Marie au bureau (saison 1)

Récit érotique écrit par marika342021 le 18-03-2021
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Catégorie Lesbiennes


 

Après le report de mon mariage, suite à cette soirée qui devait l’annoncer à tous mes amis et à ceux de Paul (v. Marie Jeux d’anges heureux), je reprenais ma vie, me plongeant dans ma vie professionnelle, pour un renouveau…

 

Si certains me trouvaient assez légère, voire trop, pour monter dans les instances, je mis un point d’honneur à leur mettre le balais dans leur cul de rond de cuir stérile…

Hommes ou femmes, je les traitais comme ils le méritent, ne m’occupant que de ma carrière…

Je voulais un servie à moi, et je voulais servir à quelque chose, aider. Le social m’avait attiré, pourquoi pas continuer ?

Je recevais les pleurs des administrées, surtout des femmes, en instance de divorce, sans ressource, après des années de travail, à la maison ou proche de leur conjoint… Non déclarées, non assistées, mais abandonnées, maltraitées, repoussées au ban des moins que rien.

Humanité, épaule, je les aidais à voir plus clair, entrevoir l’avenir, débroussailler leur vie, ne garder que l’essentiel. Changer, viser, s’enrichir de conseils, se valoriser, oublier, mais garder un visuel…

J’obtenais des records d’audiences, et elles venaient de tous horizons, pour quelques paroles à leur portée, un réconfort de femme, entre femmes…

Les voies étaient possibles, quelques efforts, et la vie reviendrait leur sourire…

 

A force de m’attacher, je devais faire des breaks pour ne pas plonger moi-même.

A force de côtoyer la misère, la méchanceté des gens, des hommes, qui se vengeaient d’une histoire terminée… Parfois battues, souvent humiliées, traînées dans la boue, prostituées…

 

Je sortais, me lançais dans des aventures périlleuses, sans lendemain, juste le temps de me refaire une libido…

 

En montant les échelons, j’accédais à la crème des responsables, prête à cueillir le fruit de mes efforts. Eux ou elles, seuls pouvaient me propulser…

 

Les réunions à ce niveau, ce sont des échanges, du troc, des batailles rangées, où tout s’en mêle, s’entrechoque… Argent, politique, sexe, égos…

 

J’essayais de naviguer à vue, gardant la tête froide…

Marc, que je nomme ainsi, un pseudo, avait souvent, depuis quelques mois, les yeux dans mon décolleté.

Quand lors d’un cocktail, il m’aborda, je me mis en mode défense…

 

La cible, une future retraitée, qui chapeautait le social.

Il était au-dessus, évaluait les possibilités…

Il m’avoua que mes résultats, le bien qu’il entendait autour de mes actions, les retours de quelques bonnes âmes, me portaient en tête.

 

Le Maire, dont il dépendait, avait toute sa confiance et aimait ce choix…

Mais d’autres étaient prêtes à tous les sacrifices pour gagner la partie…

Je n’en doutais pas…

Il était séduisant, je le lui avouais, en échange des siens.

Indiscrétions pour tester, intimider, intimiser, harponner…

Les liens se tissaient avant, pour mieux placer les pions aux bons endroits…

 

On décida d’un rendez-vous, non officiel, mais décisif, m’assura-t-il…

Midi, restaurant de classe, auberge retirée dans la campagne… Je connaissais le cinéma…

 

Je lui indiquais la suite du scénario que je venais de comprendre…

 

-       Ne vous braquez pas, manger, boire, dormir, s’amuser, faire l’amour, c’est la vie.

-       La vôtre, pas la mienne ! Je pense trop aux femmes qui souffrent dans notre ville, pour le plaisir d’un mari que les maltraite, les avilit, pour mieux les contrôler, les rabaisser, les exploiter… Oh ! ce ne sont pas des putes que l’on croise dans les rues sombres, mais celles qui, ornées de brillants et briquées pour cela, elles peuplent les réceptions mondaines, offrant leur vitrine aux plus crédules… Le pas est vite franchi, dans les alcôves du pouvoir, auquel elles s’abandonnent ; donnant leur corps et leur âme, à leur victime… Chantage, manipulations, secrets… Le reste suit le but est atteint.

-       Je dois vous applaudir, ma chère… Que dire après cela ? Vous aviez prouvé votre intelligence, votre clairvoyance, surtout… Mais je suis ici, pour tracer des lignes… Celles de votre avenir. Il y a la loi, la finance, la pression politique. On nous laisse peu d’espace pour y ajouter notre vista, notre pensée… Ils s’en fichent de ce que vous pensez, l’important c’est obéir. Suivre la ligne… On se rattache à des bribes, des miettes… Certains c’est l’allégeance, d’autres le refus, à ce stade, il n’y a plus choix.

