Antoine Mathéi ce lève et s’étire, il est radieux car ce matin c’est sa journée de visite auprès du petit Julien ; chaque semaine avec de plus en plus d’impatience il attend ce jour ou il peut enfin rencontré cet enfant qui maintenant est devenu toute sa vie.
Bien sur il ne l’a jamais vu réellement car à chaque fois qu’une personne du service n’a pas respecté cette règle, il ou elle a été retrouver aliéné(e), impossible de leur faire décrocher la moindre parole depuis.
Pourtant ils ne sont jamais resté plus que quelques secondes à le contempler, juste avant qu’un ou une collègue ne les fassent ce retourné, mais toujours trop tard.
C’est son anniversaire aujourd’hui, deux ans et ce gamin sait déjà lire écrire et compter comme un enfant de CM1 ; dés l’age d’un an il était propre et commençait déjà à bien ce faire comprendre par des paroles très distinctes pour son age.
A quoi il ressemble ? nul hormis sa mère ne le sait car les personnes ayant enfreins le règlements ont été incapables d’en parler avant de devenir complétement incohérent.
Idem quand nous avons essayé de le prendre en vidéo, ceux qui visionnaient les bandes finissaient comme les autres.
Les naissances de type « A » deviennent de plus en plus nombreuses et représentent maintenant environ huit pour cent des naissances dans le monde ; mais aucunes de ces naissance n’a redonné le jour à un enfant vivant.
Au niveau du personnel hospitalier, et ça depuis quatre ans maintenant, il n’y a plus que très rarement de suicides. Ceux ci dû pour la plupart à une négligence de la personne concernée.
Nous n’avons toujours pas de réponses aux questions sur ses bébés et notre seul enfant viable ne libère ses secrets qu’au compte goutte.
DRINGGGGG !!!
Le téléphone résonne dans la pièce, cela sort le général de ses pensées ou il s’enfonce de plus en plus souvent restant des heures parfois sans s’en rendre compte debout les yeux dans le vague.
- allô !!
- docteur Mathéi ?
- lui même
- bonjour docteur, nous ne nous connaissons pas mais je représente une commission qui œuvre à la recherche et à la compréhension de l’existence des « A »
- et que puis je pour vous ?
- nous aimerions vous rencontrez pour vous faire part de quelques idées qui je pense devraient vous intéressez
- vous n’avez qu’à passer à mon bureau cette après midi si cela vous convient.
- Entendu docteur !! disons quatorze heures cela vous vas ?
- C’est très bien, à cette après midi donc
- Au revoir docteur
- Au revoir monsieur heu !!!
- Servant, jacques Sevrant
- Entendu monsieur Sevrant à tout à l’heure
- Merci docteur salutations
Une heure plus tard devant la porte de la petite maison gardée nuit et jour, il sonne le cœur palpitant comme un gamin à son premier baisé.
- dédé !!!!
- suis là juju !!!
- ouf j’ai eu peur, j’ai cru qu’ils étaient encore venu te chercher.
- Bahh !! ne t’affole pas comme ça, de toute façon cela ne sert pas à grands choses ; nous n’y pouvons rien.
- Oui je le sais bien, mais qu’est ce que je deviendrais sans toi
- ( amuser des paroles de son ami ) C’est gentil pour ta mère dis donc !
- Je sais mais bon c’est toi mon meilleur ami
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