NUIT D'ORAGES 03

Récit érotique écrit par mielpops09 le 14-02-2013
Récit érotique lu 4798 fois
Catégorie Lesbiennes

« Chérie, ton téléphone vibre » dit Camille.
A la tête de Sophie, elle comprend d'où émane l'appel.
- Encore elle, elle commence à me gonfler ! crie Camille.Je refuse l'appel et basta
- Tu ferais mieux de changer de numéro si tu veux avoir la paix.
- Attends, je réponds et je l'envoie balader. Il faut bien le faire à un moment ou à un autre..Là, la coupe est pleine..
- Comme tu veux... »
Sophie se saisit du combiné et décroche
« Allo....Qu'est-ce-que tu veux ?...Ecoute...Quoi ? ...Hein ? Tu es partie, tu m'as laissée tomber comme une merde, j'ai pas envie de te voir...Non, ça suffit..Non, ce serait trop facile..Tu t'es comportée en véritable égoïste..Ah oui, et à moi, tu y as pensé ? Tu t'es souciée de mon sort ? Non, je n'ai pas envie de te voir....Fous moi la paix...et n'essaye plus de me joindre..Non, ça suffit j'ai dit..Non, arrête, non ..et bien non, Sophie n'a plus envie de te voir, tu comprends ça ? Tu t'es foutue dans la merde toute seule et tu m'y as entrainée sans calculer les conséquences, bein moi, je me fiche de ton sort maintenant! Et arrête avec tes textos, ok? »


Sophie raccroche puis repose fermement l'appareil sur le comptoir.Elle fouille son sac, ou plutôt son foutoir et se saisit de son paquet de cigarettes.
« Ca y est mon coeur, si elle a pas compris ce coup ci !
Viens, on s'en va, j'ai besoin de prendre l'air. Cette conne m'a foutu les boules !
- Mais qu'est-ce-qu'elle te voulait bon sang ? Te revoir ?
- Oui !! Figure-toi ! Madame n'était pas heureuse avec son mec et elle s'est barrée ! Tu te rends compte ! Elle vient de me demander pardon et veut que je lui donne une autre chance ! Mais elle croit quoi ? Que je suis un jouet avec lequel on joue jusqu'à qu'on en trouve un nouveau qu'on met de côté et qu'on vient reprendre quand on a envie de rejouer avec ?
- Elle est grave ! En tout cas, tu l'as envoyée bouler proprement. Qu'elle aille se faire voir et si elle te cherche encore, elle va me trouver !
- Elle sait que tu existes en tout cas. Qu'elle aille chercher un autre pigeon ailleurs..J'ai perdu assez temps avec elle.. Tiens, file moi du feu, mon briquet est mort.
- Tiens mon cœur..Et calme toi
- Elle m'a foutu les boules ahhhhh, allez, on va se piquer une tête ?
- Il est 17h45 chérie, tu es sûre ? La piscine ferme à 19h00.
- Absolument et il fait si chaud, c'est intenable. Et faire quelques longueurs me fera du bien. Les affaires sont toujours dans le coffre?
- Bein oui, tu les as pas sorties depuis qu'on a voulu y aller l'autre jour et puis on y a pas été..tête de linotte
- Ok, génial, allez, on fonce. J'ai besoin de me changer les idées ! Chauffes toi bien ma chérie, je vais t'en fiche plein la vue ! » défie Sophie.



A peine cinq minutes plus tard, les deux femmes arrivent sur le parking de la piscine municipale. Là aussi, toute la ville semble s'être donné rendez-vous. Sophie et Camille peinent à trouver une place et au bout de 2 tours complets au milieu des voitures écrasées par la chaleur. Elles laissent le véhicule, se saisissent de leurs affaires et filent vite à l'entrée avant d'aller se changer. Camille se délecte du spectacle qui s'offre à elle dans la rangée de casiers. Sophie ôte rapidement sa robe rouge alors que le regard de Camille, émerveillée, l'accompagne dans chacun de ses mouvements. Pas un détail n'échappe à ses yeux qui prennent soudain un éclat autre que celui de l'admiration.

