Je ne me suis jamais entendu avec mon frère : c’est un prétentieux bavard. Mais voilà , aux yeux de mes parents, c’est celui qui a réussi : il a une belle situation, une grosse voiture, une grande maison, une belle femme et trois enfants. Une caricature intégrale : métier de merde qui consiste à exploiter les autres sans aucune humanité, voiture polluante et moche, maison de mauvais goût, enfants mal élevés… Vous remarquerez que je n’ai pas parlé de sa femme. Non, là , c’est vrai, elle est franchement belle. Et j’en dirais sûrement du mal si elle n’était pas aussi… ma maîtresse ! La maîtresse du raté : le mec qui a un métier de merde aux yeux de tous – je suis prof, et j’en suis très fier, au moins, je suis utile – une voiture de merde – une petite chose vieillotte – une maison de merde – ni grand jardin ni piscine, travaux pas terminés, mais franchement beaucoup mieux décorée – et surtout, plus de femme – je suis divorcé – et pas d’enfants – ce qui vaut mieux quand le mariage se termine par un divorce un peu houleux… Eh oui, mais le raté a une maîtresse… Bon, soyons honnête, mon connard de frère aussi a des maîtresses, ses secrétaires successives, son avocate attitrée… Mais sa femme, Murielle… Il faut quand même que je vous parle de Murielle… Murielle, c’est une sorte de liane élégante et déliée. Un sourire à tomber, des yeux adorables qu’elle plisse dès qu’elle sourit, une classe naturelle incroyable ; pas la bombe anatomique qu’on attendrait aux bras de mon frère, je veux dire pas la blonde méchée à gros seins vulgaire ; non, une sorte d’apparition féérique, fragile et forte en même temps.
Pour Noël dernier, mon frère a invité tout le monde chez lui. Franchement, ça me faisait chier : ça allait être clinquant et compagnie, gros rires gras et abus de pinard. J’y suis allé malgré tout, d’une part parce que mes parents vieillissent, et que ça me fait plaisir de les voir et de leur faire plaisir, et d’autre part parce que Murielle a insisté. Mais ce qui devait arriver est arrivé : au moment des cadeaux, mon frère s’est lâché parce que j’offrais notamment des livres – oui, le truc avec du papier et des mots imprimés dessus, le truc dont il ne sait pas comment on s’en sert – et donc des cadeaux de fauché, d’intello miteux, j’en passe et des meilleures. J’ai supporté un temps, puis je me suis levé, j’ai embrassé les parents, et je suis sorti en claquant la porte. Murielle m’a couru après et m’a rejoint avant que je ne monte dans ma voiture. Il faisait froid, une sorte de vague neige tombait, et elle est sortie sans rien mettre au-dessus de sa très jolie robe en soie, légère, virevoltante. Elle voulait que je reste, il était tard, j’avais bu, elle ne voulait pas que je conduise, oui son mari s’était mal comporté, etc. Mais au fur et à mesure qu’elle tentait de me convaincre, elle se gelait aussi : je voyais ses lèvres bleuir doucement, les pointes de ses petits seins se dresser sous l’effet du froid, à peine couvertes de ce léger tissu… Elle frissonnait en parlant, la neige se déposait sur ses cheveux. J’enlevais mon manteau pour lui passer sur les épaules. Elle était transie, se colla à moi pour se réchauffer et fondit en larmes. Le garage attenant à la maison était à côté, nous nous y abritâmes. Je ne comprenais pas ses larmes, et tentait de la consoler. Elle m’expliqua, en se réchauffant doucement dans mes bras qu’elle n’avait pas quittés, qu’elle n’en pouvait plus.
