Nous rentrons d’une belle escapade dans les
paysages majestueux et indescriptibles de beauté de ta belle région.
Nous sommes en plein mois de janvier, mais va savoir pourquoi, il
fait une chaleur estivale. Tu m’as fait découvrir des décors
somptueux, mes yeux ne sachant plus où se poser. Mes jambes, mes
pieds surtout, après une telle balade commencent à ressentir les
douleurs saines de la marche à pied. Nous avons très chaud et
sommes à présent sur la route du retour. Nous sommes exténuées et
aucun son ne sort de nos bouches. Je te sens très fière de m’avoir
fait découvrir tant de splendeur. Ma tête est encore pleine de ces
paysages que tu aimes tant et je comprends pourquoi cette région est
si chère à ton cœur.
Ta voiture avale les kilomètres
et nous arrivons enfin chez toi, à ce petit appartement dont tu m’as
parlé et qui, de fil en aiguille nous a permis de mieux nous
connaître. Tu gares ta voiture dans le garage dont tu as enfin
dégripé le portail. Nous descendons du véhicule, moi grimaçant à
cause des courbatures qui commencent à se manifester sur tout mon
corps. Nous grimpons à présent les marches qui mènent jusqu’à
la porte de chez toi. Mes jambes ne me portent plus mais consentent à
fournir un dernier effort pour arriver en haut. Pitié ! Plus de
grimpette pour aujourd’hui, je démissionne !
Dernière
marche, nous arrivons sur le pas de la porte. Tu me regardes et je
vois un petit sourire se dessiner à la commissure de tes lèvres. Eh
oui, je suis raide comme un passe lacet, crevée, lessivée, raide
quoi !! Mais ton regard bleu quitte soudain mon visage et se dirige
vers le sol. Tu viens de faire tomber ton trousseau de clés !! Tu te
baisses pour le récupérer, et là, c’est sur mon visage fatigué
que se dessine un sourire moqueur. Tu es aussi rouillée que moi ! Tu
te relèves, et un fou rire nous prend à toutes les deux. Ah, on a
l’air bien fin toi et moi, l’équipe tremblante, l’équipe des
bras cassés !! Nos franches rigolades ne dépareillent pas de celles
qu’on a pu attraper en tapant sur le clavier ! Tu arrives enfin à
ouvrir la porte et nous entrons, nous débarrassons de nos sacs et
nous laissons tomber sur le matelas qui fait office de canapé. Le
silence règne dans la pièce. Nous profitons de quelques minutes de
ce calme et fermons nos yeux quelques instants, manière de nous
régénérer un peu avant que l’une d’entre nous se manifeste.
Etendues, immobiles, les yeux clos, nous restons là, à nous
remémorer notre randonnée de la journée. Qui de nous deux va se
précipiter sous la douche ??? Et là, je sens que tu bouges, tu
m’invites à me débarrasser de mes vêtements. Tu m’aides à
retirer tout ce qui recouvre mon corps et me retrouve en boxer. Tu me
fais m’allonger sur mon ventre et te mets à califourchon sur moi.
Je ne résiste pas, je sais ce que tu as derrière la tête et laisse
tes mains entamer un massage sur mon corps meurtri. Tes mains chaudes
et douces dégagent une chaleur et un bien être indicibles. Je ferme
les yeux et savoure chaque passage de tes mains sur ma peau. Tu as
raté ta vocation ma chérie ! Je me délecte tellement que j’ai
envie de suspendre la course du temps. Tes gestes sont si doux, si
précis que je ne veux pas que ça s’arrête. Ton massage me fait
un bien fou et j’ai l’impression que mon corps s’est déjà
régénéré. Je me dégage à présent de ton étreinte et j’ai
envie aussi de te faire ressentir ce bien être. Je ne suis pas une
experte es massage, mais je compte sur toi pour me guider ! Après
tout, je viens de voir ce dont tu es capable!! Me voilà donc à
califourchon sur toi, mes mains respectant scrupuleusement tes
conseils et je découvre avec plaisir que je ne me défends trop mal
pour une novice. Tu te retournes et ton regard bleu me fait face…
un sourire se dessine sur ta face d’ange. Tu as laissé tes genoux
pliés dans mon dos, et l’espace d’une seconde, tu les ouvres. Et
voilà que je tombe à la renverse. Tu ris, moi aussi, mais ma fierté
personnelle en a pris pour son grade. Je me relève d’un trait et
te saute dessus afin de me venger de cet affront ! Et tu vas aussi
payer pour tous les autres que j’ai essuyés depuis nos premiers
contacts ! !! Ca ne peut plus durer, je dois laver mon honneur ! Je
me penche sur toi et commence à entamer une partie de chatouilles
dont je sais à l’avance que serai perdante, mais tant pis, j’en
ai trop envie. Comme je m’y attendais, tu ne te laisse pas faire et
tu ripostes à mes assauts. Cependant, tu n’arrives pas à te
débarrasser de moi qui me suis remise à califourchon sur toi.
