Les premiers temps, Hélène et moi n’avions de cesse de nous sauter dessus. Nous faisions l’amour dès que possible, partout, sous la douche, sur le canapé, dans l’entrée. Nous respections nos accords, mais en réalité, nous étions si affamés l’un de l’autre que nous ne ramenions personne. Mais le travail reprit ses droits. Il fallait d’abord qu’Hélène en retrouve un, et les conditions de son départ de Bruxelles n’étaient pas très favorables. Elle chercha de longs mois. Elle rentra un jour assez joyeuse, me disant qu’elle pensait avoir trouvé quelque chose, qu’elle avait eu un entretien sympa, mais qu’elle voulait mon avis. Elle me proposa donc de me rendre dans un bar, le lendemain soir, en restant discrètement à une table proche pour pouvoir en juger. Je m’installai donc, commandai un whisky tourbé comme je les aime, et je vis bientôt Hélène, vêtue d’une jupe ample et d’une veste de tailleur sous laquelle elle ne portait qu’un caraco de dentelle, s’asseoir avec une femme plus jeune, plus petite qu’elle, brune avec de beaux yeux verts, les joues pleines, la poitrine opulente, vêtue d’un tailleur qui la serrait un peu trop. Elles commandèrent une bouteille de vin, et commencèrent à parler. Mais l’entretien, pour ce que j’en entendais, me paraissait étrange : c’était comme si Hélène embauchait l’autre femme, et non pas l’inverse. Je n’y comprenais pas grand-chose, sinon que, d’une part, elles semblaient assez complices, et que d’autre part Hélène était, comme je la connaissais, dans un grand numéro de séduction. Hélène m’envoya rapidement un sms pour me demander de rentrer à la maison ; décidément, tout cela n’était pas clair. Je m’éclipsai en douce et rentrai donc. Un gros quart d’heure plus tard, Hélène revenait… accompagnée d’Alice, la jolie brune.
Présentations faites, mais Alice m’est présentée comme une amie, et pas du tout comme une relation de travail ou de future embauche… nous nous installons au salon, et je sers à boire à ces dames. Hélène a retiré sa veste, et on devine la pointe érigée de ses seins sous son caraco. Alice fait de même : sous la veste du tailleur, elle porte un chemisier blanc fort échancré, qui met en valeur sa belle et appétissante poitrine. Hélène, qui a de petits seins que j’adore, me regarde en souriant deviner les seins d’Alice, les soupeser, les jauger… La discussion est animée, elles ont déjà vidé une bouteille et le vin, frais et léger, que je leur sers, loin de les rafraîchir, les mène vers une douce ivresse… Elles sont assises côte à côte, riant et chahutant comme de vieilles amies qu’elles ne sont pas : je les sens très proches, et aux regards d’Hélène, j’ai bien compris où elle comptait en venir. Je m’éclipse donc un instant, prétextant de préparer quelques nourritures plus substantielles. Je les entends encore rire, puis chuchoter, puis rire de nouveau. Je reviens avec un plateau, et Hélène se lève pour m’aider. A la cuisine, elle m’embrasse dans le cou en me demandant si Alice me plait. Je n’ai pas même le temps de lui répondre qu’elle glisse une main entre mes cuisses pour me caresser furtivement… et s’éclipse en riant avec les assiettes. A mon retour au salon, elles ont toutes les deux disparu. Depuis la chambre, Hélène me dit qu’Alice se change, qu’elle a trop chaud. Hélène va lui prêter quelque chose de plus léger. Elles reviennent donc au bout d’un instant, rouges comme des pivoines qu’on adorerait cueillir, Alice s’étant entièrement changé – avec Hélène, dans la même pièce ? – et ayant revêtu une robe d’été décolletée très légère, sous laquelle elle ne porte plus de soutien-gorge : autant dire que sa poitrine est offerte à ma vue, splendide, rebondie, opulente, et les aréoles nettement dressées sous le fin tissu. Hélène arrive derrière elle, la fait tourner devant moi, me demande si elle me plaît… Mon regard répond pour moi. « Tu as vu comme elle a de beaux seins ? A côté, les miens sont ridicules ! » « Non, lui répond Alice, pourquoi dis-tu ça – ah bon, elles se tutoient déjà ? – les petites seins, ça peut être délicieux ! Tu as vu les miens, montre-moi les tiens. » Ni une ni deux, Hélène retire son caraco, dévoilant les pointes durcies de ses seins, fermes, tendus, à l’image de son corps. Alice, la regarde, « je peux toucher ? » et sans rien attendre, sa main vient empaumer un sein d’Hélène, sous mon regard plus qu’amusé. « Non, j’adore. » « Oui, mais tout de même, lui rétorque Hélène sans retirer la main d’Alice de sa poitrine, ça n’a pas la même allure que les tiens, pas le même galbe, et joignant le geste à la parole, elle retire une bretelle de la robe, dénude l’un des seins d’Alice et le soupèse de sa main. « Le seul moyen de savoir, c’est d’avoir l’avis d’un homme, ajoute Hélène et, se tournant vers moi, qu’en penses-tu ? » Je me lève et m’approche d’elle : « Je peux donner mon avis, mais il requiert deux préalables. 