Mon mari joue au football, et moi avec le diacre

Je m'appelle Jenny, et je veux vous raconter une histoire d'amour, et de péché qui s'est déroulée dans l'église de Sainte-Lucie, un lieu où les gens cherchent réconfort et espoir, mais qui peut aussi être le théâtre de passion interdite.

Mon histoire commence avec mon petit ami Brandon. Nous étions inséparables. Nous nous connaissions depuis l'enfance et je pensais que notre relation était indestructible. Cependant, il y avait une fissure dans notre lien, qui n'est devenue évidente qu'avec le temps.

Brandon ne partageait pas ma dévotion pour l'Église, tandis que je trouvais la paix

et le réconfort dans ses murs. Brandon préférait passer ces dimanches à jouer au

football avec ses copains. Au début, cette différence ne semblait pas importante,

mais à mesure que mon lien avec l'Église devenait plus fort, j'ai commencé à sentir que nous nous éloignons.

C'est dans ce moment de confusion et de solitude que j'ai rencontré Raphaël, un

diacre de l'église. Raphaël avait un charme fou, et peu à peu je ressentais quelque chose de plus pour lui. Nos interactions devenaient de plus en plus fréquentes et bientôt, nous nous retrouvions seuls dans la sacristie, partageant des confidences et des rêves.

Au début nos conversations étaient timides et réservées, mais avec le temps, elles sont devenues plus profondes et significatives. Nous avons découvert que nous avions beaucoup en commun, de nos valeurs et croyances, à nos rêves et aspirations. Chaque fois que nous parlions, j'avais l'impression de me connaître mieux, et que Raphaël pouvait voir à travers toutes mes défenses.

En plus de nos conversations, nous partagions aussi des moments de complicité et de proximité physique. Il y avait une électricité dans l'air à chaque fois que nous étions ensemble, comme si nos âmes étaient destinées à se rencontrer. Nos contact accidentel et nos regards chargés de désir parlaient plus que mille mots, et bientôt nous avons réalisé que nous étions amoureux l'un de l'autre.

C'est dans le calme de l'église, entouré par la beauté des mélodies sacrées, que j'ai réalisé que j'étais amoureuse de lui. C'était une révélation terrifiante, mais excitante, un sentiment que je ne pouvais ignorer, même si je le voulais ainsi. Dans le silence de l'église, et sous le regard de Dieu, nous avons commencé à explorer nos sentiments l'un pour l'autre, sachant que nous défions les normes et les attentes de

notre communauté.

L'après-midi à l'église de Sainte-Lucie était rempli d'une tranquillité presque palpable. Après avoir partagé des confessions et des rires avec Raphaël, nous sommes restés silencieux, plongé dans l'atmosphère sereine qui enveloppait l'endroit.

Mon cœur battait la chamade, alors que ces mots raisonnaient dans ma tête.

- Hé, Jenny, dit-il d'une voix douce, il y a quelque chose que je dois te dire.Nos yeux se sont rencontrés et à cet instant, j'ai su ce qui allait suivre.

La nervosité et l'anticipation se mêlaient dans ma poitrine pendant que j'attendais ces mots.

- Je ressens quelque chose pour toi, quelque chose qui va au-delà de ce que je peux exprimer par des mots, confessa Raphaël sa voix empreinte de sincérité écrasante. Je me suis mordu la lèvre inférieure. Déchirée entre ma loyauté envers Brandon et l'intense connexion que je ressentais avec Raphaël, comment pouvais-je concilier ces sentiments contradictoires.

-Raphaël, eh, ai-je dit surprise.

Les mots sont resté coincé dans ma gorge, incapable de trouver leur chemin vers

l'extérieur.

- Jenny, je comprends, m'interrompit Raphaël avec douceur.

S'approchant lentement de moi, nos yeux se sont rencontrés dans une compréhension silencieuse, alors que Raphaël prenait doucement mon visage entre ses mains. Le monde autour de nous semblait s'effacer, alors que nous nous rapprochions l'un de l'autre, nos lèvres sur le point de se joindre dans un baiser qui transcenderait toutes les barrières.

Le baiser était comme une explosion d'émotion contenue, un tourbillon de sensation qui nous enveloppait, et nous transportait dans un endroit où il n'y avait que nous deux. A ce moment-là, il n'y avait ni passé ni futur, seulement le présent éternel de

notre amour partagé. L'atmosphère était chargée d'électricité, l'air vibrait d'intensité, alors que je me perdais dans le doux goût de ses lèvres mêlées aux miennes.

Ainsi, dans la pénombre de l'église, entouré par la présence silencieuse des statues et des saints, Raphaël et moi nous sommes abandonnés l'un à l'autre, laissant nos corps nous consumer complètement.

