Un grand espace naturel, perdu dans la campagne, lac, chemins, animaux en semi-liberté, la bâtisse est tapie près de la forêt…
Un gite, dont une partie salle de réception, et l’autre qui accueille la cuisine et des communs, équipés de frigos, machines à laver, etc… Au premier des chambres aménagées en dortoirs, avec lits superposés, pour les invités… Et deux chambres parentales communicantes avec des grands lits, et un grand balcon…
Nous avons réservé le traiteur, pour l’anniversaire de ma tante, sœur de ma mère.
Paul est avec venu moi, ma fille est mariée depuis quelques mois, je me sentais seule, un peu inutile…
Ma famille est là, sœurs et frères, cousins et quelques petits cousins.
Il y a des amis proches, et quelques relations, nous sommes 38, la limite est de 40 personnes pour ce gite.
Couchage en 2 fois 20 personnes, à l’étage, soit 10 lits superposés, comme en refuge.
Deux chambres à louer accessibles de l’extérieur également, complètent le premier étage.
Les fenêtres donnent sur la montagne, derrière la maison.
Les WC / Salles de bains sont dans les chambres. Une pompe à chaleur assure le chauffage.
La salle de réception, au rez-de-chaussée, est vaste, claire, avec une estrade, une piste de danse avec des jeux de lumière, un grand écran et une sono de folie complètent l’installation multimédia.
Une autre grande salle se trouve vers les écuries où une partie a été aménagée en gite pouvant accueillir 120 personnes dans 4 dortoirs de 30 lits…
Pour l’instant, nous prenons nos marques et défaisons nos bagages.
Puis nous découvrons les alentours, les écuries, les animaux, la basse-cour.
Un autre corps de ferme complète ces bâtiments en U.
C’est l’habitation des propriétaires, venus de la ville pour reprendre cette propriété.
Ils nous servent l’apéritif dans la grande salle, nous faisons connaissance avec l’ensemble du personnel, les gens discutent, on retrouve des parents éloignés, géographiquement…
Puis la fête commence… La musique retentit entre les plats, l’ambiance monte, les voix résonnent… Nous nous sommes placés par familles, par affinité, mais rapidement, nous bougeons pour échanger…
C’est l’anniversaire de ma mère, 70 ans… Elle a voulu nous rassembler…
Cadeaux, dessert, jeux et souvenirs…
Champagne de qualité, après un excellent repas avec du gibier, biche et sanglier…
L’animateur est le fils des propriétaires, et l’ambiance monte de plus en plus, les gens dansent, les morceaux s’enchaînent, les années défilent, pour toute l’assistance…
Paul m’invite à danser une valse, il me partage avec ma sœur et des cousines proches.
On m’invite aussi, je retrouve Yann, un cousin venu de Bretagne pour l’occasion…
La dernière fois c’était le jour de mon mariage… Rires et souvenirs…
Il a perdu sa femme d’une maladie récemment… 34 ans…
Depuis il survit, se lançant des ‘défis’…
On se retrouve un peu plus tard, Paul le reconnait, l’invite avec nous, nous partageons de bons moments, parlons de ce drame qui l’a épuisé moralement…
- Tu parlais de défis ?
- Oui, professionnels d’abord… Je me suis tourné vers autre chose, j’ai créé un commerce en ligne, ma passion étant l’histoire, je vends des objets, je chine, essaie d’en faire un métier, je suis comptable en parallèle, et cela marche assez bien. Je me suis branché cinéma aussi, intégrant toutes sortes d’objets vus dans les films et vendus par les sociétés cinématographiques, comme des robes, des voitures, d’autres produits, tout se monnaie…
- Pas mal…
- Je suis loin, mais si vous venez en Bretagne, prévenez-moi et je vous accueillerai volontiers, j’ai de la place… Et cela me ferait vraiment plaisir…
- Merci, Yann… On m’appelle… Marika reste avec Yann, tu me raconteras…
Paul s’éloigne et disparait…
- L’autre côté de mes deals, c’est la partie affective, détruite… Plus de vie, plus de rêves, du jour au lendemain… C’est dur, ça fait bientôt 10 ans et je n’ai pas pris une amante attitrée… Je subsiste… Je végète…
- Oh !... Tu aimais ta femme… Elle était ravissante, je me souviens… Annie non ?
