La caresse d'un regard

Récit érotique écrit par mazaudier le 11-03-2022
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Catégorie Infidélité

Je m’appelle Tamara, belle brune de vingt huit ans, et suis mariée depuis cinq ans à Gilbert, de presque trente ans mon aîné.

Gilbert, haut responsable dans une société d’import/export, doit partir pour un long déplacement dans le sud de la France. A ma grande surprise, il me propose de l’accompagner. C’est la première fois qui m’emmène avec lui. Il me dit avoir choisi un super hôtel, avec piscine, sauna, hammam, boutique de luxe.

J’étais bien évidemment ravie, même si je savais que j’allais me retrouver seule, une bonne partie la journée. Mais il y avait assez d’occupations, et assez d’activités dans l’hôtel, pour ne pas s’ennuyer. Il y avait aussi la mer, très proche, avec ses plages de sable fin.

C’est là que je croisais un regard, qui allait tout perturber. Un jeune homme, d’une incroyable beauté, qui allait occuper mes nuits. Je pensais à ce bel inconnu, qui posait sans détour son regard sur mes seins nus. Je me rendis compte alors que cette seule pensée m’avait apporté une chaleur, qui n’avait rien à voir avec le soleil. La caresse de son regard

Mais les aléas de la vie réservent parfois de drôles de surprise. Le corps féminin en fait parti, avec ses caprices imprévisibles également. Je dû consulter.

Dans la salle d’attente, je ne me sentais pas très à l’aise. Je repensais à ce qui avait provoqué cette visite. A cet peur soudaine que mon stérilet ne soit plus efficace. Je repensais à cet instant sur la plage, alors que des enfants jouaient à une certaine distance, au regard de ce genre de garçon qui se posait sans détour sur mes seins. Elle se rendit compte que cette seule pensée lui avait apporté une chaleur qui n’avait rien à voir avec le soleil. Ses rayons caressaient ainsi mon corps impudiquement, offert au regard de ce bel inconnu, et m’en trouvais un peu honteuse, mais surtout fière. Si fière, que malgré mes quarante ans, je puisse encore provoquer un tel intérêt, chez un si beau jeune homme.

Et puis, il y eut cette pensée un peu folle, et nouvelle pour elle, depuis qu’elle avait commencé ses vacances. Elle ses mit à croiser à plusieurs reprises le regard de ce jeune garçon, qui aurait pu être son fils, et même à le soutenir à plusieurs reprises, pendant quelques secondes.

Son audace insensée, ne s’arrêta pas là. Au moment d’enduire un sein, je me sentais terriblement excitée par la caresse de mes doigts, et me mis à plusieurs reprises, à le dévisager, sans cesser d’accomplir ce geste, qui pour la première fois, n’était plus pour moi, tellement innocent.

Une fois ce rituel accompli, alors que mon bel admirateur ne m’avait plus quitté des yeux, je m’allongeais, tout en plaçant ma tête sur un petit coussin, qui me permettait de constater, que l’attention de mon voisin, ne s’était pas relâchée. Je regardais alors ma poitrine, comme celle d’une mère qui avait déjà allaité.

Mais je reconnu encore, le galbe des seins,,de mes trente ans.

Ils étaient plus blancs que le reste de mon corps, car je ne les avais pas encore livrés, aux ardeurs du soleil. Ils avaient légèrement rougis sous l’effet du massage, que je leur avais prodigué, sans trop m’en rendre compte, d’une façon plus longue et plus soutenue que d’habitude. Surtout les bouts, qui se dressaient désormais avec une arrogance impudique, et la vision du regard que je croisais du jeune homme, me fit rougir.

Je me rendait compte immédiatement que cette réaction était dû à l’excitation soudaine, qui avait envahi mon corps tout entier.

Sans même la contrôler, j’eus cette vision si inhabituelle chez moi, qui m’étais cru jusqu’ici d’une fidélité irréprochable, de ce beau jeune homme s’approchant brusquement pour téter l’un de ses mamelons, tout en glissant sa main sous l’étoffe qui recouvrait son sexe afin de le caresser.