1. Il faut que je vois l’ensemble de la poitrine d’Alice, et pas un seul sein sorti de la robe ; 2. C’est l’équilibre du corps qui compte, et pas la seule poitrine, donc soit je vois tout, soit je ne dis rien. » Je ne sais pas si je pousse le bouchon trop loin, mais elles ont commencé à jouer, j’entre dans le jeu ! Alice rougit violemment, se tourne un peu désemparée vers Hélène, mais celle-ci a déjà retiré sa jupe et son string… « Allez Alice, du cran ! » Elle n’en manque pas, de cran, la jolie Alice : « Je veux bien, mais comme je me suis toujours demandé si je préférais les fesses des femmes ou celles des hommes, je veux faire moi aussi mon évaluation : à poil tous les deux ! » Et nous voilà nus tous les trois, les deux femmes me faisant face en me montrant leurs seins, passablement excitées et frissonnantes. Je regarde, je palpe, je soupèse, je pince légèrement, j’hésite, je m’écarte, je reviens. Non, décidément, comment choisir ? Les deux poitrines sont sublimes, les deux parfaitement bandantes, et d’ailleurs je ne m’en prive pas. Hélène regarde Alice, Alice regarde mon sexe… « Bon, allez, de dos, que je regarde vos petits culs ! » s’exclame-t-elle. Nous nous exécutons, et elle ne lésine pas sur l’évaluation : elle caresse, elle soupèse à son tour les fesses, elle glisse une main entre les cuisses, me malaxe les bourses, insiste sur le cul d’Hélène qui se penche légèrement, elle évalue avec professionnalisme et détermination. Le tour qu’ont pris les choses ne laisse plus vraiment de place au repas envisagé… Hélène s’est installée en levrette sur le canapé, Alice, est derrière elle, elle caresse ses fesses, les embrasse, elle commence à la lécher, je viens à mon tour derrière Alice, je prends ses beaux seins à pleine main pendant que ma bite glisse entre ses fesses, plus rondes et rebondies que celles d’Hélène, moins fermes mais très chaudes. Alice se retourne, elle se met sur le dos et glisse entre les cuisses d’Hélène pour venir lui manger la chatte ; dans le même temps, elle écarte les cuisses et me dévoile son sexe luisant, rose, surmonté d’un joli V de poils noirs. J’y plonge à mon tour, je la goûte, la lappe, la râpe, la mordille et la bois. Je les entends toutes deux gémir, différemment, Hélène, comme souvent, marmonne des mots incompréhensibles, tandis qu’Alice pousse plutôt des petits cris et des « oui ». Hélène s’est reculée pour venir prendre la bouche d’Alice ; elles sont l’une sur l’autre, s’embrassent goulument, tandis que je ne sais quelle chatte ou quel anus caresser, prendre, doigter. Je décide de venir lécher le sexe d’Hélène, pendant que je doigte celui d’Alice, puis j’alterne, le sexe de l’une et l’anus de l’autre, l’anus de l’une et le sexe de l’autre, la langue, les doigts, la langue… Je les sens monter toutes deux, et comme toujours dans ces cas-là , Hélène initie un changement de rythme. Elle se lève, prend Alice par la main et la guide vers la chambre. Je les regarde partir un instant, sublimes femmes excitées, aux corps enamourés, leurs croupes luisantes de salive et de mouille, leurs rires de joie et de désir, et je les rejoins. Elles sont allongées face à face, Hélène a pris en bouche un sein d’Alice, qu’elle aspire comme on tèterait, Alice a la tête renversée en arrière, une jambe repliée sur l’autre. Je me place derrière elle, soulève cette jambe et glisse mon sexe entre ses cuisses. Hélène vient m’aider en tenant haute la jambe d’Alice, qui ne sait plus où donner de la tête, entre sa poitrine dévorée par Hélène, son clitoris massé – par Hélène ? oui, c’est sa main – et mon sexe qui la pénètre, mes mains qui lui écartent les fesses. Elle alterne les gémissements un peu rauques et des « ouis » de plus en plus forts, de plus en plus rapprochés. Son corps est plus opulent que celui d’Hélène, elle a plus de formes. Et ne manque pas non plus d’énergie. Toute à son plaisir, elle contrôle néanmoins très bien les muscles de son périnée, et mon sexe est comme massé. Elle se déplace, m’obligeant à me mettre sur le dos et venant au-dessus de moi, pendant qu’Hélène se met face à elle, debout, et qu’Alice lui saisit le sexe à pleine bouche. Vision délicieuse : Alice me chevauche de dos, je vois son dos et ses fesses, ses cheveux