La grande maison de maître, attenante à ma propriété, située dans notre quartier résidentiel, était inoccupée depuis plusieurs mois. Certes, j’avais parfois aperçu quelques mouvements, des visites par l’agent immobilier dont je reconnaissais la silhouette dégingandée. Et puis, un beau matin, deux camions de déménagement, pas moins, se trouvaient garés près du portail. J’étais à la fois ravi de pouvoir rencontrer de nouveaux voisins mais aussi, réticent à voir remise en cause ma paisible quiétude.
Je me montrais naturellement curieux, derrière la cretonne de mes rideaux, d’apercevoir ceux qui seraient par la force des choses de futures relations. Le volume du mobilier transporté me conduisait en effet à préjuger que cela ne pouvait qu’appartenir à une nombreuse famille.
Excepté les déménageurs, la première personne que je vis fut un homme d’environ 60 ans, aux cheveux blanchis, aux allures rigides, et qui semblait donner des ordres avec une véhémence qui ne s’imposait pas. Cela me fit assez mauvaise impression.
Un peu plus tard, c’est une jeune femme blonde, aux cheveux attachés sur la nuque, habillée d’une longue jupe grise et d’un gilet de laine informe que je vis apparaître dans la cour. Elle ne devait pas avoir plus de 28/30 ans, autant que je pouvais en juger.
Mes occupations, sur lesquelles je reviendrai, ne me permirent pas de satisfaire ma curiosité ce premier jour, mais le fin visage de ma voisine resta dans ma mémoire et revint souvent dans mes pensées, et davantage, une esquisse de personnage, dirons-nous.
Il fallut quelques jours pour que j’apprisse, de la bouche de quelques commerçants, qu’il s’agissait d’un couple marié, sans enfant ; lui était déjà sexagénaire, une sorte de haut fonctionnaire, issu d’une vielle famille de noblesse de robe, à l’esprit étroit, qui avait épousé une jeune et lointaine cousine près de 35 ans plus jeune que lui, issue d’une branche ayant connu quelques revers de fortune.
Cette situation piquait ma curiosité, et je me demandais comment rencontrer cette personne que j’imaginais triste et malheureuse, comme sa façon de se vêtir le faisait craindre. Pas un moment, je ne le vis à travers une fenêtre déambuler dans sa grande maison.
Alors que je faisais, un bel après-midi d’automne, une promenade dans le parc public proche de notre rue, je l’aperçus, assise sur un banc public, en face d’un magnifique marronnier, avec un livre sur les genoux, perdue dans un rêve. Elle portait une jupe marron, qui lui arrivait sous les genoux et, sous un imper léger, un pull de laine.
Je l’observai quelque temps, notant les traits fins de son visage. Elle se rendit compte de ma présence en face d’elle.
Elle leva les yeux vers moi.
Quelle timidité, pensais-je tout en commençant à tendre mes filets.
La petite rougit de plus belle.
Soudain, elle se leva et quitta précipitamment le parc pour rentrer chez elle en laissant échapper un bref « Au revoir » entre ses lèvres.
C’est trois jours plus tard que nous fîmes notre deuxième rencontre.
Elle était de nouveau assise sur le même banc, habillée d’une longue jupe, de bottines, d’une veste noire et d’un châle de laine rouge. Elle lisait un livre.
Je m’approchai et à quelques mètres d’elle, je lui lançai un « Bonjour » souriant. Elle sursauta.
Quelle femme étrange pensai-je, réservée, timide à l’extrême.
Je vis en effet le titre d’un roman que l’on convient d’appeler à l’eau de rose.
Je lui posai quelques questions sur son mari, le travail de celui-ci, apprenant ainsi qu’il était absent à des heures bien régulières, ce qui pouvait servir plus tard. Au cours de cette seconde conversation, elle ne parvint pas à me poser une seule question.
Avant de me lever, je lui pris sa main pour lui faire un très léger baisemain. Surprise, elle me laissa faire. Je la quittai d’un sourire et d’un signe joyeux. Je sentis son regard qui me suivait mais je ne me retournai pas.