Et puis il y eut cette image plus forte encore du membre que j’avais furtivement aperçu, tendu sous le maillot, et qu je vis littéralement me pénétrer, comme si tout cela était soudainement réel…

Je fus prise brusquement d’une peur panique en réalisant que si les conditions l’avaient permis, c’est à dire s’ils avaient été seuls sur la plage…je n’aurais pas pu résister et me serais livrée entièrement et sans retenue aux ardeurs de ce mâle qui me désirait de façon si évidente et si forte!

Je me redressais avec une certaine précipitation, comme pour chasser ces idées coupables de mon esprit, et appela ses enfants.

C’était un peu comme si leur venue devait rétablir l’équilibre de ma vie jusqu’ici réglée avec une telle évidence…Je n’eus pas le courage de regarder une nouvelle fois le jeune homme, mais son regard à lui ne quitta plus mes pensées.

Le soir dans mon lit, je me branlais longuement en essayant de reconstituer la scène impossible qui m’avait déjà entraînée dans une jouissance inattendue. J’éprouvais alors un plaisir si violent et si spontané que cette étrange idée me traversa l’esprit et ne la quitta plus.

Je portais en moi un stérilet depuis plus d’un an. Est-ce que celui-ci était correctement positionné ? Est-ce que l’orgasme que je venais de vivre en introduisant si profondément mes doigts dans ma chatte, n’avait pas bouleversé dans mon corps l’ordre des choses, à l’image de ce qui venait de se passer irrémédiablement dans mon esprit? Et ce petit objet niché dans mon intimité l’aurait-il protégé d’un enfantement non désiré si j’avais été en état de céder à cet homme dans l’élan d’une fougue incontrôlée ?

Il y avait en moi, dans cette volonté soudaine de prendre rendez-vous chez un médecin, comme l’aveu coupable d’un désir que je pourrais dans d’autres circonstances assouvir. Et certainement aussi le sentiment naïf de me protéger, comme si cet objet, assurément en place, devait avoir la valeur symbolique d’une ceinture de chasteté.

Ce qui est certain, c’est que l’attente dans cette salle me parut interminable.

Le médecin qui me fit entrer dans son cabinet ajoutait à mon trouble car il me fit penser à mon mari, sans que je perçoive immédiatement pourquoi ill était sans doute à peu près du même âge que lui, c’est à dire sensiblement plus âgée que moi. Je venais de fêter mes quarante ans alors que ce dernier n’était pas loin de la soixantaine. Jusqu’ici cet écart d’âge ne m’avais pas gênée, bien au contraire, car il m’apportait la sécurité morale et financière à laquelle j’aspirais, mais brusquement, je réalisais combien une distance inattendue venait de se placer entre moi et mon mari.

Cet homme, je le vis d’abord comme un homme âgé. Il ne ressemblait pas à celui qui partageait ma vie depuis près de vingt ans, car il était plutôt ventripotent et portait une barbe qui allait tout à fait avec l’image stéréotypée que j’aurais pu me faire d’un médecin de province. Mais quand le regard du praticien se posa sur moi en s’asseyant à son bureau, je crus voir le regard inquisiteur de mon propre mari se posant sur son corps. Celui d’un homme qui a déjà beaucoup vécu, et qui saurait lire en moi contre ma volonté même des pensées que je savais si difficilement avouable. En prenant place moi-même dans ce fauteuil que je trouvais presque trop confortable, je me sentais plus seulement chez le médecin, mais un peu chez un confesseur, voire un juge.

Et puis ce regard de « vieux » me renvoyait au regard si clair, vif et excitant du jeune homme, si jeune par rapport à l’image que j’avais de mon propre mari.

Avant même que le médecin ne m’interroge, je savais que cette consultation n’aurait rien d’ordinaire…je réalisais combien cette situation était pour moi étrange, en observant plus attentivement ce vieux médecin à l’allure bonhomme qui littéralement me dévisageait de haut en bas.