« N'y pense même pas luis souffle Sophie à l'oreille.

 - Change toi vite chérie, je me sens dans une forme olympique. Accroche toi, je vais te mettre une bonne longueur dans la vue!
-Tu as le droit de rêver ma puce ».

Après une douche majestueuse et avoir déposé leurs effets sur deux transats miraculeusement inoccupés, Camille et Sophie plongent en symbiose dans l'eau fraîche du grand bassin. A l'ombre, derrière la haie, une paire d'yeux les observe, en silence, discrète.

« La vache ! Regarde ce qui arrive ! On va prendre une saucée ! Dépêchons nous de rentrer !

Oui, on a plutôt intérêt, c'est vachement noir et ça nous arrive droit dessus ! »

Le ciel a effectivement pris une couleur gris-vert inquiétante et le vent a encore redoublé d'ardeur, entraînant dans un tourbillon puissant les feuilles arrachées aux nombreux peupliers environnants. Les nageurs regagnent les bordures du bassin à une vitesse record, les serviettes volent ou s'envolent. Des éclairs zèbrent déjà l'horizon et le tonnerre se fait entendre , annonçant un orage encore plus violent que celui de la veille.


A l'extérieur, dans une Laguna grise garée non loin du parking, des yeux observateurs ont repris leur travail. La silhouette sombre et immobile patiente sagement, imperturbable et insensible au déchaînement soudain des éléments. Seul, le point rouge d'une cigarette que l'on consomme dénote avec le décor devenu très obscur. Le téléphone posé sur le tableau de bord, la paire d'yeux sirote une Pelforth, alternant liquide et bouffées de cigarette dont les volutes s'échappent par la vitre restée entrouverte malgré la pluie qui commence à tomber.


Les yeux entre ouverts et le regard fixe, la silhouette scrute l'entrée de la piscine par laquelle Camille et Sophie sont sensées sortir. Le téléphone en main, ses doigts jouent sur le mini clavier avec une dextérité impressionnante, saisissant ainsi de nouvelles informations . Une fois la manœuvre effectuée, les yeux reprennent leur observation à travers le rideau de pluie. Camille et Sophie sortent enfin, courant à perdre haleine jusqu'à la voiture garée heureusement à proximité. Le moteur de la Laguna se met en marche, et le véhicule part dans l'obscurité, tous feux éteints.


La nature a pris des airs apocalyptiques. Le ciel n'est plus qu'un tableau noir que déchirent inlassablement de puissants éclairs. Les nuages déversent sur la ville des millions de litres d'eau malmenés par de violentes rafales de vent. A l'intérieur de l'appartement de Camille, la paix et la sérénité. Les deux jeunes femmes sont enfin à l'abri. Douchées et en peignoir, elles sont assises dans le confortable sofa du salon autour de la table basse en verre sirotant leur verre de vin. Seuls les grondements du tonnerre viennent perturber le silence qui règne dans la pièce.
« Pfiou! Quel orage ! Dit Sophie d'un coup

Tais-toi ! Quand du penses qu'il y a à peine deux heures on faisait trempette !
-Ouais, quel après-midi ! Et j'ai même perdu un string dans l'histoire !
-Ca n'était pas pour me déplaire chérie..mmmm quel beau petit cul, miam ! Rit Camille..
- Un peu plus de vin mon cœur ?
- Volontiers...Tu sais, j'en reviens à Pauline..Elle est quand même gonflée ! Que comptes-tu faire ?
- Je l'ai envoyée bouler, j'espère qu'elle aura compris que je l'ai rayée de ma vie une bonne fois pour toutes. Rien à foutre de ce qui peut lui arriver maintenant. Toi et moi, c'est ce qui m'importe. Je n'ai plus envie de parler d'elle ...mais de nous.. »Sophie porte ses lèvres charnues à son verre et boit une gorgée de vin.

