Marc est en ville, puis-je aller prendre un verre avec lui

Récit érotique écrit par mazaudier le 10-03-2025
Récit érotique lu 1 fois
Catégorie Couple

L’histoire se passe lors d’une pendaison de crémaillère. A cet occasion, Line et Pierre avaient invités leurs amis les plus proche. Alain et sa femme Claire, Marc, le seul célibataire, et ancien collègue d’université de Sarah. Marc n’avait pas changé, toujours séducteur, avec sa même arrogance légendaire. Alain et Sarah saluèrent leurs hôtes, commencèrent à discuter avec d’autres convives. Claire était d’une insolente beauté, attirant les regards de part sa tenue audacieuse, surtout celui de Marc.

Alain, étant un piètres danseur, préférait laisser cette tache à d’autres partenaires plus chevronnés. Tandis qu’il discutait au bar avec des potes, il remarqua Marc dansait avec Claire. Quoi de plus normal, après tout, ils se connaissaient. Combien de fois Marc l’avait baisée à l’université, combien de fois il l’avait sodomisée, s’était fait sucer.

Mais ce qui attira le plus son attention, c’est leur façon de danser. Marc ses bras autour de sa taille, Claire les bras passés autour de son cou, ses doigts entremêlés dans ses cheveux. Il remarque aussi la bouche de Marc collait à l’oreille de sa femme, chuchotant, la faisant sourire, et même rire, puis en se reculant, il vit leurs lèvres à la limite de l’effleurement. A la fin de la danse, Claire aperçoit Lucas en pleine discussion avec Mélanie, sa pire ennemie. Elle repoussa Marc, et fonce au bar, tandis que Mélanie s’écarte.

- Que faisais-tu avec elle ?

- Rien ma chérie, on parlait de tout, de la famille, du travail.

- Tu sais que j’ai horreur de cette fille.

- Tu sais qu’il n’y a jamais rien eu entre nous, par contre, je t’ai vu danser avec Marc.

- Oui...et alors.

- Alors...rien ma chérie...allez, vas...amuses-toi.

Sans un mot, Alain se retourne vers le bar, et continue conversation avec ses amis, tandis que Claire retourne sur la piste, invitée par d’autres cavaliers.

Le trajet du retour fut silencieux, chacun ne voulant engager la conversation..

Le lendemain, en fin d'après-midi, Alain gare sa voiture dans le garage de la maison, éprouvant ce soulagement familier qui l'envahit toujours lorsqu'il rentre chez lui. Sa journée au bureau a été intense. Il se remémoré la soirée de samedi, ou Claire s’était dissipée, sans se rendre compte qu’elle blessait son mari, comme si elle voulait se venger de l’avoir surpris avec Mélanie. Les jours passent, et peu à peu, les tensions de cette soirée s’estompent.

Lorsqu'il ouvre la porte en rentrant du bureau, il est accueilli par le léger cliquetis des casseroles dans la cuisine et l'odeur chaleureuse de quelque chose qui mijote.

- Salut ma chérie, dit-il en se dirigeant vers la cuisine ou Claire, face au plan de travail coupe des légumes avec précision.

Elle porte un tablier simple mais élégant, et ses cheveux sont relevés en un chignon qui le fait toujours sourire. Il l'observe un instant avant de l'embrasser sur le front.

- Qu'est-ce qu'on cuisine aujourd'hui ?

- Des pâtes avec une sauce tomate maison, répond Claire sans détourner le regard.

Sa voix semble normale, mais il y a un ton particulier qu’Alain ne parviens pas à décrypter. Il s'approche pour aider comme il le fait parfois, mais elle décline doucement, disant qu’elle gère.

- Et pourquoi il n’irai pas te détendre un peu sur le canapé, dit-elle.

Alain ressent alors la première pointe d'inquiétude. Claire agit rarement de la sorte, cuisiner ensemble a toujours été un de leur moments de complicité. Alain hésite puis se rend au salon, allume la télévision et tente de se distraire avec les actualité. Mais il ne peut s'empêcher de penser à Claire. Il n'arrive pas à se défaire de l'impression que quelque chose cloche.