-       Donc, si je comprends, soit c’est oui, je vous suis dévouée, soit vous m’oubliez, me troquez, pour avoir d’autres pions pour la route…

-       Bien dit ! Vous êtes limpide…

-       Et coucher fait partie du premier choix, le test de la paternité…

-       Sublime !

-       Et la chambre est réservée, dans la plus belle des suites pour cet après-midi…

-       Comme vous y allez… Nous n’avons pas les moyens de ce luxe, une chambre suffira…

-       Vous avez quel âge, sans mentir ?

-       58…

-       J’en ai un peu moins, je prends soin de mon corps, je m’offre de beaux habits, je soigne mon apparence… Je suis une femme, ça vous l’avez deviné… Mais si je vous dis que votre proposition est hors cadre ?

-       Que voulez-vous dire ? Je ne comprends pas…

-       Pourtant, moi, je vous ai comprise pas à pas… Alors ! Un peu d’imagination Marc, je vous appelle par votre prénom comme si l’on était intimes, ou amis, simplement…

-       Cela ne m’aide pas… Intimité ? Prénom ? Amitié ? Oh j’ai pigé ! Je crois… Vous êtes une de ces dames qui aimez les femmes ?

-       Bravo… Merci pour le repas, et pour le reste, rêvez-le !

-       Mais c’est pour cela que vous excellez dans votre travail auprès des femmes, en fait vous les aimez…

-       Pas toutes, je pense à ma santé, très cher ! Mais on peut dire que cela me facilite le travail, les voir comme un homme… Je ressens leur faiblesses, leurs atouts, leur souffrance…

 

Il me fixe un instant…

 

-       Alors j’ai un poste pour vous, mais avant un deal… Pas celui que vous redoutiez, je ne vais pas à l’encontre de la nature, je vais m’en servir, en toute amitié, puisque j’aurai la vôtre… Il s’agit de quelque chose que vous savez faire, vous avez un don…

-       Ah ?

-       D’abord, permettez-moi de vous féliciter. Vous avez hautement franchi ce test, pulvérisant tous les records…

Vous serez promue ce jour, Directrice du Service Social.

Maintenant, en échange, puisque je viens de vous avouer que tout se troque, aidez-moi à résoudre un problème délicat, et personnel.

-       Oui ?

-       Ma femme me trompe avec une femme…

 

Je souris en moi… Tromper son mari avec une autre femme, n’est pas tromper…

C’était mon adage de femme mariée…

 

-       D’après le règlement, vous n’êtes pas cocu, au sens strict… Votre femme s’est mise à la page et non pas au page ! Bien qu’elle s’y soit allongée avec une autre…

-       Je vous suis…

-       Je ne la connais pas, mais c’est simple. Elle n’attend plus rien de vous.

-       Vous croyez que c’est mort ?

-       Oui, pour quelques mois. Après, le désir nous tenaille, il se fait ressentir, jusqu’à ce qu’il s’impose… Et tous les objets du monde ne peuvent pas lutter… Elle reviendra pour votre bite, mon cher Marc… A vous de l’attraper avec quelques chose de fort, de nouveau, un nouveau Marc…

-       J’ai pensé au viagra…

 

Je le remercie chaudement… Puis en sortant du restaurant, je me tourne vers lui…

 

-       Marc, cette chambre est payée ?

-       Heu, oui… Pourquoi ?

-       C’est dommage de gâcher…

-       Mais ?

-       C’est la directrice du Service Social qui parle, et je chasse les dépenses inutiles !

 

On passe prendre la clé, il le fait discrètement…

Il m’invite à entrer dans l’ascenseur… Il me sourit…

 

-       Tu es une sacré bonne femme Marie…

-       On se ressemble Marc.

-       Alors on va s’assembler !

-       J’ai dit ‘Utiliser la chambre’, pas me faire sauter à la va-vite !

-       Mais j’ai tout mon temps, 10 heures demain matin…

 

La porte s’ouvre avec la carte, la lumière entre par la grande baie vitrée…

Bouquet de fleurs sur la table, champagne dans le seau, avec des glaçons…

-       Tu as mon contrat ?

-       Oui, dans la voiture…

-       Va le chercher…

 

Il me le rapporte, je le lis, 4500 euros mensuels, brut, voiture, téléphone, 2 assistantes personnelles, un secrétariat…

 

Le stylo glisse sur le papier, deux fois… Je garde un exemplaire, le mets dans mon sac…

Je le remercie…

 

-       Je vais t’aider, on se revoit pour faire connaissance avec elle…

-       Tu veux me tromper ? Déjà !

