J’avais 21 ans quand je suis arrivée en France comme étudiante et jeune fille au pair grâce à un programme Erasmus.
Une mésentente majeure est assez rapidement apparue entre la famille accueillante et moi. J’avais deux mois pour retrouver une situation stable sans quoi le programme allait mettre en pause ma formation et me renvoyer dans mon pays.
A chaque fois les familles interrogeaient ma première famille d’accueil qui ne manquait pas de me charger de tous les défauts possibles et, inexorablement les portes se refermaient.
J’étais sous pression, le temps s’égrainait inexorablement, je cherchais désespérément une solution lorsqu’une annonce sur internet attira mon attention.
L’annonce parlait d’un logement en proche banlieue parisienne contre quelques heures de ménages par semaine, la garde des enfants le mercredi après-midi et un soir par semaine et une rémunération en adéquation avec le cadre légal. J’ai tenté d’appeler de nombreuses fois avant qu’une voix féminine me réponde. Bien sûr, j’ai dû envoyer mon CV étudiante et mon dossier Erasmus, une photo portrait et en pied ressentes par mail et je me suis expliquée quant à mon expérience négative avant que la femme découvre par elle-même ma situation en appelant inévitablement ma première famille d’accueil mentionnée dans mon dossier.
Je cherchais toutes les solutions possibles et n’avais que très peu d’espoir alors que je logeais provisoirement chez une « amie » étudiante lorsque quinze jours avant la fin de mon autorisation de séjour prenne fin, qu’en soirée de ce lundi mon téléphone sonna :
« -Viktoria V ? »
« -Oui… »
« -Je suis Madame F, nous nous sommes parlé au téléphone il y a dix jours et vous nous avez envoyé votre dossier suite à notre annonce pour un logement contre des heures de ménage et la garde partielle de nos enfants. Nous avions retenu une candidate qui nous plaisait beaucoup mais nous venons de mettre fin à sa période d’essai. Je vous avais dit que nous étions exigeants et cela ne semblait pas vous effrayer. Êtes-vous disponible demain matin à partir de 9h, il faut prévoir la matinée, pour que nous vous rencontrions. Je vous préviens tout de suite, deux ou trois autres candidates seront présentes aussi… »
« -Madame F… Oh…euh… Bonjour Madame… Oui, bien sûr… à 9 heure… C’est à Bry-sur-Marne c’est ça ? »
« -Je vous envoie l’adresse précise par mail. Je vous dis à demain ».
Je n’eus même pas le temps de répondre…
Presque aussitôt je recevais un sms mentionnant l’adresse et me demandant d’amener quelques affaires si ma candidature était retenue car le poste était à pourvoir immédiatement.
Une pointe d’espoir m’anima quelques instants mais je ne me faisais pas d’illusions, j’étais une fois de plus en concurrence avec d’autres candidates qui ne transportaient vraisemblablement pas toute la même expérience négative que moi. Je préparais toutefois mon sac avec mon ordinateur, ma trousse de toilettes et quelques affaires de rechange.
Le lendemain, à 8h40, j’arrivais sur les bords de La Marne devant une grande maison qu’on devinait à peine derrière la grille noire. Des coureurs s’activaient alors que le jour venait de se lever. J’attendais un peu, quand je vis une jeune femme élancée avec une magnifique chevelure blonde qui se dirigeait dans ma direction avec un sac de voyage à la main. Je sonnais alors à l’interphone.
« -Oui ? répondit une femme »
« -Je suis Victoria V. J’ai rendez-vous à 9h00 avec… »
Le portillon s’ouvrit automatiquement avant que je ne puisse finir ma phrase.
J’entrais dans une grande cour bordée de grands marronniers où deux belles voitures étaient garées devant une immense maison en meulière. Un escalier majestueux montait jusqu’à la double porte qui s’ouvrit pour laisser passer une femme élégante d’une quarantaine d’année. J’allais fermer le portillon quand la jeune femme blonde arriva essoufflée en me souriant et en me disant merci en passant devant moi avant que je referme derrière elle.
