Plaisir de jouir sous ses doigts

Son regard en disait long. Il brûlait d'envie de me toucher lentement, doucement.

Un repas délicieux, l'ambiance voluptueuse du cabaret du Paradis Latin, de ses jeunes filles dénudées et quelques verres de vin n'avaient pas mis longtemps a nous exciter. Un baiser langoureux et mordant au dessus de la table, une caresse sur le cou, l'épaule, puis le départ précipité à l’aéroport.

Tu me laisse seule avec un pote, rencontré quelques heures plus tôt, et que tu as eu l’audace d’inviter à nôtre table. A-t-il vu nôtre manège, toujours est-il qu‘il devient très vite entreprenant. Une main glissant sous la table et c'est là que tout commence...

Je me souviens de ses doigts longeant mes cuisses, avançant lentement pour me faire frémir. Échanges de regards profonds, coup d'œil a la scène, puis regards croisés a nouveau. Nous aurions pu faire l'amour sur cette table, à l'instant même, tellement l'envie était forte, puissante, enivrante. L'envie de profiter du moment mais aussi de ne pas se mettre de limite de bienséance, a quelques centimètres des autres spectateurs.

Nous avions envie de nous toucher, de nous caresser, de sentir l'excitation de l'autre, de deviner les soupirs et la respiration qui s'accélère.

Je me pris au jeu, voulant qu'il aille plus loin, faire plaisir à ton copain, plein de désir et d'envies coquines. Délicatement, entre deux éclats de lumières sur la salle, je me dandinais sur ma chaise pour enlever ma culotte et lui faciliter l'accès a mon intimité déjà brûlante sous ma robe en dentelle noire…

Devinant ce que je faisais, ses yeux me dévoraient, je me souviens l'avoir vu se mordre la lèvre, cette envie de me posséder, me corrompre, de me prendre immédiatement, de me voir jouir le rendait fou. Tout comme dans l'épisode ou on traversai le cabaret. il sentait le pouvoir qu'il avait, lui seul savait que j'étais offerte, a la vue de tous, et lui seul pouvait en profiter.

Au bout de quelques minutes, j'étais enivrée de ses caresses, j'en voulais plus mais mes gestes étant limités, je restais totalement offerte sans lui rendre la pareille.

Il sentit ma chaleur augmenter et retira sa main quelques secondes, me frustrant complètement, me privant de l'explosion que j'attendais. Sourire aux lèvres, je le suppliais de continuer, et c'est ce qu'il attendait. L'extase passe dans le contrôle qu'il a sur le plaisir de l'autre, être a la hauteur pour la satisfaire, mais surtout par le lâcher prise de sa partenaire. Qu'elle s'abandonne sans limite, prête a tout.

Extrêmement doué de ses mains, il glissa a nouveau sa main entre mes cuisses brûlantes et très humides, accéléra et réussi a me faire soupirer, gémir, jouir a croiser durement mes jambes de plaisir, a me mordre la lèvre pour éviter de crier sous l'excitation et cet orgasme secret. Son regard brillait de conquête, se délectait de me contrôler de cette façon, et savait que j'adorais ça !

Quelques instants plus tard après le spectacle, je me glissais a ses côtés a l'arrière d'une voiture de maître. Encore excitée, toujours sans culotte et ne voulant pas perdre ce moment dans la pénombre, j'allongeais mes jambes sur la banquette et par dessus ses cuisses, ouvrant légèrement les miennes et prenant sa main pour lui indiquer le chemin. La proximité avec le chauffeur jetant des coups d'œil furtifs dans le rétroviseur l'a bloqué, mais je me suis contentée de sentir ses mains remonter encore et encore le long de mes jambes, ses doigts postés a la limite de mon intimité priant d'arriver vite. Ses caresses m'ont exaltées toute la soirée et pensais pouvoir enchaîner sur une nuit passionnée dès la porte de mon appartement passée.

Je vis son regard s’assombrir, m’observer comme celle qui allait devenir sa proie. Son corps ne s’exprime plus que par l’excitation de m’entendre crier. Il scelle mon sort dans un dernier baiser, avant de glisser entre mes cuisses. Il se débarrasse du dernier rempart de tissu gênant sur ma peau, que j’avais pris soin de remettre.