Elle avait rencontré mon frère très jeune, et son côté frimeur, sûr de lui, hâbleur, l’avait impressionnée. Très vite, elle avait été enceinte ; ils avaient donc « régularisé » et s’étaient mariés. Comme il avait une bonne situation, elle avait renoncé à travailler, puis deuxième, puis troisième enfants… Elle s’était consacrée à ses enfants, à sa maison, renonçant à elle-même, et culpabilisant quand elle lui faisait des reproches, alors qu’il lui offrait une vie si confortable. Mais aujourd’hui, elle se rendait bien compte qu’elle s’était oubliée, et que c’était lui qui avait profité d’elle, sans jamais la respecter. Elle était lasse de tout ça, aspirait à autre chose… et c’est très naturellement qu’elle vint poser ses lèvres encore bleuies de froid sur les miennes, et qu’elle s’oublia dans un long et langoureux baiser. J’étais à la fois surpris et charmé : j’avais un peu fantasmé sur elle au début, mais c’était la femme de mon frère, et il n’y avait jamais eu d’ambiguïtés entre nous. Mais la tenir ainsi, si frêle et frigorifiée, si désemparée, m’émut au-delà de ce que je pensais. Je lui rendis son baiser, sans chercher à en obtenir davantage. Quand nos lèvres se séparèrent, elle leva ses yeux sur moi, reconnaissante à la fois de ce moment de tendresse et d’abandon, et de ce que je n’aie pas cherché à en profiter : Alors, tu restes ? s’il te plaît, ne me laisse pas, cette soirée sera un calvaire sans ton humour… Je cédai. Nous revînmes dans la maison, son mari, un peu penaud malgré tout, s’excusa, s’écriant beaucoup trop fort que c’était une blague, qu’il fallait que j’aie un peu d’humour quand même, mais que c’est vrai, c’étaient de bons bouquins – il n’en avait pas la moindre idée – et je vis dans les yeux de ma mère la joie de notre retour. Murielle avait encore froid, elle partit mettre un pull. La soirée se passa… Bien longue et sans intérêt, sinon qu’entre Murielle et moi s’était créée une complicité inattendue, et qu’à chaque ineptie de mon frère, nous échangions un regard amusé ; il finit presque par nous faire rire tellement il était grossier et vulgaire. Vers deux heures, tout le monde alla se coucher, puisque la « si belle maison » pouvait tous nous accueillir…
Je ne trouvais pas le sommeil. Ce baiser avec Murielle m’avait troublé, il avait éveillé en moi un appétit pour elle que je ne connaissais pas : elle avait toujours été une belle-sœur charmante, délicate et subtile, mais je crois que mon divorce compliqué m’avait un peu fait oublier que le sexe existait, et que l’esprit n’était pas tout. Je tournais et retournais dans mon lit, sans vraiment fantasmer sur elle, sans vraiment m’avouer que je fantasmais sur elle, quand j’entendis des bruits feutrés dans la maison. Murielle entra discrètement dans ma chambre, me demandant si je dormais : Non, je ne dors pas, que se passe-t-il ? Sans me répondre, elle se glissa dans le lit. J’étais nu, elle ne portait qu’un déshabillé très court, et quand elle se glissa contre moi, le tissu remonta le long de ses cuisses. J’étais surpris et gêné ; je lui fis un peu de place, ce n’était pas un grand lit. Ecoute, me dit-elle, ton frère est vraiment trop lourd, je n’ai aucune envie qu’il me saute ce soir comme la brute épaisse qu’il est, et c’est très bête, mais j’ai plutôt envie de jouir, qu’un homme me fasse jouir… et d’avoir été contre toi, tout à l’heure, ça m’a émue ; tu veux bien me faire ce cadeau ? C’était elle qui me faisait un cadeau, si inattendu, si surprenant, si excitant aussi. Sentir sa peau souple et tiède contre la mienne, ses jambes nues, son corps, avait rapidement provoqué une érection qu’elle avait évidemment remarquée. Sans attendre ma réponse, elle vint de nouveau coller ses lèvres aux miennes, et nous échangeâmes un second baiser, plus appuyé que le premier, moins langoureux, plus sexuel, tandis que je la serrais contre moi, ses jambes et les miennes emmêlées, ses mains sur mes fesses, les miennes sur sa taille, se glissant sous le