Aujourd'hui, le temps est beau et sec, moi et ma belle-fille déambulons dans les allées bondées du marché de Noël de notre ville. Des senteurs hivernales, vin chaud, marrons grillés, confiseries, flottent dans une atmosphère joyeusement bruyante.
Léonore, comme à son habitude, papillonne de chalet en chalet, s’amusant de ses découvertes. Elle fait doucement onduler sa longue chevelure brune méchée de tons cuivrés en sautillant entre les badauds qui déambulent sans but. La suivant à quelques pas, je vois les regards que les hommes posent sur elle. Certains se retournent même et matent sa croupe sans retenue. Cela m’amuse.
Elle, elle n’en a cure et, insouciante, continue de sautiller en souriant aux passants. Il faut dire qu'elle ne passe pas inaperçue. Son haut rouge, rehaussé d'une veste de cuir noir très courte, moule sa petite poitrine ferme rebondissante et son ventre plat. Le tissu est si ajusté que même le creux de son nombril se distingue dans les plis de l’étoffe. À cause de la petite brise fraîche, ses tétons pointent légèrement laissant deviner au regard averti qu'elle ne porte pas de soutien-gorge.
Mes yeux sont happés par les mouvements hypnotiques de la danse des longues jambes fines de Léonore gainées de très fins bas transparents. Les fins talons hauts de ses bottines rouges vernies claquent sur les froids pavés. Ils éclipsent totalement le tumulte ambiant, comme s'il n'y avait plus que Léonore, lumineuse, au milieu d'un amas d’individus en noir et blanc. Au gré de ses enjambées gracieuses et de ses hanches ondoyantes, apparaît subrepticement sa culotte blanc immaculé.
Léonore sait pertinemment que je brûle d’envie pour elle et en joue par des petits regards en coin, des frottements intempestifs, des sourires mutins, des dévoilements fugaces. Elle se penche là sans plier les genoux pour admirer une sculpture indéfinissable, ici elle pose son pied sur un banc de béton pour refaire son lacet et parfois, alors que nous patientons dans un bouchon humain, elle colle ses fesses contre moi et cambre ses reins. Une autre fois, alors que nous regardons un camelot présenter ses créations, je la sens se rapprocher de moi et glisser une main discrète pour me caresser l’entre-jambe. Elle saisit chaque occasion pour me titiller les sens avec finesse. Je la soupçonne même d'être excitée par les regards concupiscents des mâles des environs.
La demoiselle aux courbes enivrantes butine les étals comme un magnifique papillon et moi, je la suis, sans la lâcher un instant des yeux. Mon regard traduit à la fois la fierté d’avoir une belle-fille aussi charmante et le désir ardent qu'elle suscite au fond de moi. Je garde en tête les images de nos nombreux ébats, les sensations de la chaleur de son corps nu me chevauchant avidement, de ses hanches que je maintiens pendant une levrette primale, de ses giclées de jouissance qui inondent mon visage quand je déguste son fruit avec gourmandise. Une légère érection naît à ces souvenirs charnels aussi, pour me calmer, je décide de diriger mes pensées vers les étals chamarrés et fait semblant de m'y intéresser.
Alors que je divague de bibelots en breloques sans y trouver un intérêt quelconque, Léonore revient soudain vers moi et, excitée, se pend à mon bras tout sourire. Elle pose sa tête sur mon épaule et nous marchons quelques mètres côte à côte. Sur la pointe des pieds, elle se rapproche de mon oreille et me chuchote quelques mots.
Je me laisse tirer en avant par la fougue de Léonore. Nous tournons dans les allées, naviguons à contre-courant de la foule et sortons enfin de ce capharnaüm. Elle glisse une main dans mon dos et me serre par la taille. Bras dessus, bras dessous, nous arpentons les rues piétonnes presque vides de monde et quelques minutes plus tard, nous débouchons sur la grande place. Je sens sous ma main la hanche de Léonore. Le tissu qui me sépare de sa peau est si fin que je ressens chacun de ses muscles jouer sous la pulpe de mes doigts. De nouveau, mes songes dérivent. Je revois la jeune femme, accoudée sur la table du salon, les cuisses légèrement écartées, offerte, qui m’intime l'ordre de l’honorer.
C'est ce que j'aime chez Léonore, son petit côté dominant.