Nous nous dirigions toutes les deux vers la femme qui nous souriait poliment en nous invitant à entrer. Je fus frappée par sa beauté et son regard intense.
Nous nous retrouvions dans un hall carrelé de marbre dont les murs étaient couverts de miroirs. Deux grands sacs étaient posés devant une banquette en velours recouverte de coussins.
« -Bonjour mesdames, je vous invite à poser vos sacs à côté de ceux là et de m’annoncer vos prénoms ».
« Je suis Viktoria Madame dis-je en posant mon sac ». L’autre jeune femme se prénommait Virginie…
(Qui étais-je ? je viens de le dire, une jeune étudiante désargentée venant de l’Est de l’Europe, 1m68, 60 kg, les cheveux noirs mi-longs, les yeux marrons, un jeans bleu, une fourrure polaire.)
La femme nous invita à la suivre et nous rejoignions deux autres jeunes femmes qui attendaient debout dans un magnifique salon ou flambait un feu dans la cheminée.
« -Chéri ? Tu peux venir s’il te plait ? Les candidates sont toutes arrivées »
« -Ahhhh ! Bah cela commence bien, elles sont toutes là avant l’heure c’est un signe positif clamait une voix qui s’approchait ».
Un homme à la taille modeste mais semblant bâti comme un sportif dans son costume élégant nous salua avec un large sourire :
« Je suis ravi de vous accueillir mesdames et je vous remercie d’avoir fait l’effort de venir vous présenter à nous ce matin dit l’homme d’une voix puissante et douce à la fois. Hélas, je ne vais pas vous mentir, une seule de vous quatre, peut-être, sera retenue pour le poste que nous offrons. Je ne vous cache pas que nous avions retenu une première candidate qui a quitté notre service hier d’un commun accord. Je laisse ma femme vous expliquer les quelques règles de cet entretien lança-t-il en allant s’asseoir dans un sofa en cuir »
« -Merci chéri. Mesdames, vous trouverez sur la table à côté du piano une enveloppe à votre nom. Je vous demande de couper vos téléphones avant de me les montrer et de les ranger dans les enveloppes. Oui, pour des raisons de sécurité et de confidentialité, tant que vous êtes chez nous pour cet entretien ou à notre service vous ne pourrez pas utiliser vos téléphones portables dans la maison ou dans les jardins, de micros ou de caméras bien sûr, ou tout autre moyen d’enregistrement. »
« -Vous voulez dire que si je suis embauchée je n’aurais pas le droit d’utiliser mon téléphone même durant mon temps libre lança la jeune femme blonde prénommée Virginie le visage décomposé ?
« Vous avez parfaitement compris jeune dame répondit immédiatement la femme. Vous pouvez bien sûr communiquer via vos mails dans votre chambre mais en aucun cas vous ne pourrez sortir votre ordinateur ou tablette de travail de celle-ci (à part pour sortir de la maison bien sûr), c’est clairement mentionné dans le contrat et parfaitement légal puisque nous ne vous empêchons nullement de sortir et d’utiliser vos téléphones sur la voie publique lors de vos temps libres… »
« -Mais Madame, j’ai une communauté qui me suit sur les réseaux sociaux en permanence et… »
« -Virginie, c’est ça ? Oui, c’est ça… Virginie, ne perdez pas votre temps. Je vous remercie d’être venue mais visiblement la confidentialité que nous exigeons ne correspond pas à votre style de vie. Je ne juge pas, c’est juste un constat. Je vais vous raccompagner prendre votre sac et je suis navrée que vous vous soyez déplacée pour rien. Il me semblait avoir insisté sur le mot exigence… »
« -Mais Madame… »
L’homme se leva et coupa :
« -Mesdames, ne perdons pas notre temps ! Si cette première règle vous pose un problème ce que je comprends parfaitement, je vous incite à suivre Virginie et ma femme. Elle est la même pour notre cuisinier ou jardinier qui travaillent pour nous depuis des années. Rassurez-vous nous avons un bon vivier de candidatures en attente et tous les ans nous rencontrons les premières semaines ce souci avant de trouver notre perle rare… »
Une autre jeune femme s’avança vers le hall, non satisfaite de cette règle alors que je sortais mon téléphone de ma poche de jeans et le mis hors service.