déshabillé qui ne demandait qu’à la déshabiller encore davantage. Il ne fallut guère de temps pour qu’elle soit nue contre moi, ses seins pointus, si petits et doux, si durs aussi, sa langue dans mon cou… Je découvrais son corps, sa finesse, sa nervosité aussi, les frissons qui la parcouraient tandis que mes mains suivaient les lianes de ses courbes. Elle explorait aussi mon corps, si différent de celui de mon frère, suivait le chemin de mon épaule à mon dos, parcourait la ligne de ma cuisse à mon sexe, qu’elle effleura à peine, hésitant à s’en saisir mais y revenant ensuite, l’effleurant de nouveau de ses doigts agiles et longs. Nous nous découvrions avec étonnement et tendresse, avec curiosité et bientôt avec une faim de l’autre qui nous saisissait. Elle était venue à moi pour me demander de la faire jouir, de lui faire le cadeau d’un homme dévoué à son plaisir, je m’y appliquais : je me glissais le long de son corps, de son corps si long, et je mis ma tête entre ses jambes, que je relevais, découvrant son sexe et l’offrande de sa vulve ouverte et humide, déjà gorgée de sang et de désir. Je la léchais doucement, goûtant son odeur et le parfum si particulier, toujours unique, de la cyprine d’une femme ; je décalottais son clitoris gonflé, dont je découvris à quel point il était sensible : le moindre effleurement la faisait trembler comme une feuille au vent. J’insistais, prenant son clitoris entre mes lèvres, entre mes dents, tandis que j’avais inséré deux doigts dans son vagin. Elle mordait violemment un oreiller pour étouffer ses gémissements, et elle me plaqua soudain la tête contre elle, serrant ses cuisses autour de moi à me faire éclater le crâne. Je sentais son corps traversé d’une onde brutale de plaisir, et elle mit quelques minutes avant de relâcher l’étreinte de ses jambes, libérant ma tête prisonnière de ses cuisses. Son corps si nerveux s’était ramolli, et le tremblement qui l’avait submergé s’apaisait maintenant. Je m’allongeais à ses côtés, et elle posa sa tête au creux de mon épaule en murmurant : merci, j’avais tellement envie de ça, et ça ne m’étais pas arrivé depuis si longtemps… Elle posa l’une de ses jambes sur la mienne, sa cuisse au contact de mon sexe tendu qui sembla presque la surprendre. Sa main revint le prendre doucement, tandis qu’elle embrassait mon cou et mon torse. Elle me branlait avec tendresse, dans un geste lent, mesuré, attentif aux effets de sa caresse, aux soubresauts de mon sexe dans sa main, à son épaisseur, à l’afflux du sang dans la verge. Ta peau est douce, me dit-elle, et j’aime la dureté de ton sexe… Elle glissa à son tour le long de mon torse, venant déposer un baiser sur mon sexe tout en le caressant plus fermement, puis elle le lécha, depuis les bourses jusqu’à la pointe. Elle me regardait dans la pénombre tout en me suçant, c’était très excitant. Enfin, elle le prit dans sa bouche, ne parvenant pas à l’avaler entièrement, mais accompagnant la soudaine chaleur de sa bouche sur moi d’une savante caresse de mes cuisses et de mon anus. Je faillis éjaculer de surprise, mais parvins non sans mal à me retenir. Elle serrait ses lèvres sur moi tout en enroulant sa langue, jamais je ne l’aurais cru si savante en fellation. Viens, me murmura-t-elle, viens dans ma bouche, ne te retiens pas, et elle me reprit dans sa bouche le plus loin possible, jusqu’à ce qu’enfin elle sente mon sexe se tendre, frémir, et gicler à plusieurs reprises ses jets de sperme. Contrairement à ce que j’attendais, elle avala tout, puis me lécha comme pour laisser mon sexe propre et comme neuf. Merci, me dit-elle encore, et elle se leva pour rejoindre sa chambre. Attends, tu ne vas pas partir comme ça ; si, je ne veux pas qu’il se réveille sans savoir où je suis, et je ne veux pas qu’il sache quoi que ce soit. Je regardais sa longue silhouette, à peine éclairée par la faible lueur nocturne, s’éloigner : sa taille si dessinée, ses petits seins aux mamelons sombres et encore durcis, son élégance.