« Chérie..à ce propos..Je voulais te dire..Enfin, j'ai pensé que..., ça me tourne dans la tête depuis un moment..et je me suis dit que...que puisque toi et moi, on a fait nos preuves, enfin, je veux dire, on s'entend bien et que...Et puis pour éviter tous ces va et vient incessants pour aller chez l'une ou chez l'autre..Il m'est venu une idée à la con...je me suis dit que ce serait plus simple pour nous deux si on s'installait ensemble.. Je..j'ai envie de faire un bout de chemin avec toi...enfin, si tu es d'accord bien sûr... »

Camille fixe Sophie, puis, dans un regard empreint de douceur, elle s'approche doucement et sourit à Sophie avant de l'embrasser tendrement et de lui répondre :
« Quand c'est qu'on emménage bébé ? ». Sophie, folle de joie enserre sa compagne dans ses bras après avoir reposé son verre et lui rend son baiser.
« C'est vrai ? Tu veux bien me supporter ? Tu acceptes de m'attendre pendant mes tours de garde ? Tu veux bien d'une emmerdeuse et d'une chieuse de première ?

Oui, je le veux..de tout mon être..Je te prends toi et tout ce qui va avec..Je veux vivre avec toi mon amour. » Puis, en faisant la moue, Camille ajoute : « En fait, je commençais à désespérer que tu me poses un jour la question !
- Pourquoi ne l'as-tu pas demandé toi alors ?
- Parce-que j'aime quand tu me supplies. » Répond Camille dans un éclat de rire. Elle prend à son tour Sophie dans ses bras avant de poser ses lèvres sur les siennes et de l'allonger délicatement sur le sofa.

« Je t'aime Sophie. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée.

Je ne remercierai jamais assez la vie de t'avoir mise sur ma route et de nous avoir permis de nous aimer..Je t'aime...(bisou) je t'aime (bisou), je t'aime (rebisou) je t'aime tant..

Moi aussi je t'aime Camille.....Fais moi l'amour chérie..
- mmm, à vos ordres Madame... »


