Pauline
Shaft
Lui tendant une main, elle l'entraîne,nue, hors du salon. Elle se dirige vers le grand escalier de marbre que la délicieuse enfant a aperçu en entrant. Madame l'emmène au second et après avoir emprunté une longue et vaste galerie qu'éclairaient des fenêtres à meneaux, elles empruntent un étroit couloir au bout duquel une porte s'ouvre sur une petite pièce aveugle dont trois murs sont constitués par des placards.
Elle ouvre un de ceux-ci: il regorge de vêtements.
Étudiant la jolie Pauline quelques secondes, avec un sourire, elle se dirige vers un autre placard, y choisit quelques affaires et les lui tend.
— Voilà! Je veux que tu sois virginale ! Tu porteras ceci: string, porte-jarretelles et bas blancs. Tu seras adorable, crois-moi ! On dit que j'ai bon goût.
— C'est juste, Madame ! Un goût de fruits, dirais-je... Ajoute Pauline
Elle a un sourire.
— Mmh, ma chérie...!Tu es adorable ! ! Quelle pointure fais-tu ? Tu mettras aussi des escarpins... blancs bien sûr ! 37? Nous sommes d'accord ? J'ai.
Elle revêt la lingerie et Madame lui tend une pare d'escarpins blancs à hauts talons.
— Voyons, marche... Tu es merveilleuse. Et il faut aussi que je te maquille. Oh ! Superbe !
Après ces préparatifs, et quelques recommandations complémentaires, elle est prête pour cette séance tant attendue. Et c'est le cœur battant qu'elle entend :
— Suis-moi !Tu vas faire connaissance avec Shaft. Je suis sûre que tu vas beaucoup l'apprécier.
Shaft ! Bien sûr... Pense t-elle, un tel nom en dit long sur les qualités de l'animal et Madame, en bonne Anglaise, l'a joliment baptisé.
Madame lui prend à nouveau la main et elles sortent sur le vaste perron...
— Allons, suis-moi. C'est la petite construction à droite des écuries, là-bas, tu vois ? C'est là que tu vas vivre ta première expérience équine et je suis bien sûre que tu n'es pas près de l'oublier.
— Vous l'avez déjà fait ?
— Ma chérie...! Charité bien ordonnée commence par soi même ! Répond-elle avec un sourire enjoué.
Pauline traverse la cour au côté de sa troublante hôtesse, redoutant que quelqu'un ne puisse survenir d'un moment à l'autre. Elle ne sait plus si elle le redoute ou si elle le souhaite, titillée par des envies exhibitionnistes... mais rien de tel ne se passe et elles arrivent près du bâtiment, accueillies par une odeur de paille fraîche et celle, plus puissante des chevaux.
Madame pousse la porte de l'écurie et Pauline entre à sa suite, essayant d'accommoder sa vision à la pénombre de l'intérieur.
Dans l'enfilade d'une sorte de couloir s'alignent trois boxes aux murs de ciment chaulés, complétés de parois de planches à partir de la mi-hauteur.
Soulignant la quiétude lourde et chaude qui y règne, des bruits de mouvements puissants et calmes, de cliquetis de harnais, de piétinements proviennent des stalles. Elle entend alors des voix échanger en chuchotant. la tension qui m'habite monte d'un cran supplémentaire. Que se passe t-il donc ici qu'elle ne sait pas ?
Madame interroge d'une voix contenue, mais ferme :
— Tout est prêt, comme je l'ai demandé?
— Oui, Madame, répond une voix que Pauline ne connaît pas.
— Entre ! Je ne sais pas si tu as l'habitude des chevaux, mais efforce-toi d'être calme et mesurée dans tes gestes. Pas de cris, inutile de le dire... sauf peut-être... de jouissance, tout à l'heure, ajoute-t-elle en souriant.
Pauline entre dans un box spacieux dans lequel se tient l'étalon, un alezan, au port magnifique, à la robe luisante, d'une beauté à couper le souffle, la belle est subjuguée. Il est entouré par Rachel et un grand escogriffe qu 'elle ne connaît pas qui la regarde en souriant, avec beaucoup d'insistance.
— Je te présente le vidéaste, Greg. Il a beaucoup de talents... dans bien des domaines... ! lance Madame avec un sourire entendu.
Le type se penche sur elle et lui chuchote quelque chose à l'oreille.