Le lendemain matin, je m’éveillai tôt. A la cuisine, je me fis couler un café très fort, comme j’avais l’habitude d’en boire le matin. Ma mère, lève-tôt elle aussi, me rejoignit bientôt. Qu’est-ce que vous allez faire, me dit-elle ? Je ne savais pas de quoi elle parlait, mais elle me fit rapidement comprendre qu’elle savait, qu’elle ne nous avait pas vraiment entendus, mais que dès notre retour du garage, elle avait su que quelque chose s’était passé, et que cette nuit, comme elle s’était levée pour boire, elle avait vu Murielle sortir nue de ma chambre… Je ne savais quoi lui répondre, tout simplement parce que je n’avais pas la moindre idée de la suite. Soyez prudents, me dit-elle, tromper ton frère, ce n’est pas grave si vous y trouvez votre bonheur, mais soyez prudents : peut-être n’a-t-il pas besoin de savoir… Ma mère me stupéfiait : elle me conseillait tranquillement de continuer, sans jugement aucun, en me disant que le mensonge était peut-être une bonne solution. Maman, tu veux dire qu’avec papa ? Tu n’as aucun besoin de savoir ça, mon garçon, me répondit-elle en souriant, ce qui était aussi une façon de me répondre… Et elle se servit un long café brûlant.
Le réveillon était passé, mes rapports avec mon frère ne justifiant aucunement que je m’éternise chez lui, et rien d’ailleurs n’ayant été prévu ainsi, je pris congé dans la matinée, Murielle m’embrassant comme on embrasse son beau-frère, sans rien laisser paraître ni sans rien me dire de plus. J’étais un peu surpris et décontenancé, mais je ne voulais pas non plus la gêner ; je partis. Elle me rappela le lendemain soir. Pour le réveillon du 31, ils avaient prévu de voir des amis qui s’étaient finalement décommandés : elle avait convaincu mon frère de faire quelque chose à la maison, avec un couple de vieux amis que je connaissais, quelques relations de son travail, et moi. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir, mais j’acceptais, me disant qu’après tout je ne risquais rien à espérer une fin de soirée avec elle… Je fus néanmoins surpris en arrivant de trouver, parmi les amis et relations, l’avocate de mon frère – dont Murielle ne pouvait pas ignorer qu’elle était ou avait été sa maîtresse – ainsi qu’une de ses anciennes secrétaires… Mon frère avait d’ailleurs l’air gêné, et évitait de se trouver seul avec l’une ou l’autre, alors même que Murielle multipliait les occasions en les envoyant chercher ou du champagne ou des petits-fours. A quoi jouait-elle ? Elle semblait beaucoup s’amuser de la situation, et alors que minuit approchait, elle fit exprès de s’approcher de moi et de laisser mon frère coincé entre ses maîtresses : lorsque minuit sonna, et que chacun embrassa ses voisins, elle m’embrassa sans gêne aucune, invitant chacun à un baiser langoureux avec son voisin ou sa voisine. Mon frère se trouva ainsi dans les bras de sa maîtresse, qui ne lui laissa guère le choix quant à la façon de l’embrasser. Tout le monde riait, tout le monde avait bu, mais il était clair que Murielle l’avait fait exprès, et ne pensait pas en rester là . Plusieurs heures après, alors qu’il ne restait presque plus personne, mais encore l’avocate et un couple que je ne connaissais qu’à peine, à moitié ivre, Murielle proposa un bain de minuit en retard. Tout le monde la regarda interloqué : il y avait bien une piscine dans le jardin, mais une piscine extérieure non chauffée… Murielle éclata de rire en regardant nos têtes : je ne suis pas folle au point de vouloir attraper une pneumonie, rassurez-vous, mais mon amour de mari – elle insistait avec tant d’ironie sur chacun de ses mots qu’il ne savait plus où se mettre – a fait refaire la salle de bain, et il y a maintenant une immense baignoire à remous ; je suis certaine qu’on y tiendrait à six ! L’avocate, qui n’était pas dupe, entra dans le jeu de Murielle ; après tout, elle aussi voulait savoir jusqu’où mon frère était capable d’aller, ou s’il allait se dégonfler. Le couple ne comprenait pas grand-chose, et comme personne ne tenait à ce qu’ils vomissent partout, on alla les coucher, avant de se retrouver dans la salle