Stella et David semblait être le couple parfait, mais un vendredi soir ordinaire, avec leurs amis Sophie et Mathias, tout changé. Une rencontre innocente s'est rapidement transformée en un jeu dangereux de désir caché et de dépassement des limites. Avec son charme audacieux et provocateur, Sophie a semé une graine de curiosité et de tentation, à laquelle personne ne s'attendait.
Tout a commencé innocemment. Un dîner du vendredi soir entre deux couples qui flirte un peu. Stella, l'incarnation de la stabilité bourgeoise dans la banlieue de la ville, était assise face à Sophie et Mathias, qui était tout, sauf stable. Sophie, avec son sourire complice et son verre de vin omniprésent, est le genre de femme qui s'épanouit dans le chaos, et ce soir-là, elle est bien décidé à faire bouger les choses.
La soirée commence comme par des rires, beaucoup de vin et les histoires de la semaine. Mais à mesure que le vin déliait les langues, diminuait les craintes. La conversation s'engageait sur un terrain plus dangereux. Sophie a tendance à franchir les limites, non seulement les siennes, mais aussi celles des gens qui l'entourent.
Elle avouait que cette après-midi, ils avaient fait une sieste crapuleuse avec Mathias, qu’elle l’avait sucé, et que pour la remercier, il l'a baisée plusieurs fois.
Stella sentit le rouge monter à ses joues en écoutant Sophie, elle si prude et si timide.
- Savez-vous ce qui est arrivé à un couple que nous connaissons, poursuivit Sylvie avec un sourire malicieux.
Stella à soudain senti une tension dans l'air, comme si la pièce elle-même avait retenu son souffle. David et Mathias échangèrent un regard, ce regard masculin tacite qui peut signifier tout ou rien. Il y avait quelque chose dans le ton de Sophie, la façon dont elle se penchait, comme si elle était sur le point de révéler un secret interdit, qui fit passer un frisson glacial le long de l'échine de Stella.
Ici, pas question de parler de club de lecture, ou de la dernière série sur Netflix. Il était clair qu'il y avait quelque chose de plus excitant dans l'air.
- Ils ont échangé leur partenaire, dit Sophie ses yeux s'illuminant, tandis qu'elle laissait les mots en suspens.
Stella senti ses nerfs s'agiter, mais ne pu se retirer de la conversation. C'était comme regarder un terrible accident au ralentit, mais impossible de détourner et le regard. David se racle la gorge mais. Mathias pris la parole, Stella entendant la prudence dans sa voix, comme s'il jaugeait le terrain, voir jusqu'où la conversation pouvait aller.
- Oh, c'était fantastique, du moins c'est ce qu'ils ont dit, ajoute Sophie dans un murmure conspirateur. Ils ont dit que ça les avait rapproché, qu'il s'appréciait davantage.
Stella ne pouvait pas l'imaginer, ou plutôt elle ne voulait pas l'imaginer, mais les images avaient déjà pris racine dans son esprit, sans qu'on le lui demande.
L'idée de voir David avec Sophie, ou pire, elle-même avec Mathias la remplissait d'un mélange de peur et de quelque chose d'autre qu'elle n'arrivait pas à nommer.
- Comment cela a-t-il commencé, demanda David, essayant de paraître décontracté.
Mais la tension dans sa voix reflétait le malaise qui se formait dans l'estomac de Stella.
A quoi pensait-il, est-il intéressé ?
Sophie perçoit le fin équilibre du moment et se penche en arrière, un sourire suffisant.
- Cela a commencé par une simple conversation sur les fantasmes, puis ils ont compris ce qu'ils voulaient vraiment, et un jour ils l'ont fait.
Le cœur de Stella bat la chamade, la pièce semble soudain trop chaude, l'air trop épais. Que se passe-t-il ? S'agissait-il d'une simple conversation, ou Sophie était-elle en train de suggérer qu'ils envisagent un échange de partenaires. David se déplaça nerveusement sur sa chaise. Stella sentait qu'il la regardait, mais elle ne pouvait pas lui rendre son regard. L'idée de ce qu'il pouvait penser l'effrayait, ou pire encore, s'il n'était pas effrayé.
- C’est tout à fait normal d’être curieux, dit Sophie d’un ton comme si elle parlait du temps, et non de l’effondrement possible de tout ce que Stella considère comme sacré.
- Imaginez avoir une relation avec quelqu'un d'autre. II n'y a rien de mal à en parler, n'est-ce pas ?
Stella voulait dire quelque chose pour orienter la conversation dans une direction sûre, mais les mots lui manquaient. Au lieu de cela, les mots de Sophie résonnent dans son esprit, éveillant une curiosité dont elle ne peut se défaire, quels que soit
les efforts qu'elle déploie. La conversation se poursuit, mais le mal est fait.
