— N’oublie pas de m'appeler, dit-il, presque à bout de souffle. Elle sourit tandis qu’elle enfile sa robe rouge vif qui fait deviner, parfaitement, ses seins voluptueux.
Devant la porte, elle est à nouveau inquiète.
— Tu es toujours sûr ?
La question lui fait regagner son souffle, sa force, son être sexuel. Il hoche la tête en souriant. Face à sa confiance, à cette force irrésistible, c’est elle qui devient à bout de souffle. Excitée au-delà d’elle-même, elle l’embrasse en montrant son amour inépuisable pour lui. Il bande, déjà.
— Allez, chuchote-il en caressant ses fesses. Elle sent son coeur battre ardemment. Elle part.
Il attend dans son fauteuil calmement. Toute la tension se concentre entre ses jambes, dans son membre devenant tordu. Il se déshabille lentement pour passer le temps qu’il faut pour recevoir le coup de fil. Maintenant, il a le temps de réfléchir, d’anticiper ce qui se passera. Il peut imaginer le corps lisse de cette femme qu’il aime touché de nouvelles mains, léché d’une nouvelle langue, goûté de nouveux lèvres. Il peut l’envisager — elle, toute belle, séduisante, délicieuse, convoitée — pénétrer d’un autre, gémissante d’une joie folle dont il est le seul capable de lui donner en se servirant d’une nouvelle bite. Il sourit, respire calmement et regarde sa verge. Quelle glorieuse érection ! C’est une érection qui exige le respect et il a toujours respecté sa queue. Ils s’entendent bien tous les deux. Sentant le battement dans sa queue, il attend patiemment.
Devant la porte du bar, elle voit plusieurs hommes. Tout naturellement, elle attire leurs regards. Certains parmi eux la déshabillent des yeux qui émettent un faim primal, brutal. Ça lui fait du bien. Tous ces hommes, chacun avec sa bite d’une forme et un taille différents la regardent. Ils bandent pour elle, peut-être ? Probablement.
Du fond d’elle, elle entend la voix de l’homme de sa vie, lui qui attend son appelle sur son fauteuil:
— Quelqu’un qui te plaît. Quelqu’un qui te fait trembler.
C’était une de ses conditions principales. Il est vrai qu’elle est une salope, mais lui, il ne bande que pour les salopes classes, les salopes éclectiques. Pour être sa salope — ce qu’elle en a besoin — il ne faut offrir son corps qu’aux hommes qui lui plaisent … énormément. Surtout, la première fois qu’elle le fait pour de vrai.
Elle regarde autour d’elle. Il y a un de ces hommes qui n’est pas mal. Il est plutôt beau, un peu musclé. Il a l’air calme et subtil. Ayant un choix dans la tête, elle entre dans le bar.
Il y a pas mal de femmes dedans. Elle les regarde aussi. Elle se rend compte qu’elle se demande qui parmi ses femmes lui plairaient. L’image de lui en train de prendre celle qui porte le short en denim l’excite. Elle est jolie, petite et facile à manipuler. Il aimerait prendre ses reins dans les mains et baiser son cul. Il aimerait enfoncer sa bite dans sa gorge. Il adorait lui faire avaler son sperme. Mais ce n’est pas le but de cette visite au bar. Il faut se concentrer sur les hommes. Il l’a envoyée pour qu’un homme la baise, non pas pour choisir une femme pour lui. Savait-il déjà qu’elle allait se rendre compte qu’elle désire cela — qu’il baise une autre brutalement — aussi profondément ? Était-ce la vraie raison pour laquelle il l’a envoyée ? Mais qu’est-ce qu’il se passe avec elle ? Elle se rappelle qu’il faut se concentrer sur les hommes.
Elle prend son temps, mais il le trouve. L’homme qui lui plaît, l’homme qui saurait la baiser comme il faut pour avoir les détails et les images à raconter pour que l’autre, qui attend, bande plus fort, pour qu’il jouit dans sa gorge d’une force nouvelle, pour qu’elle atteigne sa paix.
L’homme qui saurait est assis avec quelques amis. Il est beau. Il a les yeux intelligents qui regardent, qui voient. Elle sait qu’il la regarde. Elle sait qu’il la voit. Il voit l'intérieur brûlant plus fort que le rouge vif de sa robe. Il voit qu’elle mouille pour lui. Ce qu’il ne voit pas, c’est que ce n’est pas exactement ça. En fait, elle mouille parce qu’elle sait que cet homme, ou plutôt sa bite, va servir parfaitement à ce que l’autre attend.
Des regards, des mots, des préliminaires banals. Ce n’est pas difficile de faire comprendre à un homme qu’on veut sa bite.
— J’habite à quelques minutes d’ici. On y va ?
— Je trouve que c’est plus excitant de baiser dans un coin caché de la rue, pas toi ?
Cette idée-là était à elle toute seule. L’homme de sa vie n’a pas posé de condition à ce propos. Elle se trouve plus excitée, plus prête pour cette nouvelle bite.
Ils trouvent le coin caché idéal.
Le téléphone sonne : c’est elle. Sa queue se convulse. Aussitôt qu’il répond, il tape le pictogramme de l’haut-parleur. Il écoute. Il reconnaît ses gémissements à elle. Il reconnaît sa voix :
— Oui ! Léche-moi.