Camille dépose alors un baiser d'une infinie tendresse sur les lèvres pulpeuses de son amie avant d'immiscer sa langue dans sa bouche et de lui livrer bataille. Elle s'allonge au plus prés sur le corps délicieusement chaud de Sophie qui reçoit ce baiser comme une bénédiction. Un baiser long, passionné, passionnel, sans fin. Puis un autre, à chaque fois plus profond et voluptueux que le précédent. De sa bouche, Camille vient énerver le lobe de l'oreille de Sophie, puis de sa langue, elle en titille l'intérieur, tout en faisant glisser sa main le long du col du peignoir et d'en écarter un pan tout entier. De ses doigts longs et fins, elle enveloppe le globe de chair et le caresse. Sophie, de son côté fait courir sa main sur le dos de Camille avant de la glisser par dessous le tissu doux et spongieux et de découvrir le satin soyeux de sa peau ambrée. La bouche de Camille parcours de baisers mouillés le cou de sa maîtresse avant d'honorer du bout de sa langue la vallée de ses seins..Ses doigts jonglent savamment sur le téton arrogant de Sophie dont les gémissements commencent à se faire entendre. L'envie de s'aimer et de tout donner les entraîne dans un tourbillon de désir incommensurable. Sophie se sentant un peu lésée dans sa position qui la limite dans ses mouvements, donne un valeureux coup de reins qui les envoie rouler toutes deux sur le sol recouvert d'un tapis aux motifs africains. Sophie se retrouve sur sa compagne et d'une main sûre, la débarrasse de son peignoir, laissant apparaître une plastique superbe, à la musculature fine et tentatrice. Elle retire ensuite le sien avant de couvrir de son corps celui de Camille et de dévorer son visage. Leurs mains se cherchent et se trouvent, leurs doigts se serrent dans un élan de tendresse infinie, leurs lèvres se goûtent et se lèchent. Camille se dégage délicatement de Sophie, l'invitant à se positionner sur le côté..Ainsi, les deux jeunes femmes peuvent se caresser tout à loisir..Des mains parcourent les corps chauds comme de la braise, descendant des épaules en passant par les hanches et finissent leur course sur des cuisses avant de remonter par le bas du ventre, sollicitant le nombril et s'arrêtent sur les seins. Camille se rapproche de Sophie et reprend le même chemin avec sa bouche qu'elle laisse goulûment gambader sur les seins de Sophie. Elle en couvre chaque centimètre de baisers chauds et humides avant de se délecter des pointes durcies de plaisir. Sophie, des sa mains fébrile, explore le corps de Camille et vient à son tour du bout des doigts solliciter ses seins et son ventre. Leurs mains se rejoignent à nouveau et leurs doigts se marient alors que leurs bouches s'unissent à nouveau dans un baiser fougueux. Leurs corps se rapprochent, se soudent, leurs jambes se mêlent et leur hanches impriment un mouvement de va et vient arrachant à chacune de nouveaux gémissements. Les mains pétrissent leurs fesses et caressent leurs cuisses dans un ballet majestueux de douceur. Leurs lèvres refusent de se séparer alors que dans leurs bouches, leurs langues s'enroulent dans une danse fiévreuse. Leurs bassins s'éloignent un peu et laissent place à leurs mains gourmandes qui ont tôt fait de se glisser dans cet espace préparé à leur effet. Sophie et Camille ouvrent d'avantage leurs cuisses offrant à la main de l'autre un sexe trempé de désir. Leurs doigts caressent et glissent sur ses chairs molles et chaudes, énervent leurs coquins orgueilleux et luisants de plaisir.
« Tu me rends dingue mon cœur..baise moi chérie..
- Tes désirs sont des ordres mon amour...... » Camille se dégage alors de Sophie et se met sur elle, tête bêche...en prenant soin de ne pas la blesser en ouvrant ses jambes sur son visage. Apparaît alors devant la bouche de Sophie un sexe mûr à souhait pour atteindre l'étape finale..La tête de Camille se glisse entre les cuisses de Sophie avant de s'y affairer en noyant son mont de Vénus de baisers et de le lécher copieusement. Sophie en fait de même de son côté après avoir goûté son nectar à l'entrée de son intimité, la pénétrant de sa langue et dardant son clitoris du bout de sa langue. Les gémissements redoublent de vigueur, les reins accélèrent leurs mouvements. Chacune entoure les cuisses de l'autre de ses bras pour se rapprocher au mieux du fruit délicieux, pour encore mieux le cueillir de sa bouche et en savourer le suc divin. Dehors, l'orage fait rage, les deux femmes dans l'obscurité soudaine s'aiment à la lueur des éclairs qui dansent dans le ciel. Leurs doigts décident alors de prêter main forte et elle se pénètrent de concert alors que leurs bouches gourmandes continuent de jouer sur leurs boutons magiques..Le va et vient des mains, les bruits mouillés,leurs langues insatiables et l'orage qui gronde les emmènent enfin à l'extase suprême..Alors qu'un coup de tonnerre éclate, leur plaisir explose dans leurs bouches dans un spasme sans fin..


Les éléments qui se déchaînent, la pluie torrentielle qui s'abat sur la baie vitrée et l'atmosphère électrique attisent leur soif l'une de l'autre. Camille et Sophie, enlacées savourent cet instant de plénitude tout en se caressant . Les éclairs qui zèbrent le ciel éclairent leurs visages qui se dévorent et leurs mains qui s'explorent à nouveau. Sophie embrasse langoureusement Camille, se fraie un passage entre ses cuisses. Elle couvre de baisers mouillés sa peau trempée et arrive lentement jusqu'à la vallée de ses seins où elle attrape une à une les gouttelettes du bout de sa langue avant d'énerver la pointe de ses seins d'une bouche qui se fait soudain plus gourmande. Alors qu'elle honore les seins de Camille, sa main disparaît dans son entrejambes. Ses doigts se noient avec délectation dans son suc et la pénètrent sans façon, arrachant à sa jeune maîtresse un gémissement de satisfaction. Camille l'emprisonne de ses jambes, ses mains caressent son visage alors que les hanches de Sophie entament un va et vient lancinant. Les doigts de Sophie glissent aisément dans cet antre de braise dont les bruits mouillés activent leurs ardeurs. Un troisième doigt entre dans la danse et Sophie accentue le mouvement de ses doigts..