Stella le sentait à la façon dont David devenait soudain plus silencieux, à la façon dont les yeux de Mathias s'attardait sur elle, plus longtemps que d'habitude. L'air était lourd de penser non exprimée, et chacun se demandait s'il était le seul à les
penser ou si tout le monde ressentait la même attirance interdite.
A la fin de la soirée, les quatre conviennent de se revoir la semaine suivante. Stella ne pouvait dire non, pas quand Sophie la regardait avec un sourire provocateur. Stella acquiesca, faisant semblant que l’idée ne l’effraie pas, et ne la fascine pas tout autant. La semaine suivante s’écoule dans un tourbillon de nuit agitée et de rêves intense. Stella n'arrête pas d'y penser. La graine de curiosité que Sophie a semée en elle, grandit dans son esprit. David n'allait pas mieux non plus, son humeur oscillait entre la distraction, et quelque chose que Stella n'arrivait pas à nommer, l'impatience, la peur.
Le lendemain soir elle était à bout de nerf et son calme cachait à peine son anxiété. Elle essaya de repousser ses pensées mais, chaque fibre de son être lui criait de s'arrêter avant d'aller trop loin. Lorsqu'elles se remirent à table Sophie ne tarda pas à remettre le sujet sur le tapis.
- Alors, tu y as pensé, demanda-t-elle avec des yeux pétillants de curiosité. C'est le moment de vérité.
Stella jeta un coup d'œil à David qui la regarde avec une expression impénétrable. A quoi pense-t-il ? Voulait-il accepter, a-t-il aussi peur qu’elle ?
- Nous avons réfléchi poursuivit Sophie, sa voix presque exubérante d'excitation.
Peut-être devrions-nous partir pour le week-end, juste nous quatre, dans un endroit où nous ne serons pas dérangés.
Stella sentit son estomac se serrer. Tout se passait trop vite, mais avant qu’elle ne puisse protester, elle a vu le regard de David, un mélange de peur et de quelque chose d’autre, quelque chose de plus sombre, de plus primitif.
Ace moment-là, Stella sait qu'il n'y aura pas de retour en arrière. La suggestion avait pris racine et se développait maintenant sans qu'on puisse l'arrêter. Avec un hochement de tête et un sourire forcé, Stella accepta le week-end, sachant que quoi qu'il arrive ensuite, il n'y aurait pas d'échappatoire aux conséquences.
Le lendemain matin, tous les quatre firent leurs valises, alourdi par ce qui les attendait. Le trajet jusqu'à une maison de vacances isolée sur la côte de la Mer du Nord, est marqué par un silence oppressant. Stella s'efforce de maintenir une conversation légère et superficielle, mais chaque sujet ressemble à un champ de mine et chaque mot est choisi avec une extrême prudence pour éviter l'inévitable. David tenait le volant fermement, la mâchoire crispée, un signe clair qu'il était aussi déchiré qu’eux, mais aucun d'entre eux n'a cédé.
La maison de vacances était idyllique, presque trop idyllique. Son éloignement ne fait qu'ajouté à l'attention, le silence qui les entoure rend chaque geste et chaque parole plus significatif. Stella sentait que l'intimité les enveloppait tous comme un nœud coulant. Le dîner est tendu, la conversation restait superficielle, quelque chose de plus sombre couvait sous la surface. Chaque rire et forcé, chaque sourire porte une signification cachée.
Chacun joue son rôle dans cette étrange mascarade, mais leurs pensées sont ailleurs, pleines de désirs inavoués et de possibilités interdites. Au cours de la soirée, Sophie passe à l'action, elle propose un jeu, quelque chose d'inoffensif dit-elle, juste pour s'amuser, mais Stella ne s'y est pas trompée, elle pouvait voir la lueur dans les yeux de Sophie, la façon dont la main de Mathias se posait sur son son épaule.
Il ne s'agissait pas d'un simple jeu anodin, mais d'une nouvelle étape dans le plan soigneusement élaboré par Sophie. Le jeu s'est rapidement intensifié, les règles sont devenues plus suggestives, plus audacieuses, jusqu'à ce que l'inévitable se produise. Les couples se séparent, laissant le Stella seule avec Mathias, tandis que Sophie et David disparaissent dans une autre pièce.
L'atmosphère change immédiatement, la tension qui n'était auparavant que dans l’air, est devenu quelque chose de tangible, d’intense. Stella pouvait clairement sentir la présence de Mathias, la façon de ses yeux de rencontraient les siens, et ne les lâchaient pas. Elle était consciente que chacun de ses mouvements, de chacune de ses respirations. Lorsqu'il a enfin comblé la distance qui les séparait, elle a su qu'il n'y avait pas de retour en arrière.