De ce que j’avais en haut, il pouvait voir mon T-shirt moulant, assez peu décolleté mais qui offrait le spectacle de seins plutôt généreux, que par cette chaleur d’été je n’avais pas trouvé nécessaire de couvrir d’un soutien-gorge.

Et ce n’est que maintenant, dans la pleine lumière de son cabinet que je me rendis compte de l’impudeur de ce tissu qui épousait avec trop d’évidence le contour de mes mamelons et que je découvrais soudainement si sensibles.

Assise sagement au creux de ce fauteuil, telle une écolière appliquée, je dévoilais superbement sous une jupe plissée, plutôt courte, mes cuisses minces et musclées au bronzage éclatant. Je n’étais pas peu fière de me savoir belle et désirable, et en même temps un peu honteuse que ce désir pour moi, provienne de ce monsieur bedonnant qui était lui-même si peu désirable…

- Qu’elle est la raison de votre visite ?

Je fus brièvement saisie d’une lourde angoisse. Mais ne suis-je pas venue ici pour.

« me mettre à nu », pour livrer à ce médecin mes si singulières inquiétudes ?

- J’ai peur que mon stérilet se soit déplacé…

Le regard soudain pétillant de mon interlocuteur ne put m’échapper.

- Je ne voudrais pas qu’il arrive un accident !

- Je comprends, mais pourquoi ne pas être allé voir directement un gynécologue ?

Je lui fis alors comprendre que je n’avais pu obtenir rapidement un rendez-vous.

Il regarda alors avec une insistance gênante pour moi, l’alliance que je portais…

- Votre mari aussi souhaitait vôtre visite ?

- Mon mari n’est pas là.

Le regard du docteur s’illumina plus encore, et c’est avec une ironie non dissimulée qu’il continua.

- Il est très difficile en effet d’obtenir actuellement un rendez-vous chez mes confrères. La période des vacances est propice aux relations plus relâchées et aux petites complications qui s’ensuivent… Vous ne pouvez pas savoir le nombre de femmes mariées ou en couple qui consultent actuellement et qui sont bien embarrassées…quand ce n’est pas un « incident » aux conséquences plus fâcheuses encore !

- Je ne suis pas du tout dans ce cas-là! Je n’ai eu aucun rapport avec un autre homme.

Mais l’énergie que je déployais soudain pour me disculper de toute intention coupable fondit soudain comme neige au soleil.

- Mais l’intention vous a traversé l’esprit ! Sinon vous ne seriez pas là !

Je n’eus pas la force de soutenir plus longtemps son regard et cette seule réponse était suffisamment éloquente.

- Ne vous inquiétez pas… Je suis là pour vous aider.

L’étrange attitude de soumission dans laquelle je me trouvais soudainement ne lui échappait pas. D’autant plus que c’est moi qui pris soudainement les devants pour la suite…

- Vous souhaitez que je me déshabille ?

L’homme qui était devant moi paraissait vouloir prendre une posture plus professionnelle, plus rassurante.

- Vous pouvez garder le haut.

Il y eut un bref silence, un instant suspendu, et puis la vision bien agréable de cette femme mariée un peu coupable se levant, dénudant ses jolis pieds, faisant glisser sa jupe le long de ses cuisses, découvrant désormais totalement ses jambes superbes, pour finalement ôter sa culotte et offrir à la vue de cet inconnu son trésor le plus intime. La toison de mon sexe était taillée en un ravissant triangle qui ne dissimulait pas grand chose…

- Vous pouvez vous allonger.

Il avait dit cela d’une voix presque sèche qui contrastait avec l’attitude sirupeuse qu’il avait eu envers moi l’instant d’avant. Ce changement de ton me troubla. Cela aurait pu me rassurer. Il n’y avait finalement dans cette situation que la présence d’un professionnel qui était là pour résoudre un petit problème… Mais je perçut aussi dans cette fermeté une détermination que je n’avais pas soupçonnée.