-       Je vais être sa brebis dans la bergerie…

-       Tu as beaucoup de charme et beaucoup d’atouts…

-       Tu bandes ? Alors qu’est-ce que tu attends, tu as peur que je te morde !

 

La suite, dans la suite, est merveille… Breuvage des dieux, délicieux, un verre après chaque orgasme… Mais il a du mal à suivre… Les verres ou les orgasmes ?

 

La troisième fois, après le missionnaire, et la levrette, je dois faire un effort…

Je le dirige vers l’entrée de service et lui offre la clé…

Regain d’énergie, il entre fièrement dans mon derrière, bien préparé par la savonnette…

Cela fait deux heures qu’il m’honore…

Je jouis mimer, un coït des plus intenses, sa bite est rudement efficace, et si elle n’en veut plus, il y a anguille sous roche…

 

Je le pousse à bout, sors mes dernières cartes, fellation royale, puis je me prends en amazone, le laisse me bercer, bateau ivre, capitaine de navire…

On tombe de fatigue…

Il est convaincant, efficace, tenace…

Je sens que je vais gagner la partie…

 

-       Suce encore ma chatte, regarde comme elle est ouverte pour toi ! Tu me chavires, baise-moi comme une vicieuse, sodomise-moi de nouveau et je serai ta soumise…

 

Ecartelée pour lui, il exécute mon premier ordre…

Sa langue glisse dans mon intimité, bave dans tous mes recoins, douce et sensuelle et je feule… Mais je suis surtout vaginale…

 

Il me retourne et me prends en levrette au bord du lit…

Il me perfore, me déglingue… Un vrai marteau-piqueur, grâce à un regain d’ardeur…

Puis je sens son sexe rejoindre ma porte arrière, enfiler mon petit trou, et se livrer à un acte délicieux, où, couchée à plat ventre, les bras en croix, je me sens femme…

Je griffe le drap, et un orgasme me libère…

 

-       Oh que c’est bon, l’amour interdit…

-       La sodomie est pourtant universelle…

-       Je sais, elle se pratique avec les deux sexes… Tu as connu des hommes ?

-       Non… je suis hétéro… J’aime la femelle…

 

On finit la bouteille de champagne, étalés sur le grand lit…

Je reprends délicatement mon portable qui traînait sur une étagère, avec une vue totale sur notre terrain de jeu…

Je ne suis pas née de la dernière pluie et préfère assurer mes arrières…

Et comme, j’aime le High-Tech, rien ne m’est interdit, je sais faire des vidéos, en sortir des photos, zoomer automatiquement, suivre les visages quand il y en a… Enregistrer la voix…

Et, oui ! Tout ça pour ça !!!

 

Etape salle de bain, seule… Toilette intime de rigueur, douche, et me voilà prête, à passer à autre chose…

C’est une des première fois que je ne ressens rien pour mon partenaire, après…

Pas de dégoût, pas de tendresse, juste un contact entre nos deux épidermes…

Et les quelques centimètres de lui, qui sont entrés en moi, à part ressentir le plaisir charnel, rien ne m’a fait voir les étoiles… Et l’excitation est retombée aussitôt…

Sexe sans amour, gratuit et pas fortuit, je le voulais pour son dossier.

 

Je n’en n’ai pas encore, ce sera le premier… Marc, Mairie…

Tout est noté, avec un DVD…

 

Je m’installe, m’intimise, change quelques trucs, fais des réunions de service, redistribue les tâches… Elles me mettent au courant des flux, des dossiers en cour, elles traitent le courant, assurent… Mais je veux un rapport de chacune, de son travail, annoté de ses remarques, même les plus hors-sujet…

Alors je les reçois une à une… Mon idée, nommer mon adjointe.

 

Réunion du personnel, épisode Noël…

Intégrée depuis 6 mois, j’ai eu des succès…

Ah, je n’avais pas détaillé ma tenue…

Robe du soir noire, échancrure le long de la cuisse droite, décolleté vertigineux grâce à un push-up qui remonte les seins…

Un peu plus de rouge, aux lèvres, un collier pacotilles du plus bel effet, mon parfum chic, et voilà la louve en chasse…

 

Marc papillonne, j’ai rencontré sa femme, baissant les barrières, et délirant sur les hommes… Oh facile, chez son coiffeur, que je connaissais, la ville est petite…

On a échangé quelques mondanités, elle est jolie… J’attends pour me dévoiler….

