Nous ne connaissions l’un de l’autre que notre âge (35 ans chacun), notre taille (1m70 pour moi, 1m80 pour lui), notre poids (65 et 80 kg) et l’absence de toute chirurgie esthétique. Mais la complicité ressentie lors de la mise en scène d’un premier rendez-vous nous avait fait ardemment vouloir cette rencontre aventureuse sans repères.
Selon ce scénario, nous arrivions tous deux sur la place de l’hôtel à 11h11. Tu débouchais de la ruelle Coffre aux songes sans sous-vêtement, drapé d’un pantalon blanc moulant et d’une chemise vermeille en lin. Au même instant, je pénétrais sur la place en venant de la rue Boîte à rêves, nue sous ma petite robe corail ajustée au plus près de mes seins et mes hanches, sans autres accessoires, toi et moi, que ces légers tissus, nos espadrilles blanches et notre parfum préféré. Sans interrompre l’élan de notre marche, nous nous prenions la main sur le perron de l’hôtel et montions à la chambre en sentant nos cœurs battre aux poignets.
Arrivés là, nous nous tînmes à distance, silencieux.
Quand ton regard croisa le mien, je le retins captif et fis glisser jusqu’au nombril la fermeture éclair de ma robe mini. Et c’est avec extrême lenteur que pour me débarrasser d’elle j’ondulai des hanches et glissai mes mains entre peau et tissu, te défiant sans mot d’oser détacher tes yeux de mon regard tandis que le fin tissu corail glissait au sol, me livrant nue.
Tu débutonas alors ta chemise, fis lentement glisser tes manches, et laissas le tissu pendre à ta ceinture. Tu dessanglas ensuite ton torse nu, descendis la tirette tendue sur ton membre tendu, et sans quitter mes yeux, te déchaussas et te déculottas.
Tu étais noir ébène. J’étais blanche ivoire. Nous l’ignorions jusqu’à nous être aperçus tout à l’heure sur la place. Accoupler noir et blanche était pour moi une première.
Dans notre scénario, nous avions convenu d’échanger un présent érotique porté à même nos corps.
Je vis entre tes jambes un petit cordon blanc, m’accroupis et m’avançai à quatre pattes sous ta verge tendue, offrant à ton regard mon large postérieur. Le cordon était suspendu à ton trou mignon. Pressant délicatement tes fesses pour écarter les lèvres de ton orifice intime, je déracinai doucement une bourse minuscule. Accroupie, à deux doigts de ta verge, je retirai de cette poche humide une pastille probablement illicite, que je fis aussitôt rouler sous ma langue avant de te lécher le gland et te presser les bourses.
A la recherche de mon présent, tu farfouillas en vain dans mes cheveux épais, glissant tes doigts le long de mes lobes, dans mon cou, sur mes lèvres, me soulevant ensuite pour caresser mes seins et mes hanches, t’accroupissant pour humer et lécher l’intérieur humide de mes cuisses, ôter mes espadrilles et revenir lentement vers mes lèvres intimes où deux doigts partirent à la recherche du présent. Sous les pétales frémissants de mon sexe, tu sentis l’étoffe enfouie en moi et libéras de ce coffret soyeux un string vermeil, que tu défroissas, humas, baisas, léchas et enfilas avec maladresse tant ta broche était raide.
Notre scénario se terminait là. Alors je te pris par surprise, te renversant sur le lit et pétrissant tes bourses séminales.
…
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