Il prends quelques secondes imperceptibles, pour me regarder, lorsqu’il m’effleure du bout des doigts, pour constater ma chaleur. Un coup ses doigts, un coup sa langue, testent mon excitation humide depuis longtemps présente.

Il caresse chaque millimètre de ma chatte, pour me faire languir de plaisir. Il immisce un premier doigt au sein de mon intimité, s’étonnant encore de l’effet qu’il provoque. Il y joint sa langue par petits coups pour me faire gémir, et me faire me cambrer.

Je commence à soupirer au creux de son épaule. Nous sommes tellement serrés l’un contre l’autre sur le canapé, que je sens chaque mouvement de ses doigts se faufilant dans ma chatte mouillée.

Ce moment où je m'offre à lui en espérant qu’il sera assez délicat, puissant, compétent et attentionné pour me faire m'abandonner. N'écoutant que les réactions de mon corps qui lui crie comment me faire du bien. Un peu plus à droite, à gauche, au fond, bien au fond, me frôler, me pénétrer, puis cette langue délicieuse qui titille mon petit bouton, et accompagne parfaitement le reste.

Me voir me tordre de plaisir sous son contrôle et me tester, m'essayer, continuer tout ce qu’il sait faire pour trouver le point de tout les plaisirs. La méthode qui me convient, renforcent son égo d'être celui qui me fera jouir, me fera crier sans retenue, à agripper mes draps, à le supplier de continuer, de s'arrêter, de me prendre, de me doigter encore, de ne pas ralentir...

Redresser la tête de temps en temps entre mes yeux fermés pour l'observer, m'agripper à ses épaules, toucher ses avants-bras, maintenir sa main sur ma hanche, contempler ses yeux qui se régalent de me voir impuissante et si délicieusement en confiance.

Il n'a de cesse que de continuer ses va et vient avec ses doigts, sa langue tel un vibro humain. Il relève mes jambes pour accéder à mon point G, me fait jouir pour la première fois, puis une deuxième, lorsqu’il m’interdit de trop bouger pour me contenir.

Il me défie de ne pas crier fort ou de ne pas renverser mon verre de vin à la main, alors

que je soupire de ne plus pouvoir me retenir. Il ralentit à me faire crier « Enfoiré ! »

La torture est celle que je préfère car je sais à quel point il jouit intérieurement.

Je le vois bander de la situation. Il adore me lécher, me doigter, me faire jouir et qu’il se retient de me posséder. Je le préviens que je vais jouir.

Il m'encourage à exploser sur ses doigts, sur sa langue. Je resserre mes cuisses autour de lui en frissonnant. Je change de voix et jouis dans un râle de soulagement à ce moment là, c'est si intense. Je suis si fière de lui dire qu’il peut me faire jouir comme ça, à sa manière, tandis que j’atteins un terrible orgasme. Il me fait découvrir un point, un nerf, une sensation. Je lui dis qu’il a des doigts magiques, que je suis amoureuse de ses belles mains et les voudrais partout et tout le temps sur moi

Je suis fière de jouir sous ses doigts, sous sa langue, sous notre désir commun, je n'ai pas envie d'arrêter cette complicité et rêve qu’il me prenne.

Je m'abandonne totalement

Mon cerveau n'est plus disponible, je m'excuse d'avoir jouis sans lui donner de plaisir en retour pour l'instant. Il me fait rire de plaisir après mon orgasme

Je vois son sourire conquérant sur ses lèvres après mon implosion. Nous partons ensuite dans un câlin que nous voulons essayer encore plein de fois. Il me dit à quel point il a trouvé ça excitant et il se colles contre moi.

Je n'ai qu'une envie, c'est de prendre sa queue en bouche, lui offrir la fellation qu’il mérite et avaler sa semence, lorsqu’il n'a qu'une envie, c'est de recommencer.

Ce pouvoir de suivre son envie sexuelle, de désir, autant qu'on le peut est grisant... Toutes les soirées devraient être comme ça…