Au bout de quelques minutes, il retourne à la cuisine, incapable d'ignorer son intuition. Il trouve Claire en train de fixer la casserole sur la cuisinière. Elle sursaute légèrement quand Alain pose une main sur son épaule, comme si elle sortait d'un profond songe.

- Tout va bien demande Alain, son inquiétude devenant plus palpable dans sa voix.

- Oui, bien sûr, répond elle aussitôt, un léger tremblement dans sa voix.

Il ne la presse pas davantage sur le moment, mais il l'observe tandis qu'elle termine le dîner. Quelque chose ne tourne décidément pas rond. Elle est physiquement là, mais son esprit est ailleurs. Quand il s'installe enfin à table, Claire semble plus réservé que d'habitude. Alain essaie de lancer la conversation en l'interrogeant sur sa journée au bureau. Elle répond par des phrases courtes, sans l'enthousiasme, ni les détails qui accompagnent d'ordinaire ses récits.

Il l'écoute mais il perçoit que quelque chose la préoccupe. Au milieu du dîner, Claire repose doucement ses couverts sur la table et prend une profonde inspiration. Alain la regarde le cœur serré. Il devine qu'elle va dire quelque chose, mais il ignore quoi.

- Alain, commence-t-elle hésitante le regard empli d'appréhension et de vulnérabilité. Je veux te demander quelque chose et j'ai besoin que tu m'écoutes sans me juger.

- Bien sûr, répond-il, s’efforçant de garder un ton calme même si la tension monte lui.

- Marc est en ville, dit-elle en marquant une pause comme si elle évaluer sa réaction.

Le simple fait de prononcer ce nom plane dans l'air comme une étincelle prête à enflammer quelque chose de plus grand. Alain ressens immédiatement le poids de la situation, mais s'oblige à garder une expression neutre.

- Il m'a envoyé un message, poursuit Claire, et m'a demandé si je voulais prendre un verre, juste pour discuter et prendre de nos nouvelles. C'est bien, mais j'ai pensé devoir t'en parler avant de prendre une décision.

Alain sent un tourbillon l'envahir. Il connaît la relation de Claire avec Marc, ou du moins ce qu'elle a bien voulu lui en dire. Des années de haut et de bas à l’université, des émotions intenses que Claire décrivait toujours comme épuisante.

Lorsqu'elle lui a raconté la fin de cette relation, elle disait vouloir tourner la page et construire quelque chose de nouveau, de plus stable et c'est ce qu'elle avait fait avec Alain. Mais maintenant, entendre le nom de Marc si soudainement, Alain ne sais pas comment réagir. Il repose lentement sa fourchette, cherchant à gagner du temps pour assimiler ce qu'il vient d'entendre.

- Tu veux y aller, demande-il, choisissant ses mots avec précaution.

- Je ne sais pas répond Claire en baissant les yeux. Je ne pense pas qu'il y ait de mal à le revoir, mais je ne veux le faire si ça te met mal à l'aise. C'est pour ça que je veux avoir ton avis.

Alain garde le silence pendant quelques secondes, une de ces pauses qui semble durer une éternité. Il sait qu'il peut faire confiance à Claire, mais il ne peut nier que l'évocation de Marc fait remonter une ombre qu'il aurait préféré oublier. Finalement, il pousse un léger soupir.

- Si tu penses que c'est important, je ne t'en empêcherai pas, mais honnêtement, je ne me sens pas complètement à l'aise avec l'idée.

Claire hoche légèrement la tête, absorbant ses paroles. Ils terminent le dîner dans un silence plus lourd qu’avant. Alain sent que la vraie discussion est encore à venir. Cette nuit-là, alors que le silence s'étend dans la maison, Alain reste allongé dans le lit, incapable de fermer l'œil. Il observe Claire à côté de lui, déjà endormi, le visage éclairé par la douce lueur de la lampe. Elle paraît paisible, mais Alain sait que derrière ce calme se cache quelque chose de plus profond. L'inquiétude qu'il a saisit durant le dîner ne le quitte pas. Le nom de Marc résonne dans sa tête, réveillant des souvenirs qu'il aurait préféré enfouir.

