Je pensais que mon mariage de cinq ans était solide, même si la routine commençait à nous user. Mais tout a changé quand ma femme a insisté pour danser à une soirée. Ça paraît anodin, non ? Pourtant, ce qui s’est passé cette nuit-là a bouleversé ma vie. Entre rires, flirts et quelques verres, j’ai dû faire face à une vérité que je n’aurais jamais imaginée. J’ai été obligé de réfléchir à notre relation et de prendre la décision la plus difficile de ma vie. Si vous aimez les histoires pleines de rebondissements, de réflexions sur les relations et de moments décisifs, celle-ci est pour vous.
Je savais déjà que mon mariage n'était pas des plus excitants , mais jamais, jamais je dis bien, je n'aurais imaginé qu'une simple petite danse pourrait être le coup de grâce.
Laisse-moi te raconter comment tout ça s'est passé. Cinq ans ensemble, cinq ans de haut et de bas, mais récemment plus de bas que de haut. Lou et moi on était le couple typique qui avait abandonné l'idée de faire des efforts, pas d'enfant, pas de chien, même pas une plante à s'occuper pour partager les responsabilités.
C'était peut-être parce qu'on savait même plus à s'occuper de nous-mêmes, alors gérer quelque chose ou quelqu'un, tu imagines. Nôtre relation avait commencé comme celle de beaucoup d'autres, pleine de passion, des nuits blanches à parler de l'avenir, des rires qui résonnaient dans les couloirs de notre premier appart. On faisait des projets pour voyager, pour démarrer des trucs , mais avec le temps tout ça s'est dissipé comme de la fumée qui s'échappe dans l'air.
Et ce qu'il restait, c'était un arrangement silencieux, un contrat de cohabitation qu’aucun n'osait signer, mais qu'on respectait tous les deux sans questionner.
- Lou, faut qu'on fasse quelque chose de différent, non ? J'ai dit un soir pendant qu'elle scrollait sur son téléphone.
C'était un de ces moments où le silence dans la pièce semblait crier ce qu'on osait pas dire, genre.
- Quoi, elle a répondu, sans lever les yeux de l'écran les doigts, glissant vers le haut d'un
geste presque automatique.
Je savais pas quoi pas une idée pas une suggestion, rien mais je savais qu'on pouvait pas
continuer comme ça. C'était comme regarder un film sans apogée, une histoire qui n'arrivait jamais à devenir mémorable. C'était , oppressant même. On vivait côte à côte, mais chacun dans son , comme deux inconnus qui par hasard partageaient la même maison. Je sentais qu'on était au bord de quelque chose, d'une chute, d'un recommencement. Le problème, c'est que je savais pas de quel côté on allait tomber.
C'est là que la danse est entrée en scène, et bien ce qui semblait être un petit détail est devenu la dernière pierre de ce château fragile qu'on continuait d'appeler notre mariage. Dans
un dernier espoir de sauver ce qu'il restait de notre relation, Lou a proposé quelque chose qui, en théorie, semblait prometteur.
- Et si on partait en voyage, plage, fête un rejet de notre routine, on en a besoin.
Je dois avouer que j'ai été surpris, elle n'était pas souvent aussi déterminée sur quoi que ce soit. Et bon, ça semblait être une bonne idée.
J'ai dit oui tout de suite, l'idée avait un côté tentant. Quelques jours loin de tout, sans boulot, sans belle maman qui m'appelle pour savoir où j'ai son chargeur, sans la monotonie qui nous entourait. Juste moi et Lou.
On a choisi un crique paradisiaque, du genre avec des plages de sable blanc, des cocotiers qui semblaient dessinés à la main, et une mer bleue qui paraissait plus une mirage qu'une
réalité. C'était censé être le voyage de nos rêve, le moment parfait pour se reconnecter, pas de distraction, pas d'excuses, juste nous deux. Au début on avait l'impression qu'on était sur la bonne voie. Dès qu'on est , le paysage m'a coupé le souffle. On était sur sur le balcon de la chambre, avec cette vue de dingue et j'ai dit tout excité.
- Chérie, regarde cette vue, on dirait un tableau, c'est vraiment beau. Elle a répondu, mais à peine deux secondes après, elle a sorti son téléphone et l’a plongé dans son énergie.. Je respire un bon coup. OK, elle se détend juste, je me suis di,t après tout c'était seulement les premiers moments.