Il m’a regardé, déshabillée, indécent !…

Désarmant, comme beaucoup d’hommes ce soir, et quelques femmes, je me sens en forme…

 

Je lui fais mon rapport, sur ce que j’ai échangé chez le coiffeur, avec Audrey, sa femme.

Il me garde près de lui, mais je m’échappe…

 

Le maire fait son discours, je suis au premier rang…

Distribution des cadeaux, enveloppes, et jouets pour les enfants.

Puis repas dans la grande salle…

 

Le maire ouvre le bal avec sa femme, mais je suis sur sa liste…

Regards, il arrive…

-       Vous dansez, Marika ?

Bien sûr, je suis là pour foutre le bin’s…

Souriant, l’œil dans mon décolleté, son ventre me pousse vers le bord de la piste…

Il me déballe des platitudes, prépare le terrain, me fait des compliment sur mon travail, ma tenue…

 

-       Ah si toutes les employées étaient comme vous, je dormirais au bureau…

-       Jamais seul alors ?

-       Mmmm !

-       Votre femme vous aime, ça se voit… Pas comme celle de Marc !

-       Ah, vous croyez ? Vous connaissez Audrey ?

-       Oui, par hasard…

-       Charmante personne… Très… Comme vous… Sensuelle (susurré à mon oreille…)

-       Une conquête ? Je suis une tombe… A mon poste… Et j’aime le croustillant des hommes et des femmes…

-       Une tour d’ivoire… Hélas…

-       Vous êtes bel homme, des yeux clairs, visage franc… Je me sens conquise… Les femmes tombent à vos pieds…

-       Sauf une…

-       Je vais la revoir, on doit dîner au Parc, une œuvre charitable pour les enfants… Si je peux parler de vous…

-       Appelez-moi Yves…

-       Moi, c’est Marie pour mes amis…. Mais pourquoi ne viendriez-vous pas nous rejoindre ? On ira dans un petit restaurant pizzeria, de nos amis…

 

Je change de secteur et retrouve Marc, les yeux sombres…

 

-       Tu l’as charmé ?

-       Mais non, un service entre cadres…

-       Oh !... J’en envie de toi… Tu montres tout, tu es si…

-       Moi aussi… Justement toilettes dans 5 minutes…

 

Je sors, me dirige vers les WC, puis fais glisser mon string que je range dans mon sac…

 

Quand il entre dans les toilettes, il m’entraîne vers un WC libre, au fond…

Nos lèvres se soudent pour un baiser brûlant…

Ma main glisse sur sa braguette, la sienne remonte sous ma robe, la retrousse, me voici au frais, en bas… Il caresse mes fesses…

 

Sa bite libérée, je me penche, je l’embrasse, la minaude, la prends dans ma main, il m’a saisi un sein, le coquin, en passant par mon vertigineux décolleté, et je crains pour ma robe au fin tissus…

Il m’embrasse, continuant à caresser mon derrière et mon devant…

Je continue à le branler, en retroussant ma robe au maximum…

 

Des gens entrent et sortent, des bruits de chasse d’eau, des murmures, je soulève une cuisse, pose un pied sur la cuvette…

Il approche sa bite de ma foufoune dévoilée par mes soins, et me fourre d’emblée, s’engouffrant dans ma salle de jeu…

Il me soutient, je feule mon plaisir, en fermant les yeux, pensant à Rémy, Paul, Yves (M. le Maire) et les autres……

Ses coups de reins me font vaciller… Je me tiens au mur…

 

Je soupire dans son cou… Il me pistonne, …

Et floc ! Il décharge !!!

Au moins une semaine de production de sperme, explose dans mes organes…

Je n’ai pas le temps de compter le nombre de bébés perdus…

Je rencontre sa femme demain….

 

Audrey est superbe, dans un tailleur paille, ses cheveux aux teintes rousses lui vont à ravir, encadrant un visage délicat, des yeux expressifs, verts, brillants, ensorcelants, un ensemble parfait…

 

-       Je venais juste pour le maillot… Les premiers rayons du soleil…. J’aime m’allonger au bord de ma piscine…

-       Nue j’espère… Vous êtes magnifique…

 

Surprise par ma réflexion, car on ne se connait pas, elle me dévisage un instant, puis voyant mon sourire, elle enchaîne…

 

-       J’aime la nature, les natures, mortes accrochées au mur et celles bien vivantes, accrochées à mon tableau de chasse…

-       J’aime cet amalgame… Et vous, à part la chasse, que faites-vous ?

-       J’aide mon mari à avancer dans sa carrière… Et vous ?

