous les compteurs sont au vert, c’est le moment de planter mes banderilles…
Le hic ? Comment l’approcher ?
Très occupé, fuyant les mondanités, marié officiellement, la pauvre, 2 enfants ados, Villa en bord de mer, chalet en montagne, yacht…
Si je le rencontre dans un meeting, une réunion officielle, il ne me regardera même pas… Il a parfois des gardes du corps, de son parti politique…
Je dois être finaude et le prendre en défaut, ruser comme un renarde, et le piéger.
Sa chose, il ne se montre pas souvent avec, peur des cancans, de sa femme sans doute, à vérifier…
Il ne passe jamais dans mes locaux, ne s’intéresse pas au Social, préfère les régates, les fêtes sur son bateau, le golf…
Tout cela, par Josy, une de mes copines croisée avec mon neveu…
Elle a vieilli comme nous tous, mais reste proche de la mairie…
Elle sévit toujours chez Georges, cette fameuse et adorable gargouille dans le centre, où tout a commencé…
Si je m’ennuie, j’y fais un saut, on ressasse le passé, elle drague toujours les minets, mais revient souvent bredouille…
Je vais commencer par elle, pour remonter jusqu’à la source…
Dans la fumée de cigarette, elle me case avec deux de ses copines, inconnues… Deux mecs sont attablés et offrent les bouteilles que je partage par intérêt…
4 femmes pour deux minets…
Georges est décédé l’an passé… Fabien, le serveur me parle des habitués et j’en reconnais quelques-uns… Forçant ma mémoire…
Gina, croisée lors de notre fameuse soirée pute, qui n’en fut pas une, Rémy a eu de la chance de tomber sur Myriam… Devenue mon amie, et la sienne, puis partie au bout du monde…
- Ah, les souvenirs…
- Vous ne venez pas souvent…
- Non, je me suis rangée…
- Josy, non… Sa croupe fait des ravages parmi les jeunes… Ses copines prennent sa relève, elles mettent l’ambiance…
- Avant on pouvait jouer… Discrètement…
- Euh… Je vous fais confiance… Mais il faut être parrainé…
- Qui dirige tout ça maintenant ?
- Oh, il ne vient jamais, c’est juste si je l’ai croisé…
- Et ?
- Pas ici… J’ai une pause dans 10 minutes, tu peux monter dans la piaule du haut…
On en avait parlé juste avant… Les secrets des alcôves… Les réunions secrètes, les rendez-vous galants, ici on se croise sans se mélanger… Mafia, zonards, putes, femmes du monde en chasse, épouses en mal de sexe. On y crée des contacts, on vient chercher des tuyaux, parfois payants…
- Je n’ai pas été trop long ?
- Non… Alors dites-moi, ce fameux boss…
- Vous lui voulez quoi ? Le tuer ? Sa femme ?
- Pas du tout, j’aimais trop Georges pour dégommer son successeur qui a l’air réglo et reprend les règles de cet établissement… Je sais tout ce qu’on y faisait, je suis venue souvent, j’ai croisé tous les genres, flirté, et même plus quand je venais pour ça…
- Bon, je sers de gérant… Mais discret…
- Ah ?
- Et toi, on peut se tutoyer maintenant, tu cherches quoi ?
- Des tuyaux, mais pas pour tuer, ni faire du mal, juste pour débroussailler le terrain. Dans les affaires, certains croisent certains… On dit le biseness…
- C’est le nerf de la guerre, enfin des affaires. J’aime savoir qui est qui pour ne pas me brûler les doigts !
- De quel côté ?
- Les affaires publiques, et politiques, qui rejoignent le privé, haut niveau régional…
- Sociétés écrans ? Cela se traite au golf… Pas de micros, pas de WiFi, des zones discrètes…
Ses yeux glissent dans mon décolleté…
Je laisse ma jupe remonter, puis je fais semblant de trembler…
- Tu as froid ?
- J’ai sommeil… Fatiguée… Je vais m’allonger…
Le décolleté s’ouvre encore, la jupe est à mi-cuisses…
- Tu es belle… On doit avoir le même âge…
- 45 et toi ?
- 43… Je connais le milieu et je pense à quelqu’un… Influent, discret, 15 ans qu’il tisse sa toile… Et…
- Et ?
- Ce sont des renseignements délicats…
Je remonte ma jupe, écarte un peu mes cuisses, juste ce qu’il faut… Indécente, on voit bien ma culote…
Je défais un autre bouton du chemisier…
Il se rapproche de moi, ses lèvres à quelques centimètre des miennes…
- On peut négocier un accord…
- ?
- Tu reprends quand, au bar ?
- J’ai tout mon temps…
- Moi aussi…
Le baiser est sublime, tendre, puissant, complet, suave, et mon ventre s’épanche déjà…
Je monte sur lui, l’embrasse à mon tour, défais mon chemisier, mon soutif pigeonnant lui en met plein la vue…
Mon ventre frotte contre le sien, mes deux bras tendus me portent, comme une plume…
Il cherche l’attache… Clic… Mes 2 seins tombent contre son torse…
Oh, pas si gros, juste libérés…
Je remonte pour qu’il s’en empare…
Ma jupe va craquer…
- Je veux un premier nom, pour continuer et sauver ma jupe…
- Mais je n’en ai qu’un ! Je n’en vois pas d’autres… Il me faut plus de précision…
- Faux ! Tu en vois deux déjà… ça fait 2 noms… Je sens que tu réfléchis… Si je fais un effort ?