— Et il ne demande qu' à t'en faire profiter...
Pauline le fixe et incline la tête.
Ses pensées sont ailleurs. Elle ne peut détacher son regard de la bête superbe qui va la.. chevaucher. Elle s'approche de lui et se met à le caresser, dos, flancs, crinière. Il est calme, comme attentif.
Elle s'avance vers sa tête, l'entoure doucement d'un bras et y appuie la sienne, tout en le flattant. Elle se met à lui chuchoter des mots amicaux et des compliments. Enivrée par son odeur, subjuguée par sa beauté, elle n'éprouve plus aucune crainte.
Madame l'encourage.
— C'est ça ... c'est bien ! Tu t'y prends comme il faut... Câline-le, sois douce et attentive à lui. Oui ! C'est ça...
Puis , elle ordonne:
— Le plinth !
Greg et Rachel sortent du box et reviennent en portant une sorte de banc surélevé rembourré de coussins sur le dessus, qu'ils placent avec précautions sous le cheval. C'est sur cet engin que Pauline va connaître l' expérience tant attendue...
Le cheval, sûrement stimulé par les effluves qui émanent des coussins, imprégnés des odeurs de séances précédentes se met en érection, produisant un énorme phallus noir et luisant qui pend, lourd, sous son ventre, Pauline ne peut retenir une exclamation d'étonnement. Le cheval dont le comportement était, jusqu'alors très calme, change et il se met à s'agiter et à piétiner marquant ainsi son excitation.
— Attachez Shaft et entravez-le... doucement !
— Voilà ! C'est à toi, maintenant... Je vais te préparer et tu vas t'allonger sur le plinth. Tu peux te mettre sur le dos si tu veux, mais je te conseille plutôt en levrette... Si ses... assauts se faisaient trop fort, qu'il te fasse trop mal et que tu ne puisses plus supporter, tu pourras toujours t'avancer... Couchée sur le dos, tu ne pourrais pas. Cette position est réservée aux expertes... Plus tard, peut-être...
Elle lui passe un loup noir.
— Mets ceci. Il est dommage de cacher un si joli minois, mais ainsi masquée, tu ne seras reconnue par personne.
Elle se dirige vers le placard, accroché au mur près de la porte et y prend un pot dont elle dévisse le couvercle.
— Approche et penche-toi, lui dit-elle. Écarte bien tes jolies petites fesses. C'est une vaseline spéciale. Tu vas en avoir besoin...
Elle en enduit copieusement son œillet froncé et y fait pénétrer une belle quantité. Le glissement onctueux de ses doigts dans son intimité la fit soupirer d'aise.
— Tu aimes te faire prendre, n'est-ce pas ma chatte ?... Mais là, ce sera tout à fait différent... c'est une expérience unique, tu verras ... Apprends qu'un cheval jouit très vite. Ce sera bref, une, deux minutes, peut-être trois... mais quelle intensité ! Jamais, tu n'auras ressenti un plaisir pareil ! Crois-moi, je sais de quoi je parle !
— Quand tu seras prête, je guiderai Shaft et le maintiendrai, ne t'inquiète de rien, je sais faire... Surtout pas de gestes brusques: il est habitué, mais rappelle-toi de la puissance de ces animaux, elle doit constamment être sous contrôle.
Auparavant, tu as le droit de faire plus ample connaissance avec ton partenaire... Je te conseille aussi de ne pas jouer trop longtemps aux préliminaires, s'il éjacule, il ne recommencera pas de sitôt... Tu vois ce que je veux dire ?
— Greg, tiens-toi prêt et commence à filmer dès que ça devient intéressant. Rachel, mon amour, installe-toi ici et ne bouge plus, la paille craque sous les pas et c'est très mauvais pour le son. Je ne veux plus entendre que mes deux acteurs. Et ouvrez-moi ce volet, je veux de la lumière pour la prise.
La lumière du jour entre à flots dans la stalle, balayant la pénombre.
Pendant qu'elle s'adresse aux deux autres, Pauline s'est approchée, le cœur battant, du magnifique animal.
Elle entend le déclic du caméscope que Greg vient de déclencher.