de bains. Murielle et Françoise, l’avocate, étaient déjà nues dans l’eau, et nous attendaient ; mon frère me regardait et ne savait que faire ; je me déshabillai donc à mon tour et rejoignit les femmes dans le bain. Mon frère était ébahi, il ne savait que faire. Eh ben, qu’est-ce que tu fais, chéri, tu nous laisses toutes les deux avec ton frère ? je suis certaine qu’il saura s’y prendre, mais j’aurais pensé que, tout de même, ça t’aurait fait plaisir de voir ta femme et ta maîtresse ensemble. Et sans lui laisser le temps de répondre, elle colla à Françoise un baiser langoureux, provoquant, sans équivoque aucune. Françoise s’y prêta avec amusement et même une forme d’appétit. Elles étaient assez surprenantes à regarder : les seins menus aux mamelons pointus de Murielle contre les seins très ronds siliconés de Françoise, les petites rides autour des yeux de Murielle et le visage lissé de Françoise, la longueur déliée de l’une et les rondeurs appuyées de l’autre ; et par-dessus tout, la stupéfaction de mon frère qui découvrait à la fois que sa femme savait tout de ses aventures, une complicité inattendue entre sa femme et sa maîtresse, et la situation dans laquelle il se trouvait, et qu’il ne savait pas comment prendre. Il finit par se déshabiller en maugréant, n’osant ni refuser ce jeu dont il se sentait dupe, ni y entrer vraiment. En l’attendant, les lèvres des deux femmes s’étaient descellées, Murielle caressait avec curiosité les seins rebondis de Françoise qui se laissait faire en regardant son amant si gêné, et je m’étais placé derrière Murielle et lui embrassais le cou. Il entra dans l’eau, ne sachant s’il devait m’écarter de sa femme ou embrasser sa maîtresse, faire bonne ou pâle figure… Je crois que je n’avais jamais vu mon frère nu, ou en tout cas pas depuis si longtemps que je n’en avais aucun souvenir : il a un sexe large et épais, pas spécialement long, mais gros. D’une façon générale, il y a chez lui quelque chose d’épais, mais plus puissant que je ne l’imaginais, me plaisant à le penser gras quand il est en réalité assez musclé. Il est aussi plus grand que moi, et donc, finalement, assez bien bâti, assez massif. Mais là , il était si gêné par la situation que lui, si hâbleur d’ordinaire, si frimeur, se retrouvait pataud, gauche, et dans sa maladresse, assez attendrissant. Françoise ne le laisse pas hésiter longtemps : elle se tourna vers Murielle comme pour guetter un assentiment, puis pris le sexe de mon frère dans sa bouche, et commença à lui administrer une superbe fellation. Murielle l’avait lâchée, et elle regardait son mari avec sa maîtresse, sans jalousie ni colère aucune, s’abandonnant et totalement relâchée dans mes bras. Les deux femmes étaient très libres, les deux hommes – moi compris donc – plus inquiets de la suite. Murielle s’accroupit pour venir partager avec Françoise le sexe de son mari, me présentant ainsi sa croupe offerte, et comme j’hésitais à bouger, elle écarta ses fesses avec ses mains, dans un geste sans équivoque. Je me plaçai donc derrière elle, le sexe tendu et raidi par cette situation inattendue, et je la pénétrai lentement ; plus j’entrai en elle, plus je sentais combien elle était trempée d’excitation, et combien je pouvais m’enfoncer avec facilité. Mon frère avait fermé les yeux : je crois qu’il voulait à la fois profiter de cette double fellation et ne pas trop voir ce qui se passait. Françoise lui caressait les fesses, et partageait sa langue entre celle de Murielle et le sexe veiné devant elle. Comme personne ne s’occupait d’elle, elle avait glissé une main entre ses jambes, et se caressait sans retenue. Puis elle se releva, s’assit sur le bord de la baignoire, jambes relevées haut, et en même temps qu’elle attrapait les couilles de mon frère pour les porter à se bouche, elle réclama son dû : Murielle répondit complaisamment à sa demande en s’engouffrant entre ces jambes et en venant prendre avec sa bouche, après le sexe abandonné de son mari, celui de sa maîtresse, tandis que je la pilonnais de plus en plus vigoureusement, à la fois excité par la scène dont j’étais