Le lendemain, je la rencontrai qui sortait d’un commerce. Je la saluai d’un bonjour auquel elle répondit timidement mais avec un sourire.
Il me fallut patienter trois autres journées pour de nouveau la rencontrer sur ce banc. J’avoue que j’avais parcouru le parc la veille et même le jour d’avant pour tenter de la rencontrer, mais elle avait du rester chez elle.
Elle portait une jupe longue et des bottines, mais pas les mêmes que la fois dernière. Sous son imper, un joli pull de laine rose à col roulé, un livre posé sur ses genoux. Aujourd’hui, elle portait de fines lunettes aux verres sans monture.
Cette fois, je pris place à côté d’elle avant de lui dire bonjour.
Elle leva les yeux vers moi, manifestement prête à s’en aller lorsqu’elle me reconnut.
Je lui tendis une petite brochure avec un ruban.
Je décidai de poser un second jalon, et restai à l’observer de profit de manière volontairement insistante. Elle s’en apercevait, sans réagir au début, puis après quelque temps me demanda ce qu’il y avait.
Elle se leva brusquement et partit.
Je la regardai s’en aller d’un pas vif. Je lui avais confié une gentille nouvelle érotique, racontant l’histoire d’une femme achetant des dessous sexy pour la première fois, et qui, les essayant devant son miroir, finit par se masturber. Rien de bien méchant, mais il faut bien commencer par le début.
À l’évidence, le lendemain je déambulai dans le parc recherchant ma voisine, impatient de recueillir ses premières impressions. L’heure était passée, mais soudain, je la vis, assise sur un autre banc. Je vins m’asseoir près d’elle.
Son visage était fermé et elle garda la tête droite, ne me regardant pas.
Je souris en attendant cette tirade et observant Anne-Claire, dont la poitrine, sous son pull bleu ciel aujourd’hui, se soulevait de son indignation.
Je sortis de ma poche une histoire coquine illustrée de photos érotiques. Je le lui donnai.
Je lui souris.
Nous nous quittâmes alors et je pensais que la situation avait bien évolué et qu’il était temps que de passer aux choses sérieuses. La nouvelle coquine que je lui avais remise évoquait les pérégrinations sensuelles et d’ailleurs très sexuelles, avec force illustrations explicites, d’une bourgeoise, portant toujours des dessous sexy et des bas, qui multipliait les expériences avec divers partenaires hommes ou femmes, aussi cochons que possible.
J’espérais que, cette fois, ma voisine allait enfin se libérer et j’attendais de la revoir avec impatience, surtout que le lendemain, elle ne se montra pas.
Le jour suivant, je guettai son départ de ma fenêtre. Je la vis prendre le chemin du parc, avec le même imper, une jupe longue et un pull. Je sortis et la rejoignis.
Elle accéléra l’allure, le visage fermé et rougissant. Nous arrivions près d’un banc. Je lui pris le bras, la poussai un peu et nous nous assîmes l’un près de l’autre.
Je lui tendis un paquet.
Je notai que c’était la première fois qu’elle m’appelait par mon prénom.
Nous restâmes quelque temps à deviser de diverses choses, la couleur de la nature, la ronde des saisons. Je lui pris la main. Elle ne la retira pas. Je parvins à obtenir son numéro de téléphone. J’avais naturellement cherché mais il figurait sur la liste rouge. Je lui donnai le mien l’invitant à m’appeler dès qu’elle le souhaiterait.
J’avais de plus en plus l’impression que le poisson était sur le point de mordre, l’hameçon n’étant plus très loin de la bouche.
Cette approche fort patiente ne me privait naturellement pas de visiter quelque amie disponible, que j’honorai de mon mieux, tout en pensant aux charmes encore mystérieux de ma voisine.
Ce même soir, j’avais tenté un appel téléphonique mais une voix de rogomme m’avait surpris. Je bredouillai quelques mots prétextant une erreur.
Je profitai de ma soirée pour écrire un joli texte d’une exquise lubricité (selon mes critères) que je me promis de faire lire à Anne-Claire dès le lendemain. Je me persuadai qu’elle serait de nouveau fidèle à sa promenade et prêterai une oreille encore plus complaisante à mes assauts.