« Tu aimes chérie ? » Et Sophie d'aller au plus profond de Camille dont les râles de plaisir s'accentuent à chaque va et vient et donnent réponse à sa question.

« Baise-moi chérie, ...ahhhh.....Oui..Encore, plus fort..plussss ahhh oui mon amour, comme ça..Oui..Oohh mon cœur..défonce-moi »

Les doigts de Sophie se plient à l'intérieur de Camille qui libère sa chérie de son emprise. Ses doigts la crochètent, tournoient et explorent ses parois intimes tout en gardant un rythme cadencé et plus insistant. Leurs bouches se scellent en un baiser profond, interminable, leurs langues se livrent bataille. La main de Sophie passe à la vitesse supérieure alors que la tête de Camille se penche en arrière, laissant à Sophie un cou offert et annonçant un second orgasme dense et puissant...qu'accompagnent des spasmes intenses, incontrôlables. Camille se tend, se cambre et crie. Un jet chaud et puissant inonde alors la main de Sophie alors que ses lèvres savourent celles de sa compagne..Elle retire délicatement sa main et porte ses doigts à sa bouche avant de les faire goûter à Camille et de manger ses lèvres à nouveau. La main de Camille furète le corps de Sophie où elle découvre un sexe enflé et trempé. Elle se libère de l'emprise de ses bras et vient placer sa tête directement entre ses cuisses après avoir embrassé ses seins et son bas ventre. A son visage s'offre un fruit rosé et mûr ne demandant qu'à être dévoré. Camille vient cueillir de sa bouche ce fruit juteux et savoureux dont elle veut siroter le nectar jusqu'à la dernière goutte. Elle lape doucement mais goulûment ce petit coquin fier et arrogant. Elle le fait rouler sous sa langue, dans un sens puis dans l'autre, le lape, le lèche, le suce et l'aspire sans relâche. Elle l'énerve du bout de sa langue avant d'appuyer dessus et le relâcher pour mieux le gober tout en le faisant rouler du bout des doigts au travers des grandes lèvres .

« Mmmmm chérie, ..mmmm oui chérie mmm , tu me rends dingue..Ne t'arrête pas...Je...je ..ah ouiiiiiiiiiiii »

A son tour, Sophie est transportée par une énorme lame de fond qui la transcende jusqu'à la plus infime parcelle de son être. Les deux jeunes femmes, reprennent leur souffle quelques instants, mais ni l'une, ni l'autre ne veut s'avouer vaincue et c'est à celle qui fera jouir l'autre la première. Camille se dégage avant que Sophie ait eu le temps de la retourner comme une crêpe. Par un subtil coup de rein et une pirouette déroutante qui laisse sa compagne sans réaction, elle se retrouve sur elle, son ventre contre son dos avant de l'inviter à se redresser et à s'agenouiller, les mains plaquées contre le mur de la pièce. Elle la bloque de ses propres jambes en les coinçant des siennes, les passant d'abord à l'extérieur de ses cuisses, puis les faisant revenir à l'intérieur, maintenant Sophie jambes grandes ouvertes. Dominant ainsi sur son amie, elle se met à flatter ses seins et son mont de Venus, sans retenue, sans pudeur. Elle imprime ensuite un mouvement de va et vient tout en flattant son bouton magique. La pénétrant de trois doigts, qu'elle crochète et qu'elle fait jouer en elle, elle laboure son intimité sans relâche jusqu'à ressentir sur ses doigts le fruit de sa jouissance.