- Oui… J’espérais retrouver quelqu’un comme elle, mais cela n’existe pas… Ou alors c’est rare… Et je ne sors pas assez… Je suis pendu au téléphone ou derrière mon ordinateur…
- Tu trouveras alors… Et puis il faut avoir une vie intime…
- Je fais le strict minimum… De quoi vérifier le bon état des choses…
- Professionnelles ?
- Non, je préfère des personnes qui cherchent un moment d’évasion sans prise de tête… Femmes mariées, ou des veuves comme moi… Ça se résume à de l’hygiène, une heure chez moi ou à l’hôtel…
- Tu n’as que quarante ans non ? Tu les trouves sur internet ?
- La plupart, oui, un site local, bien fait… Quelquefois on se revoit le mois suivant… Toi, tu es si désirable… J’aimerais que tu aies une sosie proche de chez moi…
- Ma sœur ?
- Non, elle ne te ressemble pas du tout. Tu as tout pris…
- Je vais rougir…
- Tu sais que notre cousinage est faux ? Je ne suis pas le fils de ta tante… Elle avait menti… Elle m’a élevé avec son mari, mais j’ai retrouvé mon père et ma vraie mère, il y a 5 ans… Tu vois un peu. On n’a rien dit à la famille… C’est inutile.
- Tu veux dire que l’on n’est pas parents du tout ?
- Et que l’on pourrait avoir des enfants sans risquer de consanguinité ! !
- Je pourrais m’inscrire sur ton site alors ??? C’est vrai que tu me plaisais quand on allait dans les fêtes de village, je disais à mes copines que tu étais mon petit copain…
- Je fantasmais déjà sur toi… Tu danses ?
Le slow est lent et doux, il nous rappelle plein de bons moments, chacun dans nos souvenirs…
Si je n’avais pas rencontré Paul, ma vie aurait changé, je serai devenue bretonne…
On échange un peu sur notre adolescence… Il venait prendre le bon air du Sud, restait 1 à 2 mois chez ma tante, avec mes cousins, on se voyait de temps en temps, il lorgnait mes copines.
Il est beau, grand, sportif sans doute. Un peu triste, mais il se déride dès qu’il me parle…
Ses yeux fixent souvent les miens, il étudie mes réactions…
Je lui plais, c’est évident… Pourquoi m’avoir parlé de ses vrais parents ? Pas de parenté entre nous !…
Il veut me sauter ? Il a des regrets… Il est seul, avec sa peine, il veut tourner la page ?
Paul est à des lustres de moi en ce moment, Anne est partie…
Je ne fais plus l’amour… Je me sens étiolée, asséchée… Desséchée…
Nous sommes pris par une chenille, on rit on sort, on rentre, le jeu devient marrant…
On triche, on gagne…
Je suis trempée de sueur, et vais me rafraichir dans les toilettes, au fond du couloir…
En reprenant mon souffle, je défais quelques boutons devant le lavabo, en regardant mon image dans la glace…
Oui, je suis encore désirable… Yann est une occasion…
Ses mains m’ont caressée en dansant, doux effleurements dans l’action…
J’aurais bien aimé continuer dans ce sens, mais…
Oh, et puis c’est un homme, je suis certaine qu’il me parle pour cela.
Il est en pays de connaissance, il a gardé une bonne image de moi, jeune, sensuelle…
Il me teste, pour savoir si mon mari est un obstacle ?
Si j’aime le chouchen, le cidre, les crêpes et les Festnoz ?
Si on redanse, je ferai plus attention à ses gestes, je pensais à sa femme, je n’ai pas vu, ni ressenti quoi que ce soit de particulier, si ce n’est ce regard bleuté…
Les jeux animent toujours l’assemblée…
On se déchaîne, on s’éclate, on jerke, on bouge, on fait des groupes, on tire au sort, puis on chante… Karaoké…
Puis arrive une série de slows pour nous reposer…
Je n’ai pas revu Paul…
Mais Yann semble me chercher… Je finis mon verre…
Il m’accueille contre lui… Mieux que tout à l’heure ?
Je ne remarque rien…
Oui ! Ses yeux dans les miens, semblent chercher une réponse… Un accord discret ?