Le lendemain, impatient de mesurer les effets de mes suggestions, je déambulai dans le jardin public, cherchant Anne-Claire qui hélas, ne se montrait pas. Je passai devant les bancs qui avaient abrité nos premiers contacts. Elle n’y était pas. Je m’apprêtai, fort déçu, à quitter le parc, lorsque je la vis, assise dans une discrète tonnelle de feuillage, bien à l’écart du passage.
Je me précipitai vers elle et vint m’asseoir. Elle me jeta un coup d’œil, sans rien dire ni faire. Je l’observai. Elle avait revêtu aujourd’hui encore, son éternel imper, mais dessous, il y avait du changement. Elle portait certes un pull de laine blanche, plus près du corps, qui moulait bien sa généreuse poitrine mais aussi une jupe droite, grise, et plus courte, au-dessus des genoux, remontée légèrement sur ses jambes.
Ma question ne pouvait avoir qu’un seul sens.
Anne-Claire regarda autour d’elle, ne vit personne. Elle hésitait. Son regard croisa le mien. Je lui souris.
Elle souleva son pull doucement. Je regardai ce mouvement délicieusement érotique, qui traduisait pour moi le succès du jeu pervers que j’avais mené auprès de cette vertueuse jeune femme, qui lassée de sa sagesse, avait résolu de franchir la limite.
Elle dévoila bientôt les bonnets du soutien-gorge de dentelle bleue offert la veille, qui mettait admirablement ses seins en valeur, emprisonnés des les bonnets trois/quart. Sa poitrine palpitait d’émotion, gonflée, infiniment désirable.
Jugeant que cela suffisait, elle rabattit le pull.
Elle jeta de nouveau un regard circulaire qui la rassura. Je sentais son émotion palpiter. Puis, après une imperceptible hésitation, elle souleva sa jupe en écartant lentement les jambes, me laissant voir ses cuisses gainées des bas Chantal Thomass, découvrant les motifs alambiqués de la lisière et bientôt la pince d’une jarretelle.
Je me penchai légèrement pour admirer les cuisses ainsi dévoilées. La vision était particulièrement érotique.
D’un geste, elle me fit comprendre de me pencher davantage.
Encore un regard autour de la tonnelle feuillue et apparemment rassurée, elle ouvrit plus largement les cuisses.
Mes yeux dévoraient de plaisir la jolie culotte assortie au soutien-gorge, tendue sur la motte d’Anne-Claire.
Je posai la main sur sa cuisse, juste un peu plus haut que le genou. Remontant doucement, je caressai son bas, y entrant un doigt, puis jouant avec la jarretelle, contre la peau chaude et satinée de sa jambe. Elle respirait fort, les yeux fermés, toute à cette sensation.
Ma main parcourut ainsi quelques minutes la douceur de ses cuisses.
En même temps, je lui pris la main. Ses doigts pressèrent les miens. Je posai sa propre main sur ses bas puis la faisant bouger, je l’invitai à caresser elle-même sa cuisse frémissante de désir. Puis, guidant son bras abandonné, je lui fis poser sa main sur la bosse de ma braguette.
À ma grande surprise, elle ne la retira pas. Au contraire, ses doigts serrèrent la protubérance du tissu. Ma main entre ses cuisses remonta jusqu’à toucher sa culotte avec deux doigts, je la caressais à travers la dentelle moite. Sa respiration s’accélérait. Ce contact décuplait son excitation. Elle me paraissait même sur le point de jouir. Sa main pelotait mon sexe à travers le tissu du pantalon.
Soudain, me surprenant une nouvelle fois, elle commença à défaire ma braguette. Fébrile, elle n’y parvenait pas, je l’aidai d’une main alors que de l’autre côté je profitai de la situation pour glisser ma main dans sa culotte et caresser sa toison. Bientôt, mon doigt atteignit son clitoris bandé que je sentais rouler, rigide de son désir.
Le zip de ma braguette défait, puis ma ceinture, elle ouvrit mon pantalon. Je la laissai masser la bosse du slip, la serrant de nouveau, puis elle baissa à son tour le tissu et fit jaillir mon engin.
