SEX PALACE

Récit érotique écrit par mielpops09 le 14-02-2013
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Catégorie Lesbiennes

Encore une demie heure à attendre..trente longues minutes d'impatience et d'excitation. Elle envoie des textos à une de ses meilleures amies pour lui signifier sa joie de retrouver Amandine, enfin après deux longs mois de séparation. Elles sont mariées toutes les deux et se retrouvent dès qu'elles le peuvent pour vivre leur amour secret et leur passion. Elles se sont rencontrées sur le net, comme beaucoup de femmes qui vivent mal leur vie, celle qu'elles se sont choisies pour être dans la norme, mais avec, au fond d'elles -même, ce sentiment d'être passé à coté de quelque chose, ce sentiment de regret de ne pas avoir vécu leur vraie vie, d'avoir refoulé en elles leur amour pour le même sexe. Petite Luciole et Coddy 341, après des semaines d'échange, d'abord sur un forum lesbien, puis sur une messagerie instantanée se sont déjà vues à plusieurs reprises et se retrouvent aujourd'hui pour la énième fois.

Petite Luciole, la blonde, la trentaine éclatante, piétine sur le quai de la gare, regardant sa montre chaque minute. Les minutes s'écoulent comme des heures. C'est une pure torture, mais tellement délicieuse au vu de ce qu'elles vont vivre les deux prochains jours.

« tain, suis excitée, ce fichu train n'arrive pas.. »

« patience ! Elle arrive ! Zen ma chérie »

« j'en peux plus d'attendre..encore dix minutes »

« rooooo, elle arrive..mon dieu,que j'aimerais être une souris ! »

« ca va être chaud, torride, on s'est chauffées à mort »

« lol .j'imagine..allez, encore cinq minutes et tu pourras la serrer dans tes bras »

«  une clope, c'est juste le temps qu'il manque pour qu'elle arrive »

« ne la fume pas trop vite alors.. »


Sur le quai de la gare, les hauts parleurs crachent le jingle d'annonce. C'est son train, elle arrive enfin..Plus que quelques minutes et elle sera là. Au loin, le lourd et long convoi se déplace à la vitesse d'une tortue. Le soleil éclatant étincelle sur les vitres du train qui commence à entrer en gare, dans un bruit de machine et de freins grinçant sur les rails patinés par les incessants passages des machines. La locomotive passe devant Luciole, soulevant un léger vent qui fait danser ses cheveux blonds. Le long train caracole et n'en finit pas de s'arrêter et, comme des dizaines de badauds, elle se rapproche dans l'espoir de repérer au plus vite celle qui a fait chavirer son cœur. Le lourd convoi stoppe enfin et les portes automatiques s'ouvrent dans un fracas d'enfer. Commence alors le long défilé des passagers qui mettent pied à quai. Luciole a beau chercher parmi tous ces visages inconnus, elle ne trouve pas celui de sa douce Amandine.

Soudain, elle sent deux bras l'enserrer tendrement, un corps se coller au sien et un souffle chaud dans son cou. Corinne se retourne et découvre le doux sourire de sa maîtresse avant de se pendre à son cou et de se scotcher à elle. Dans un élan fougueux et passionnel, leurs lèvres s'unissent en un baiser brûlant et passionné, interminable, au grand dam des badauds qui savourent, surpris, le spectacle de deux femmes se dévorant à pleine bouche. Elles en ont cure et oublient instantanément le lieu, les autres, se noyant dans le délice de leurs retrouvailles.

« Tain, ce que tu m'as manqué chérie..

toi aussi mon cœur..je ne voyais plus ce moment arriver

tu as fait un bon voyage ? Tu vas bien ?

Long, trop long mais oui, je vais bien, maintenant que je suis avec toi.

Les aiguilles de l'horloge, j'avais l'impression qu'elles faisaient du sur place. J'ai relu tous tes textos en t'attendant..

