Fouettée
Au premier coup reçu j'ai crié de surprise
Tant le cuir a brûlé mes fesses dénudées.
Mon bourreau cependant a prouvé sa maîtrise
Quand le deuxième coup a croisé le premier.
Ce monstre me fouettait avec application,
Usant avec vigueur d'un long fouet de cocher.
Maître me regardait avec délectation,
Souriant chaque fois que mon corps se cambrait
Quand le troisième coup eut claqué sur mes fesses
Je n'ai pu retenir un sourd gémissement,
Mais j'ai hurlé je crois quand la lanière épaisse
A lacéré mes reins d'un souple mouvement.
Maître ordonna alors au bourreau " Fais-la taire " !
Celui-ci m'enfonça un mors entre les dents
Et referma le tout au moyen d'une paire
De sangles resserrées sur mon cou fermement.
Le coup suivant visa l'intérieur de mes cuisses
Et mon cri s’étouffa dans le cruel bâillon.
Le sixième mordit dans la chair tendre et lisse
De l'entrejambe offerte à la flagellation.
Je n'étais pas punie, j'avais été docile,
Si Maître me faisait endurer ce tourment
C'était pour son plaisir à voir mon corps gracile
Se tordre dans les liens, ouvert impudemment.
Le bourreau, méprisant, saisit une cravache.
Une première fois elle cingla mes reins.
J'ai rué follement, à briser mes attaches
Quand le coup qui suivit a lacéré mes seins.
" Pour les deux derniers coups, seulement sur les fesses,"
Ordonna mon seigneur modérant le bourreau,
Mais malgré mon regard suppliant de détresse
Par deux fois le cuir noir a claqué sur ma peau.
Quand le bourreau défit mes mains de la potence,
Je tombais sur le sol, frissonnante à ses pieds.
" Tu l'as bien cravachée, prend donc ta récompense, "
Dit mon maître en riant de mes pleurs humiliés.
Et devant mon seigneur, sans même me défendre,
A genou sur le sol, les cuisses écartées,
Je n'ai pu que subir et me laisser pourfendre
Par la queue du bourreau qui m'a sodomisée.
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