Il devine qu’ils sont à l’extérieur. Il sourit. Bien joué, ma salope ! il se dit. Ses gémissements montent en volume. Il prend sa queue dans la main. Lentement, il fait le va-et-vient habituel. Mais il n’y a rien d’habituel en ce moment. Il évoque l’image : Elle est debout, son téléphone posé quelque part à côté, sa jambe droite levée sur l’épaule de l’homme qui se transforme en une langue active et qui, sans aucun doute, se transformera en une bite énorme en quelques instants. Il écoute. Sa queue palpite dans sa main. Il entend le son qu’il appelle “le bruit délicieux” : son orgasme à elle.
— Putain ! Ta langue est bien douée, il l’entend dire.
— T’as pas encore découvert ma bite, il entend l’homme répondre.
Quel con ! il se dit en souriant. Peu importe. Il la fait jouir. Il fait le job. Des bruits, il devine qu’elle se retourne, donnant son dos à l’homme. Ils sont tous les deux debout, elle et la bite.
— Baise-moi, dit-elle d’une voix sûre et confiante.
Les gémissements reviennent dans un mélange féminin et masculin. C’est plus excitant qu’il attendait. Plus brûlant. Il a besoin de toute sa force pour ne pas aller trop vite, pour ne pas jouir, pour s’arrêter avant l’explosion. Il lâche sa queue et se concentre sur la voix de sa jouissance à elle. Clairement, la bite énorme est aussi douée que la langue active. Elle jouit encore, et encore. Et la bite est presque là, aussi.
— Dans le cul, dit-elle, à bout de souffle.
Putain ! Quelle salope parfaite ! Il lui avait dit : “Pas de sperme dans la bouche. Ça, ce n’est que pour moi.” Mais il n’a pas précisé où la bite énorme doit éjaculer. Il adore cette initiative qu’elle a. Ça lui rend fière de sa salope. Les gémissements arrivent du téléphone. Il est clair que la bite est entrée facilement dans son cul. Il écoute. Il la visualise réjouissante, se délectant dans la sensation du sperme qui se déclenche en elle.
— Tu m’as fait jouir trois fois de cette nouvelle bite, dit-elle en entrant dans l’appartement.
De son fauteuil, il sourit en indiquant son érection infatigable des yeux. Sans un mot de plus, elle se jette sur les genoux devant la vue qui lui donne un plaisir incompréhensible. Elle lèche le gland, embrasse la tête, passe ses doigts sur les couilles. Elle respire. Elle commence à avoir son confort, son calme. Elle est à sa place. Elle prend la queue qui, pour elle, incarne la beauté, dans la bouche. Il met sa main dans ses cheveux à elle.
— Sois pas gourmande, pute. Raconte.
Pendant qu’elle lèche, branle et embrasse, elle raconte :
— Quand j’ai mis ma main sur sa bite, je l’ai trouvé déjà dur. J’ai pensé à toi. Je me suis dit que tu serais fier de moi, car je savais lui faire bander aussi rapidement. Je l’ai branlée un peu, toute souriante et séduisante. Il a essayé de résister, de me montrer qu’il allait se contrôler. Le pauvre !
Il grogne tandis que sa queue se convulse. Elle gémit en la regardant. Elle ne résiste pas. Elle prend sa queue dans la gorge. Il est bizarre que ce soit le paradis pour elle, mais elle s’est arrêté de questionner ce fait il y a longtemps. Maintenant, elle l’accepte, tout simplement.
Il respire, écarte sa tête de sa queue.
— Raconte encore, dit-il en respirant profondément.
Elle adore l’obéir.
— Je lui ai dit que j’adore me faire lécher. Dans un instant, il s’est agenouillé. Il m’a léché comme un chien loyal. C’était tellement agréable. Je pensais à toi quand il a enfoncé deux doigts dans ma chatte. Je t’imaginais me regarder dans les yeux et me dire comme je suis belle quand on me lèche le clitoris. Et avec cette pensée forte et dominante, j’ai joui sur sa langue et doigts.
— J’ai bien entendu, dit-il pendant qu’elle lèche la tête de sa queue qui palpite sur sa langue.
— Et après, il m’a baisé comme la salope que je suis. J’ai penché un peu sur le mur et il était derrière moi. Sa bite est entrée dans ma chatte très facilement. J’étais très mouillé, tu sais ? Il était fort et brutal, comme tu aimes. J’ai adoré comment il m’a remplie. Mais bizarrement, j’ai senti un peu vide. Car ta queue n’était pas dans ma bouche.
Il grogne plus fort. Il prend ses cheveux dans la main et enfonce sa queue dans la bouche de la belle agenouillé devant lui. Il la laisse dedans. Dix secondes de plaisir pur pour les deux. Il sent que l'explosion approche. Il pense à se laisser faire pendant une demi-seconde, mais il veut entendre plus. Il tire sa queue de la bouche, et tire la femme de ses cheveux. Face à face, ils s’embrassent. Comme elle est délicieuse ! Comme elle est parfaite. Sa main est toujours autour de sa queue. Il tremble. Un moment précieux de vulnérabilité qui la rend émue. Elle l’aime. Cet amour envahissant, dominant, brutal et violent l’habite. Lui aussi, il l’aime. Il l’aime si profondément que l’histoire de la langue active/bite énorme devient lointaine. Il l’embrasse encore. Il la respire, il l’avale.
— Tu as pris plaisir de lui ? demande-t-il en chuchotant.
— Oui. J’ai pris plaisir de ce que tu t’es servi pour me le donner, répond-elle, la main toujours sur sa queue.
— C’est le temps.
C’était tout ce qu’elle entendait. Elle se jette sur sa queue. Elle ne se sent plus vide. Sa queue est à sa place, glissant dans sa bouche jusqu’à la gorge. Elle a soif, une soif brusque et féroce. Mais elle sait qu’il va l’assouvir et qu’elle va sentir sa paix.
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