-       Je travaille à la Mairie depuis quelques mois, et soigne mon apparence…

-       Un piège à messieurs ?

-       Oui, mais pas que…

-       Oh, vous êtes directe…

-       Cadre administrative…

-       Vous ne seriez pas la nouvelle responsable du Service Social, dont mon mari me serine les qualités ?

-       Je crois que oui, mais je reste de marbre, pas de sexe au bureau, « No zob in job ! »…

-       Pour cela, qu’il y a un hôtel pas très loin… Enfin je m’en fiche, il me trompe et moi aussi… Vous faites quoi après, on pourrait faire connaissance en sirotant un verre ?

-       Volontiers, c’est mon tour, à tout de suite…

 

On se retrouve une heure plus tard, elle sans poils, mais pas à poil…

 

Le bar est une annexe de la mairie…

M. le Maire me fait un geste de la main en s’engouffrant dans sa voiture…

Marc n’est pas loin…

 

-       Votre mari s’appelle Marc, je crois ?

-       Oui, c’est bien lui… Oh, classique parcours d’un couple, pris par la politique, et le reste, et il délaisse ses enfants, sa femme, et me voici à passer des heures à l’attendre, penser, me ronger les sangs, puis le détail qui met les points sur les « i »… Cheveux, rouge à lèvres, rentré de plus en plus tard, voire très tôt…

-       Ah, je connais, je suis divorcée… Ma fille vit à Annecy. Je suis donc seule, ou presque, j’ai un ami, mais on ne vit pas ensemble. On aime notre liberté, on partage nos plaisirs…

-       Bien ! L’important c’est le bonheur, vivre sa vie de femme, se sentir aimée… Il lui reste 15 ans d’activité…

-       45 ans ? Il ne les fait pas !

-       Oh, il vient au salon deux fois par mois, je ne vous dis pas la note ! Plaire, assurer son aura auprès des autres, de ses électeurs et électrices futures…

-       Et toi, on va se tutoyer… ???

-       Oui, Audrey… Je papillonne, j’aime la vie, les plaisirs, le plaisir, le sexe en particulier, je viens de passer des journées exquises avec mon neveu et une charmante amie rencontrée ici…

-       Tu as de la chance, je dois frauder, me cacher…

-       Tu as un amant, alors, si tu prends soin de ton corps à ce point ?

-       Disons que j’espère. Mais en attendant, je me délivre en secret de mon mari, sous son nez…

-       Sous son nez ? Une femme ?

-       Perspicace… Oui… C’est la facilité, et puis ce n’est pas tromper vraiment… Et puis c’est une revanche… Une ancienne secrétaire qu’il a évincé… Elle a gardé des relations avec ses collègues et me rapporte tout… Enfin, le maximum…

-       Des espionnes ! Et une amante dévouée, et si de plus, tu prends ton plaisir…

-       Je n’étais pas lesbienne, c’est un concours de circonstances… Je ne suis pas amoureuse. Elle m’a initiée, ça me détend, je fais du sport, avec elle, sauna surtout… Je m’évade l’esprit… Et toi ? Des amies, des relations lesbiennes ?

-       Oui… Je suis ouverte à tous les plaisirs… On doit te rapporter ma façon de diriger mon service…

-       Non, pas encore de retours, mais je peux me rencarder…

-       Je commence à faire des dossiers, je veux les baiser tous, être à leur tête un jour…

-       C’est super, et tu couches ?

-       Oui, mais juste pour ça… Le Maire est le premier sur ma liste… Je le vois demain…

-       Oh, j’ai toujours eu envie de tromper mon mari avec lui… Me valoriser, être au-dessus de lui…

-       Ressentir le plaisir du pouvoir…

-       Oui, c’est con…

-       Viens avec moi, on pourrait se le payer ensemble, si tu aimes les trios…

-       Marc m’a fait découvrir les soirées mondaines… Je me suis sentie pute… Mais avec toi, Miam ! Je ne fais pas le sale, ni souffrir, je fais toutes les positions, et la sodo aussi. J’ai même acheté un gode, à force de brouter du gazon…

-       Je vois, tu as raison, mais le meilleur, c’est de retourner à l’essentiel de temps en temps et se faire une bonne baise avec un mec bien monté…

-       Quel tempérament ! Tu me plais, Marie… Tu fais quoi là ? J’en ai l’eau à la bouche…

-       J’ai une villa, en bas de St Clair…

-       Donne-moi l’adresse, et ton 06… 30 minutes, je passe chez moi et j’arrive…

 