Quelques minutes plus tard la femme revint et je lui tendis mon téléphone.
Elle le prit et l’examina et me fit signe d’aller le ranger dans l’enveloppe comme pour la dernière candidate qui était avec moi.
Puis elle reprit la parole alors que l’homme se rasseyait :
« -Bien ! Vous avez compris mesdames que nos exigences sont bien définies et que nous savons parfaitement ce que nous cherchons. Si vous n’êtes pas les bonnes candidates nous trouverons avant Noël. Pour votre information comme pour les deux premières partantes si vous veniez à partir un dédommagement vous sera donné pour le dérangement de ce matin. Une autre règle évidente est que tout ce qui se dit ou se passe au sein de notre propriété ou en notre compagnie est strictement confidentiel. C’est contractuel aussi.»
« -Viktoria ? Avez-vous un ou une petite amie, un parent à qui votre discrétion ou votre indisponibilité pourrait poser un problème ? »
« -Euh… non… »
L’homme se releva et d’une voix douce mais ferme il me lança :
« -Vous ne pouviez pas savoir Viktoria mais lorsqu’on répond à ma femme ou à moi-même on répond par oui Madame, non Madame, oui Monsieur, non Monsieur… Est-ce clair ? »
« -Oui Monsieur » répondis-je un peu contrariée par ma légèreté de ton alors que mon avenir était peut-être en jeu.
« -Prenez le temps de réfléchir Viktoria. La rigueur vous pose-t-elle un problème ? Et vous ? C’est Emilie c’est ça ? Cela vous pose un problème Emilie ?»
La jeune femme répondit avec une aisance désinvolte :
« -Non Monsieur… et ma discrétion et mon indisponibilité ne poseront pas de problème Monsieur »
« -Non Monsieur répondis-je à mon tour »
« -D’ailleurs cela évoque quoi pour vous la rigueur Emilie lança l’homme en se rapprochant de sa femme. Prenez votre temps pour réfléchir et répondre à chacune de nos questions, nous avons toute la matinée… »
« La rigueur Monsieur ? Eh bien j’imagine que c’est effectuer correctement son travail, suivre vos directives, veiller à ce que tout soit en ordre, j’y suis prête… »
« -Viktoria, continua-t-il, la rigueur et la discipline sont-elles la même chose pour vous ?
J’étais un peu surprise de la question mais je compris à celle-ci que le couple devait exiger à ce qu’on obéisse immédiatement et sans contestation à leurs demandes.
« -Je ne pense pas Monsieur. Si la rigueur nécessite que l’on fasse parfaitement notre travail, la discipline demande que l’on exécute immédiatement vos demandes avec obéissance et organisation… »
« -Obéissance dites-vous Viktoria ? Et vous Emilie pensez-vous que vous êtes une jeune femme obéissante enchaina la femme.»
« -Bien sûr Madame, j’effectuerai immédiatement toutes les tâches demandées. »
« -Vous vous définiriez comme docile Emilie renchérit l’homme ? »
« -Bien sûr Monsieur répondit-elle sans la moindre hésitation (réflexion ?) »
« -Et vous Viktoria êtes-vous une jeune femme docile ? »
Je me tendis soudainement frissonnant même inconsciemment. Je regardais l’homme dans les yeux, le souffle coupé. Je regardais Emilie pour tenter de discerner si elle ressentait les mêmes interrogations que moi quant à la finalité des questions posées. Je regardais à nouveau l’homme qui semblait curieux d’entendre ma réponse et me sondait puissamment du regard me déstabilisant totalement. La femme me regardait comme suspendue à ma réponse… Je sentais un piège qui se refermait. J’en étais presque sûr… Je tentais de le repousser comme je pouvais :
« Je ne sais pas Monsieur. De toute ma vie, je n’ai jamais eu à me poser cette question dis-je ». En finissant de prononcer ces mots je me rendis compte que ma réponse pouvait être à double-tranchant. »
« -Votre réponse est intéressante Viktoria continua l’homme. Je vous conseille d’y réfléchir très rapidement…Mais quelque chose en vous me dit que vous êtes d’une nature à vous abandonner, docile à ceux qui seront vous prendre subtilement en main… Chérie ?».