Tu es là depuis quelle heure chérie ?

Une heure à peu prés..

Ca ne m'aurait pas fait arriver plus vite mon cœur

Trop hâte de te voir, et je tenais pas en place. J'ai pas fermé l'oeil de la nuit 

Dommage, tu aurais dû chérie..Tant pis pour toi si tu es fatiguée, mais je n'ai pas l'intention de te laisser dormir... » Bisou, bisou, encore bisou et gros sourire complice.

Je te rassure, je suis en pleine forme bébé. »



Enfin dehors..La voiture de Corinne est à deux pas et il ne leur faut que quelques secondes pour arriver jusqu'au véhicule. Corinne ouvre le coffre, y dépose la petite valise d'Amandine et les deux femmes s'engouffrent dans l'habitacle avant de s'offrir de nouveaux baisers passionnés. Les mains commencent à se balader, à se caresser. L'impatience est grande. Mais les jeunes femmes prennent conscience que dehors, quelques paires d'yeux les observent. Elles stoppent net leurs étreintes, rajustent leurs vêtements dans un grand éclat de rire et la voiture démarre. Direction, l'hôtel.

Le Centre ville n'a jamais paru si fade à Corinne malgré l'heure de pointe et l'animation qui règne dans la rue. L'excitation d'un samedi matin laisse place à une ébullition intérieure bien plus forte. L'hôtel. Un 4 étoiles. Encore quelques secondes et elles seront arrivées. Quelques minutes encore et elles se couperont du monde, enfermées dans le secret de leur chambre.

La porte coulissante du parking privé de l'hôtel s'ouvre lentement et leur véhicule avance au pas. Dans le sous-sol éclairé de néons crachant une lumière blafarde et où l'on devine les vapeurs d'essence malgré les vitres closes, elles trouvent rapidement la place qui leur a été indiquée par le concierge à l'interphone.

Moteur coupé. Amandine et Corinne se dévisagent, puis se dévorent du regard, se donnent un baiser et dans une harmonie parfaite, ouvrent les portières avant de récupérer leurs valises dans le coffre et de rejoindre l'ascenseur où les attend déjà le liftier qui les déposera à la réception située au rez de chaussée. Lorsqu'elles pénètrent dans l'ascenseur, le jeune homme qui ne doit pas avoir vingt ans, ne peut s'empêcher d'écarquiller les yeux au passage du couple. Main dans la main, elles saluent l'employé d'un geste amical.

Elles arrivent à l'étage de l'accueil, les portes s'ouvrent sans un bruit. Elles pénètrent dans un hall luxueux, style second empire. Elles remarquent immédiatement les quatre lustres gigantesques au plafond au travers desquels le soleil projette ses rayons en milliers de petits arc en ciel sur les murs vert menthe du hall d'accueil. De riches colonnes gréco-romaines ornent les espaces entre chaque vaste baie vitrée style roman. Le sol fait de lourdes dalles de marbre est si impeccablement entretenu que Corinne et Amandine ne résistent pas à y admirer leur reflet avant de se diriger allègrement à la réception où les accueille, tout sourire, un homme élancé, portant haut son uniforme et aux allures quelque peu efféminées.

« Mesdames ?

Bonjour, j'ai réservé au nom de Corinne Lagoin

En effet, vous avez réservé pour une nuit et petit déjeuner..

Oui, mais est-il possible de prendre un repas si nous changeons d'avis ?

Certainement Madame, il suffit de nous le confirmer par téléphone en composant le 9.

Merci Monsieur.

Suite 112, premier étage....s'il vous plaît, porteur, accompagnez ces dames jusqu'à leur suite... »


Le porteur arrive, se saisit des maigres bagages des deux femmes et les conduit jusqu'à un nouvel ascenseur qui les mènera au premier étage. La porte s'ouvre et dans un léger chuintement, les portes se ferment derrière elles. Le liftier les observe, du coin de l'oeil alors qu'elles s'embrassent pudiquement, le temps d'arriver à destination.