Devant ma porte, un colis en robe rouge vif, ses cheveux bruns vaporeux, aux reflets roux, un décolleté sage, mais précis, le tout au-dessus du genou, dans un tissus fin, qui dessine ses hanches, jusqu’aux seins qui semblent épris de désirs divers, liberté et sensualité, les deux tétons dressés…

 

Je lui fais visiter l’intérieur, puis un détour dans mon havre de paix, verdure et détente… Mais il fait trop frais, et j’attends d’être au salon, pour la cueillir, en regardant mon jardin…

Je m’appuie contre elle, de trois quart, dans son dos…

Premier contact, éveil…

Elle se laisse aller contre moi…

Je l’enserre de mes bras, un geste d’amitié, de protection, une main délicatement posée sur un sein…

Je caresse son ventre, légèrement bombé, mais ferme…

 

Elle ronronne quand je passe derrière elle, je sens les tétons durcir, le souffle augmenter, le plaisir arriver, aux joues…

Elle se laisse caresser, ses fesses contre mon pubis, allument mes témoins…

J’écarte les bretelles, prends ses seins dans mes mains, et les masse, sa robe glisse, elle l’écarte plus loin d’un coup de pied…

Puis elle se retourne et me sourit…

 

A son tour, elle dézippe, dégrafe, avance ses seins contre les miens, ma robe tombe, mon soutif aussi…

Nos ventres se frottent, nos mains se cherchent, se retrouvent, dans l’espace, le dos, les hanches, je l’entraîne sur mon canapé rouge…

Belle à en mourir, étalée comme une vestale, je lui sers une coupe de champagne…

 

Son pubis glabre m’attire, rien ne dépasse de son string…

 

Je me penche sur elle, et le fait glisser sur ses chevilles en le tirant avec mes dents…

Délicatement, le sous-vêtement laisse place à un piège à loups…

 

De petites lèvres rosées, écartées par le désir, un sillon profond, les grandes lèvres comme des ailes de papillons, protecteurs de sa …

Je découvre ses trésors de près, ma langue plonge, glisse, lèche, lape…

Elle s’ouvre comme une belle plante qu’elle est et ses cuisses s’envolent, pour me faire don de son intimité…

 

Ses feulements emplissent la pièce, elle m’a dénudée à mon tour, ses doigts pianotent, glissent, tournent, nos voix se mélangent…

 

Je m’ouvre en compas, deux jambes tendues, ouvertes, que je tiens par mes pieds, je lui offre mon nectar…

 

Elle prend son verre de champagne, le boit, trempe un doigt, et en enduit largement mon sexe tout entier…

Puis elle s’agenouille et vient boire le nectar dans mon calice…

 

Je me tourne, et lui propose un 69…

C’est un concert de louves en chaleur…

 

Emboitées, offertes à nos bouches avides, nous partons dans des gémissements de lesbiennes assoiffées de sexe, que nos doigts viennent enflammer…

 

Sa voix rauque, dévoile un orgasme, elle jouit de mes deux doigts qui glissent au fond de son vagin, tandis que j’ondule mon bassin sous les siens, excitant mon clitoris, et plongeant dans mes organes…

Points G repérés, on part en vocalises, nos sexes deviennent centres du monde, se frottant en ciseau, dégoulinant de nos sucs…

 

Dans la chambre où je l’emmène finir la bouteille à même le goulot, on se doigte de partout, anus délicatement pénétré, mon autre main dans son vagin, et elle monte sur son nuage, en me disant des choses douces, crues, adorables, impensables, non répétables sauf chez les gens du monde…

 

-       Oh, je n’avais plus ressenti cela depuis longtemps ! Tu es un ange, une fée… Je jouis comme une ado, découvrant la féminité dans le dortoir des grandes…

-       J’aime ces instants de partage, d’intimité, de nouveauté, découverte d’une liaison possible, quand tout se bouscule dans nos têtes…

-       C’est vrai… Tu bouscules mon quotidien… Demain, un restaurant avec le maire, toutes les deux décidées de le croquer !

-       On va exploser sa libido…

-       Tu restes ce soir ? On a le temps de passer notre première nuit ensemble, mais j’ai mon fils qui vient diner…

-       Quel âge ?

-       Oh, il est en couple, il a vingt ans, il vit à Bordeaux… Il est commercial et parcours le Sud de la France…

 

Elle rayonne, nos mains se croisent, caressent, continuant notre découverte…

 

-       Tu as un gode ?

-       Tu te sens en manque ?

