Mais c'est hélas la direction du cour d'anglais que nous prennons.
Dans la salle, ma place habituelle est prise, mais par coïncidence les seules de libres sont encore celles près de la porte au fond.
La prof a décidée de faire participer tout le monde, c'est pourquoi elle organise un exercice ou elle joue le rôle d'une passante et nous, nous devons lui demander l'adresse de tel ou tel endroit à Londres.
Lorsque vint le tour d'Aaron, je suis vraiment envouté.
J'ai l'impression d'avoir remonté le temps, que nous sommes à Londres et que c'est moi qui suis à nouveau dans sa classe.
Sa voix et son accent, comme d'habitude me font fondre.
"Good morning, miss"
"Where is the hotel ? please".
"Thank you very much".....
Et là je m'imagine qu'il me dit:
"I love you", "My love, kiss me".
Quand c'est à mon tour, il est très surpris car depuis notre rencontre, je me suis nettement amélioré en Anglais.
En fait c'est Charlie, nettement meilleur élève en anglais que moi qui m'a donné quelques cours particuliers.
J'ai fait des efforts, juste pour pouvoir dire des mots doux à mon cher et tendre dans sa langue maternelle.
Lui aussi a fait beaucoup d'efforts pour parler mieux Français, mais ses fautes persistent, tant pis j'adore tellement ça.
Puis pendant que les autres passent, à plusieurs reprises je sens son pied se frotter contre le mien et quand je le regarde il arrête tout net, me regardant tout sourire comme si il n'avait rien fait.
Je me demande alors si il n'a pas comme moi l'envie de fuir ce cours pour enfin se retrouver.
Je prends donc mon courage à deux mains et décide de tout savoir.
A partir de ce moment là, tout s'enchaine très vite.
Pour être sur que personne n'entende de quoi nous parlons, je prends une feuille sur laquelle j'écris direct :
(Je traduis car nous avons tout écris en Anglais)
-"My love, tu as envie de quoi, là tout de suite ?".
Il me regarde passant sa main dans ses cheveux et répond en écrivant:
-"De rien, pourquoi ?"
-"Tu es vraiment sur ?" ai-je écris en lui souriant.
Je sent à nouveau son pied se frotter contre ma jambe et sur la feuille, il a écrit :
-"Oui, il y a bien une chose dont j'ai trés envie, c'est de toi".
Je ne peux alors m'empêcher d'écrire:
-"Moi aussi tu sais, mais comment faire ?".
Tout en se rapprochant de moi le plus possible, il écrit :
"J'ai un fantasme, essayer ici dans ton école".(décidément il est devenu encore plus coquin)
J'écris trés vite :
"Alors à la fin du cour, c'est la récré, suis-moi".
Sa réponse et quelle réponse :
"Hummm, j'ai hâte".
A cet instant, nous sommes plus qu'excité et nous ne pouvons plus tenir en place.
Par chance (histoire justement de nous faire tenir en place), la prof propose un exercice on nous devons nous asseoir l'un face à l'autre pour préparer un petit dialogue, sur le thème de notre choix, à lire ensuite à tous les autres.
Je me suis donc installé face à Aaron et quand je vais lui demander quel thème il a choisi, son pied commençe à remonter le long de ma jambe.
Il a enlevé sa chaussure.
Il monte puis descend.
Ah! ce pied doux et chaud se frottant à moi…
Ce qui devait arriver arriva, je me met à bander, c'est alors que je sens son pied se poser sur ma chaise entres mes jambes.
Il l'approche et de ses doigts, il touche ma queue gonflée.
Puis il se mets à me caresser les couilles toujours de ses doigts de pieds de fée. Il est remonté maintenant sur ma queue, puis à nouveau mes couilles.
Il faut que je trouve une solution, sinon en peu de temps je vais éjaculer dans mon boxer.
Le petit coquin, il aime bien me faire ce coup là, une fois à la cantine de son lycée et une autre fois chez lui au petit déjeuner avec ses parents juste à côté.
J'ai très peur que la prof ou quelqu'un de la classe ne s'aperçoive de quelque chose, alors je prends doucement son pied et le repose par terre, puis je me met à 4 pattes sous la table, faisant mine de ramasser mon stylo, effleurant au passage cet adorable petit paquet dans lequel je devine sa queue aussi dure que la mienne, et je lui dis pour le calmer :
-"Arrête, sois sage, on a dit après le cours".
Je l’ai dit pas trop doucement pour que mon petit amour comprenne, mais assez pour que personne d’autre n'entende dans le brouhaha général.
Quand je ressorts de sous la table, je vois quelque chose qui ne me plait guère.
Grégoire que je connais d'ailleurs depuis la 6ème, chef de la bande des cons en foire, blond aux yeux noisette et en plus hétéro, ne se gêne pas pour détailler mon cher Aaron de la tête au pied.