Ma main glisse sur son pantalon… La bosse trahit son excitation…
- Je peux me montrer gentille, te faire crédit…
- Administration, politique, je vois Eddy M., il habite près d’ici, sur la corniche…
- Mouais… Un autre pour être quitte…
- Gérard D., directeur de la SNECMA…
- Un peu bateau, il est connu… Un autre…
- Sacha !
Ma main dézippe, plonge, sort son sexe…
Elle glisse sur sa verge qui enfle dans ma paume…
Il me sourit… Je fais glisser ma jupe, tenant ma promesse…
- Sacha, dit le Grand Manitou…
- C’est mieux… Précise… Qu’est-ce qu’il fait, je ne connais pas…
- Il a des bars, des restaurants, des sociétés ici, dans d’autres villes…
Sa main s’insinue entre mes cuisses, mais je préfère garder le contrôle, et ma culotte…
Je me penche sur sa verge pour un premier contact…
- Il a des amis ? Il vient ici ?
- Il aime jouer aux cartes, poker…
Ma langue titille son gland… Ma bouche s’ouvre sur sa hampe… Mon intimité est hors d’atteinte…
- Combien ils sont à sa table ? Les deux premiers ?
- Oui…
- Et combien viennent le samedi ?
- 5
- Il en manque 3… Y a-t-il d’autres réunions parfois, juste de travail…
Je le suce quelques instants, prouvant ma bonne foi…
Et comme je trouve ça bon, et que je suis trempée, je fais glisser ma culotte, puis rampe à sa hauteur…
Son dard est proche de ma chatte… Il est chaud, raide… Je le libère de ses entraves…
Puis je m’installe sur lui, à califourchon…
Mon sexe est trempé par mes jeux…
Je le sens dans mon sillon, il remonte… Je tremble de désir…
Il en profite… Il bloque mes hanches… Son gland gagne quelques millimètres, doucement… Je suis au supplice…
- Dis-moi le suivant, vite !… Et ne triche pas !
Il stoppe net sa progression…
- Pedro K., un arménien. Il est à la table du fond. Lui ce sont les filles, les affaires qu’il gère d’ici, il reste discret, donne ses ordres par SMS. Il a des horaires réguliers, pour quoi, je ne sais pas…
Je me laisse descendre…
Quel plaisir…
Il est doux, long…
Il me remplit, je lâche mes premiers râles…
Je le savoure, ondule mon bassin longuement d’avant en arrière, il caresse mes seins, les prends dans ses paumes, les masse…
On s’embrasse…
Je lui fais l’amour en amazone, écartelée, je monte et baisse comme un métronome… Je me repais de son sexe… Je suis trempée et on entend des bruits de succion…
- Le dernier ? Et je te donne un bonus !
- M. X… C’est mon boss… Celui-là, il faut être très très gentille, un super bonus !…
Je m’étends sur le dos, écarte mes cuisses, les repliant, pour m’offrir entièrement à lui, sans filet…
Il me pénètre, me baise de plus en plus vite, je me délivre d’un orgasme…
Son membre s’active, il masse mes seins, il se penche pour m’embrasser…
Je me donne, me frotte, plaque ses fesses contre moi, j’ai besoin de jouir…
Il me possède à fond, il ondule, me fait la vague de l’océan, éternel ressac dans mon vagin détrempé…
Puis je me tourne, lui offrant mes fesses…
Il me rebaise en levrette, me refait jouir, cadence infernale, puis, se met entre mes cuisses et me suce à qui-mieux-mieux…
Je jouis de sa langue, en 69, je lui fais une fellation de dingue…
- Oh, oui… Viens…
Il bande comme un âne, investit mon vagin, rugit de plaisir et me laboure, m’emportant dans les nimbes…
Je ne me retiens plus, je me fais déglinguer, désarticulée, jusqu’à devenir sa chose, au plus profond de moi… J’écarte bien mes fesses…
- Oui, viens, tu es parfait ! Prends-moi à la hussarde…
Il ressort sa queue, et la pousse dans mon anus, la glisse dans mes entrailles, j’orgasme tant et plus…
Il me possède, m’envahit, m’assouvit, comme jamais, libère des étoiles, je les vois s’envoler, poussant des cris de pucelle à chaque coup de reins…
Il grogne et rage en me donnant le coup de grâce…
Des coups de bite d’un autre monde, qui me clouent sur le pauvre lit gémissant…
Je suis désintégrée, en travers du lit, pleine de semence, de sueur et de nectar de femme…
- On l’appelle Monsieur Victor…
Il vient contre moi et m’embrasse…
Il m’étreint longuement, il embrasse mes seins, je joue avec son sexe au repos, il essaie de réveiller mon clitoris repu… On y reste jusqu’à la nuit, boissons comprises…
FIN de la saison 2
Marika342021
mars 2021
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