J’étais là, les jambes écartées, offerte, en quelque sorte de la façon la plus impudique qu’il soit dans une attitude de soumission. Très vite je compris que je ne pourrais pas lutter…

- Qu’est-ce qui a provoqué cette envie chez vous ?

Je sentis alors tout le poids de son regard sur moi. Je repensais immédiatement, en percevant la lourdeur concupiscente de ce regard lubrique, à celui que j’avais accueilli avec un tel plaisir sur la plage…

- Il y avait un jeune homme sur la plage… Je me suis rendue compte qu’il s’intéressait beaucoup à moi… Cela faisait si longtemps que je n’avais pas eu cette sensation… Et puis très vite j’ai senti un désir irréfléchi monter… J’ai réalisé pour la première fois que j’avais envie de tromper mon mari!

Je m’abandonnais totalement à cette confidence dans un état second .

C’était vrai à tel point, que je ne réalisais qu’à cet instant que les doigts boudinés et un peu moites du docteur s’étaient posés sur mon ventre, effectuant un curieux massage qui ne semblait pas très médical.

Étonnamment, l’épouse fautive que je suis, n’éprouvait aucun dégoût à se sentir ainsi caressée par les mains d’un homme qu’elle ne désirait pas. Sa pensée était toute entière envahie par celle de l’homme a qui elle avait envie de se donner !

Le vieux docteur qui n’était pas dupe, continua à profiter de la situation en poursuivant son étrange interrogatoire.

- C’est à lui que vous pensez quand je vous caresse ainsi ?

Et pour appuyer ses propos, sa main plus pesante s’aventurait maintenant à l’orée de son nombril, à la limite du tissu qui couvrait encore sa poitrine.

Cette simple caresse provoqua soudain en moi un léger frémissement…

- Oui, je pense à lui.

Je me sentait désormais livrée à une bien étrange confession !

- Mais...que faites-vous…

- Avec deux doigts, j’ai décalotté vôtre clitoris...c’est plus facile pour le doigter.

- Hum...mon dieu que c’est bon…

- Vôtre mari ne le caresse pas comme ça...pourtant les femmes aiment qu’on gratte leur petit bouton…comme ça, vous sentez...

- Oh oui, je sens...vous savez...mon mari ne me fait jamais ça...

- C’est dommage, vous avez un corps pour être caressé, baisée. Je vais maintenant glisser deux doigts dans votre petite chatte et vous allez imaginer que c’est ce jeune homme qui vous caresse et vous pénètre!

Ce petit jeu absurde n’avait rien pour me déplaire…

Je sentis alors le contact de ses doigts frôler légèrement mes poils pubiens, ce qui me chatouillais agréablement. C’est ainsi que par réflexe, mais aussi pour signifier mon assentiment, que écartais légèrement les cuisses.

La paume rugueuse et chaude de la main, s’attardait un instant sur le petit bijou de chair que j’avais hier soir doigté avec une telle frénésie dans mes pensées coupables.

Enfin, lorsque les doigts épais s’introduisirent en moi, enveloppés par ses lèvres intimes déjà humides et chaudes, j’eus vraiment la sensation exquise que s’était la queue de mon charmant voyeur qui glissait dans ma chatte.

Ce geste si simple et pourtant si peu innocent de cet homme âgé et libidineux qui engloutissait sa main dans son vagin, me procurait maintenant autant de plaisir que si je me faisais baiser à cet instant par l’être que je désirais le plus au monde !

- Je crois que je le sens là…

Tout en disant cela, je m’aperçus qu’il ne s’appliquait pas seulement à s’assurer de la mise en place de mon stérilet. Il avait aussi glissé son autre main sous mon T-shirt et s’affairait maintenant à me masser les seins sans délicatesse.

Ceux -ci étaient devenus tellement sensibles que je ne pus réfréner des râles de jouissances et même des petits cris qui me rendirent à nouveau un peu honteuse mais que je ne pouvais de toute façon contrôler…

J’avais désormais l’impression d’être emportée dans un tourbillon, qui par paliers me faisait accéder chaque fois à une jouissance plus intense.