C'était peut-être sa manière à elle de se déconnecter du monde extérieur, avant de se reconnecter avec moi. J'ai décidé de lui laisser de l'espace, d'éviter les conflits et de profiter du reste de la journée. Sauf que les choses ne se sont pas améliorées. Le soir, pour le dîner, j'ai choisi un resto à la lumière des bougies, du genre qui semble sorti d'une scène de film romantique. La bouffe était impeccable, l'ambiance parfaite, mais pendant que j'essayais de lancer une conversation, n'importe quelle conversation, elle était les yeux rivés sur l'écran, en train de rire devant une vidéo débile sur Twitter.
- Regarde ça, c'est trop marrant, dit-elle, tandis que moi je fixais mon assiette.
Sympa hein, la compagnie parfaite enfin, pas vraiment, j'ai essayé de tout, j'ai parlé du voyage, de l'endroit de fou où on était même, des trucs qu'elle aimait d'habitude, mais on dirait qu'il y avait une barrière invisible entre nous, une barrière que je savais pas comment
franchir. Chaque rire qu'elle lâchait en regardant son écran, c'était comme un couteau planté dans mon espoir que ce voyage pourrait nous sauver.
Cette nuit-là, dans le silence de la chambre, j'ai commencé à me poser des questions, c'était juste le téléphone, ou est-ce qu'on était vraiment tellement déconnecté, que même un paradis pareil pouvait pas nous réunir à nouveau. La journée a continué sur le même rythme,
avec Lou plus intéressé par se reposer ou par son téléphone, que par toutes les activités que j'essayais de proposer. Mais là est venue la nuit fatidique, la plage était bondée, pleine de gens vivants et motivés. De la musique à fond, des torchés qui éclairaient le sable, une
scène monté en plein milieu de la fête, c'était le genre de scène qu'on voit dans les films. L'énergie était contagieuse, et pour la première fois j'ai cru que cette soirée pourrait nous
apporter quelque chose de différent, peut-être un moment pour s'amuser ensemble.
Tout à coup, l'animateur est monté sur scène avec un micro à la main et a annoncé/
- Qui veut participer à notre concours de danse, allez les gars, n'ayez pas honte.
Avant que je puisse dire quoi que ce soit, j'ai senti Lou me donner un violent coup de coude.
- Je vais y aller.
J'étais surpris.
- Sérieusement, c'est pas mieux de juste regarder.
- Ah, arrête d'être chiant, c'est juste une danse a-t-elle répondu en enlevant ses sandales et en courant vers la scène avec un sourire que je n'avais pas vu depuis longtemps/
Et c'est là qu'il est apparu, un gars du coin avec ce style de protagoniste de pub, bronzé cheveux éparpillés de façon étudiée, un sourire tellement parfait qu'il semblait briller. Il est monté sur scène avec une confiance magnétique et s'est dirigé directement vers Lou.
Aucun doute, aucune hésitation, il lui a tendu la main sans attendre de réponse, la guidé sur la piste improvisée, comme s'il se connaissait depuis des des années. La musique a commencé, un rythme entraînant qui a mis tout le public en folie. Au début, j'ai essayé de me concentrer sur l'ambiance de la fête. Mais ça n'a pas duré longtemps. Avant que mon attention ne soit complètement captée par la scène.
Lou était magnifique, elle riait tournoyait, suivait chaque mouvement de ce gars, comme si elle répétait ce moment toute sa vie. Il tenait sa taille fermement, la dirigé avec des pas précis et des regards intenses. Le public était hypnotisé, des cris et des applaudissements éclatait à chaque nouvelle figure plus osée. La tension a monté quand l'animateur a annoncé la deuxième phase. Les duos les plus acclamés passeraient un tour de plus.
Les couples ont commencé à improviser des pas, essayant de séduire. Lou et le gars étaient en totale harmonie. Il l'a soulevé dans les airs dans un tour spectaculaire, ses mains s’immisçant dans de endroits qui m’étaient réservés. Tous deux sont tombés dans le sable, leurs lèvres s’effleurant dans un baiser passionné, sans perdre le rythme. La foule a hurlé de joie. De ma place, il était impossible de ne pas remarquer les détails. La façon dont il la regardait, comme si le monde entier avait disparu. Ses mains glissaient sous sa courte jupe d'une manière qui ne semblait pas faire partie de la danse.