Je ne pense pas qu’il m'ait vu effleurer la bosse formée dans le jean d’Aaron, mais ça ne me plait pas du tout de voir qu’il le détaille comme ça avec tant d'insistance.
De plus, il s’attarde un peu trop à mon goût sur une certaine partie de son anatomie. Ce regard est bizarre quand-même, surtout venant de la part de Grégoire avec qui presque toutes filles de la classe veulent sortir.
Furieux et jaloux qu'un autre mec pose ses yeux d'une telle façon sur Aaron, je le foudrois du regard et je lui dis sèchement : -"Greg, tu cherches quoi, tu veux sa photo?".
Sa réaction est étrange car il devient tout rouge et sans un mot il détourne immédiatement le regard.
Aaron qui ne s’est rendu compte de rien, me regarde et me demande ce qu’il se passe.
Je lui répondis:
-"Non, non rien du tout".
Me rasseyant quelque peu inquiet, je me demande tout de même si mister Grégoire n'a pas vu quelque chose entre le moment ou Aaron me faisait du pied et celui ou je me suis mis à 4 pattes sous le bureau.
Et si il s'est aperçu que nous sommes gays ?
Avec sa langue de vipère, tout le lycée sera vite au courant. Regardant dans sa direction, je vois qu'il s'est remis à son exercice d'anglais avec son correspondant.
Je décide d'en faire de même, tout en pensant à la récréation que nous nous apprêtons à vivre avec mon doux Aaron.
Avant de m’y remettre je jete juste un œil vers Charlie qui a l'air de bien rigoler avec son correspondant.
En fait, Aaron qui le fréquente peu, même si c'est un gars de sa classe et moi, nous ne savons pratiquement rien de ce garçon.
Juste son prénom, David.
C’est Charlie qui l'a annoncé dans sa lettre de bienvenue au cours précédent et c'est comme ça que moi je l'ai su.
Je dois avouer que c’est d'ailleurs la seule lettre à laquelle nous avons prêté attention.
A Londres, Charlie ne m'a pas dit un mot sur son correspondant.
Se sont-ils amusés là-bas?
Sont-ils devenus des amis ?
Ou peut-être plus ?
Sans doute non, car Charlie me l'aurait depuis certainement confié et puis je crois qu'il n'y a pas plus hétéro que lui.
Quoiqu’il en soit, nous en serons d'avantage à midi, puisque nous avons décidé de déjeuner avec Charlie.
Je regarde alors ma montre et constate qu'il est bientôt 10h00, donc bientôt l'heure de la fin du cours, en clair bientôt l'heure de la récré tant attendue.
D'ailleurs la prof réclame le silence et dit d'abord en français, puis en anglais :
-"Je vous demande de terminer votre exercice de dialogue pour notre cour de demain" Aïe que vient-elle de me rappeler là.
Demain, la classe d'Aaron doit faire la visite de l'établissement et à part l'anglais le matin en 1ère heure et le sport en fin d'après-midi nous n'avons aucuns cours en commun. Il faut dire qu'entre les salles de classes, le CDI, la salle audiovisuelle, la salle de musique...., il y en a des choses à voir dans notre lycée.
Mais bon pensons plutôt à l'instant présent.
La sonnerie va bientôt retentir, mais plus je regarde ma montre et plus je trouve qu'elle mets longtemps à venir.
Et les autres autours de nous qui n'arrêtent pas de brailler… Les secondes commençent à ressembler à de longues, à de très longues minutes.
Aaron, lui aussi ne cesse de regarder l'heure.
Il doit sans doute être aussi impatient que moi qu’on soit enfin seul et doit se poser la question de savoir dans quel endroit je vais pouvoir bien l'emmener pour fêter nos retrouvailles. 5, 4, 3, 2, 1, enfin cet horrible sonnerie, mais si douce pour une fois, ayant un goût de liberté.
Nous sommes prés à fuir avec Aaron, quand me retournant vers Charlie je lui demande:
-"On a quoi comme cour après?".
Sa réponse me fait marquer un temps d'arrêt.
Elle va d'ailleurs changer beaucoup de chose…
-Charlie: "Mais Chris t'as la tête où ?, on n’a pas cour après, on a une heure de permanence".
Une heure de permanence…
Je prends aussitôt Aaron par la main et lui dit :
-"Suis-moi".
Imaginant que nous n'aurions que les quelques minutes de la récréation, le seul endroit auquel j'avais pensé pour être seuls était les toilettes.
Mais nous n'aurions pas été totalement tranquilles, vu les va et viens qui s'y font durant toute la récré.
Mais là, avec l'heure de permanence c'est clair, nous allons pouvoir nous retrouver dans un lieu où nous serons vraiment tranquilles.
Nous traversons le couloir en courant, direction le rez-de-chaussée, afin de déposer nos sacs dans mon casier.
Pour que le plan que j'ai en tête fonctionne, il nous faut maintenant passer une récréation tout ce qu'il a de plus classique.
Je me connecte ou je m'inscris