« Tu sais te servir de ce truc là ?

De quoi, une clé magnétique ?

Non, un goupillon...

Donne moi ça, ça doit pas être bien compliqué...Logo ici, bande magnétique là..suivre la flèche...Merde, ça marche pas...Je recommence..Logo, bande, la flèche, et hop.... » Le témoin de la porte affiche toujours rouge..

« Ho, ça commence à me gonfler leur connerie..Ils peuvent pas faire des clés normales ?

Chérie, tu t'imagines ces gros porte-clés..Imagine que tu mettes une clé avec une jante de bagnole dans la poche. Ca fait le même effet...Donne, je tente.

Je fais encore une fois...Logo dans ce sens, bande magnétique dessous et hop » Le témoin lumineux passe au vert.

J'ai dû aller trop vite

Certainement..Mais j'ai tellement envie de toi que je n'aurais pas pu aller plus lentement non plus...Après toi ma chérie » dit Amandine.


Corinne pénètre dans l'immense suite dont elle devine les formes dans la pénombre, presse sur l'interrupteur...rien.

« La lumière marche pas ou quoi ? C'est quoi ce taudis ?

La carte bébé, la carte ! Il faut l'insérer dans ce petit boîtier.

C'est une arnaque ou quoi ?

Souci d'économie chérie. Si tu oublies d'éteindre la lumière, elle s'éteindra d'elle-même. » Amandine n'a pas terminé son explication que la lumière inonde l'immense suite dans une douce lueur. « Viens ici toi » Amandine enserre Corinne et lui décoche une baiser langoureux tout en refermant la

porte d'un coup de talon et la plaque contre le mur. S'ensuivent de très longs baisers d'une tendresse infinie, la redécouverte l'une de l'autre. Les deux femmes se savourent lentement, très lentement, leurs lèvres scellées, leurs mains explorant doucement leurs corps. Sans séparer leurs bouches affamées, Corinne et Amandine entament un effeuillage vestimentaire avec une lenteur insoutenable en regard de l'impatience qui les habite. Les vestes, puis leurs petits hauts sexy judicieusement choisis pour le plaisir de l'autre finissent par tomber mollement sur le sol.

Poitrine contre poitrine, Corinne attrape Amandine par la taille, et ainsi, enchaînées de leurs bras, elles se dirigent vers le lit immense qui trône au milieu de la suite. Elle fait basculer Amandine sur la couche et s'en détache doucement avant de se positionner debout, au dessus d'elle. Corinne détache son ceinturon de cuir brun, dégrafe son pantalon , ses yeux plantés dans ceux d'Amandine qui la dévore du regard. D'une lenteur insupportable, elle fait glisser le léger tissu le long de ses jambes superbement galbées avant de retirer son string trempé et de s'allonger sur Amandine. Corinne déverse alors sur sa compagne un flot de baisers et de caresses que seule leur passion parviendra à endiguer. De baisers sulfureux en caresses torrides, les deux femmes se transportent au plus haut du plaisir. Les mains de Corinne, devenues incontrôlables s'attardent sur le corps d'Amandine avant de venir explorer savamment l 'intérieur de ses cuisses. Le plaisir ayant pris le pas à la patience, cette dernière fait pivoter sur le coté Corinne avant d'investir son intimité d'un doigt expert, bientôt suivi d'un second. Le va et vient devient rapide et intense. Corinne, paupières closes et bouche entrouverte s'abandonne à cet assaut rapide et inattendu. Jambes largement ouvertes et fléchies, elle laisse prendre à sa compagne les rênes de leur joute amoureuse. Des joues en feu, des perles de sueur qui roulent, des hanches qui ondulent, les gémissements progressivement se transforment en râles avant d'exploser en un cri de jouissance intense. Corinne se cabre, se tend, puis se relâche dans une sérénité et une béatitude profonde avant de rendre à sa belle la monnaie de sa pièce.