Lou semblait être une autre personne, plus légère, plus distante de moi. Quand la finale est arrivée, ils étaient les favoris. L'animateur a donné à chaque duo l'occasion de montrer son meilleur moment. Ils ont commencé avec un pas basique, puis soudainement, il a attirer Lou près de lui, a penché son corps en arrière et l'a soulevé dans un mouvement qui a fait éclater la foule de « Ouah ». C'est la que je me suis rendu compte. Ce n'était pas seulement le public qu'ils avaient conquis. Lou était à fond à ce moment dans ce gars, dans l'énergie de la danse, et moi, j'étais là juste en tant que spectateur quand. L'animateur a annoncé les gagnants. Bien sûr, c'était eux. La foule a explosé en applaudissement, tandis qu'il la serrait dans ses bras, effleurant ses lèvres, la soulevant dans les airs comme un trophée. Elle riait, et son sourire était tellement sincère, qu'il semblait illuminer la nuit.
Je devrais être heureux pour elle, mais tout ce que j'ai ressenti, c'était une piqûre de jalousie mêlée à de la résignation. Quand ils sont descendus de la scène lui tenant toujours sa main, J’ai enfin vu son sourire affaibli un instant, mais l’a vite retrouvé, comme si de rien n'était. Quand elle est revenue vers moi, toujours en riant et pleine d'énergie, je l'ai attiré dans un coin, loin du bruit et des regards curieux de la foule. Le son de la musique et des vagues en arrière-plan semblaient en contraste avec le poids de ce que j'étais sur le point de dire .
- Sérieux, je suis pas trop fan de ça, ça me paraît irrespectueux, essayant de rester calme.
Elle a haussé les sourcils, surprise, puis elle a éclaté de rire, un rire comme si j'avais raconté une blague pourrie.
- Quoi chéri, c'est juste une danse, arrête d'être dramatique.
Je respirais profondément, essayant de maîtriser mon irritation. Je ne voulais pas transformer ça en dispute, mais ses paroles, la légèreté avec laquelle elle traitait la situation, c'était comme une allumette qui allumait quelque chose en moi.
- Là ça va trop loin, lui répondis-je la voix ferme.
Elle croisa les bras, son sourire disparut remplacé par un regard défensif.
- Ah, arrête on est marié mais tu ne me contrôles pas.
Cela m'a frappé en plein ventre, ces mots résonnaient dans ma tête.
Un instant je suis resté silencieux, sentant l'impact. Ce n'était pas seulement ce qu'elle avait dit, mais la façon dont elle l'avait dit, comme si j'étais un intrus dans sa vie, quelqu'un qui n'avait pas le droit de s'inquiéter. Je déglutis, mon cœur battait plus vite que je ne voulais. Je la regardais dans les yeux, cherchant un reste de la personne que j'avais aimé. Mais tout ce que je vis, c'était le mur qu'elle avait mis entre nous et lui.
- OK, dis-je finalement d'une calme qui me surprit, rejoins-le, mais Lou, écoute bien, si tu remontes sur cette scène avec lui, quand tu reviendras je serai plus là.
Elle reste là figé, surprise par ma réponse. Ses yeux brillaient, peut-être de colère, peut-être de doute, mais elle ne dit rien.
- C'est ça que tu veux, demanda-t-elle enfin, la voix plus basse mais toujours pleine de défis. - Ce n'est pas ce que je veux, c’est ce que j’exige, je veux pas non plus continuer comme ça, le choix t’appartient.
Elle resta là, me fixant pendant que la musique continuait en fond, étouffant le silence tendu entre nous. Un instant, je croyais qu'elle allait céder, s'excuser, dire qu'elle me comprenait, mais au lieu de ça elle fit un pas en arrière, secoua la tête comme si elle en avait marre de cette discussion, et retourna vers la foule sans ajouter un mot.
Je suis resté là, seul dans cette obscurité, regardant les lumières de la fête, sentant le poids de mes mots et des choix qui étaient maintenant entre ses mains. Elle est remontée sur scène et moi j'ai passé le reste de la soirée assis sur le sable, fixant la mer, tandis qu'une combinaison de colère, de tristesse et de résignation se succédait en moi. Il n'y avait plus rien à dire, ni à faire.