aussi acteur, et par son sexe chaud qui se contractait sur le mien, comme dans un massage intérieur. Mon frère avait rouvert les yeux, étonné de sa femme, étonné de son frère, son sexe entrait et ressortait de la bouche vermeille de Françoise, gonflé, nervuré, violacé, et il avait manifestement le plus grand mal à se retenir, d’autant que Françoise lui doigtait en même temps l’anus. Mais Françoise le lâcha soudain en criant, et ce cri fut si soudain que tout le monde se sépara et s’écarta, laissant Françoise à sa jouissance brutale, et à un jet impressionnant de cyprine. Tout le monde en fut surpris, sauf Françoise sans doute, qui à peine revenue à elle, décida de devenir organisatrice des opérations. Elle fit s’allonger mon frère et plaça Murielle au-dessus de son mari, la faisant sans difficulté s’asseoir sur sa bouche. Elle-même vint se placer sur son sexe et s’enfonça sans difficulté, faisant ainsi face à Murielle, tandis qu’elle m’avait fait venir entre elles deux, l’une, Murielle, ayant pris mon sexe dans sa bouche, et l’autre, Françoise, m’embrassant les fesses et les cuisses. Ce fut mon frère qui vint en second, inondant le ventre de sa maîtresse de son sperme chaud ; ce faisant, il mordit presque Murielle qui se dégagea en me lâchant. Françoise en profita pour me prendre à son tour dans sa bouche, tandis que mon frère se retirait d’elle et revenait caresser la vulve ouverte de sa femme. Mais je crois que Murielle ne voulait pas qu’il la fasse jouir : elle s’écarta pour s’allonger à son tour sur le bord de la baignoire, relevant ses jambes aussi haut qu’elle le pouvait, et m’invitant à venir la prendre. Françoise guida de nouveau les opérations, présentant mon sexe non à l’entrée du sexe de Murielle, mais plus bas, sans que Murielle fasse quoi que ce soit qui puisse indiquer une réticence, et je la pris avec délice dans son anus déjà dilaté, lentement et tendrement. Françoise accompagna mes assauts de savantes caresses sur le clitoris de Murielle, qui gémissait de plus en plus fort. Quand elle contracta violemment son anus, sous l’effet de l’orgasme qu’elle atteignait enfin et qu’elle désirait tant, mon sexe fut incroyablement comprimé, presque douloureux ; et inversement, quand son orgasme retomba et qu’elle relâcha ses muscles, la sensation fut telle qu’à mon tour je jouis brutalement, inondant ses entrailles de ma semence. Nous étions tous les quatre surpris de la tournure qu’avaient pris les choses, un peu hébétés, fatigués, repus aussi. Murielle rompit le silence qui s’installait, proposant qu’après une douche nécessaire, nous allions nous coucher : Françoise, tu viens avec moi ? les garçons dormiront ensemble… C’était une solution diplomatique, qui évitait à elle comme à son mari ou d’avoir à choisir, ou d’avoir à se retrouver en tête-à -tête. Nous fîmes ainsi, et je ne sais pas si Murielle et Françoise discutèrent, mais mon frère et moi sombrèrent dans le sommeil sans attendre : de toute façon, nous n’avions pas grand-chose à nous dire d’ordinaire, et dans cette situation précise, ni lui ni moi ne savions quoi dire…
Au matin, je fus comme souvent tôt levé : le couple d’ivrognes s’était levé avant moi, et ils étaient partis discrètement. Je rangeai un peu la cuisine et préparai le petit déjeuner. Françoise me rejoignit au bout d’une heure, couverte d’un peignoir beaucoup trop grand pour elle. Elle me sourit, m’embrassa sur la bouche comme si c’était absolument naturel, s’amusa de mon air surpris, s’exclamant : ah, les intellectuels, il faut toujours que tout soit compliqué… j’ai eu ton sexe dans ma bouche hier soir, tu te souviens ? alors on ne va pas faire comme si on ne se connaissait pas… Oui, et en même temps, tu avoueras qu’on ne se connaît pas très bien… Suffisamment je crois pour poser deux trois trucs : Je suis la maîtresse de ton frère, et sa femme s’en accommode, d’autant que je n’ai pas du tout l’intention de le lui piquer ; tu es l’amant de ta belle-sœur, et ton frère va s’en accommoder, sinon il perdrait sa femme à laquelle il tient énormément, à raison ; ce qu’ils font ou feront entre