« -Oui… Nous allons poursuivre ces entretiens plus en avant notamment pour comprendre jusqu’à quels points vous vous mettriez à notre service et vous nous seriez dévouées corps et âmes. Mais afin que les choses soient parfaitement claires je vais enregistrer avec mon téléphone votre déclaration de bonne compréhension de vos libertés de choix à suivre ou à interrompre l’entretien dès que vous le voudrez. »
Les propos de la femme me surprenaient de plus en plus.
Elle se plaça devant Emilie et sortit son téléphone est commença à filmer :
« -Emilie, répétez après moi : Je suis en pleine conscience, je donne mon consentement pour la suite de cet entretien en sachant que je peux l’interrompre sur simple demande de ma part et que je suis libre de partir à n’importe quel moment. A vous Emilie : »
Je regardais la scène avec stupeur. Je n’arrivais à savoir si la jeune femme ne comprenait pas ce qui se passait ou si au contraire elle était déterminée à arracher ce travail à tout prix.
« -Je suis en pleine conscience, je donne mon consentement pour la suite de cet entretien en sachant que je peux l’interrompre sur simple demande de ma part et que je suis libre de partir à n’importe quel moment. ». La jeune femme me regardait fière de sa prestation.
Je n’étais pas fière lorsque la femme se plaça devant moi et me dit posément :
« -C’est à vous Viktoria… »
L’homme me regardait intensément. Je ne sais pas ce qui se passait mais je sentais que j’étais sur le sommet de l’arête d’une montagne, comme une frontière. Ma réponse allait déterminer de quel côté allait se poser mon pied et si le pierrier s’éboulait je n’étais pas sûre de pouvoir remonter. J’avais le sentiment que mon avenir se jouait maintenant. D’un côté j’allais vraisemblablement rentrer dans mon pays rapidement et je verrais mes rêves s’évanouir. De l’autre côté, je sentais un piège qui allait se refermer sur moi car de telles questions et précautions d’usage n’avaient rien à faire lors d’un entretien conventionnel.
« -Viktoria ? Vous voulez partir me lança d’une voix douce la femme ? Ce n’est pas un problème vous savez… Mais sachez qu’on ne vous redonnera pas votre chance… »
Je fixais le téléphone et prenant une grande inspiration :
« -Je suis pleinement consciente de ma situation, je donne mon consentement pour la suite de cet entretien en sachant que je peux l’interrompre sur simple demande de ma part et que je suis libre de partir dès que je le souhaite. »
« Ce n’est pas exactement le texte initial mais cela ira parfaitement pour le moment reprit la femme. Mesdames, allez cherchez vos sacs et revenez chacune à votre place.
Nous allâmes toutes les deux dans le hall sans un mot et revinrent à nos places respectives avec nos sacs.
L’homme s’avança vers nous :
« -Possédez-vous dans vos affaires de l’alcool, des cigarettes, vapoteuses ou de la drogue ? »
Nos réponses furent spontanées et immédiates :
« -Non-Monsieur »
« -Possédez-vous du matériel d’enregistrement ? »
« -Non Monsieur répondit aussitôt Emilie »
« -J’ai mon ordinateur portable Monsieur répondis-je. »
« -Ah oui moi aussi rajouta Emilie »
« - à part votre ordinateur avez-vous quelque chose de fragile dans votre sac ? »
« -Non Monsieur répondons-nous presque simultanément »
« -Retirez votre ordinateur et videz vos sacs par terre »
Pour la première fois je vis qu’Emilie marqua un temps d’arrêt qui n’échappa pas au couple. Je restais stoïque, retirais mon ordinateur et vidais mon sac par terre. Je sentais une certaine tension indéfinissable monter en moi. La jeune femme s’exécuta un peu boudeuse.