La suite fut un tourbillon de sensation toute plus intense les unes que les autres. Stella s'est trouvé à satisfaire des désirs qu'elle avait enfouis au plus profond d'elle même. Le toucher de Mathias était à la fois électrisant, effrayant, la poussant plus loin qu'elle n'avait jamais osé le rêver. Au milieu de tout cela, ses peurs se sont évanouies, ne laissant place qu'à un désir brut et débridé.
C’est cette nuit là que Stella goûta sa première fellation, sa première sodomie. David et Sophie devaient entendre ses cris de plaisir quand elle jouissait, mais cela l’importait peu. Dans l’autre pièce, on entend des sons étouffés, le grincement d'un lit. David et Sophie étaient dans leur propre monde, ignorant que Stella se trouvait en pleine tempête. Le fait que son mari soit si proche ne faisait que rendre la situation encore plus surréaliste. Ce n'était pas normal, mais dans le feu de l'action, le mal est enivrant.
Au fur et à mesure que la nuit avançait, les caresses de Mathias devenaient plus intenses, et. Stella se laissait de plus en plus envahir par l'instant. La peur, l'excitation et l'attrait de l'interdit alimentent son désir. Elle franchit des limites qu'elle n’avait franchis avec son mari, et qu’elle n'aurait jamais imaginé franchir. A chaque baiser, chaque pénétration, la femme qu'elle était disparaît un peu plus.
A la fin de la nuit, Stella est allongé à côté de Mathias, enlacée, et ses pensées s'emballent sous l'effet de l'intensité, de l'expérience. Elle n'était plus la même femme que celle qui était entrée dans cette maison. L'expérience l'avait transformé et elle ne pouvait plus revenir en arrière. Pire, elle en voulait encore, et cette ultime relation fut terrible, Mathias s’avérant être un amant exceptionnel. Ils furent les derniers à se lever.
Au petit déjeuner, un silence inquiétant règne dans la maison. David et Stella évitaient de se regarder, le poids de la nuit précédente pesant sur eux comme un nuage. Sophie et Mathias quant à eux, faisaient comme si de rien n'était. Ils discutent du temps qu'il fait, et se servent du café, comme si la nuit précédente avait été ordinaire.
Stella ne pouvait suporter leur comportement nonchalant avec la tempête qui faisait rage en elle. Elle sentait encore le contact des mains de Mathias sur son intimité, ses doigts dans sa chatte, de son souffle sur sa peau, un rappel obsédant de ce qu'ils avaient fait pendant la nuit.
La journée se prolongea atrocement, chaque regard, chaque geste étant chargé d'une signification inexprimée. Lorsque la nuit est tombée, l'impatience est revenue. Stella savait qu'il y avait plus à venir, et même si une partie d'elle hurlait de fuir, de mettre fin à cette folie, une autre partie, celle qui aimait le danger, en avait envie. Ce ne fut que le début, la spirale avait commencé et il n'y avait pas de retour en arrière possible.
De retour à la maison, Stella et David parlèrent de cette soirée. David s’inquiétait de savoir ce que Stella avait offert à Mathias, que lui n’avait jamais eu. Elle avoua avoir franchi tout les interdit, qu’elle l’avait sucé, avalé, qu’il l’avait sodomisée. Elle lui avoua même que Mathias lui avait dit avoir des sentiments pour elle, et qu'il aimerai bien la rencontrer seule, qu’il lui avait promis une nuit inoubliable. David fut surpris et blessé quand Stella lui a dit qu’elle avait accepté.
« Il m’a donné tellement de plaisir cette nuit là, trouva-t-elle comme excuse »
Un samedi soir, alors qu’elle sortait de la salle de bains, prête pour son rendez-vous, elle pouvait lire de la tristesse sur le visage de David, mais il n’opposa aucun refus, lui demandant simplement de ne pas rentrer trop tard, qu’il l’attendrait. Stella le remercia de sa compréhension, l’embrassa et quitta l’appartement..
Elle roulait seule dans les rues désertes, pensant à la nuit torride qui se profilait. Sur le trajet, elle sentit la culpabilité l’envahir. Plus elle avançait vers son rendez-vous, plus l’acte de trahison la fit se sentir encore plus coupable. Au premier rond point, elle fit demi-tour.
Arrivé chez elle, elle jeta clés, sac, ôta manteau et chaussures, et se jeta sur son mari, allongé sur le canapé. David n’eut pas le temps de réagir, que déjà Stella avait baissé le pyjama, et s’était empalée sur sa queue.
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