Elle s'accroupit, fascinée par le phallus énorme qui ballotte sous le ventre du bel étalon et se met à le caresser. Il est incroyablement doux et chaud et dégage un fumet puissant qui ne fait qu'accroître son excitation. La lourde hampe noire tachetée de café au lait se termine par un gland large et plat qui évoque une monstrueuse fleur de chair. La belle enfant est fascinée par le formidable mandrin dont elle est sur le point de se faire pénétrer.
Elle le prend en main et est impressionné par son poids. Le souffle court, tendue d'appréhension et de désir, elle s'approche davantage et se à le branler et à le lécher sur toute la longueur de la hampe. Forçant sur le gland plat, elle parvient à le prendre en bouche, sa texture et son goût âcre la ravissent et, gémissant d'excitation, elle me met à le sucer et à le pomper avec frénésie, tout en continuant à le branler.
L'étalon est de plus en plus agité, il se met à piaffer et à hennir, excité par les odeurs et les caresses. Il a l'habitude et sait ce que l'on attend de lui. Son membre est maintenant raide et tendu droit sous son ventre.
Se souvenant de ce qu'a dit Madame à propos des préliminaires, le cœur battant la chamade,la belle se glisse sur le plinth et s'y installe à plat ventre se préparant à l'impressionnant rituel initiatique.
Madame s'approche doucement, un sourire torve sur les lèvres. Sachant qu'elle figurera dans la vidéo, elle joue parfaitement son rôle de maîtresse vicieuse. Greg, à ses côtés, n'en perd pas une miette.
Caressant les flancs de l'animal, sans un mot, elle parvient à calmer quelque peu son agitation, et même s'il piaffe encore, il semblait apaisé.
Elle regarde intensément Pauline, puis avec un signe d'acquiescement, lui fait signe que le moment crucial est là.
La belle enfant tente de se relâcher pour accueillir l'énorme vit quand elle sent que Madame abouche le monstrueux gland à ma rosette.
Dès que l'étalon sent le contact avec son orifice, il l'empale d'un coup de reins puissants sur sa bielle formidable. Elle ressent, alors, une douleur intense au passage de l'énorme gland qui, distendant ses sphincters, s'enfonce d'un coup au fond de son ventre. Elle hurle. Un orgasme terrible le secoue, ses yeux se révulsent alors qu'elle étreint le plinth sous la violence de l'assaut, le visage crispé, elle cherche son souffle. Elle est affolée de jouissance et de douleur et éjacule sans discontinuer des flots de cyprine qui trempent le plinth sur lequel elle se tord. Elle vagit, et hurle, défaillant de plaisir à chaque poussée de la mentule colossale qui la possède.
Dans le chaos des sensations qui la bouleversent lui parviennent le souffle précipité de l'étalon, ses renâclements, les courts hennissements rauques proférés à chaque poussée qu'il donne. L'impressionnante force sauvage qui se dégage des manifestations de son excitation renforce encore la sensation de domination terrible qu'elle sent la bête exercer sur moi par son formidable membre.
Sa soumission au bestial amant est totale. Non seulement Elle accepte la douleur qu'il lui inflige, mais elle l'appelle, l’espère, la réclame !
Dans un tumulte de sensations lubriques, elle se tend, prise d'une folie sexuelle bachique sur l'impérieux mandrin qui la fouaille sauvagement, l'invitant à s'enfouir en elle encore plus profondément, à la posséder totalement.
Plus rien ne compte que d'accepter complètement le terrible et voluptueux pal pour ne plus faire qu'un avec le farouche animal.
Elle est dans une véritable transe et ne maîtrise plus rien. Dans l'océan de sensations folles où elle est emporté, la houle des coups des coups de boutoir de l'étalon se fait plus violente et pressée alors qu'il gronde et hennit sous l'emprise de sa frénésie.
Alors, dans une saillie plus forte et prolongée, la bête fait exploser sa semence qui l'envahit en longues saccades chaudes, déclenchant chez la belle un nouvel orgasme plus violent encore que les précédents, la jetant dans une apothéose lubrique qui la fait hurler de plaisir.
A longs traits spasmodiques le foutre gicle dans son anneau qu'elle enfonce encore sur la bielle d'or, dans une posture d'entier asservissement. Les yeux révulsés, la bouche crispée sur un cri muet, elle s'empale au plus profond sur le membre magique dont l'éjaculation s'achève en spasmes convulsifs.