« Chérie, il y a une douche immense, tu veux pas qu'on l'essaie ? » dit Amandine dans un sourire malicieux. « Allez, viens, une bonne douche ne nous fera pas de mal »Laissant Corinne bouche bée et sans réaction aucune, Amandine se dirige d'un pas allègre vers la salle de bains. Ravie de l'effet qu'elle vient de produire sur sa compagne, elle se met à l'ignorer totalement et ouvre grand les robinets avant de se laisser envahir par les effets bienfaiteurs de l'eau. Le sourire en coin et narquois, elle ne donne pas deux secondes à Corinne avant que celle-ci la rejoigne. Soudain, avant qu'elle n'ait terminé de savourer sa pensée, elle sent une main agripper ses deux poignets et les maintenir au dessus de sa tête, puis, un corps se coller au sien avant de se retrouver épinglée contre le carrelage azur de la cabine de la douche. Savourant le délice de ce piège, elle tend vers Corinne des lèvres assoiffés de baisers que cette dernière, malicieusement refuse de lui donner, esquivant adroitement et à maintes reprises les assauts de sa bouche avide. La geôlière de ses bras dépose alors dans son cou un baiser brûlant qu'elle laisse perdurer le long de sa jugulaire où elle sent les battements de son cœur s'accélérer. Puis, Corinne laisse descendre ses lèvres et de sa langue trace un sillon humide jusqu'à la vallée de ses seins après avoir libéré les bras de sa prisonnière déjà ivre de plaisir.


Lentement, sûrement, l'un après l'autre, ses lèvres honorent ses deux petits seins magnifiques, petits à ravir, comme les aime Corinne. D'un mouvent assuré, elle les embrasse, les lèche et les titille de la pointe de sa langue, en fait le tour, les énerve à nouveau avant de les déguster tels des fruits savoureux dont on se délecte avec un plaisir intense. Amandine se laisse entraîner dans ce tourbillon de sensation et émet un petit gémissement alors que la bouche de Corinne s'attarde à présent sur son ventre dont elle honore le nombril dans une lenteur extrême. En elles, les sens s'affolent, des papillons tourbillonnent dans leurs ventres, une chaleur les submergent. Corinne s'agenouille ensuite et vient du bout de ses lèvres embrasser à nouveau le ventre d'Amandine, puis son pubis avant d'en explorer de sa langue la fente trempée. D'un mouvement savant et calculé, elle joue sur les chairs chaudes et humides avant de s'immiscer entre et de venir énerver son bouton de rose. « hmmmmm bébé, tu es divine..Tu as si bon goût ». Quelques instants plus tard, elle abandonne Amandine au bord de l'explosion, la laissant en proie à une impatience grandissante et une frustration calculée.

Corinne remonte lentement le long de ce corps qu'elle chérit plus que tout puis revient prendre sa bouche de la sienne alors que de deux doigts, elle pénètre son intimité. La maintenant prisonnière avec son propre corps, elle va et vient en elle, lentement d'abord, puis de plus en plus vite, de plus en plus profondement. Leurs bouches se dévorent, laissent échapper des gémissements, se dévorent à nouveau avant qu'une puissante lame de fond ne vienne submerger Amandine. Reposant chacune sur l'épaule de l'autre, bouche contre cou, l'eau déferlant sur leur peau exquise, Corinne et Amandine savourent, collées l'une à l'autre ce moment de plénitude. Reprenant leur souffle, yeux fermés, elles laissent courir leurs bouches le long de leurs cous graciles.

Elles quittent la salle de bain, nues et traversent l'immense suite Louis XVI, main dans la main. Les teintes pastels de la pièce et les sculptures murales, les lourdes tentures qui ornent les fenêtres, et les rayons du soleil qui passent par de minuscules interstices, apportent au décor une touche magique. Amandine invite Corinne à s'asseoir au bord du lit à baldaquin, dépose un tendre baiser sur ses lèvres et disparaît quelques instants avant de revenir, tenant dans sa main la bouteille de champagne qu'elle a apportée pour l'occasion.