L’homme se rasseyait dans le sofa alors que sa femme s’approcha de mes affaires, les fouilla, ouvrit ma trousse de toilette qu’elle renversa doucement… Je rougissais stupidement quand elle ramassa et brandit vers son mari mon petit sex-toy qu’elle plaça ensuite visiblement sur ma pile de vêtements. Elle cherchait visiblement quelque chose qu’elle ne semblait pas trouver. Elle se dirigea vers le sac d’Emilie et rapidement exhiba vers son mari les strings de la jeune femme dont le visage se fermait, de plus en plus contrariée.
La femme se redressa l’air satisfaite…
« -Mesdames, je suis heureuse de ne pas avoir trouvée de substances illicites ou toxiques dans vos affaires. Emilie vous sembliez contrariée d’avoir dû vider vos affaires ainsi et que je montre vos strings à mon mari. Pourquoi ?
« -Bah, c’est personnelle Madame »
« -Viktoria, veuillez apporter votre petit vibromasseur à mon mari et retournez à votre place. »
Sans un mot mais en rougissant un peu plus je saisissais mon sex-toy, m’approchais de l’homme et lui tendis avant de regagner ma place.
L’homme le pris aussitôt et fit mine de le humer.
Je compris à cet instant que mes craintes étaient fondées. Un piège était là devant moi grand ouvert… Je baissais le regard, respirais profondément pour ne pas montrer mes craintes et sembler solide.
Emilie se pencha vers ses affaires et commença à les ranger avec empressement dans son sac.
« -Vous êtes des tordus ! lança-t-elle »
La femme garda son calme, alla chercher l’enveloppe d’Emilie et je vis clairement les deux billets de 100 euros qu’elle lui tendit en même temps que l’enveloppe alors qu’elle la raccompagnait vers la sortie.
Je restais là immobile, à la fois soulagée de rester en piste mais surtout inquiète du prix à payer pour tenter de conquérir et garder cette place.
L’attente me parut longue alors que l’homme me fixait en silence. La femme revint enfin :
« -Nous voilà en comité restreint Viktoria. C’est peut-être mieux ainsi…Sur votre CV il est noté douce avec les enfants et nous avons compris après une petite enquête que le problème que vous avez pu vivre n’avait rien à voir avec le rapport que vous aviez avec les enfants. Bonne cuisinière, c’est assurément un plus mais ce n’est pas sur ce terrain que nous vous attendons. Je vais être claire pour ne pas vous faire perdre votre temps. Nous ne vous parlerons jamais d’argent au-delà de ce qui est contractuel car nous ne voulons absolument pas que cela soit votre motivation mais nous savons être reconnaissant sachez-le. Nous connaissons votre situation complexe et votre besoin d’un logement urgent. Mais cela n’influencera pas notre décision, la pitié n’est jamais au cœur de nos décisions. Nous recherchons une jeune femme qui nous sera entièrement dévouée, entièrement disponible, docile .J’espère pour vous que vous comprenez bien de quoi nous parlons. Nous allons rester ici avec vous 15 minutes… C’est le temps que nous vous accordons pour réfléchir à votre dévouement et surtout de vous mettre en situation de nous le prouver et de démontrer ensuite votre docilité. Nous vous renouvelons le fait que vous pouvez partir maintenant si vous le voulez. Je lance le chronomètre Viktoria.
Je fermais les yeux, totalement perdue, totalement bouleversée, incapable à cet instant de réfléchir avec cohérence. J’avais l’impression d’être fiévreuse, ma tête semblait vouloir exploser. J’arrivais à prendre conscience que ce couple me permettait si je répondais à leurs attentes de rester en France et de poursuivre mes études. Mais j’ignorais totalement quel serait le prix à payer. Mon dévouement total, cela voulait dire quoi ? Je ne voulais pas y réfléchir. Mais je savais que si je restais plantée là immobile, il y avait peu de chance qu’une nouvelle solution miracle surgisse dans les délais. Mais que voulaient-ils de moi ? J’avais perçu le regard doux et affirmé de l’homme. Je ne doutais pas de l’autorité de la femme… J’étais perdu… On me demandait de m’offrir corps et âme… A qui ? Je ne savais rien… Juste docile, juste dévouée, juste disponible… Pour rester en France et poursuivre mes études.