Mon ventre frôle le sien, je me laisse aller, mes seins contre sa poitrine, ma tête sur son épaule, puis dans son cou…
Je me sens bien… Les gens sont gais, l’ambiance est douce…
- J’aime ton contact, Marie… J’aime te serrer contre moi, sentir tes formes, ta douceur, entendre ta voix…
- Je suis bien aussi, détendue, en sécurité entre tes bras…
Quelques couples s’embrassent… Des amis, des cousins, des cousines, en quête de sensations, les fêtes donnent des occasions…
J’aperçois ma sœur de loin, avec pas son mari, puisqu’il est mort… Elle a l’air gaie, les yeux brillants…
Je ne vois pas l’homme, mais elle s’y accroche avec tendresse et plus si affinité…
Je ne vois toujours pas Paul… Il doit discuter politique dans un coin…
Yann me réinvite, danse samba, danse créole, coquine…
Puis danse collé-serré…
Cette fois il a dû réfléchir… Il me serre, me colle…
Oh ! Mais on est éloignés du groupe et pas trop bien éclairés… Une main remonte sur un sein…
Je ne dis rien… Mes pensées vagabondent… Deviennent érotiques…
Un regard circulaire, toujours pas de Paul…
La bosse sur son pantalon, qui appuie contre mon ventre a certes, une explication physiologique…
Le fin tissus de ma robe, me donne l’impression que la main est sur ma peau… Et que le sein qu’il malaxe maintenant, grossit sous sa paume sous mon soutien-gorge qui m’a trahie…
La bosse gonfle en même temps… Mon ventre s’y appuie délicatement…
Je n’ai rien dit pour le sein… C’est que j’accepte de me faire peloter dans un coin sombre…
Je me frotte contre son sexe, c’est vraiment que je lui dis oui… Pour tout, pour y passer…
Je tressaille…
Il a localisé mon téton, et le titille… Je fonds entre ses bras…
J’ai envie de flirter…
L’autre main glisse dans mes reins, et s’attarde sur mon fessier…
Elle passe sur mon ventre en feu, et retourne dans mon dos, pour m’étreindre et me plaquer contre son sexe… Et comme si je n’avais pas compris, il passe un genou entre mes cuisses…
Mon désir est maximum, ma vulve est gonflée de désir, mon souffle devient court…
J’écarte les jambes pour le laisser passer…
J’ouvre lentement mes cuisses et frotte mon pubis sur sa cuisse en fermant les yeux…
Mon ventre se répand…
Ses lèvres s’écrasent sur le miennes, je les ouvre…
On s’embrasse torridement, ma culote est trempée, mon sexe est grand ouvert, je me fais jouir contre sa cuisse, comme une ado en manque !...
Je reprends ses lèvres et lui donne un baiser de feu… Je vais craquer… Je me colle à lui, il insinue sa main dans ma robe, remonte dans mon intimité…
Là ses doigts savourent le niveau de mon désir, glissent dans mon nectar…
Il va me doigter… J’ai tellement envie que je risque de crier de plaisir…
Je saisis sa main, la bloque… Et avant qu’il ne réagisse, j’ouvre les yeux de nouveau, je vois une porte marquée « Douches », au fond du couloir…
Doucement je sors sa main de sous ma robe et l’attire vers le fond, ma robe en désordre, mon sein presque libéré…
je clenche la poignée…
La porte s’ouvre… Il fait sombre… Je tâte et trouve un interrupteur…
J’entre complètement, il me suit… Juste une cabine étroite, sans doute pour se doucher après le ski ou la piscine…
Un lavabo, un rideau, le récepteur de douche, la douchette et le pommeau…
La porte a un taquet pour fermer… C’est parfait…
Je recule, il me pousse, m’adosse dans la cabine, ses lèvres se collent aux miennes, et sa langue vient me visiter…
Le baiser est tendresse, juteux, je vais à la rencontre de la bosse…
Il déboutonne ce qu’il peut, libère mes seins du soutif, dézippe ma robe et tire par le haut…
Je fais glisser ma culotte chiffonnée, il baisse son pantalon, sort son zizi-panpan…
Il prend mes mains dans les siennes et les monte…