« Tu as fait tout le voyage avec ça ? Sourit Corinne

Oui. Non seulement j'y tenais, mais en plus, on aura pas à le demander au service d'étage. On sera plus tranquilles, du moins un moment. On commandera un petit en cas un peu plus tard, si tu le désires.

J'ai faim oui, mais de toi.

Bon anniversaire mon amour.

Merci mon cœur.

Heu, par contre, je te laisse le soin d'ouvrir la bouteille..Ce truc là, moi, c'est pas mon fort. 

Ok, donne, je m'en charge.

Heu, petit détail auquel j'ai pas pensé, je n'ai pas apporté de verres.

Ca, c'est pas un souci chérie. On va boire au goulot..c'est ça le luxe ! Le champagne n'en sera que meilleur »


Corinne se saisit de la bouteille étiquetée « Veuve Cliquot » et entreprend de l'ouvrir. Quelques secondes plus tard, le bouchon saute en silence dans le creux de sa main.

« Pourquoi tu l'as pas fait péter ?

Contrairement aux idées reçues, une bouteille de champagne doit s'ouvrir en silence. Il en est de même pour le vin. Il ne faut pas entendre le « pop » du bouchon. Me demande pas pourquoi, c'est comme ça..Allez, tiens. Santé bébé.

A toi l'honneur chérie. C'est ton anniversaire. »


Corinne lance un clin d'oeil à Amandine et pose ses lèvres délicates sur le goulot avant de pencher la tête en arrière et de savourer le délicieux spiritueux qui pétille délicatement dans son palais. Elle tend ensuite la bouteille à Amandine qui en fait tout autant mais non sans laisser couler le breuvage à la commissure des ses lèvres dont Corinne, du bout de sa langue vient déguster la saveur particulière. Puis elle prend la bouteille, prend du liquide dans sa bouche avant de la reposer sur la table de chevet et de s'allonger sur Amandine. Ensuite, elle dépose, goutte à goutte le champagne dans son cou, laissant glisser un mince filet sur sa peau satinée, puis dans la vallée de ses seins et son ventre délicieusement musclé. Elle se met alors à laper le précieux nectar, en remontant, lentement, très lentement, arrachant à Amandine des frissons de plaisir. Corinne se saisit à nouveau de la bouteille et déverse quelques gouttes sur la bouche de sa maîtresse avant de venir lui délivrer un baiser magistral au goût divin de champagne alors que de sa main disponible, elle parcourt sans fin son corps de caresses de braise, là une épaule, là, une hanche, là encore, le galbe d'une cuisse. Elle attrape à nouveau la bouteille de champagne qui finit par s'écouler lentement sur sa fente déjà humide et ouverte aux plaisirs qui s'annoncent. La langue de Corinne s'affaire sur ce sexe offert, lapant le liquide doré jusqu'à la moindre goutte, amenant Amandine au bout d'un orgasme sans fin.

Les deux doctinautes ne sont toujours pas rassasiées et quelques petites minutes plus tard, alors que Corinne est allongée à reprendre son souffle, Amandine s'éclipse quelques secondes et revient, avec entre ses lèvres pulpeuses, ce qui ressemble à une confiserie rouge dont les enfants raffolent, un éclat malicieux dans le regard.