Et puis, la main qui était enfouie dans ma chatte, semblant avoir accompli son devoir professionnel se mit à s’adonner à une toute autre besogne.

- Est-ce que vous êtes sensible à cet endroit-là ?

- Oh oui!…

Je n’étais plus désormais qu’une femme excitée qui s’abandonnait toute entière à ses caresses lubriques. J’eus tout juste la force un instant de penser que ce point si sensible que l’expérimenté docteur avait eu la dextérité d’agacer d’une façon si directe, devait être ce fameux point G, dont je ne savais jusqu’ici s’il s’agissait d’un fantasme ou d’une réalité. Ce dont je me souviens, c’est qu’emportée par la volupté de ces attouchements je perdis un instant connaissance.

Tout l’univers qui m’entourait parut soudain s’effacer pour ne plus laisser que cette seule image… Le visage aux contours précis, comme s’il était présent, du jeune homme de la plage dont je ne connaissais pas même le nom !

C’est une odeur un peu âcre et désagréable qui me tira ensuite de ma léthargie et je compris rapidement la cause… Le docteur était toujours tout près de moi, et je sentait toujours sa main blottie entre mes cuisses, mais c’est un tout autre spectacle qui s’offrait à mes yeux. Il avait fait glisser son pantalon et son slip. L’odeur puissante qui parvenait à mes narines n’était autre que celle du sexe fripé et humide du vieux docteur !

J’eus un moment de répugnance et puis rapidement, en pensant à la saveur des caresses qu’il n’avait cessé de me prodiguer, je pensais que je lui devait bien en échange un petit quelque chose…

- Si vous le voulez, vous pouvez venir entre mes cuisses….

J’avais dit cela presque sans y penser. Je n’éprouvais réellement rien pour cet homme, mais lui était en quelque sorte redevable de m’avoir déjà apporté un tel délice par ses seules caresses associé au regard de l’inconnu que je n’étais pas même certaine de revoir un jour.

Je fus finalement étonnée et d’abord presque déçue par la réponse du médecin.

- Vous savez, je vois trop de choses pour ce qui est des maladies, pour pouvoir m’introduire dans une femme, aussi belle soit-elle, sans songer à certains risques… Et puis je supporte mal les capotes !… Non, si vous voulez me faire plaisir, faites-lui plaisir à lui !

Je ne mis pas longtemps, une fois la surprise passée, à approcher ma main de la bite pendante. Le spectacle de mes longs doigts ne pouvait que ravir cet amateur de sexe. Et, à peine effleurais-je le pourtour de son gland, que sa hampe de chair prit un peu de volume et se tendit même lentement. La femme infidèle ne pouvait qu’y voir un encouragement, et mes doigts maintenant enveloppant entièrement sa verge, commencèrent à coulisser le long de la hampe de chair en réponses aux caresses que le docteur prodiguait désormais à ma chatte…

Au bout d’un certain temps, maintenant que ses attributs étaient fièrement dressés, il approcha son gland de sa bouche pour un message qui était clair.

Je n’hésitais pas longuement, mais pour surmonter ma répugnance, je fermais les yeux afin que me revienne l’image, ô combien plus engageante, de la plage et du sexe bandé que j’avais deviné sous le maillot. Je m’’abandonnais ainsi à la double pénétration frénétique de mon docteur obscène en ne pensant plus qu’à lui, en ne désirant plus que lui… Et jusqu’à l’accomplissement de son orgasme, cette idée s’incrusta en moi, il fallait absolument que je revois le jeune homme de la plage !

Lorsque je retrouvais mes esprits, ce n’était plus le goût amer de la verge du satyre que je perçus dans sa bouche, mais le liquide visqueux de son sperme qui s’écoulait partiellement à la commissure de ses lèvres. Je me sentis cette fois plus dénudée que je ne l’avais jamais été. Ce n’était pas que la nudité de mon corps nu et souillé de la semence de cet homme… mais aussi celle de mon esprit qui s’était abandonné sans détour, en même temps que je me livrait à la plus coupable des jouissances.