J’ignore si je vais tenir longtemps car je me mets d’un seul coup
à gigoter dans tous les sens, tes mains ayant réussi à atteindre
mes poignées d’amour que tu chatouilles vigoureusement. Telle est
prise qui croyait prendre, je perds l’équilibre et tu en profites
pour prendre l’avantage. Tu es maintenant sur moi, je suis prise au
piège. Je n’ai plus de forces tellement je ris. Un immense sourire
se dessine sur ta bouche, ce sourire que j’adore, sourire ultra
bright ! Ce putain de sourire qui me fait craquer. Mon visage
redevient sérieux, mon sourire s’estompe et je te regarde droit
dans les yeux. Tu fais de même. Une envie irrépressible de
t’embrasser naît soudain en moi. Je redresse ma tête de quelques
centimètres, tes mains tenant toujours les miennes prisonnières et
mes lèvres effleurent les tiennes. Je regarde ton visage, je ne te
laisse pas le temps de réagir. Je dépose un second baiser sur ta
bouche. Mais avant que je n’ai fini mon étreinte, tu me rends mon
baiser. C’est moi qui fixe tes yeux à présent, aussi intensément
que tu fixes les miens et dans un même élan, nos lèvres se soudent
à nouveau. Encore et encore avec une tendresse infinie que seules
deux femmes peuvent s’offrir. Nos baisers deviennent de plus en
plus intenses, plus profonds et nos langues viennent à s’enlacer
dans nos bouches. Tu embrasses merveilleusement bien, j’adore ton
goût, m’en délecte voluptueusement. Tes mains lâchent les
miennes et viennent se poser délicatement sur mon visage. J’en
fais de même. Nos lèvres ne se quittent plus, nos mains se
caressent, s’enlacent puis se caressent à nouveau. Nous faisons
durer une éternité ce premier baiser… Puis tu viens sur moi, ton
corps sur le mien, mes bras enserrant ta taille. Nos corps entrant en
contact nous arrachent un petit frisson de plaisir. Peau contre peau,
corps contre corps, bouche contre bouche.. nos mains se dégagent de
leur étreinte et commencent à explorer nos corps respectifs. Je te
fais rouler sur le cote et me retrouve sur toi. Je te donne mon
baiser magique, tu sais, celui dont je t’ai parlé plusieurs fois ?
D’abord, je fixe tes yeux et descend sur ta bouche sans te lâcher
du regard. J’effleure ta lèvre supérieure, embrasse ta lèvre
inférieure avant de sceller mes lèvres sur les tiennes dans un
baiser langoureux. Nous nous allongeons l’une à coté de l’autre,
nos jambes emmêlées et continuons de nous embrasser. Mon dieu que
j’aime la douceur de tes lèvres et de tes baisers. J’aime tout
de toi, j’aime tout en toi, j’aime tout ce qui te représente, je
t’aime tout court. J’ai très envie de toi, envie d’adorer
cette femme pour laquelle mon cœur bat plus fort chaque jour. Je
quitte ta bouche et descends lentement sur ton cou que je couvre de
milliers de baisers. Ma langue dessine sur ta peau des fleurs
imaginaires. Je descend encore, mes mains caressent ta taille. Je
descends toujours et m’arrête sur tes seins, deux seins
magnifiques dont j’embrasse les pointes. Ma langue s’en mêle et
prend la relève de mes baisers. Mes mains explorent la douceur de
ton corps, et te délivrent d’infinies caresses. Elles viennent se
poser sur tes seins quand ma bouche ne le fait pas. Tu fermes les
yeux. Je ferme les miens. Je me délecte de toi, de ta peau, de ton
odeur. Pas une parcelle, pas un seul centimètre carré de ton corps
n’échappera à mes étreintes. Je t’adore, je te chéris, je
t’aime. Ma langue dessine le contour de la pointe d’un de tes
seins, la titille, l’énerve, mes dents la mordillent. L’autre
sein réclame son dû et je m’exécute. Ma main prend le relais. La
main restante commence à ouvrir le passage sur le bas de ton corps.