« Après le liquide, le solide bébé...... »

Corinne s'assied alors, en prenant appui sur ses coudes alors qu'Amandine vient l'embrasser en maintenant fermement la fraise afin qu'elle ne puisse la lui subtiliser. Corinne se met alors à la déguster par de subtils jeux de langue, étalant sur leurs bouches respectives le suc sucré de la friandise mélangé à leur propre salive. Ce jeu dure un bon moment, faisant monter à nouveau la pression chez les deux jeunes femmes. Fraise après fraise, les langues se font plus gourmandes et plus entreprenantes, les mains plus osées et fouineuses. Des lèvres au goût de fraise s'attardent sur des tétons durcis et fiers...Les deux femmes y prenant un plaisir indescriptible finissent par réaliser à quel point ce petit jeu les excite lorsqu'elles sentent dans leur bas ventre les symptômes de l'excitation. Amandine se saisit donc d'un autre bonbon et vient le passer entre les cuisses de Corinne avant de le porter langoureusement à sa bouche et de la savourer. « Voyons quel goût ce petit bijou sucré a laissé sur toi mon ange » susurre la douce Amandine à l'oreille de Corinne. Joignant le geste à la parole, elle se laisse glisser sur le corps de sa maîtresse en y disséminant des dizaines de baisers enflammés avant de stopper sur l'antre du plaisir, déjà gonflé à souhait et entièrement détrempé. La tête bien calée entre les cuisses de Corinne, Amandine se met à embrasser le sexe de sa compagne avant de le lécher sans modération, passant de son bouton de rose à l'entrée de son intimité, qu'elle parcourt ensuite en sens inverse de sa langue besogneuse. Sa langue tourne, vire, lèche, ses lèvres aspirent et relâchent, la langue reprend sa tâche. Corinne se trémousse et vient placer sa tête entre les cuisses d'Amandine et lui rendre ses caresses. Ainsi tête bêche, les deux femmes se goûtent sans tabou et sans détour. Dans la suite immense, les gémissements se transforment en râles. Au même instant, elles hurlent leur plaisir, laissant gicler sur la bouche de leur partenaire, le suc de leur jouissance.


On frappe à la porte.

« Service d'étage

Merde, c'est déjà 20h00 ?

Service d'étage Mesdames, je vous apporte votre en cas

on arrive... » Corinne se précipite après s'être enveloppée du drap de lit qui n'en porte plus que le nom. Elle ouvre.

Mais quelle heure est-il ?

23 h madame.

J'avais demandé pour 21h...

Exact mais personne n'a répondu quand je suis passé à 21h et comme vous n'avez pas reformulé votre appel, j'ai jugé bon de revenir à cette heure-ci.

Vous avez bien fait, répond Amandine un large sourire aux lèvres..On meurt de faim. »


Le garçon d'étage entre dans la suite 112, poussant devant lui une petite desserte chargée de victuailles. Au premier regard, il remarque les vêtements au sol, le lit défait et les yeux pétillants des deux femmes. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres alors qu'il laisse le chariot prêt de la table basse en chaîne massif, finement sculptée et se retire discrètement après avoir reçu un pourboire royal.


Corinne et Amandine éclatent de rire une fois la porte à peine refermée.

« T'as vu la cerise qu'il a piquée ?

Il était cramoisi le pauvre !

Il doit pas souvent voir deux lesbiennes à moitié à poil dans une suite dans un tel état !

Peut-être bien..Mais faire se genre de métier implique des situations dignes d'être mentionnées dans les annales..

Certainement, et la notre va y avoir sa place, sans aucun doute.

Allez, viens ma chérie...j'ai faim, pas toi ?

Oh que si..bon appétit mon ange 

Merci, toi aussi chérie »


Les jeunes femmes engloutissent en moins de temps qu'il ne faut pour le dire le repas qu'Amandine avait commandé à l'occasion d'une courte pause à leurs ébats amoureux. Dans un élan de complicité, elles se donnent amoureusement l'a becquée, se désaltèrent, alternant baisers, boisson, caresses et aliments avant de s'endormir, rassasiées de nourriture et de volupté.