Nous savions que nous défions toutes les conventions, mais, à cet instant, rien d'autre ne comptait que l'amour qui nous unissait, la passion que nous partagions. L'après-midi à l'église de Sainte-Lucie était remplie d'une tranquillité palpable.

Après avoir partagé des confessions et des rires avec Raphaël, nous sommes restés silencieux, plongés dans l'atmosphère silencieuse qui enveloppait l'endroit, nous effeuillant, découvrant nos corps. Chaque caresses, chaque fellation, chaque pénétration, même interdite, n’apportait que plaisir, cris, jouissance et orgasmes.

Après un moment, le grincement de l’huis de la porte de la sacristie a interrompu notre intimité partagée. Nous nous sommes séparés brusquement, le souffle coupé et les joues brûlantes de honte. Devant nous se dressait le père Miguel, le curé de l'église avec une expression de surprise sur son visage.

- Oh là, Jenny, Raphaël, dit le père Miguel d'une voix chargée de désapprobation, je ne peux pas croire ce que je viens de voir.

Mes lèvres tremblaient, incapable de former des mots, alors que je faisais face au

jugement silencieux de l'homme qui avait été comme un second père pour moi.

- Je suis désolé père Miguel, dit Raphaël baissant les yeux en signe de repentir, ce n'était pas notre intention.

Père Miguel nous observa en silence pendant un moment, avant de soupirer.

- Ce que vous avez fait est mal dit-il fermement, je peux comprendre les complexités du cœur humain, je ne peux ignorer ce que j'ai vu, mais je crois en votre capacité à réfléchir à vos actions à chercher le pardon et à parler avec Brandon.

Je hochais la tête, sentant le poids de ses paroles sur mes épaules. Je savais que ce que nous avions fait était mal, mais à ce moment-là, je n'avais pas pu résister à la force écrasante de notre amour. Le père Miguel nous lança un regard compatissant, avant de se retourner et de quitter la sacristie, nous laissant seul à nouveau.

Raphaël et moi restâmes silencieux, submergé par un mélange d'émotions tumultueuses. Nous savions que nous devrions affronter les conséquences de nos actes, mais pour l'instant, nous nous accrochions l'un à l'autre dans un torride baiser.

Un dimanche après-midi, après avoir eu une énième relation torride, je rentrais chez moi, me dirigeais vers le salon avec des pas hésitants sentant un nœud dans mon estomac, anticipant ce que je trouverais en ouvrant la porte.

La scène devant mes yeux confirma mes pires craintes. Brandon était assis sur le

canapé, entouré de ses potes, tous vêtus de leurs uniformes de football.

L'odeur de la sueur et de la bière imprégnait l'air et le bruit assourdissant me frappa

comme une vague. Brandon leva les yeux en me voyant entrer. Son visage s'illumina

d'un sourire insouciant.

- Salut mon amour, s’exclama-t-il.

Il ignorant la tempête qui se préparait en moi. J'essayais de garder mon calme en m'approchant, mais le ressentiment et la déception bouillonnait en moi.

- Salut Brandon, répondis-je d'une voix calme, la douleur pulsant sous mes mots. Ses amis me regardèrent avec surprise et curiosité, et je sentis leurs regards sur moi. Il était évident qu'il ne s'attendaient pas à me voir à ce moment-là.

- Comment s'est passé le match, demandais-je, essayant de cacher mon inconfort.

Derrière un sourire forcé, Brandon haussa les épaules avec indifférence.

- Eh bien, on a gagné répondit-il, reportant son attention sur l'écran de la télé.

Un silence gênant s'installa dans l'appartement, alors que je restais là, me sentant comme une étrangère chez moi. La tension dans l'air était palpable et je savais à ce moment-là, que les choses entre Brandon et moi, ne seraient plus les mêmes.

Nos bras et nos lèvres se rencontrèrent dans une étreinte chaleureuse et réconfortante. Mais malgré la familiarité du geste, je sentis un poids sur ma poitrine, alors que je luttais pour garder mon calme. Il y a avait quelque chose de différent dans l'air ce soir-là, quelque chose que je ne pouvais ignorer.

- Et comment était ta journée, demanda Brandon en rompant le silence, me regardant avec curiosité. J'essayais de rester calme en lui racontant ma journée, mais

mon esprit ne pouvait s'empêcher de revenir à l'image de Raphaël dans l'église. Sa déclaration d'amour résonnant encore à mes oreilles.

Je savais que je devais aborder la situation avec Brandon, mais je ne savais pas par où commencer. Après un moment de conversation banale, je décidais de me retirer dans ma chambre, en invoquant la fatigue après une une longue journée. Alors que je fermais la porte derrière moi, je ressentis une vague d'émotion m'envahir.