Mes seins sont offerts, il les tête, m’embrasse, retourne, revient…
J’ai saisi son membre, et le masturbe avec ma main droite… Ma vulve devient fontaine…
Il donne des coups de pieds à ses habits, me serre contre lui, s’appuie sur mon ventre qui a explosé son désir, suintant mes humeurs de femme en chaleur…
J’accompagne son dard vers ma minette, il pousse et me pénètre sans effort…
Je plane… Je le sens glisser dans mon vagin, faire sa place, et il décuple mon plaisir par un premier aller-retour…
Je feule, je gémis, je soulève une cuisse pour mieux le sentir…
Il ondule son bassin, donne des coups de reins…
Il me reprend, me baise, me lutine, debout, la chatte ouverte, les seins qui se balancent, je jouis d’un orgasme intense… Je perds la notion d’où je suis…
- Oh, oui, baise-moi… Prends-moi… Je te veux… C’est bon… Encore…
Plaquée contre le carrelage froid, son sexe irradie mon ventre…
Il me soulève par les fesses et donne un grand coup de reins et je crie de plaisir, de surprise, je suis empalée sur sa bite, les jambes enroulées autour de lui, accrochée à son cou…
Il me tient un instant, me baisant à la vitesse d’un ouragan !...
J’entends un floc-floc… Je suis trempée, nos liquides séminaux se conjuguent…
Que c’est bon de se faire troncher comme ça, en salope, trompant mon Paul en sentant le plaisir arriver…
Je vois une chaise ou plutôt un tabouret…
Je lui demande de s’y assoir et je m’empale sur son dard en m’asseyant face à lui…
Je bouge, je me prends, il me tient, je me fais jouir, me berçant de ce sexe servant de sex-toy, les yeux dans les yeux, il est doux, m’accompagne, il caresse mes seins en me lâchant d’une main, s’insinue dans ma vulve, un doigt tourne sur mon clitoris et j’explose de ma jouissance, une extase sublime….
- Oh, oui… Encore… Je te veux… Fais-moi jouir…
Il me relève, m’arcboute sur le tabouret, position parfaite, et enfile toute sa longueur dans mon vagin détrempé…
- Oh, oui, baise-moi comme une chienne ! Jouis en moi, délivre-toi de ta semence… Je viens aussi… Je te sens, oui, viens !
Au même moment, je le sens se raidir dans mon ventre, donner des coups plus profonds et tenir mes hanches…
Il se libère en massant mes seins… Je suis à lui en plein orgasme…
Il m’a prise, mon étranger de cousin… Il en avait rêvé, il l’a fait…
C’est sublime, plus rien n’est interdit entre nous désormais…
On s’embrasse tandis que sa semence coule le long de ma jambe…
Je m’agenouille et embouche son sexe, léchant le gland d’une langue avide, glissant mes lèvres le long de sa hampe…
Il m’assoit sur lui, me prend dans ses bras et m’embrasse longuement en massant mes seins…
Que c’est bon de jouir d’un amant…
Il m’a dit que c’était divin, et qu’il aimerait bien…
Je le sais… J’ai compris…
Donnez-moi une bonne raison de ne pas recommencer !
Ici, je suis loin de chez moi, lui aussi…
Comment se revoir ? Quitter Paul quelques jours ? Pour toujours ?
Un coup du soir en catimini, ne justifie pas un coup de tête…
Ce serait de la folie, on ne se connait pas ou très peu…
Oui, j’ai eu envie de me faire baiser et je me suis donnée à lui…
Son charme, son histoire, nous ont rapproché. Ajouté que Paul s’éloigne de plus en plus de moi… Qui est plus souvent au rugby qu’à mes côtés…
En tous cas j’ai adoré… Je me suis libérée…
Oui, j’aimerais le revoir et recommencer…
J’aimerais passer une nuit entière dans ses bras, devenir sa maîtresse…
En sortant du couloir, on se donne la main comme deux ados, dans l’obscurité…
Avant de retrouver la lumière, il me plaque sous l’escalier et m’embrasse une dernière fois sans doute…
Des gens descendent, passent près de nous sans nous voir…
Paul ! Marylène ! Ma sœur !…
FIN
Marika842010
mars 2021
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