Nous entrons dans le magasin qu'elle convoite. Il respire la jeunesse avec son marketing clinquant. Des néons de toutes les couleurs illuminent les pendants, les étagères et les plafonds. Du rose fushia, du violet, du blanc, du rouge, du vert, un vrai festival de couleurs éblouissantes. Les murs bariolés sont en parfait accord avec leur gamme vestimentaire.
Une jeune femme rousse à la poitrine opulente exposée par un décolleté plongeant s’approche de nous en minaudant. Elle est habillée d'un costume chic mais sobre qui met parfaitement ses formes en valeur. À la regarder de plus près, elle est vraiment magnifique. Son visage délicatement maquillé, ses yeux verts en amande, ses lèvres charnues, ses tâches de rousseur, elle respire la fraîcheur. Ma fille saute de joie, presque hystérique, et agrippe littéralement la jeune femme en piaillant. Visiblement elles se connaissent depuis longtemps. Léonore ne m’a pas fait venir ici par hasard. Elles discutent rapidement avant de disparaître ensemble dans les rayons en riant à gorge déployée en me laissant planté comme un imbécile au milieu d’adulescents farfouillant entre chemises, robes et accessoires bling bling.
De longues minutes plus tard, alors que je patiente en observant non sans un certain intérêt un groupe de jeunes étudiantes blondes pleines de vie qui choisissent leurs vêtements en riant, la jeune femme rousse revient à ma rencontre, seule. Son corps est parfaitement sculpté. Sa poitrine naturelle rebondit à chaque pas. Elle est à moitié dissimulée par une cascade de cheveux aux boucles larges. Son costume masculin, sombre et cintré, marque sa taille fine. Son haut bleu marine, échancré jusqu'à la naissance de ses seins et très ajusté, laisse deviner un ventre plat. Sa jupe crayon, bleue également englobe avec élégance ses hanches larges et ses jambes musclées. Elle me fait un peu penser à ces pin-up ultra féminines des années cinquante dépeintes par Gil Elvgren. Son sourire enjôleur capte rapidement mon regard.
Sa voix est presque grave, chaude, très légèrement éraillée. Je suis surpris qu'elle s’adresse à moi et peine à formuler une réponse construite.
Elle soupire en souriant et me gratifie d'un nouveau sourire. Ses yeux verts, flamboyants, brillent tandis que ses pommettes tachetées s'empourprent.
Candice se retourne et s’évanouit entre les rangées de vêtements aussi vite qu'elle est apparue. J'erre dans les traverses à la recherche du rayon des chemises et trouve ma belle-fille les bras chargés. Elle me voit et lâche son fardeau sur moi en riant.
Léonore se penche en avant pour ramasser un pull tombé à terre. Sa petite jupe remonte et dévoile le haut de ses bas et la naissance de ses fesses enveloppées dans le coton blanc de sa petite culotte. Je ravale ma salive et réponds à Léonore en me râclant légèrement la gorge.
Je note dans le regard de ma belle-fille une étincelle amusée.
Léonore me pince la joue tendrement en souriant.
Sans un mot, la jeune femme s'éloigne en marchant. Elle laisse traîner une main sur les chemises pendues à leurs cintres en ondulant des hanches. Elle jette un regard en arrière et m’invite d'une voix chantante à la suivre jusqu'aux cabines d’essayage.
Je suis là , planté devant la porte en accordéon mal fermée de la cabine d’essayage étriquée. Je peux voir le miroir qui me renvoie l’image de Léonore s’effeuillant. Elle s'assoit sur le petit banc et fait glisser par-dessus elle, technique purement féminine, son petit haut rouge avec une lenteur calculée. Elle libère ses petits seins, aux tétons rosés durcis, qui rebondissent et aguichent mes sens déjà rudement mis à l’épreuve. En regardant le miroir, elle me jette un petit regard coquin à travers la fente qu'elle a sciemment laissé en refermant le battant. Je rougis instantanément. Elle tend une main, silencieuse, et je lui tends un des habit mais, au lieu de s'en saisir, elle m’attrape vivement par le poignet et m’attire dans l’étroite cabine.
Son ton bien que chuchoté est impérieux. Je ne me fais pas prier et entre dans le réduit. Léonore referme la porte en me jetant un regard incendiaire.
Je m’exécute de bonne grâce et pose mes genoux sur le linoléum crème. Elle lève une jambe, pose le pied sur le banc, m'attrape par les cheveux d'une main et dirige mon visage vers sa petite culotte blanche qui moule délicieusement la fente son sexe.