Ce n'est pas de la jalousie, ou du moins, c'est ce qu'il tente de se convaincre, c'est plus complexe. Un mélange de doutes d'insécurité, surtout de peur. Il se tourne sur le côté, essayant de trouver une position confortable, mais son esprit est ailleurs. Il imagine Marc et Claire dans un chambre d’hôtel, enlacés, Claire lui offrant ce qu’il n’avait jamais eu. Fellation, sodomie.

Alain en savait assez sur lui pour comprendre qu'il a occupé une place importante dans la vie de Claire à une époque Elle lui a parlé de cette relation, assez pour qu'il sache qu'elle avait été intense, mais aussi instable. Marc était le genre d'homme qui entre dans la vie vie de quelqu'un comme une tempête, fascinant, imprévisible et au final destructeur. Même si Claire affirmait ne plus rien ressentir pour lui, le simple fait qu'elle envisage de le revoir crée en Alain, un malaise qu'il ne sait pas gérer.

Le lendemain matin, Alain tente de suivre sa routine habituelle, mais l'inquiétude le suit comme une ombre. Pendant qu'il boit son café, Claire est dans la cuisine préparant son petit- déjeuner avant de partir au bureau. Le silence entre eux est palpable. Alain meurt d'envie de lui demander si elle a pris sa décision au sujet de Marc, mais quelque chose le retient, peut-être la peur de sa réponse. Il sait qu'il doit lui faire confiance, mais cette confiance est mise à l'épreuve d'une façon qu'il n'aurait jamais imaginé.

Le soir en rentrant, Alain trouve Claire dans le salon, un livre à la main. Elle lui sourit faiblement, mais sent immédiatement l'hésitation dans ses yeux. Après un dîner plus silencieux encore que la veille, Claire prend la parole.

- J'ai décidé de ne pas y aller, dit-elle sans détour, ça ne vaut pas la peine, je ne veux pas que ça crée un problème entre nous.

Alain ressent un soulagement immédiat, mais en même temps quelque chose dans le ton de Claire le mis mal à l'aise. Il y a comme une calme résignation dans sa voix, comme si elle voulait clore la discussion avant d'entrer dans le vif du sujet. Il la remercie, essayant de masquer le tourbillon d'émotion qu'il ressent. D'un côté, il se réjouit qu'elle ait choisie de privilégier leur relation, de l'autre il ne peut s'empêcher de constater que son malaise à lui ne disparaît pas pour autant. Cette nuit-là, ils firent l’amour comme ils ne l’avaient fait depuis longtemps. L’ombre de Marc planait-il dans la chambre ?

Mais les jours qui suivent apportent des changement qu’Alain ne peut ignorer. Caire semble plus occupé que jamais, travaillant plus longtemps, et rentrant souvent tard. Lorsqu'elle est à la maison, elle est toujours exténuée et leurs moments d'échange se font rares. Bien qu'elle tente de camoufler son état par des sourires et de rapides anecdotes sur son travail.

Alain perçois une distance qui ne s'était jamais installée auparavant, un écart qui se creuse un peu plus chaque jour, comme s'ils vivaient dans des mondes différents sous le même toit.

Un soir alors que Claire est sous la douche, son téléphone vibre sur la table du salon. Alain, assis sur le canapé, jette un coup d'œil machinal en entendant la sonnerie. Il s'agit d'un message et il tente de ne pas s'y intéresser. L'écran n’affiche aucun nom, juste un bref message.

« Besoin de te parler demain soir, appelle-moi quand tu peux. »

Joint au message, l’adresse d’un bar. Un bar qu’Alain connaît bien, puisque c’est Pat, un de ses amis qui en est le barman. Ne voulant jouer les détectives, Alain décide d’y rendre visite.

Le lendemain matin, il tente de se comporter normalement, pendant que Claire boit son café et se prépare à partir. Il l'observe en silence, cherchant un indice qui éclaircirait la situation, mais Claire paraît calme, comme si de rien n’était, ce qui ne fait qu'accroître sa confusion.

Est-il possible qu'il dramatise, qu'il s'invente des problèmes inexistants. Pourtant Alain ne pris cette sensation persistante que Claire s'éloigne.

