Un cri d’alarme retenti soudain
- alerte type « A » !!!! alerte type « A » !!!!
le docteur Mathéi ( médecin général de l’hôpital militaire Begin ) lève la tête et d’un froncement de sourcils ce dirige vers le secteur maternité protéger depuis la récente loi sur « la protection du personnel soignant ».
- bah !!! encore un mort né comme d’habitude.
il n’est encore qu’à mi chemin qu’un nouveau message vocal retenti
- évacuation du secteur 4 !! ceci n’est pas un exercice !! je répète ceci n’est pas un exercice !! seul les personnes de permanence équipées de leurs protections oculaires peuvent y circuler.
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Puis après encore quelques secondes les hauts parleurs reprennent
- le docteur Mathéi est prié de ce rendre de toute urgence au secteur 4, je répète, le docteur Mathéi est prié de ce rendre de toute urgence au secteur 4.
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le général est surpris d’être appeler car il a pour habitude de venir constater chaque cas de naissance de type « A » dans son établissement et tout ses collègues sont parfaitement aux courant de cet état de fait.
Depuis dix ans, le monde entier connais une recrudescence de morts né ayant la particularité nommée par défaut d’autre chose « type A » car personne à ce jour ne sait encore expliqué ce qu’il en est des vagues de suicides du personnel hospitalier entrer en contact avec ses nourrissons.
La seule chose de sûr c’est que la vision direct de ses bébés morts en est la cause ; aussi depuis bientôt deux ans maintenant, une loi internationale délimite dans chaque hôpital de chaque pays une zone de sécurité maximum dans les services dédiés aux nourrissons et à la petite enfance.
Des lunettes spéciales ont été tester afin qu’un certain « flou » ( supportable par le plus grand nombre ) ne permette pas une vision clair des bébés.
Pourquoi la mère de l’enfant n’en est pas affecté ? encore une question sans réponse à ce jour parmi des milliers d’autres.
- docteur !! ( un interne affolé )
- hein !! ( toujours dans ses pensées ) oui !! quoi ?
- il faut vite venir au secteur 4, on vous cherchent partout
- oui !! oui !!! il ne vas pas s’envolé quand même !! transporter le en dissection j’arrive
- en dissection ? mais docteur on ne vous a rien dis ?
- non !! dis quoi ?
- l’enfant est vivant, c’est un garçon et il affole tout le monde avec ses cris
sa phrase il la termine seul car déjà son patron est parti comme une flèche bousculant tout sur son passage.
- ( dans sa tête ) vivant ? il a bien dis vivant ? mon dieu que dois je faire ?pourquoi faut il que ça arrive dans mon hôpital ?mais qu’est ce qu’ils on tous à me regarder comme ça ? ( il arrive légèrement essouffler au service maternité ) quelle chambre ?
- ( une infirmière munie des fameuses lunettes ) ah !! c’est vous docteur !! chambre douze
- il est réellement vivant ?
- oh oui !! pour être vivant il l’est !!
- qui est avec l’enfant ?
- juste sa mère, elle lui donne la tétée pour le faire taire car cela nous rendaient tous dingues.
- ( surpris ) comment ça tous dingues ?
- je n’ai pas d’explication logique docteur, je peux juste vous dire qu’on ce seraient tous battus entre nous pour lui venir en aide si sa mère ne lui avait pas donner le sein.
- Et vous étiez nombreux ?
- Non docteur juste moi Alice et Damien le garçon de salle
- Vous êtes consigné tout les trois, interdis de quitter la zone tant que je n’aurais pas vérifié certaines choses.
Il se dirige alors vers la chambre douze, prend les lunettes et après une petite hésitation prend également deux protections auditives qu’il s’empresse d’introduire légèrement dans chacune de ses oreilles.
Ainsi équipé et après avoir pris une grande inspiration, il entre dans la pièce apercevant en mosaïque le lit avec la mère et son enfant dans les bras.
- bonjour madame
- bonjour docteur
- comment va t’il ?
- il dort docteur
- et vous ça va ?
- oh oui docteur !! je suis la plus heureuse des mamans, un fils !! depuis le temps que nous essayons d’avoir cet enfant mon mari et moi
- vous aviez été prévenu que cet enfant était spécial et que normalement il n’aurait pas dû être viable ?
- bien sûr docteur mais comme vous le voyez il est bien vivant
- je ne vous cacherais pas qu’il va falloir s’organiser autour de ce … « garçon »
- ( songeuse ) j’ai vu ce qu’il c’est passé avec le personnel soignant présent tout à l’heure, ils se seraient entretué si je n’avais pas calmé mon petit Julien.
- Vous pouvez m’expliquer en quelques mots ?
- C’était bizarre en fait !! on aurait dis qu’ils leurs étaient insupportable que mon bébé pleure ; c’est pourtant une chose normale à la naissance non ?
- ( soucieux ) en effet je ne comprend pas moi n’en plus, et à vous quel effet cela vous à fait de l’entendre pleurer ?
- rien !! juste que je me suis dit qu’il avait faim et d’ailleurs je ne me suis pas trompée car il a cessé de pleurer dés que je lui ai donné la tétée
- une autre question et je vais vous laissée tranquille
- entendu docteur je vous écoute.
- quand vous regardez votre enfant vous le voyez comment ?
- ( surprise de la question ) mais !! comme un bébé normal !! je ne comprend pas bien ou vous voulez en venir.
- Heu !!! je voulais dire physiquement vous le trouvez comment ?