Elle sent alors l'imposant pénis mollir et se rétracter, doucement se retirer, libérant des flots de sperme qui lui engluant les fesses, lui inondent les cuisses et dégoulinent en rigoles tièdes et visqueuses jusqu'à ses chevilles, trempant le coussin du plinth, sur lequel elle s'affale, anéantie.
Elle est broyée, épuisée par l'inimaginable tension qu'ont provoquée la jouissance ininterrompue et l'intensité des orgasmes paroxysmiques qui l'ont secouée. Plongée dans une torpeur brumeuse, des lambeaux de sensations la secouent de frissons, et de spasmes ... Elle me rend compte qu'elle continue à gémir sous le coup des répliques de ses orgasmes.
Elle tend la main vers le ventre du cheval et le caresse, cela la rassure. Greg continue à filmer cadrant son visage dont l'expression hagarde dit la puissance des orgasmes qui l'ont terrassée.
Le retour vers le réel est lourd, confus, encore enivrée et endolorie de ses émois lascifs, elle peine à reprendre pied.
C'est Madame qui, avec toute sa délicatesse, la sort de cette gueule de bois de débauche.
Elle s'approche doucement de son visage défait et l'embrasse. Elle l'en remercie. Ses baisers sont une reconnaissance et une bénédiction qui la cueillent, là-bas, pour la ramener au monde.
— J'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais !
— Je sais, ma chérie, je sais...
Elle se relève, en titubant du plinth, ruisselant du sperme de la magnifique créature dont elle enserre l'encolure dans un geste de reconnaissance passionnée, lui murmurant des remerciements ardents.
Autour d'elle, les choses reprennent leur cours...
— Tout est dans la boîte, Greg ?
— Oui, Madame. On a même tout ce qu'il faut au niveau son ! Si vous me laissez une journée pour le montage, ce sera bon pour moi.
Pauline s'appuie à Shaft qu'elle cajole et caresse avec gratitude.
Rachel s'approche pour emmener le plinth. Elle embrasse tendrement sa Pauline.
— Tu as été merveilleuse chérie ! C'était impressionnant !
La belle lui sourit dans un brouillard.
Madame s'approche et la complimente.
— Magnifique mon petit amour !, surtout quand on sait que, pour toi, c'était une toute première fois. J'ai hâte de voir cette vidéo !
Puis, elle l'entend ordonner que l'on ramène Shaft dans sa stalle. Elle le regarde encore alors qu'un lad, sorti de nulle part, visiblement émerveillé par la splendide nudité de Pauline, lui fait tourner bride. Elle se promet de retrouver son formidable amant dès que cela lui sera possible.
Ils quittent tous les écuries pour regagner le manoir. Il fait encore grand jour. Madame et Greg sont en grande conversation quelques pas devant et Rachel enlace et soutient sa belle maîtresse, encore éprouvée par cette inoubliable expérience.
Arrivés sur le perron monumental, Pauline demande à Madame la permission de prendre une douche et elle l'accompagne à l'étage à un joli petit cabinet de toilette où elle peut se débarrasser de l'odeur d'écurie et se délasser sous les jets d'eau tiède.
Lorsqu'elle redescend, elle trouve Madame et Greg, conversant, un verre à la main. Sur le guéridon se trouve un troisième verre que Madame lui tend en souriant.
— Un petit remontant, mon petit amour ? Je le fais venir de chez moi... Tu m'en diras des nouvelles !
Elle lève son verre.
— Thank you, Madam ! Cheers !
Greg ,qui la dévore des yeux, lui chuchote :
— Madame nous prête une de ses chambres... Rachel y est déjà, elle nous y attend...
Elle est encore sous le coup de la surprise et complètement désarçonnée par cette proposition à demi formulée. Quand...
— Tu m'invites, mon amour ?
Le ciel de Cythère lui tombe sur la tête...
— Oui ! Oh ! Oui, Madame ! Rien ne pourrait me faire plus plaisir !
Elle se lève pour l'embrasser.
— Je vais me faire belle. Juste un moment... Et elle s'éclipse.
Le verre à la main, Greg se lève. Il s'approche à la toucher.
— Viens ! Tu me rends fou ! J'ai envie de te baiser.
Il l'embrasse passionnément. Puis se dirigeant vers le grand escalier de marbre, il en monte quelques marches, et se retournant, lui tend la main:
— Viens !
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