Mais je savais que je devais prendre une décision, mais je ne savais pas par où commencer. Je m'allongeais sur le lit et fermais les yeux, laissant mes pensées et mes émotions m'envahir. Je m’imaginais dans les bras de Raphaël, m’offrir à ses douces caresses, je le sentais pénétrer en moi, m’arrachant des cris de plaisir. Il était évident que quelque chose devait changer dans ma vie, mais le chemin à parcourir était rempli d'incertitude et de peur. Cependant, une chose était sûre, je ne

pouvais plus ignorer les sentiments que j'éprouvais pour Raphaël, ni les fissures

de plus en plus évidentes dans ma relation avec Brandon.

A ce moment-là, je décidais d'envoyer un message à mon mari, lui disant que quand ses amis seraient partis, je voulais qu'on parle. Brandon reçut le message, alors qu'il était encore dans le salon avec ses copains. Je le vis le lire avec une expression curieuse, et inquiète. Mes mains tremblaient, pendant que j'attendais me demandant comment il réagirait quand nous parlerions en privé.

Finalement, ses amis quittèrent l'appartement. Le son de la porte se refermant, résonna à mes oreilles et je sus que l'heure était venue d'affronter l'inévitable.

Je sortais de la salle de bain quand je trouvais Brandon au milieu de la chambre.

Je sentis un nœud dans ma gorge. J'essayais de rassembler le courage nécessaire pour aborder le sujet qui me tourmentait depuis trop longtemps.

- Jenny, demanda Brandon d’un ton préoccupé, s'asseyant à côté de moi sur le lit.

Je pris une grande inspiration avant de commencer à parler, sentant les larmes menacé de s'échapper de mes yeux.

- Brandon, j'ai besoin de te parler d'une chose importante, dis-je, j’ai quelque chose qui me pèse lourdement sur l'esprit, ces derniers temps et je pense qu'il est temps que nous affrontions cela en ensemble.

Je vis l'inquiétude se refléter dans ses yeux, tandis qu'il attendait que je continue.

- Tu sais que je t'aime Brandon, mais les rapports entre nous ont changé récemment, et je pense qu'il est important que nous en parlions.

Il hocha lentement la tête, attendant que j'explique ce que je ressentais.

- Tu sais que j'ai passé plus de temps à l'église ces derniers temps continuais-je. La vérité est que j'ai ressenti une attirance pour un autre homme.

Je pouvait voir la confusion et l'inquiétude se refléter sur son visage, pendant qu'il attendait que je termine .

- C'est difficile pour moi de l'admettre Brandon, mais je suis amoureuse d'une autre personne avouais-je, je suis amoureuse de Raphaël, le diacre de l'église.

Il y eut un moment de silence tendu pendant que j'attendais sa réaction. Je sentis mon cœur battre fort dans ma poitrine, attendant d'entendre ce qu'il avait à dire.

- Euh Jenny, je ne sais pas quoi dire, murmura Brandon avec sincérité, c'est quelque chose que je n'aurais jamais pensé entendre, mais je peux comprendre que chaque personne a ses propres chemins, et ses propres sentiments.

Mes larmes couler pendant que j'écoutais ces paroles, reconnaissantes pour sa compréhension au milieu de la tempête émotionnelle qui nous enveloppait.

- Je sais que nôtre relation ne sera plus la même après cela, continua Brandon, mais je pense qu'il est important que nous acceptons avoir des vies différentes et que nos cœurs peuvent être à des endroits différents aussi.

J’acquiesçais de tête, sentant le poids de la culpabilité, et du remord commençait à diminuer. Je savais qu'il restait encore beaucoup de conversations difficile à avoir, mais pour l'instant j'étais soulagé d'avoir été honnête avec Brandon sur mes sentiments.

- Merci Brandon, murmurais-je, prenant ses mains dans les miennes, merci pour ta compréhension et ta patience. Tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ?

il me sourit sa main caressant doucement la mienne.

- Heu, oui, je le sais, répondit-il doucement, et même si cela fait mal, je t'aime aussi

Jenny, je t'aimerai toujours quoi qu'il arrive entre nous.

Nous restâmes silencieux un moment, laissant la gravité de la situation s'installer entre nous. Nous savions qu'il y avait beaucoup de choses à dire et à résoudre dans les semaines à venir, alors que nous acceptions que nos chemins se séparent.

Brandon se leva, me caressa la joue en souriant, essaya de m’embrasser, mais je détournais la tête. C’est avec tristesse qu’il quitta le chambre.

Je me précipitais à l’église et tombais sur le Père Miguel.

- Bonjour mon père, savez-vous ou je pourrais trouver Raphaël ?

- On l’a obligé à quitté les ordres mon enfant. On l’a envoyé en mission humanitaire.

J’ai cru que la terre se dérobait sous mes pieds. Je venais de tout perdre, Raphaël, avec qui je voulais passer le reste de ma vie, et Brandon avec qui j’avais juré amour et fidélité, et que j’avais trahi. Brandon n’accepterait jamais un retour en arrière.

La séparation était inévitable.