Il était trois heures du matin, quand je suis finalement rentré. Un vendeur à la sauvette vendait déjà des enregistrements de la soirée. J’en ai acheté une une, et suis monté à ma chambre. Par curiosité, j’ai mis la clé sur mon ordi, et l’ai visionnée. Je dois avouer que ce que j’ai vu m’a laissé sans voix. J’arrêtais de visionné, quand j’entendis la clé tourner dans la serrure.
La porte s'est ouverte brusquement, et Lou est entrée. Elle était essoufflée, pieds nus, les cheveux ébouriffés, et un éclat dans les yeux.
Je suis resté là debout, ne sachant pas comment réagir après ce que j’avais vu. Elle a commencé à parler comme si elle avait accumulé ses mots depuis longtemps.
- Aujourd'hui je me suis senti vivante, continua-t-elle s'asseyant sur le bord du lit j'avais besoin de ça, de ce moment, de cette liberté, je savais même pas à quel point j'étais étouffé, à quel point j'étais prise dans une routine qui me faisait sentir morte, et tu sais ce qui est le plus fou, ce gars, la danse, tout ça, c'était comme si je me souvenais de qui j'étais avant qu'on commence à se perdre au milieu de toutes ces attentes. Oui j'ai flirté avec ce mec, l’ai embrassé, admit-elle après une pause qui me parut une éternité, mais je te jure, ça s'est arrêté là. il a essayé, mais j'ai été claire, je t'aime, tu es mon mari.
Ma tête bourdonnait, le mot flirt tournait dans ma tête comme une sirène. j'ai serré le dossier de la chaise pour ne pas perdre le contrôle, tentant de traiter ce qu'elle était en train de dire.
- Pourquoi Lou, pourquoi demandais-je.
Elle me regarda surprise, peut-être attendant une autre réaction, parce que j'étais désespéré.
- Mon amour, j'avais besoin de sentir que j'étais encore désiré, que j'avais encore quelque chose de spécial. Je n'ai jamais voulu te te faire de mal vraiment.
- Tu crois que toi seule étais malheureuse, lu tu crois que toi seule ressentais qu'on se perdait, pourquoi tu ne m'as pas dit ça avant, pourquoi tu as pas essayé de réparer ça avec moi au lieu de chercher ça ailleurs.
- Je sais pas dit-elle, peut-être que je pensais que tu accepterais, que tout était normal.
Et là on étaient deux étrangers essayant de comprendre ce qui restait de nôtre relation. Ce que je voulais, c'était crier lui demander pourquoi elle pensait que c'était juste que me voir là assis en train de tout regarder, c'était normal. Mais je n'ai pas pu, je l'écoutais.
- Et...tu as bien joui quand il t’a baisée, demandai-je.
Un silence glacial s’installa.
- Quoi...mais ça va pas...il ne sais rien passé entre nous, enfin.
- Viens près de moi ma chérie, j’ai un truc à te montrer.
Je mis la clé dans mon ordi, appuya sur lecture.
- Tu vois, ça, c’était après la première pause. On te voit nettement en trains de lui faire une fellation. On est bien d’accord mon amour.
Lou resta figée, les mots coincé dans sa bouche...et enfin.
- Mon amour, ce n’est pas ce que tu crois, c’est lui qui m’a imposé ça pour fêter nôtre qualification. Je suis désolé qu’il m’est obligé à tout avalé.
Je gardais mon calme, avant de poursuivre.
- Et la deuxième pause, c’était un accident aussi. Parce que là, on voit bien que c’est toi qui soulève ta courte jupe, pour te faire prendre en levrette. Et les cris qu’on entend, ce ne sont pas les « Hourras » de la foule cette fois, mais bien tes cris de plaisir. Et au fait...ou est passé ton string, ce ne serait pas se tissu qui dépasse de sa poche ?
Lou s’effondre, ne pouvant nier ce qui s’est passé. Elle supplie, lui demande de pardonner, que c’était un erreur dû à la fougue de la danse.
Je suis déjà sur le pas de la porte, ma valise à la main. Sans me retourner, je lui dis
« Je t’avais pourtant interdit de ne pas danser avec lui »
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