Je me glisse entre tes jambes. Ma bouche te prodigue toujours des
milliers de baisers, mes mains leurs caresses. J’entends que
sortent de ta bouche des petits soupirs… tu me rends mes caresses.
Je remonte au niveau de tes lèvres, les prends à pleine bouche…
Tu dévores les miennes voluptueusement, je te les offres sans
détour, je te laisse me dévorer. Je recommence ma descente vers le
bas de ton corps, je te caresse à en user ma peau . J’embrasse
chaque parcelle de ta peau, chaque parcelle de toi, chaque parcelle
de ton corps. Tes mains caressent mes cheveux. Je descends encore.
Tes jambes s’élargissent d’avantage afin d’aider au passage de
mon corps. Ma bouche est à présent sur ton ventre, mes mains sur
tes seins qu’elles ne cessent d’aimer. Tout ton corps n’est que
plaisir, tendresse, sensualité et j’aime ce corps qui commence à
s’ouvrir à mes caresses, à ce corps qui commence à s’éveiller
au plaisir. J’ai tellement envie de t’aimer que je ne te laisse
pas une seconde de répit. Je descend encore plus bas, jusqu’à la
naissance de ton antre du plaisir, en déposant à chaque millimètre
un nouveau baiser. Je sens ta respiration s’accélérer, ton
souffle se saccader, j’entends monter du plus profond de ton être
des petits cris de plaisir. Je sens ton plaisir croître sous mes
caresses et fais en sorte que tes cris se transforment en râles. Je
descend encore plus bas et ma bouche embrasse l’intérieur de
chacune de tes cuisses, au point le plus sensible, là où l’étreinte
devient insoutenable…. Mes lèvres déposent enfin un doux baiser
sur ton sexe, puis un second, puis un autre encore. Ton souffle
devient court. Mes lèvres couvrent ton sexe. Ma langue cherche et
honore ton bouton d’amour. Mes mains te prodiguent toujours des
milliers de caressent et sentent ton corps qui commence à onduler.
Ma bouche te gobe et je commence à te goûter. Doucement et
délicatement d’abord, puis les caresses de ma langue
s’intensifient et le rythme s’accélère. Tes hanches commencent
à imprimer un mouvement de va et vient qui fait monter en moi des
vagues d’un plaisir indicible. Ma bouche vient au plus profond de
toi, tu gémis de plaisir. Je remonte vers ta bouche et je sens ton
souffle brûlant contre la mienne, je t’embrasse pendant que ma
main continue ses caresses sur ton sexe. Mes doigts se crochètent et
commencent leur excursion en toi. Je t’arrache un nouveau cri de
plaisir qui m’invite à continuer, à aller au plus profond de toi…
à te procurer un maximum de bien être. Je quitte tes lèvres et
remplace mes mains. Je veux te goûter, je veux te sentir venir, je
veux que tu exploses sur ma bouche…..
Je reprends mes
caresses, de plus en plus fort, de plus en plus intensément. Tes
dents pincent tes lèvres, tes râles s’intensifient… je te goûte
toujours…. Je me délecte de toi, de ton essence, je me délecte de
tout ton être…. Tes mains se crispent sur ma peau, et enfin, tu
viens, je sens la jouissance te gagner, je t’entends libérer enfin
le cri du plaisir suprême. Tu te cambres, je t’embrasse à pleine
bouche afin que tu puisses savourer quelques instants encore ce
moment merveilleux.
Une sonnerie stridente résonne dans la
chambre, perturbant impunément nos ébats. Je t’entends maugréer
après je ne sais quoi. Tu allumes la lumière, regardes autour de
toi. Tu me cherches, je ne suis plus dans ton lit. Tu frottes tes
yeux , les ouvre péniblement et tu comprends. Ce maudit téléphone
que tu as programmé pour te réveiller vient d’interrompre ton
rêve… un rêve, tout cela n’était qu’un rêve…
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