-       Tu m’as envoyée si loin, que j’aimerais le meilleur des remèdes… Et comme on est deux femmes, il me faut un jouet, même si tes doigts sont divins… J’aime trop ressentir une bite fouiller mon cul, me soumettre, voire m’avilir parfois quand on joue. Tu sais, les dames de la haute ont des idées d’un autre temps, elles ne savent pas combien les femmes soufraient d’être violées par leurs amant, leur mari, leur père, ou leur patron…

-       C’est vrai… Moi aussi, j’aime m’abandonner aux fantasmes d’un sexe mâle et lui ouvrir mes fesses en criant mon plaisir, d’être déchirée, pilonnée, par leurs coups de bite rageurs…

-       Rien que d’en parler… Touche…

-       Tiens, il était là…

 

Le gode respectable, disparait entre ses jolies fesses, elle se met à onduler, puis à orgasmer, le cul en l’air, et je prends le relais, en guidant l’objet dans ses entrailles, comme le ferait un vrai…

Alors sa main disparait dans sa chatte, complètement absorbée par un vagin élastique…

 

-       Tu as accouché de ton fils à la maison ?

-       Oui, j’étais seule, jeune… C’est un copain qui les a sortis, 1 garçon et 1 fille, faux jumeaux, mais 4,1 chacun, dans un camping-car, en liaison avec les pompiers, qui sont arrivés après… Le garçon n’a pas survécu.

J’en ai gardé un petit ventre, malgré la gym et des organes distendus…

Les hommes adorent me pénétrer, ils ont la sensation de plonger leur queue dans un océan de douceur… On trouve ce plaisir chez les mères de famille nombreuse, parait-il…

-       J’avais eu cette impression, car mes deux doigts étaient au large…

-       J’ai eu des amants black qui retrouvaient les mensurations intimes des femmes de leur pays… Elles ont de grosses vulves, aux petites lèvres épaisses, et un vagin vaste et élastique, car souvent pénétrées depuis l’âge de 10 ans, ce qui permet d’absorber leurs mandrins de 20 à 25 cm, sans sourciller… Et de plus elles aiment ça !

-       Et à 2, tu as essayé ?

-       Hélas, oui, Marc me prostituait… Il me demandait d’être gentille avec tel ou tel… Pour sa carrière, pour nous, j’ai englouti quelques beaux spécimen, dans les antichambres du pouvoir…

-       Pourquoi ne pas divorcer ?

-       J’y trouvais du plaisir, certaines fois… Et puis Marc se montrait gentil, il me récompensait à la hauteur de mon sacrifice… Bijoux, voitures, abonnements au théâtre, au golf, etc… Le golf, j’adore, combien de fois, je me suis enfermée dans les douches avec un partenaire… Ils adorent les trous…

 

Bon… Je réfléchis…

Dire à Marc que sa femme le fait cocu à tour de bras depuis des années risque de ne pas me valoriser… Je peux avancer son côté lesbien, ça le fera bander plus que penser à se venger. En outre, il la prend comme vide-couilles pour ses magouilles et c’est pas top.

Là, je serais méchante… Elle ne semble pas s’en offusquer… Le Maire, Yves, est une cible. Aurait-elle l’idée de faire d’une pierre deux coups ?

Faire virer Marc de la Mairie par le Maire, et devenir sa maitresse…

Si elle entre dans le lit de Yves, pourquoi pas viser aussi un poste officiel ?

Remplacer son mari ?

 

Femme de tête ? Histoires de cul…

 

Nous arrivons ensemble au restaurant, cette fameuse auberge déjà décrite…

Salon privé, deux couverts… Il est surpris de voir Audrey…

 

-       Audrey ? Vous avez bien fait d’accompagner Marie… Deux belles femmes à déjeuner, un cadeau du ciel !

-       Oui, je me suis permise de la convier, tant elle m’a parlé de vous… En bien… Et aussi bien en tant que Maire que homme… L’épouse de Marc, votre conseiller, aimerait améliorer ses connaissances en politique, vous regarder, vous observer, discuter pour comprendre vos choix, vos décisions. J’aimerais aussi faire partie de ce comité. Notre but est simple, pouvoir accéder à un poste proche du pouvoir, en ressentir les enjeux, accompagner les acteurs… C’était mon but, et Audrey le partage…

-       C’est bien de devancer les questions, se projeter… Votre mari, un ami, mais en politique cela n’a pas la même puissance que dans le privé, arrive au bout… Soit il me remplace, soit il s’en va et il le sait… Mais il me semble entrevoir une solution… Vous aimeriez être là le jour où je ferai mon choix ?

-       Exactement, et même deux pour le prix d’une… Marie et son parcours, moi, avec le mien et mes atouts…

-       Atouts ?