J’embrasse à pleine bouche le tissu, le mordille et lèche les abords des ourlets au niveau de ses adducteurs. Ma langue suit la fente dessinée. Je sens qu'elle frissonne. Elle plaque littéralement mon visage sur son sexe couvert et entame une danse d’avant en arrière avec son bassin. Le coton s'humidifie rapidement, sans que ma salive en soit l'unique responsable. L’odeur douce de l’excitation de Léonore parvient à mes narines et je redouble mes coups de langue en tendant au maximum mes muscles buccaux. En me regardant affairé entre ses jambes, la tête enfouie sous sa mini-jupe, elle me susurre des mots qui allument en moi un feu brûlant qui explose dans mon bas ventre. Mon érection devient inconfortable, limitée par mon jean serré.
Léonore cambre légèrement ses reins et tire plus fort sur ma chevelure me faisant presque mal. De sa main libre, elle écarte le bord de sa culotte et révèle son calice lisse. Je m’engouffre dans la brèche et plonge ma langue entre les plis de ses lèvres. Immédiatement, un goût sucré salé titille mes papilles. Je bois ses sucs avec gourmandise tout en effleurant du bout de ma langue tendue son bouton gorgé.
J’acquiesce. Mes mains remontent ses mollets, ses cuisses en crissant sur le nylon de ses bas. Mes doigts s’immiscent sous sa culotte et prennent fermement ses fesses pour accentuer davantage mon baiser. Je glisse doucement mes doigts dans la raie de ses fesses, laissant mon majeur traîner autour de son anus tandis que mon index vient exciter l’entrée de son vagin mouillé. Doucement, j’insère une phalange puis deux dans ses orifices tout en suçant ses lèvres avidement. Mes doigts glissent en elle sans peine et je sens ses muscles me serrer tandis que je vais et vient en elle. Ma belle-fille frétille, gémit et soupire sous mes coups de langue. Ses joues rosissent, ses doigts agrippent ma tête, triturent mes cheveux. Ses jambes flageolent, tremblent, son corps sursaute, elle ferme les yeux, pince ses lèvres entre ses dents alors que sa tête part en arrière et jouit. Je sens ses fluides humecter mes muqueuses, emplir ma bouche. Elle tire ma tête en arrière et plonge ses yeux larmoyants dans les miens. Elle passe une main douce sous mon menton.
Je prends appui sur le banc et me remets debout. Sa main droite agrippe mon membre à travers la toile tandis que la gauche passe derrière ma nuque attirant mon visage vers le sien. Ses lèvres rejoignent goulûment les miennes puis plongent dans mon cou. Ses doigts experts défont ma ceinture, dégrafent ma boutonnière et plongent dans mon caleçon. Je sens ses seins nus frotter tout contre mon torse alors qu'elle me masturbe habilement. Nous soupirons dans la petite cabine, le miroir suinte de condensation. Je me retrouve rapidement avec mon pantalon et mon caleçon sur les chevilles et, dans sa main, mon sexe dur comme du bois, les veines palpitantes, dressé contre son ventre.
Léonore s’assied sur le banc, me prend entre ses deux mains chaudes et joue de ses doigts sur ma peau. Nos yeux ne se quittent pas une seconde alors qu'elle embrasse doucement et sans détours ma virilité, titillant mon urètre et mon prépuce de sa langue avant de la glisser lentement dans sa bouche humide et ardente. Je pose mes mains sur ses cheveux et accompagne son mouvement. Elle garde les lèvres juste assez espacées pour que j’entre en elle en les frôlant. La sensation est exquise. Léonore me tête gloutonnement en malaxant tendrement mes testicules. Elle lèche ma hampe chaude de bas en haut, en suçote la tête, taquine, et me branle dans sa bouche. Ses ongles grattent mon périnée puis, enhardie par mes réactions, ses doigts se risquent à masser l’entrée de mon anus. Le plaisir est si intense que j’en oublie où nous nous trouvons. Je grogne de plaisir et transpire, alors que Léonore me conduit inexorablement aux portes du plaisir avant de stopper net.
Frustré, j'aide ma belle-fille à se relever. Elle me regarde d'un air libidineux, se retourne et écarte les jambes. Ses reins se creusent alors qu'elle frotte ses fesses contre mon sexe rigide.