Quand elle rentre le soir, Claire embrasse son mari, puis se dirige vers la salle de bains, prenant soin de ne pas oublier son téléphone. Elle revient un instant plus tard, vêtue d’un peignoir. Alain lui demande comment s’est passé sa journée. Ses réponses sont vagues, presque mécaniques. Soudain, son téléphone s’éclaira. Il lui demande ce qu’il se passe.

- C’est Line, elle veut que j’aille prendre un verre avec elle ce soir.

- Ah...très bien, et tu penses rentrer tard.

- Je pense pas, répondit-elle, tu sais, avec elle..

Claire sortit de la chambre vêtue d’une audacieuse robe courte, pas du tout adaptée pour aller prendre un verre. Elle embrassa Alain, et quitta la villa. Dans la foulée, Alain avertit Pat.

Demi-heure plus tard, un message de Pat lui confirme qu’elle est bien là, assise avec un mec qu’il ne connaît pas. Déçu, Alain décide alors d’envoyer un message à Claire.

« Ma chérie, en rentrant, prends la chambre d’amis. J’occupe le lit conjugal avec Mélanie...tu te souviens Mélanie ».

Bien évidemment, la présence de Mélanie était un coup de bluff.

Au bout d’une demi-heure, Alain entendit crisser le pneus dans l’allée. Puis une porte qui claque, des pas dans les escaliers, suivis de coups à la porte de la chambre.

- Non chéri...pas ça, s’il te plaît...c’était une erreur, il ne sait rien passé...ne fais pas ça.

Alain a l’impression d’entendre les larmes couler sur le sol. Quand il ouvre la porte le lendemain matin, il trouve Claire assise devant la porte assoupie, les jambes repliées sous elle.

Ses yeux sont bouffis, ses mains rouges d’avoir trop frappé. Sans s’occuper d’elle, il l’enjamba et descend à la cuisine.

Il reçoit un message de Pat, lui disant ce qu’il ne s’était passé. En pièce jointe, une vidéo.

En lambeaux, Claire entre dans le salon, le visage détruit par les larmes.

- Alors, bien dormi, plaisanta Alain...et ta soirée.

- Pourquoi m’as-tu fais ça ? C’est vrai, j’étais avec Marc, mais il ne c’est rien passé.

- Est-tu sûre...j’ai une vidéo de ta soirée, je ne l’ai pas regardée encore.

Claire ouvrit les yeux, ressassant sa soirée avec Marc, le vin, les compliments sur sa beauté, mais aussi sur sa tenue audacieuse, ses sourires. Il avait considéré ça comme une promesse.

- Allez, viens t’asseoir ma chérie, nous allons la visionner ensemble, tu veux ?

Claire s’affala sur le canapé, les yeux fixés dur l’écran de la télé. Alain appuya sur Play.

On voyait Claire et Marc discutaient, rire, Marc prenant sa main dans la sienne. Il la vantait pour sa beauté, lui disait qu’elle ne devait pas être la femme d’un seule homme. Elle répondait qu’elle aimait Alain, qu’il était l’homme de sa vie. Marc insistait, jusqu’à lui proposait de passer la nuit ensemble. Soudain, Marc se pencha sur la table, attirant Claire à lui avec force. Il lui prit les lèvres, tandis que les mains de Claire, appuyées sur sa poitrine, tentais de le repoussais.

« Que fais-tu, gronda-t-elle...tu crois que je vais m’offrir à toi...»

C’est à ce moment que son téléphone vibra. Elle mit sa main sur son visage, se leva et quitta rapidement le bar.

A la fin de la vidéo, Claire tomba en larmes. C’est vrai que d’’elle même, elle n’avait rien fait, mais pourrait-il effacer le mensonge. Claire le supplier de la pardonner, qu’elle regrettait cette soiré. Alain passa un bras autour de ses épaules.

- Tu m’as menti Claire, je vais devoir réfléchir à tout ça.

Claire tomba à ses genoux. Tendrement, il lui caressa les cheveux, puis lui conseilla d’aller prendre une douche.

Alain réfléchit, il l’aimait, certes, elle lui avait menti, caché son rendez-vous avec Marc, mais était-ce suffisant pour briser son mariage.



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10-03-2025 0 1

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