En quittant le cabinet, je ne songeais plus qu’à cette double obsession, effacer de mon esprit cette consultation et l’image même du vieux docteur et chercher par tous les moyens à revivre l’émotion de ce beau regard qui m’enveloppait, au risque de m’y consumer…La première résolution, je ne pus m’y résoudre longtemps. Le soir même mon mari m’appelait pour prendre de mes nouvelles. Et s’il était hors de question pour moi de lui révéler tout de mes aventures, je ne voyais pas comment je pourrais tout lui dissimuler. C’était d’autant plus vrai quel j’avais confié mes enfants à une amie pour me rendre à cette consultation.

- Ah oui, j’oubliais!… Je suis allé voir un médecin !

- Ah bon ! Pourquoi donc ?

-Parce que j’avais peur que mon stérilet se soit déplacé.

Je perçus le silence de mon mari comme la source d’une sourde inquiétude et essaya de bafouiller quelque chose qui pourrait expliquer cette soudaine préoccupation. Mais celui-ci ne m’en laissa pas le temps.

- Tu as eu envie de me tromper? A moins que tu ne l’aies déjà fait !

J’appréciais qu’il ne fût pas près de moi, car à cet instant précis, je devais être rouge comme une pivoine.

- Qu’est-ce que tu vas chercher là ?

- Je disais ça comme ça… mais je sais que ces derniers temps, je n’ai pas pu m’occuper de toi, avec ce satané travail qui me bouffe de plus en plus… D’un autre côté, je comprendrais parfaitement que passant plusieurs jours loin de moi sous le soleil, et étant naturellement désirée d’autres hommes, tu puisses, toi aussi avoir un instant envie de tromper ton mari !

- Ne dis pas de bêtises !

- En tout cas, je ne serai pas long, dès que possible, je te rejoins !

La suite de la conversation prit un tour plus banal, mais je découvrais alors en moi cette troublante impression, que je ne voulais finalement pas que son mari ne vienne me rejoindre trop tôt.

Une fois la conversation terminée, je repensais à mon amie qui pouvait bien me rendre ce nouveau service. S’occuper une fois encore de mes enfants pour que je puisse aller à la plage seule !…

Cette amie, quant à elle, n’était pas très regardante car elle n’avait jamais trop apprécié le père de mes enfants, dont par ailleurs elle adorait s’occuper, n’ayant pu en avoir elle-même. Aussi le regard malicieux qu’elle m’adressais lorsque je la quittais pour me rendre sans traduire trop mon impatience, vers la plage ne la surpris pas.

De honte je n’en n’avais plus. J’avais seulement la certitude que je devais y aller. Que je pourrais m’en vouloir toute sa vie, de n’avoir pas su saisir cette occasion qui peut-être ne se produirait plus, tant je sentais désormais sur moi peser le poids de ces longues années de mariage.

Lorsque j’arrivais et me plaçais consciencieusement le plus près possible de l’endroit où je l’avais vu, il n’était pas là. Mais il était encore tôt et la plage se trouvait à ce moment de la matinée quasi déserte.

Et puis les heures passèrent et cette journée qui me parut être la plus longue de ma vie. En allant récupérer mes enfants, je ne pensais qu’à ça. Peut-être ne le reverrais-je plus jamais ?

Et puis les jours passèrent. Cette fois, je retournais à la plage comme aux premiers jours avec mes enfants. Des dizaines de fois, peut-être des centaines, je crus le voir arriver au bout de la plage, pour vivre à chaque fois douloureusement cette même désillusion d’un homme qui ne lui ressemblait pas. J’avais la sensation de revivre l’intensité des émotions adolescentes, mais je regardais maintenant mon corps de femme que je percevais d’une certaine beauté encore mais qu’aucun regard d’homme ne magnifiait plus. Bien sûr, j’avais constaté que d’autres hommes m’avaient regardée avec plus d’insistance, cherchant sans doute à croiser mon propre regard. Mais aucun d’eux ne me paraissait seulement séduisant, un peu comme une femme amoureuse qui n’a d’yeux que pour un seul homme.