J’osais quelques mots :
« -Je ne sais pas si j’en suis capable Madame »
« -Il vous reste un peu moins de 11 minutes Viktoria. »
Les pensées les plus folles envahissaient mon esprit, me submergeaient, tournaient indéfiniment dans ma tête… je plongeais mon visage dans mes mains pour tenter de trier mes pensées… Mes études… il fallait que sauve mes études
« -Je pourrais poursuivre mes études ? »
« -Nous en sommes très loin Viktoria ! répondit autoritairement la femme. J’ai cru comprendre que dans 15 jours vous n’aviez plus d’autorisation pour rester sur le territoire. Et en ce qui nous concerne nous n’avons encore rien vu qui nous permette de penser que c’est par notre intermédiaire que vous serez en mesure de poursuivre vos études. Cela ne tient qu’à vous ! Il vous reste un peu moins de 8 minutes !
Je levais les yeux vers la femme, puis vers l’homme… Ils étaient impassibles, insondables. Je voyais mes affaires en tas par terre.
Je fermais les yeux et sans un mot je commençais à retirer ma fourrure polaire que je posais sur les vêtements déjà étendus au sol. Je me penchais pour retirer mes baskets. En me redressant je déboutonnais mon jeans et le fis glisser le long de mes jambes… Je retirais ensuite mon t-shirt. Il ne restait plus que mes chaussettes et mes sous-vêtements blancs un shorty et une brassière. J’allais la retirer lorsque la femme m’arrêta :
« -Viktoria ! Il ne nous reste qu’à peine que 5 minutes pour nous démontrer votre docilité et votre entière disponibilité. Voulez-Vous continuer à votre rythme ou me laissez-vous poursuivre ? Si vous optez pour la première solution je crains que vous ne dépassiez les délais. Si vous optez pour la deuxième solution venez devant moi immédiatement et placez vos mains sur la tête.
Sans un mot, me laissant porter par la voix de la femme j’avançais vers elle et plaçais mes mains sur ma tête en fermant les yeux. Elle m’attrapa le menton me faisant ouvrir les yeux :
« -Ouvre tes yeux Viktoria, je veux que tu sois témoin de ta mise à nu. Je ne veux pas que tu quittes mes mains du regard. J’aime punir… Et il m’arrive d’être sévère. Il serait regrettable que tu ne sois pas obéissante surtout à ce stade où notre décision n’est pas encore prise. »
Ses paroles me firent frissonner
Elle sortit une toute petite paire de ciseaux en métal de sa poche et je la regardais découper sans un mot les bretelles de ma brassière puis le devant, libérant des seins ronds et fermes dont les tétons étaient tous les deux piercés. Elle attrapa un de mes tétons et le serra fort jusqu’à ce que je grimace. Je sentis mes deux tétons se durcir
« -Oh ! Il semblerait que tu apprécies. Est-ce le cas ? Réponds-moi en me regardant dans les yeux. »
Elle serra à nouveau mon téton jusqu’à obtenir ma grimace »
« -Oui…oui Madame. »
« -Dommage que nous soyons pressées par le chronomètre… Regarde mes mains ! »
Elles plongèrent vers mon shorty et la petite paire de ciseaux s’activa sur les côtés à le découper comme poussée par une urgence… La pièce de tissus tomba offrant aux regards une toison noir recouvrant une bonne partie de mon pubis.
« -Ohhh ! s’exclama la femme semblant stupéfaite par ma pilosité pubienne.
L’homme s’était redressé scrutant mon entrejambe avec un sourire heureux.
Je me sentais fiévreuse, mes tempes martelaient ma tête…J’avais du mal à respirer soulevant ma poitrine à chaque inspiration profonde.