Je lui branlai son clitoris, laissant mes doigts écarter ses lèvres intimes, explorer son minou trempé d’excitation. Elle eut presque aussitôt un nouvel orgasme… Elle serra ses cuisses fortement sur ma main emprisonnée dans sa culotte.
La situation m’excitait tellement de mon côté malgré cette branlette malhabile.
Je sentais monter mon plaisir. Elle m’astiquait avec régularité. Je la fis alors se lever et je vins vers elle. Elle n’avait pas lâché ma queue et me caressait bien à fond. Je vins serré contre elle, mon sexe contre sa culotte.
Je me sentis gicler dans la culotte de cette coquine qui frottait ma queue contre sa toison engluant ses poils de mes jets de sperme.
Serrés l’un contre l’autre, nos occupations étaient invisibles pour qui nous surprendraient ainsi, tels deux amoureux.
Nous nous embrassions de nouveau à pleine bouche, ma queue toujours dans la culotte d’Anne-Claire.
Nous nous rajustions alors et en marchant vers la sortie du parc, je tendis à Anne-Claire un nouveau paquet.
Nous nous quittâmes non sans nous être de nouveau embrassés. La coquine savait maintenant jouer de sa langue et j’imaginai celle-ci courir bientôt sur la hampe de mon sexe.
Le crépuscule tombait sur la ville. Devant mon feu de cheminée, j’écrivais quelques pages érotiques me remémorant la rencontre d’aujourd’hui. Je me fis un rapide dîner et soudain, vers huit heures, mon téléphone privé sonna. Je décrochai.
J’entendais sa respiration. Ses soupirs, ses légers gémissements.
Je l’entendis alors gémir, feuler, puis crier son orgasme. Et brusquement, elle raccrocha.
Je ne souhaitai pas la brusquer et préférai la laisser gentiment mûrir. Aussi, je ne précipitai pas les événements. Une invitation trop directe risquait encore de la bloquer. Je décidai donc d’attendre encore un peu.
Deux jours se passèrent sans que je la visse au jardin public. La visite impromptue de deux coquines de ma connaissance me fit patienter la seconde nuit.
Mais, ma patience fut récompensée, car Anne-Claire se trouvait assise sur son banc habituel le lendemain après-midi. Pour la troisième fois, j’avais apporté avec moi son prochain cadeau et j’allais pouvoir le lui offrir enfin.
Elle sourit.
Elle portait encore une jupe plus courte et je ne tardai pas à sentir la lisière de ses bas…
Nous n’étions pas à l’abri de la verdure comme l’autre jour et ne pus pousser plus loin mon exploration, ce que n’aurait guère compris les ménagères, les nurses et autres gens qui prenaient le bon air du parc.
Mais ce fut Anne-Claire qui me dit :
Je lui tendis ce petit paquet enveloppé d’un joli papier et d’un ruban. Nous devisâmes quelques minutes et ce fut l’heure de nous quitter.
Nous nous levâmes et tandis que nous traversions une frondaison, je me collai à elle, glissant ma main sous sa jupe. J’atteins bien vite son pubis sans rencontrer le moindre obstacle.
Souriante et presque moqueuse, mutine à tout le moins, elle me souriait, fière de cet exploit pour elle extraordinaire. Ma main dut quitter sa douce toison, après que mon index ait eu le temps de mesurer l’aquosité de son chaton.
Nos lèvres se joignirent un instant et Anne-Claire s’échappa avec son cadeau.
Deux heures plus tard, avant que son mari ne rentre d’une dure journée de labeur au Ministère, Anne-Claire tint sa promesse.
Je l’entendis vivre son plaisir et elle raccrocha.
Satisfait de la tournure des événements et sentant cette ingénue voisine proche de succomber, je passai une excellente nuit, cherchant le meilleur moyen de la convaincre de sauter si j’ose dire définitivement le pas.
Je n’eus pas à réfléchir trop longtemps. Le téléphone sonna dès 9 heures ce matin-là. Je décrochai, déjà furieux d’un appel aussi matinal. C’était Anne-Claire.
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