Il s’écoula encore trois jours avant que mon mari ne me rejoigne. Cette venue que je craignais tout d’abord au moins autant que je la souhaitais, finalement s’offrit à moi comme une libération. Enfin, je pouvais repasser à autre chose, reconstruire ce modèle de femme mariée si heureuse avec ses beaux enfants.

Quand je les confiais quelques jours plus tard à mon amie, elle ne se sentait plus coupable, car c’était pour passer une soirée dans un grand restaurant avec mon mari. Main dans la main avec mon époux, je me sentais bien. Je retrouvais cet équilibre qui m’avait tellement fait défaut.

- Alors, tu peux bien me parler des beaux hommes qui ont dû profiter de ta superbe silhouette sur la plage.

J’eus l’impression qu’il savait quelque chose, même si je me rendis compte que pour lui, ce n’était qu’un jeu. Il n’avait cessé depuis sa venue de me parler des hommes qui m’entouraient et semblaient s’intéresser à moi, dès que les enfants s’éloignaient un peu sur la plage. C’était à tel point que je posais la question de sa propre attitude, me demandant si ce n’était pas lui qui m’avait trompée et qui cherchait par ce moyen à se disculper. Mais cette idée quitta bien vite mon esprit. Je me rendais simplement compte que l’aventure que j’avais vécue semblait se détacher de moi à la mesure de l’insistance des propos de son mari. Comme si l’adultère n’était séduisant que parce qu’il échappait à tout désir de son mari.

Pourtant dans ce restaurant, l’évocation d’une tromperie supposée me fit à nouveau penser au jeune homme et je fus surprise par le désir de le voir ici dans ce nouvel endroit, lui que je n’avais pu revoir à la plage.

Ce désir se révéla rapidement sans fondement. Toutes les places étaient désormais occupées et la moyenne d’âge des clients qui l’entouraient était sans rapport avec celle de son jeune soupirant d’un jour.

Au moment de prendre la commande, j’observais mon mari qui me parut soudain si vieux et fatigué. J’aurais tellement aimé croiser à nouveau un regard jeune… Quand il s’est adressé à lui, le serveur par sa voix claire et chaleureuse lui offrit un peu de cette jeunesse rafraîchissante… Et puis je croisais son regard… C’était ce même regard, plus proche, plus intense et marqué comme le mien sans doute, par un état de stupeur ! Le serveur n’était autre que le garçon que j’attendais.

Pendant tout le repas je recherchais ce regard qui, plus proche, me paraissait plus beau encore que je ne l’avais perçu l’autre jour. C’était un regard sombre, intense et profond dans lequel j’eus le loisir de me noyer, car il répondait à mon désir en l’embrassant des yeux, quelques fugitives secondes, pendant que mon mari détournait l’attention.

Mais au fur et à mesure qu’avançait le repas, je fus prise d’une angoisse sourde… Celle qu’il ne se passe rien, que je doive à nouveau le quitter sans plus jamais le revoir, puisque je devais partir le lendemain, avec toute ma famille.

Ce n’est qu’au moment du dessert qu’il se produisit ce que je n’espérais plus. D’un geste habile et délicat en me servant un superbe fondant au chocolat, il déposa discrètement sur ma cuisse dénudée, un petit billet que je pus lire sans même le toucher.

«Je serai dans cinq minutes devant la porte des toilettes.»

Ces quelques minutes où il me fallut déguster ce succulent dessert en ne songeant qu’à celui plus succulent encore qui allait s’offrir à moi, me parut interminable. Je devait désormais soutenir le regard de mon propre mari qui soudain lui sembla vide, insignifiant dans une conversation qui ne m’intéressait pas.