Dehors, des yeux ne perdent rien du spectacle. Les éclairs déchirant le ciel de manière intense et continue, leur permettent d'assister à la scène comme en plein jour. Se doutant que les jeunes femmes ne sortiront plus, la Laguna tapie dans l'ombre démarre, allume ses phares avant de s'éloigner de son poste de guet. La pluie n'a pas cessé une seule minute, ni même diminué en intensité. Le véhicule déboîte de l'autre coté de la rue et s'enfonce dans l'obscurité avant de disparaître au tournant à une lenteur preque calculée.

« Allez hop, au dodo, j'ai plus rien à faire ici. Elles vont certainement baiser toute la nuit, et quand bien même elles ne sortiraient pas avec ce temps pourri , je suis tranquille. Ma petite, profites-en bien, tu boufferas bientôt les pissenlits par les racines. Me reste juste à savoir, où, quand et comment..Camille Bourdeux, Sophie Faraday, A plus mes beautés ». La voiture se dirige vers le centre ville, essuie-glaces à vitesse maximum avant de se perdre dans la nuit.

Camille et Sophie ont arrêté momentanément leur joute amoureuse. Tendrement enlacées, elles se donnent une trêve et leurs yeux fixent le plafond sur lequel dansent les ombres de la nuit et les éclairs. Le bruit du vent et de la pluie qui se fracasse sur la baie vitrée bercent leur sérénité empreint d'un bien être indiscible.
« Mon coeur..
- Oui chérie..
- J'ai envie d'une cigarette, tu en veux une?
-Je veux bien..Ca te laissera le temps de récupérer.
-Tu plaisantes? C'est moi qui t'ai fichue à plat..
- Mais oui, mais oui..allez, passe moi le feu..avant que je te le mette après et tu verras qui a raison.
- C'est ça.....Au fait ma puce, comment on va faire nous? On s'installe où, chez toi, chez moi?
- Je bosse à l'hosto, toi sur le périf, faut trouver un truc au milieu, c'est le plus simple non?
- Moui, mais ça ne place aucun de nos apparts en tête de liste..Il va falloir s'en dégoter un et très vite..J'ai hâte de pouvoir retrouver ma tite femme le soir, en rentrant du boulot..ou moi, de l'attendre avec un bouquet de fleurs..
- Ouais, des trucs encore à finir en sucette.. »


Dans son 120 m², Pauline rumine sa défaite. Sa conversation téléphonique avec Sophie l'a mise dans une rage folle. Elle ne s'attendait pas à ce type de réaction et pensait qu'elle serait plus compréhensive. Dans son cerveau en ébullition, elle cherche à comprendre ce qui a cloché, savoir pourquoi Sophie a refusé de la revoir. « Elle n'a pas le droit de me traiter et de me jeter comme une malpropre.. » Pauline fulmine, fait les cent pas en long, en large, en travers. Elle saisit la bouteille de Chivas qui traîne sur la table basse du salon, encore à moitié pleine et s'en sert une rasade. Le goulot de la bouteille s'entrechoque avec le cristal fin du verre sous l'emprise de la colère et de la haine. Elle boit, cul sec puis se sert un autre verre. « Il faut que je sache où bosse l'autre, je pourrai aviser et agir au mieux. ». Des millions d'idées passent dans son cerveau bouillonnant. Elle attrape à nouveau le Chivas et s'en remplit un verre plein, qu'elle boit d'un trait jusqu'à la dernière goutte. Pauline déteste les échecs et se sent humiliée dans son amour propre. Sa vie est comme un métronome et ne tolère plus la moindre anicroche.