eux, je crois que ça ne nous regarde pas vraiment ; est-ce qu’on recommencera tous les quatre, on verra bien. Tu es ok avec tout ça ? Je ne sais pas, je ne me suis pas vraiment posé la question… et en fait, je crois que c’est à Murielle de décider. A Murielle ? pas aussi à ton frère ? Mon frère et moi, tu l’as sans doute saisi, nous ne sommes pas exactement proches… Partager une femme, tu sais, c’est comme partager un homme, ça rapproche… Oui mais manifestement, toi, le partage te convient, tandis que moi, je ne sais pas… Nous entendîmes du bruit : le couple officiel se réveillait… Ils descendirent en même temps, Murielle embrassant son mari très naturellement, lui aussi gêné que je l’avais été du baiser de Françoise… Décidément, s’écria Françoise, les hommes sont tous les mêmes ! faut assumer les garçons, regardez-nous ! Et elle vint embrasser Murielle fougueusement, pour joindre le geste à la parole. Elles étaient très joyeuses, nous plus circonspects… Oh, du café, ça c’est super, murmura Murielle en me regardant, puis en venant m’embrasser à mon tour, longuement, si longuement que je commençai à bander et que le boxer que j’avais enfilé n’en masquait rien… A ma grande surprise, c’est mon frère qui l’invita – mi-provocation, mi-sérieux, je ne sais pas trop – à venir me soulager : chérie, tu ne vas tout de même pas laisser mon pauvre petit frère dans cet état, alors que tu en es un peu responsable ? Mais Françoise l’interrompit : eh, les hommes, il va falloir calmer vos hormones, Murielle vient de dire qu’elle avait envie d’un café ! Cet échange détendit tout le monde, y compris mon sexe qui reprit taille normale. C’est drôle, nous dit Murielle après avoir bu son café, la conséquence très inattendue pour moi de tout cela, c’est que j’ai adoré lécher ton sexe, Françoise, sentir une jouissance de femme ; j’ai adoré aussi, ajouta-t-elle en se tournant vers moi, sentir ton sexe dans mon anus que je n’avais jusqu’ici offert à personne ; et alors que j’envisageais de prendre un amant pour te punir un peu – elle s’était tournée vers son mari – je crois que je vais y ajouter aussi une amante, que nous partagerons puisque tu as assez bon goût, si bien sûr tu en es d’accord, Françoise ? Mon frère sembla rassuré de la tournure que prenaient les choses : je crois qu’il avait peur de cris et d’éclats, et que la bonne humeur de Murielle le comblait. Françoise sembla en revanche hésiter. Pardon, je vais réagir peut-être en avocate, mais cela ne me semble pas très équitable : Murielle, tu vas avoir un mari, un amant et une amante, ça fait trois ; ton mari et moi, nous aurions lui une femme et une maîtresse, moi un amant et une amante, ça fait deux chacun ; et pauvre chéri – elle parlait de moi – il ne t’aurait que toi, ça fait un. Donc je pense que je vais aussi le prendre pour amant, comme ça, nous les femmes, serions à trois, et eux, les hommes, seraient à deux, sauf bien sûr s’ils veulent s’envoyer en l’air entre frères ; qu’en dites-vous ? Murielle était hilare, et acquiesça d’emblée ; mon frère y avait déjà trouvé son compte ; il ne restait que moi : Françoise n’était après tout pas désagréable, et gagner deux amantes d’un coup, quand huit jours avant j’étais désespérément célibataire, ce n’était pas un mauvais calcul. Comme Françoise l’avait dit peu avant, elle avait déjà eu mon sexe dans la bouche. Mais j’y mis toutefois une condition : Françoise, tu as goûté à mon sexe, mais je n’ai pas goûté au tien… Donc j’accepte cet arrangement, à condition de vérifier d’abord que nous sommes sexuellement compatibles. Je m’approchai d’elle et fis tomber le peignoir qu’elle portait, et sous lequel elle était nue : ses seins se dressaient fièrement devant moi, et elle ne recula pas. Mon frère me regardait surpris : il ne me connaissait pas aussi hardi. Mais manifestement, la situation ne lui déplaisait pas, et tandis que j’embrassai le cou de Françoise, il saisit Murielle par la taille et l’embrassa dans la nuque. Les deux femmes se retrouvèrent rapidement nues, et je plaquai Françoise contre le plan de travail, dégageai mon sexe fort à