-       Marc est vulnérable quand il s’agit d’une femme…

-       Mouais… Je vois que vous visez loin… Je dois d’abord, déjeuner, ensuite, rentrer dans le vif du sujet…

-       Belle périphrase…

 

Nous dinons avec appétit, il est très enjoué de nous avoir et se montre vif, anime notre trio, devient coquin avec l’alcool de ce très bon Bordeaux… La robe d’Audrey, mes courbes déjà aperçues, l’enchantent…

Nos décolletés sont souvent l’objet principal de son regard…

Le dessert glacé nous réveille…

C’est l’heure de l’hallali…

 

J’ai un coin tranquille pour échanger nos points de vue…

Chambre-salon, un mini studio, très bien éclairé, vue sur la forêt, tapis épais, sofa, télé, frigo, table de travail, lit au fond, en alcôve, discret…

 

Quand on entre, il referme, on l’encadre…

 

-       Mieux se connaître passe par une après-midi de découverte, sens propre et figuré ?

-       Nous sommes à votre écoute, toutes deux, corps et âme…

 

Il nous prend par les épaules et nous embrasse l’une après l’autre…

Puis il nous entraîne vers le lit, fait glisser nos robes à terre, adroitement…

On s’allonge tous les trois, on partage sa bite, on s’embrasse, on se caresse, et le désir l’emporte… Voraces, amantes, sensuelles, il nous regarde faire l’amour, puis participe, je sens son sexe prendre la direction opposée et il me sodomise…

Puis c’est Audrey qui a sa ferveur, il la baise en levrette au-dessus de moi, parfois me prend aussi, remonte dans la chatte de ma copine, et lui enfile sa pine…

 

Moi, elle, lui, lui et moi, moi et elle, elle et lui, on se déchaine, deux furies assoiffées de sexe, on fait semblant, puis on encaisse ses coups de reins, on s’envole, on se délivre…

Et comme on ne veut pas choisir, on se partage sa bite que l’on masturbe ensemble, pour récolter son jus avec nos bouches grandes ouvertes…

Quand le jet fuse, nous sommes là, bien en face, le visage dégoulinant de sperme, nos langues le récupèrent, on se nettoie entre filles, pendant qu’il nous masturbe dans un ensemble parfait…

 

Epuisées par ce long intermède, on récupère tandis qu’il nous sert à boire…

 

-       Vous êtes un vrai cadeau, mesdames, je suis comblé… Presque trop beau, car je n’ai rien mérité de vous…

-       Nous étions venues discuter de l’avenir. Votre charisme, votre simplicité, puis votre charme, ont fait le reste… Nous aimons le plaisir sous toutes ses formes…

 

Il nous fait l’amour, moi, puis elle… Cela dure longtemps, enlacées, pénétrées, embrassées… Il se montre très endurant, nous fait jouir jusqu’à l’extase, nous sodomise l’une et l’autre et arrive à éjaculer, pour conclure ce trio sexuel…

Il nous délivre son sperme, nous imprègne, après orgasme vaginal intense, sublimé par les doigts libertins de notre amie en stand-by…

 

Nos chattes ainsi honorées, nous allons dans la salle de bains, pour nous ablutionner intensément…

 

-       Quel pied !

-       Quel homme ! Un baiseur de première !

-       Je comprends pourquoi elles se battent…

-       Le coq du poulailler a du succès…

-       J’ai vraiment joui…

-       Moi aussi, il m’a faite planer…

-       Oui, quand il m’a prise en levrette, au-dessus de toi, tu massais mes seins en même temps… J’ai pas feint mes orgasmes…

-       Moi, non plus… Mon sexe était grand ouvert sous toi… Il changeait de femme à loisir, distribution de sexe…

-       Et quand il m’a faite jouir, pour m’inséminer, j’ai perdu connaissance…

-       Il m’a eue, pareil, sa bite percutait mon utérus, tant il était gonflé à bloc… J’ai crié de plaisir…

-       Oui, j’ai adoré te voir et t’entendre jouir contre moi, ta bouche sur la mienne, disant ton plaisir…

-       Il faudrait le refaire…

-       Tu as raison, on prendra rendez-vous…

 

Quelques ronronnements de chattes plus tard, nos salles de jeu nettoyées, nos yeux brillants de plaisir, on lui fait une dernière fellation en binôme, aspirant quelques gouttes de son humeur masculine…

 

On se rhabille, et nous nous séparons avec regret…

Yves a l’air enjoué, ravi de ces deux heures de plaisir, il nous promet de nous revoir, dès que son emploi du temps le permettra…

 

FIN de la saison 1

 

Marika342021

mars 2021

 


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18-03-2021 0 5802

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