L'orage se fait plus virulent, la pluie a laissé place à la grêle et sa chute produit de curieuses notes de musique. Elle attrape son téléphone portable. Il est 1h30. Elle écrit un texto, l'efface, puis recommence. Quand elle est satisfaite enfin de son message, elle valide sur la touche d'envoi. « Erreur. Réessayer ou annuler. » Elle presse la première touche, le même message apparaît à l'écran. Elle recommence une troisième fois. Le texto refuse toujours de partir. Sophie n'aura jamais ce message. A cause de ce temps pourri sans doute. Dans une élan de colère et l'alcool aidant, elle envoie l'appareil qui va s'écraser contre le mur. A croire que tout s'est ligué contre elle, le téléphone rebondit mollement sur la tapisserie murale épaisse sur laquelle sont imprimés des motifs d'une tribu amazonienne. Elle ramasse le téléphone et le pose sur la table basse devenue un vrai dépotoir. Les restes d'une pizza refroidie depuis des heures et à laquelle elle n'a pratiquement pas fait honneur, quelques canettes de bière vides qu'elle n'a pas pris la peine de jeter, des nems intacts, du poulet froid. La bouteille de Shivas au milieu de ce fouillis attire une nouvelle fois son attention. Tant pis, elle vide la bouteille, s'assoie dans le sofa moelleux qui épouse ses formes plantureuses. Elle sirote son whisky lentement, laissant à son cerveau quelque peu embrumé cogiter. Elle regarde par la fenêtre et admire le paysage tourmenté et malmené par l'orage.

Elle a chaud, dégrafe le bouton de son chemisier. Sophie l'obsède, elle est partout, dans chaque recoin de la pièce, sur l'ombre des murs, les angles morts, dans sa tête. Elle finit son verre et s'étend contre l'accoudoir du sofa. Elle dégrafe un second, puis un troisième bouton du chemisier, avant de le défaire entièrement et de passer sa main sous le tissu. Au contact de sa peau, elle frémit, une vague de frissons l'envahit. Elle ferme les yeux et voit Sophie la dévisager, souriante, le rire canaille comme elle aimait. Elle caresse son mamelon à travers le tissu léger et penche sa tête en arrière, Sophie l'embrasse farouchement, agenouillée, à califourchon sur ses jambes. Ses doigts longs énervent son téton dressé par le plaisir, elle a de plus en plus chaud. Son autre main caresse son ventre d'albâtre, en petits mouvements doux et circulaires. Sa peau trahit ses frissons qui l'entrainent encore plus loin. Elle se débarrasse en un clin d'oeil du chemisier et de son pantalon pour ne se retrouver qu'en shorty noir en dentelles, le modèle préféré de Sophie. Elle se réinstalle encore plus confortablement et continue l'exploration de son corps. Elle a encore plus chaud, ses mains deviennent fébriles et plus précises. Elles se positionnent sur son mont de Venus qu'elle se met à caresser à travers le tissu après avoir flatté l'intérieur de ses cuisses. Elle pétrit savamment les chairs molles chaudes et humides avant de s'attaquer au bijou sorti de son écrin, luisant et durci. Elle ouvre ses cuisses laissant plus de mouvement à sa main fouineuse et à laquelle s'offre un antre trempé et ouvert. Ses doigts glissent sur cette pure merveille tendue de désir et d'excitation puis remontent à ses lèvres qui les enveloppent un par un, l'un après l'autre, avant de replacer sa main entre ses cuisses, sous le shorty et de se caresser avec plus d'ardeur. faisant rouler son bouton magique sous ses petites lèvres, elle finit par les écarter de son autre main afin de mieux le flatter par des frôlements rapides et calculés. Au creux de ses reins, des papillons virevoltent et mettent ses hanches en mouvement. Elle passe son majeur gourmand entre ses petites lèvres et se pénètre lentement. Elle sourit à Sophie, tout en la suppliant de ne pas s'arrêter et de l'entraîner jusqu'au bout du plaisir. Elle énerve son bouton magique alors que son majeur rentre et sort de son intimité. Le température dans l'appartement est devenue insupportable, la tension de son corps extrême. Pauline agite ses doigts plus vite, au rythme du plaisir qui monte. Ses hanches ondulent, ses jambes grandes ouvertes tremblent, ses gémissements se transforment en râles. « mm Oui chérie, ouiiiiiiiiiiiii » Sa voix rocailleuse laisse échapper un cri que couvre le grondement du tonnerre.


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