l’étroit dans mon boxer, et l’enfilai par derrière, sans brutalité mais d’une seule poussée, tandis que Murielle s’était mise à genoux et suçait le membre de son mari. Ils nous regardaient en même temps, Françoise gémissant très fort, moi la prenant de plus en plus fort, à en faire trembler la cuisine, ses cuisses et ses gros seins. Murielle était très attentive, aussi bien au sexe de son mari tendu dans sa bouche, qu’aux gémissements de Françoise ; je crois qu’elle jouissait de la situation. Françoise prenait manifestement beaucoup de plaisir à se faire ainsi défoncer, mais elle m’arrêta pourtant parce qu’elle voulait poser une question à Murielle : Murielle, m’autorises-tu à réaliser l’un de mes fantasmes ? Murielle était un peu surprise de la question, et ne voyait pas en quoi elle aurait à l’autoriser ou non. Je voudrais être prise par deux hommes en même temps : ton mari devant et son frère derrière… Non seulement Murielle l’autorisait, mais elle vint même l’aider, couchant son mari par terre, dont le sexe était bien gros, et aidant Françoise à s’asseoir dessus, puis caressant l’anus de Françoise avec sa mouille et sa salive pour bien le dilater, avant que je m’y glisse. La sensation était incroyable, je n’avais jamais fait ça, et personne d’ailleurs ne l’avait fait. Françoise ne retenait pas sa jouissance ; elle criait des mots obscènes, me voulait plus loin dans son cul, se déchaînait sur le membre épais de mon frère, et à chaque mouvement, les trois sexes se frottaient l’un à l’autre. J’éjaculais en premier, quand Murielle, qui était passée derrière moi, vint me doigter le cul avec tendresse, et ma jouissance déclencha celle des autres. Nous nous écroulâmes pleins de foutre et de mouille, jambes et sueurs mêlées. Françoise était pleine de reconnaissance envers Murielle, comme si tout avait dépendu de son autorisation. Mais nous avions délaissé Murielle, qui n’avait pas joui ce matin. Elle nous le fit remarquer, tandis que nous reprenions quelques forces. Françoise lui proposa de vivre elle aussi cette expérience, mais ce n’était pas ce qu’elle désirait : elle voulait la langue de Françoise, elle voulait les mains et les doigts de Françoise, et voulait que seulement nous regardions, puis que, si nous le voulions, nous jouissions sur elle. Elle alla donc s’installer sur le sofa, et Françoise la rejoignit. Le spectacle auquel elle nous conviait était intense : une femme repue de sexe, dont l’entrejambe dégoulinait de nos foutres respectifs, s’était placée à quatre pattes pour lécher le sexe d’une autre, plus fine, plus longue, et sa langue venait fouiller avec grâce et force la vulve si délicate, si fragile en apparence, qui lui était offerte. Françoise savait s’y prendre, et Murielle se mit rapidement à gémir fortement, à se débattre, comme pour échapper à la caresse qu’elle souhaitait pourtant avec ardeur. Je m’étais approché, caressant mon sexe devant elle, et mon frère me rejoignit à son tour. Nos membres tendus étaient comme un hommage à sa beauté incroyable, à son visage qui manifestait la montée du plaisir, à ses yeux comme tournés vers l’intérieur, mais aussi à l’art de Françoise, à la science avec laquelle elle menait son amante à l’orgasme. Elle avait mis puis trois doigts dans la vulve dilatée de Murielle, mais c’est surtout sur son clitoris qu’elle s’appliquait, et les gémissements de Murielle, qui furent bientôt des cris, montraient assez combien cette caresse la transportait. Son mari fut le premier à gicler sur ses seins, nous surprenant tous, et cela encouragea Françoise à accélérer encore ses mouvements, menant Murielle au plus haut de sa jouissance, dans une sorte de cri de délivrance et de rage. Elle serra brusquement ses jambes sur la tête de Françoise, tremblant en même temps et comme en apnée. Puis se relâcha, et ce sont ses yeux, quand elle les rouvrit, si intensément clairs et joyeux, qui me firent jouir sur elle, déchargeant en longues saccades successives. Murielle était épuisée, et Françoise vint presque s’allonger sur elle pour lécher nos spermes mêlés.
Je me connecte ou je m'inscris