noirs qui se balancent régulièrement sur ses courbes, et au-dessus, sa tête enfouie entre les jambes d’Hélène, dont je vois le torse, les seins dressés, qu’elle caresse à pleines mains, et la tête échevelée et furieuse de plaisir et de jouissance. Alice râle de plus en plus fort, ses « ouis » sont des cris qui rythment ses mouvements sur moi, ses « ouis » sont des « encore », sont des « plus forts ». Mais Hélène veut aussi mon sexe. Elles changent toutes deux de position, pour venir me prendre alternativement en bouche, elles me sucent, s’échangent mon sexe comme un délicieux sucre d’orge, s’embrassent en même temps, leurs deux langues sur mon membre tendu, remontant lentement, riant. C’est un moment de pure extase, je pourrais mourir là . Mais elles en ont décidé autrement. Alice s’allonge et offre son sexe à Hélène ; Hélène se penche donc à genoux sur elle, vient mordre ce clitoris et ces lèvres ouvertes, ce sexe dégoulinant de mouille, elle fait presque hurler Alice de plaisir, et en même temps, de ses deux mains, elle prend ses fesses, les siennes, celles d’Hélène, et les écarte pour moi. Elle me veut en elle, au plus intime, elle veut que je prenne son petit trou, elle veut se montrer ainsi à Alice, et faire jouir Alice en même temps. Experte avec sa langue, je sais qu’elle est en train de la mener à l’orgasme, pendant que j’entre en elle doucement, d’un mouvement continu, fort, mais lent. Alice a les yeux ouverts, ses yeux d’un vert incroyable, d’un vert qui a changé de couleur, qui est là plus clair encore, comme éclairé par la jouissance qui monte, elle a la bouche ouverte mais plus aucun son n’en sort, elle est comme en apnée, concentrée sur son clitoris absorbé par Hélène, concentrée sur les vagues de plaisir qui l’irriguent, qui montent de son sexe vers son ventre, vers ses seins qu’elle a pris à pleines mains et qu’elle malaxe, vers sa gorge et sa bouche, vers ses yeux qui ne voient plus rien. Et plus j’avance en Hélène, plus ma verge la pénètre profondément, plus la langue d’Hélène fouille les parties les plus intimes d’Alice, la faisant soudain exploser d’un « oui » long et presque douloureux, d’un « oui » qui n’a pas le même son que les précédents, d’un « oui » de pure joie, qu’accompagne une giclée de cyprine sur le visage surpris d’Hélène. Alice est là , en plein orgasme, tremblante encore, pendant qu’Hélène, qu’une telle joie a à la fois éclaboussée et excitée, donne des coups de rein violents pour sentir plus profondément mon sexe en elle. Elle s’est redressée, complètement empalée sur moi, nos corps sont collés l’un à l’autre, et Alice, qui reprend ses esprits, en a profité pour venir manger le clitoris durci d’Hélène. Elle est si surprise de cette caresse, de cette langue qui se glisse en elle, de se sentir si pénétrée, qu’elle en explose à son tour, en criant, en criant, en criant… à en faire peur à Alice qui ne la connaît pas dans la jouissance. Mais Alice se reprend vite, et tandis que le corps d’Hélène s’affaisse dans l’orgasme, Alice a placé sa tête de telle sorte qu’elle me lèche les couilles et l’anus, tandis que je continue à pilonner le cul d’Hélène. La sensation est incroyable, l’anus si serré d’Hélène sur moi, qui se contracte à chaque vague de son orgasme, et la langue d’Alice qui avale ces secrétions, qui me lèche où elle peut, partout. Je ne tarde pas à exploser à mon tour au fond du gouffre où elles m’ont mené, en jets puissants, intenses.
Nous nous écroulons tous trois, trempés, collés, suants, heureux, jouissants. Je ne sais à qui sont ces mains, à qui ces seins ou ces jambes, je ne sais ce que sont ces lèvres, grandes et petites, ces langues, ces doigts. Nous ne cessons nos caresses sans savoir où elles vont et à qui elles s’adressent. Et peu à peu sombrons dans le sommeil. Quand je me réveille, Hélène s’est déjà levée et douchée ; elle prépare quelque chose à manger avant de venir nous trouver. Nous réveillons doucement Alice, surprise de se trouver là , un peu gênée puis rapidement de nouveau avec nous, et allons au salon reprendre des forces. Hélène et Alice échangent des regards complices, puis Alice m’avoue qu’elles sont entrées en contact parce qu’elles cherchaient toutes les deux un couple échangiste. Alice a d’abord voulu nous « essayer », avant d’aller plus loin avec son compagnon, Louis, qu’elle voudrait maintenant nous présenter, si je suis d’accord. Hélène a déjà vu Louis de loin, il lui plaît plutôt. Pour la forme, je demande à réfléchir, mais c’est tout vu…
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