Elle attrape ma queue en passant une main entre ses cuisses, écarte sa culotte du bout des doigts et me guide vers elle. Je relève sa mini-jupe, pose mes mains sur ses fesses et pousse en avant. Ses petites lèvres s'ouvrent et libèrent mon passage quand je m’enfonce en elle lentement. Alors que je suis au début de mon mouvement, elle se redresse, contracte les muscles de son périnée et me serre contre elle. Ses cheveux chatouillent mon visage quand je l’enfouis au creux de son épaule pour mordre son lobe d’oreille, embrasser sa carotide puis son épaule. Léonore tourne la tête, me sourit et comme à son habitude, commande son désir.
Elle ferme les yeux, prend appui sur la paroi de la cabine d’essayage et me propulse d'un coup dans son ventre. Mes mains glissent sur son corps alors qu'elle danse du bassin contre moi. Je caresse les pétales de son orchidée, son ventre, malaxe ses seins et ses tétons entre mes doigts, masse ses hanches puis je remonte vers son cou que je serre délicatement mais fermement. Je suis presque immobile alors qu'elle coulisse ardemment sur mon sexe. Mon bas ventre tape sur ses fesses dans un claquement au rythme caractéristique. Nos respirations saccadées s'entremêlent. Ses coups de reins sont presque rageurs contre moi. Elle gémit, soupire, mord ses lèvres, se laisse emporter, submerger par le plaisir qui l'a dévore. Son sexe engloutit le mien de plus en plus vite, dégouline de cyprine alors qu'elle retient de petits cris qu'elle étouffe à grand peine.
Je ahanne, tente de réprimer, difficilement mon orgasme latent mais la jeune femme accélère ses mouvements en se resserrant davantage autour de ma verge. Sa peau luit de sueur et glisse contre moi, tâchant ma chemise de gouttelettes et d'auréoles sombres. Je l’attrape par les hanches et la pénètre avec force une dernière fois. Je sens qu'elle se contracte. Un spasme violent secoue son corps suivi de répliques puis elle s'amollit avant d’éclater de rire. Un rire essoufflé de pur bonheur. Alors que je m'extirpe d’elle, ma semence s’écoule de son vagin distendu en un mince filet blanc visqueux s’écoule d’entre ses lèvres et termine sa course dans sa culotte. Elle enfonce deux doigts en elle, se fouille avec délectation et regarde couler mon jus en souriant.
Léonore se retourne, m’embrasse à pleine bouche en me caressant la joue puis remonte sa culotte imbibée de sperme et défroisse sa mini-jupe en soupirant d’aise.
Je remonte à la hâte mon pantalon, réajuste ma ceinture et lui donne un léger bisou sur le front.
Je t'aime aussi ma puce. Dépêche toi, je t’attends dehors.Léonore me souffle un baiser et me fait un clin d'oeil coquin alors que je retrousse le battant en accordéon et sort de la cabine. Je fais à peine quelques pas que je recroise Candice. Un large sourire aux lèvres, elle me fait un petit signe de la main en me jetant un regard entendu.
Mon front perlant encore de sueur, je lui rend son sourire et parvient à articuler péniblement quelques mots.
Je suis intimement persuadé, à l'intensité de son regard, qu'elle sait ce qui vient de se passer dans l’alcôve. Je reprends une contenance
Le visage de Candice se crispe légèrement mais l’ombre est fugace et son sourire illumine de nouveau son visage constellé de tâches de rousseur.
La jeune femme triture nerveusement une mèche de cheveux et rougit en baissant les yeux. La gérante de magasin pleine d’assurance et volontaire semble soudain avoir été échangée avec une jeune femme timide et un peu introvertie.
Me voulant rassurant, je lui pose une main sur l’avant bras et parle d'une voix sereine.
Je resserre mon emprise amicale sur son bras et amorce un petit sourire.
La belle rousse sautille sur place un peu à la manière de Léonore et je me fais la réflexion qu'elles se ressemblent sur beaucoup d’aspects.
Candice me fait une accolade en lançant ses deux bras autour de mon cou et dépose un baiser sur ma joue puis s’éloigne de moi visiblement gênée. Cette jeune femme est bien familière avec moi alors que nous ne nous connaissons que depuis quelques minutes. Elle fait demi-tour et s’évanouit dans les rayons de son magasin. Je la regarde marcher et admire sa cambrure naturelle, ses hanches louvoyantes, la cascade de ses longs cheveux roux qui caressent ses fesses, ses formes généreuses parfaitement proportionnées. Deux mains se posent doucement sur mes épaules et la voix douce et susurrée de Léonore résonne à mes oreilles.
Je colle ma tête à celle de ma fille et sourit, évasif.
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