« -Regardes ma main te fouiller Viktoria ! »
Une de ses mains plongea dans ma toison et un doigt glissa en longueur entre les lèvres de ma vulve tout en douceur. Le doigt bougea un instant provocant une contraction involontaire de ma part avant que la main se retire. La femme me regarda stupéfaite…
« -Philippe, elle est déjà bien humide la petite, dit-elle en montrant son doigt à peine perlé à son mari.
Je me sentis soudain impuissante, humiliée, tiraillée entre une envie de révolte et une étrange envie de m’abandonner à ce couple. J’étais totalement bousculée, perdue et je sentis des larmes me monter aux yeux que je fermais pour les retenir.
La femme attrapa mes cheveux et sans douceur tira ma tête en arrière.
« Je ne crois pas t’avoir dit de fermer les yeux Viktoria ! Tourne-toi et mets-toi à genoux et penche-toi bien en avant. Tu as 30 secondes pour nous montrer comment tu nous es dévouée et totalement disponible en nous présentant tes fesses. »
Je sanglotais en silence, des larmes coulaient sur mes joues, je relevais mes fesses le plus possible Je sentis des mains m’arracher mes chaussettes.
« -Tu as un cul magnifique Viktoria me lança l’homme dans mon dos ».
La femme se présenta devant moi et me redressa talons-fesses.
Elle essuya mes larmes avec une douceur étonnante :
« -Tu es une vraie petite bombe avec un pubis velu qu’on va devoir explorer Viktoria me dit-elle en me caressant le visage et les épaules. Tu t’es montrée docile et à notre disposition. C’est ce qu’on attendait de toi pour cet entretien. Mais je te préviens, nous sommes loin d’avoir fini de t’examiner en détail et de profiter de toi. Tu as gagné notre validation. Tu vas devoir apprendre de nombreuses règles de conduite à notre service. Nous attendons maintenant ton choix. Veux-tu rester à notre service ou veux-tu que nous te rendions ta liberté ? Tu as 5 minutes pour te décider… »
Ils disparurent tous les deux quelques minutes alors que Je restais immobile à genoux sans oser bouger. La position commençait vraiment à être douloureuse… Mon esprit était en panique…Je comprenais que ce traitement serait fréquent, probablement pire parfois. Mais un sentiment particulièrement étrange m’envahissait. Je ne savais pas le définir mais je crois que j’étais soulagée. J’avais pris ma décision.
Ils revinrent enfin et la femme s’installa devant moi le téléphone à la main. Elle commença à me filmer dans cette position. Puis solennellement elle commença :
« -Viktoria, nous te remercions pour cet entretien que nous validons. Tu vas devoir choisir entre abandonner l’idée de nous servir et reprendre ta liberté ou au contraire tu déclares être en conscience et pleinement consentante à rentrer à notre service. Si c’est cette dernière option que tu choisis je veux que tu rajoutes ton consentement à recevoir ce matin la semence de mon mari sur ton corps. C’est à toi de déclarer ton choix. »
Je rougissais et un frisson me parcourut en entendant ces derniers mots… Mais j’avais déjà fait mon choix et d’une voix timide tout en fixant le téléphone :
« - Moi Viktoria, je déclare en toute conscience et avec un total consentement vouloir rentrer au service de Madame et Monsieur et je consens que Monsieur verse sa semence sur mon corps ce matin-même. »
« Merci Viktoria. Maintenant tu vas fermer tes yeux et si tu les ouvres avant que je ne t’y autorise tu recevras une très sérieuse punition. »
On m’aida à me relever et je fus soutenue par les bras quelques instants alors qu’on me déplaçait. Je sentis le carrelage glacé du hall et je fus positionné sur les genoux sur des coussins en ce lieu. Je sentis des mains écarter mes cuisses puis ouvrir mes fesses. Presque aussitôt je sentis la semence chaude m’asperger les globes de mon postérieur.
« Tu restes comme ça Viktoria et tu gardes tes yeux fermés »
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