- C’est mon fils non ? alors forcément c’est le plus beau bébé qui soit
Il sait pertinemment qu’il ne tirera rien de plus d’une mère vis à vis de son enfant, ce qui finalement est tout à fait normal en soit.
- excusez moi encore de vous avoir déranger, je repasserai tout à l’heure après le déjeuner
- entendu docteur
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( le bébé maintenant repu, sommeil en toute tranquillité bien au chaud dans les bras de sa mère.) Rrrr !!!!
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le général repart alors d’un bon pas, presser qu’il est de rentrer dans son bureau afin d’aviser sa hiérarchie de cette nouvelle pour le moins incroyable ; un cas de type « A » vivant !!!!
quelques jours plus tard.
- allô !! monsieur le président ?
- c’est vous général ?
- oui c’est moi le général Mathéi, comment ? hein ? ah oui une seconde s’il vous plais ( il enlève ses protections auditives ) là ça va mieux maintenant, vous pouvez répéter la question ?
- est il vraiment vivant ?
- oui je confirme monsieur, d’ailleurs il vas bientôt avoir une semaine
- comme vous le savez général, nous sommes en visioconférence avec les principaux responsables de chaque nation et nous vous écoutons, que proposez vous ? faut il éradiqué la question ou l’étudiée ?
l’éradiqué !!! ils voudraient tué le bébé ?ha non alors !! jamais je ne laisserais faire une chose pareil !! vite Antoine trouve une solution.
- monsieur heu !! excusez moi messieurs, je suis persuadé qu’il faut laissé cet enfant grandir normalement en prenant bien sûr toutes les précautions possibles. Nous en sommes à combien ? dix ? vingt ?trente millions de bébé « type A » mort né et combien de suicides ? deux ? trois fois plus ?
- les chiffres exact sont de trente six millions deux cent quatre vingt dix huit milles deux cent huit bébé répertorié et de quatre vingt huit millions quatre cent dix neuf milles sept cent dix neuf suicides à ce jour
- et un seul bébé vivant avec zéro suicides ? vous ne croyez pas que cela mérite l’expérience demandée ?
- vous suggérer donc de laisser vivre cet enfant ?
- bien sûr c’est la seule solution pour comprendre ce qu’ils sont en réalité
- vous en pensez quoi général ? que sont ses enfants pour vous ? aller !! dites ce à quoi vous pensez même si c’est la pire des absurdités
- ( il hésite ) je pense que ses enfants sont le début d’une nouvelle ère pour l’humanité
- des mutants ?
- non !! pas des mutants mais plutôt une évolution naturelle comme l’homo sapiens a remplacé le Cro-Magnon
- et pourquoi alors tout ses morts ?
- je pense que pour les enfants ( il hésite ) et bien que la nature fait des tests
- et pour les suicides ?
- une protection peut être ?
- ( un long silence puis ) intéressant !! expliquez vous !!
- le fait que les enfants soient morts n’aurait pas été supporter ? il me semble que quasi tous les suicides sont liés au désespoir de ceux qui ce sont donné la mort ; alors que cet enfant vivant n’a occasionné aucunes perturbations notoires
- mais le personnel avait ses protections
- ( il réfléchi ) oui bien sûr si ce n’est peut être !!
- oui ? quoi !! qu’avez vous remarqué ?
il raconte alors l’incident lié aux pleurs du bébé et à la réaction maternelle qui aussitôt lui a donné le sein.
- en effet c’est troublant !! vos déductions nous paraissent saines et nous vous accordons le droit de maintenir en vie cet enfant et de mené à bien son éducation .
- merci beaucoup messieurs, je vous assure que nous mettrons toutes les protections nécessaires pour qu’il n’y ai qu’un minimum de « dégâts collatéraux », si il doit y en avoir bien sûr .
- cela va de soit, nous exigeons en retour un rapport semestriel d’avancement de vos travaux et chaque année nous prendrons ou non la décision de continué ou d’arrêté le projet.
- Mais !! nous parlons d’un enfant là !!
- ……………….
- Vous entendez quoi par arrêter le projet ?
- Vous le savez très bien docteur ( un silence ) mais dites nous ? avez vous approchez ce garçon ? je veux dire de prés ?
- Heu !! oui bien sûr mais avec les protections que j’ai jugé utile, oculaire et même auditives à cause des cris ; pourquoi cette question ?
- Juste parce qu’il nous semblent que vous protégez déjà beaucoup cet enfant
- Et vous pensez à quoi ?
- Vous connaissez le terme imprégnation ? nous pensons depuis déjà quelques temps que c’est le moyen de défense qu’utilise cette « mutation » ou appeler cela autrement pour s’auto protéger ; de quoi ? pour l’instant nous n’en savons rien peut être de nous qui sait, mais pensez y c’est une des possibilité retenues lors des différents colloques de vos confrères aux quatre coins du monde
- C’est une option à ne pas négliger en effet mais je ne l’ai pas touché et en plus à chaque fois il dormait.
- Après la vue, l’ouie et comme il n’y a pas eu ni le toucher ni le goût ; il reste l’odorat, il ne faut rien négligé, rappelez vous !! en l’état de nos connaissances, il faut absolument prendre toutes les précautions possibles et imaginables pendant la durée de notre projet. Il y a déjà eu bien trop de morts autour de cette histoire et je n’hésiterais pas à en sacrifié une de plus pour sauvegarder le plus grand nombre.
- Entendu messieurs
- Fin de la conférence je vous remercie docteur et à très bientôt
- Merci monsieur le président, bonne fin de journée
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