Après s'être assoupies deux petites heures, Corinne s'éveille, Amandine lui faisant dos. Elle se colle à ce corps qu'elle a encore envie d'aimer avant d'embrasser sa nuque et de remonter insensiblement jusqu'au lobe de son oreille qu'elle se met à mordiller. Sensible à cette caresse, Amandine se réveille à son tour et se retourne vers Corinne qui se place à califourchon sur elle avant de venir l'embrasser. La brune Amandine, au dernier moment, évite les lèvres qui s'approchent pour dévorer les siennes et ce, à plusieurs reprises. Devenant un petit jeu de force terriblement excitant, Corinne se dirige directement entre les cuisses d'Amandine. « Puisque je peux pas avoir celles du haut..je n'ai plus qu'un seul recours... » mais, encore une fois, Corinne est coupée court dans ses élans, Amandine l'attrapant tendrement par sa tignasse blonde.

« Tiens, la police se rebelle ? » Corinne remonte lentement le long de son corps et tente à nouveau de l'embrasser. Amandine évite à nouveau, ce qui a pour effet de faire monter la pression d'un cran et le jeu anodin, devient torride. Corinne plante alors ses dents sur les épaules de sa compagne et se met à les mordiller savamment arrachant à Amandine un gémissement qui provoque chez elle une sensation à la fois excitante et électrique, un tsunami qui lui traverse le corps de part en part. Pensant que cette fois-ci, elle parviendra à ses fins, la blonde Corinne tente à nouveau de goûter les lèvres d'Amandine, qui l'élude encore. La fixant droit dans les yeux, elle lui dit :

« Je vais te bouffer ma fliquette

Pas cap ! Répond Amandine dans un sourire qui en dit long.

Si tu évites mes baisers sachant qu'ils te font le même effet qu'à moi, c'est ce qu'il va t'arriver !

Ok, je me rends ! »


Mais à peine les lèvres de Corinne s'approchent des siennes, Amandine tourne la tête une fois encore mais susurre :

« Mords moi

Si tu me cherches, tu vas me trouver ! » Corinne place donc son bassin entre les cuisses d'Amandine de façon à sentir leurs pubis se frôler, puis entame un léger frottement de bassin. Evitant toujours ses baisers, la bouche de Corinne investit alors le cou de sa maîtresse qu'elle se met à aspirer dans un bruit de succion exquis. L'excitation grandissant, plus Corinne devient entreprenante, entraînant chez sa partenaire et elle même un tel état d' extase que les deux jeunes femmes entrent en transe. La blonde rebelle accentue la cadence de ses reins avant de tenter une nouvelle approche sur ses lèvres qui l'évitent à nouveau adroitement avant d'aller finir leur course dans son cou et de le savourer sauvagement. Des gémissements se font alors entendre. La danse de leur corps s'accélère, l' excitation est à son comble. C'est alors que dans un souffle, Amandine ordonne à Corinne un ordre qui la pousse au-delà encore.« Prends moi » dit-elle. La jeune blonde immisce alors entre leurs sexes sa main et de trois doigts pénètre son intimité. Elle jouit très vite et intensément mais entraîne aussi vite dans ce tourbillon de plaisir Corinne qu'elle fait basculer doucement sur le sol avant de lui rendre caresse pour caresse toute la douceur et le plaisir qu'elle vient de lui procurer....

Ivres de plaisir mais encore assoiffées, les deux jeunes femmes entrecroisent leurs jambes se placent sexe contre sexe. Face à face, prenant appui sur leurs coudes, elles entament une danse érotique, frottant leurs boutons de rose jusqu'à l'explosion finale.



« 

Hâte que l'on se revoie.

Dans un mois..J'ai déjà dit à mon mari que j'irai rendre visite à une amie dans le sud.

Je dois mettre le mien au parfum..T'inquiète, je vais me dépatouiller. Il me tarde vraiment tu sais..

Idem..ho..chérie, il va falloir que tu planques ce truc là..

Et les autres..tu m'as pas ratée !

Toi non plus ! Allez file chérie, ton train part dans dix minutes

…..merde. C'est passé trop vite, beaucoup trop vite. »






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