Finalement je ne perçus aucun tremblement dans sa voix lorsque je lui fis part de mon envie d’aller aux toilettes, pas plus que dans ses gestes souples et déterminés lorsque me levais pour m’engouffrer dans le petit escalier descendant qui devait me permettre de rejoindre l’objet de son désir.

Il était là, superbe, et son costume de serveur lui allait si bien. Il me conduisit par la main aux toilettes des hommes. Il possédait la clé qui leur permit de s’isoler. Le seul contact de cette main dans la mienne me fit fondre de bonheur. Je sentais déjà sa chaleur s’insinuer en moi… Mais l’un comme l’autre savaient qu’ils n’avaient pas de temps à perdre!

Je relevais prestement ma robe jusqu’à la taille, mais c’est lui qui fit glisser ma culotte à mes pieds. Il me susurrait à l’oreille qu’il regrettait de ne pas lui offrir un endroit plus romantique, mais le simple geste que je fis en posant un doigt sur sa bouche, associé à un sourire radieux, lui signifia que cela n’avait finalement aucune importance.

C’est avec la même efficace complicité qu’il baissa son pantalon et que je lui ôtais son slip, libérant un beau sexe déjà fièrement bandé.

Bien que je sache le temps compté je ne pus résister à l’envie de me précipiter vers sa bite pour la prendre en bouche et la sucer ! Je savais quelle saveur elle voulait garder en elle après ce repas délicieux, mais qui m’avait tellement éprouvée nerveusement. Je voulais son dessert et c’était celui que j’avais choisi seule, pas celui de mon mari!

J’étais en train de le tromper en en tirant du plaisir parce que c’était moi qui pleinement en choisissait « la matière» et l’instant. Et le désir pervers de mon mari n’avait rien à voir à l’affaire.

Lorsque je laissais mon beau serveur glisser en moi, les fesses nues posées sur la faïence du lavabo, je savais que je ne devais rien à mon époux et que je ne lui dirait rien !

J’étais maintenant en train de me faire baiser comme une vulgaire prostituée par ce bel inconnu et rien ne pouvait plus réfréner en moi la jouissance de sentir ce jeune membre fier et vigoureux coulisser dans ma chatte.

D’ailleurs c’était autant moi que lui qui le baisait, le pilonnant de mon bassin en cadence. mon « garçon de plage » avait désormais attrapé mes chevilles pour relever mes fines jambes et je sentis alors le gland turgescent se frotter au point si sensible qu’avait révélé en moi le vieux docteur, quelques jours auparavant.

L’orgasme qui s’ensuivit dépassa tout ce que j’avais connu auparavant.

À l’acmé de mon plaisir, je luttais jusqu’au bout pour ne pas fermer les yeux, et ne pas détourner mon regard de celui de mon superbe amant qui semblait lutter de même au moment de se répandre en moi. Il me baisait littéralement du regard tout en gardant nos corps soudés, son membre bien profond planté dans ma chatte.

À cette pénétration sublime répondit celle de nos langues enlacées…

Et puis il fallut trop vite se rhabiller et offrir une vision présentable…

Quelques instants après, j’avais rejoint son mari dans la salle et le si serviable serveur nous apporta un café.

Ils avaient à peine échangé un mot… Le garçon devait penser qu’il serait désormais facile pour eux de se revoir. Mais seule moi savait que c’était la dernière fois que je pourrais me délecter de la caresse de son regard.. Lorsqu’il planta une dernière fois ses yeux dans les miens, mon mari eut ces quelques mots.

- Vous permettez ?

Il approcha alors sa main de la pochette du veston de mon adorable serveur pour décrocher la boucle d’oreille qu’il m’avait offert quelques jours auparavant.

En portant sa main à mon oreille nue, je sentais cette chaleur honteuse que cette fois je ne pus dissimuler à son mari.

Ces deux regards qui se posaient désormais sur moi ne firent qu’accentuer encore mon rougissement.


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