L’épisode 3 se terminait ainsi…
Tous les deux allongés sous la finesse d’un drap, protégé par les bras de son fils, Christine laissa son esprit amorcer le deuil de son père. Les souvenirs harcelèrent son imagination et elle ne trouva pas le sommeil…
Elle se rappela son dernier été à Châtillon : c’était il y a 30 ans, l’exploitation agricole avec : Sally, oncle Robert et Michel. 1994 avait marqué une rupture : ses parents venaient de divorcé et son père décida de vouer infiniment plus d’intérêt au milieu paysan qu’à sa fille.
Cette nuit, elle allait être prisonnière de 1994. Elle glissa une main entre ses cuisses et Christine se caressa en pensant à la folie qu’elle avait fait ressortir dans l’esprit des deux hommes.
Été 1994 — partie 1
Sur le quai de la gare des Aunons, le T.E.R. qui desservait Châtillon venait stationner devant le bitume brulant. Pourquoi s’était-il arrêté ? Aucun voyageur ne descendait.
Soudain, à la sortie d’un ascenseur, une étudiante apparut en tirant derrière elle sa grosse valise. Ses cheveux étaient longs et châtain clair. Elle flottait dans un mini short en jean. Craignant que l’employé du quai ne l’aperçoive pas, lourdement, elle pressa le pas sur ses chaussures plates. Son sprint ne manqua pas de balloter une poitrine en liberté sous un petit débardeur.
Enfin, Christine s’arrêta devant la porte du wagon, elle se cramponna à la barre pour reprendre son souffle. La main d’un homme apparut et elle lui tendit sa grosse valise, avant de redoubler d’efforts pour grimper dans le compartiment.
Elle échangea deux mots avec le contrôleur qui vivait l’instant le plus ravissant de sa journée. Christine sentit sa considération et il lui indiqua le siège de sa réservation ; elle suivit l’index qui désignait quatre places en vis-à -vis. Le fonctionnaire profita d’une seconde de liberté pour — chercher du regard — une douce vision vers un sein nu, mais il s’attarda rapidement sur une paire de tétons qui marquait excessivement le débardeur. Il regretta de ne pas avoir le physique de Mel Gibson et la « folie » de Martin Riggs.
Le séducteur eut un pincement au cœur, lorsque Christine s’éloigna vers sa place. Quel âge avait-elle ? À défaut de réponse et au regard du scandale qui éclaboussait le président Clinton, le contrôleur préféra écourter sa rencontre.
Cinq personnes apparaissaient dans le wagon, Christine avait quatre sièges rien que pour elle ! Elle ne se formalisa pas et déposa sa grosse valise à côté d’elle, puis elle se vautra près de la vitre.
Pourquoi le train ne redémarrait-il pas ?
Elle fouilla son sac à la recherche de son walkman à cassette, lorsque l’ouverture des portes automatiques la fit sursauter. Un homme mûr, absorbé par ses pensées, descendit l’allée centrale sans trop porter attention aux passagers, mais au dernier moment, il s’immobilisa. Il leva les yeux vers le fond du wagon, s’étonna du peu de voyageurs, puis tourna la tête vers la jeune femme : ils croisèrent leurs regards. L’homme fronça les sourcils.
- Bonjour Mademoiselle : on se connait, non ?
Le plan de drague basique était désopilant, mais Christine s’intrigua sur un homme qui, finalement, ne lui était pas totalement inconnu.
- Je ne sais pas Monsieur, votre style ou votre visage me disent quelque chose.
- Je peux m’asseoir ?
La prudence lui conseilla un moment de réflexion, mais l’intrigue captivait trop sa curiosité. Elle ne déplaça pas ses pieds posés, l’homme s’assit à côté, avant de lui tendre la main.
- Je m’appelle Rudi, je suis éditeur de romans érotiques.
- Christine, étudiante nouvellement diplômée !
- Bac ?
- À la rentrée, je ferai un BTS d’assistante de direction.
- Christine ? C’est amusant, dans la maison d’édition où je travaille, j’ai vu passer un recueil d’histoires axé sur une héroïne qui s’appelle comme vous, mais elle a la quarantaine passée. Où allez-vous ?
L’attention de Rudi tomba sur les deux cuisses serrées, il s’y attarda en imaginant sa petite fente, avant de relever son regard sur un visage rayonnant subitement espiègle.
- Je descends à Châtillon, je profite des vacances pour passer quelques jours dans la famille avec ma grand-mère, mon père et mon oncle.
- Vos parents sont-ils divorcés ?
- Depuis peu !
L’homme sentit le doute l’envahir, il eut envie de la câliner, mais il s’interrogea sur le véritable âge d’une bachelière qui faisait plus jeune. Il posa une dernière fois les yeux sur cette poitrine « à rendre fou », puis il imita la précaution du contrôleur de tout à l’heure.
Malgré ses 18 ans, Christine ne s’était jamais sentie concernée par l’exploitation agricole de sa grand-mère. La « dirigeante » de 62 ans tenait les brides du domaine et commandait à ses deux fils bientôt quadragénaires plus enclins à faire la fête et assouvir des fantasmes non conventionnels.
Deux heures et demie plus tard, le train arriva en gare de Châtillon. Christine anticipa les deux minutes qui allaient lui permettre de descendre avant sa valise.
Sur le quai, quelques passagers se pressèrent, les hommes, mais surtout les femmes ne manquèrent pas de remarquer la tenue qui profanait les mentalités de la région.
Dans le hall de sortie, à défaut de croiser le regard de son père, elle détailla rapidement les « unes » de la presse nationale ; on parlait de la coupe du monde de football 94 aux États-Unis et du génocide des Tutsis au Rwanda.
Enfin l’air libre. Le soleil et les regards accueillirent ses pas. Elle remarqua un café de l’autre côté de la rue, lorsqu’une voiture en surrégime attira son attention : une petite BMW S3 compact déboula et freina à sa hauteur. Christine lâcha la poignée de sa valise.
- Christine ! Je suis désolé, ma puce !
L’homme de trente-huit ans descendit de la voiture. Il faisait son mètre quatre-vingt, un physique de bucheron et une mâchoire carrée.
- Ce n’est pas grave papa, ce n’est pas comme si j’avais attendu cinq minutes. Elle est chouette ta BM !
- C’est l’auto de ta grand-mère !
- Il y a une drôle d’ambiance ici ? C’est un peu tristounet : il y a un enterrement ?
- Non, c’est toujours comme ça. Tu as fait bon voyage ?
- Un peu trop long. Il fait plus frais que chez nous.
Son père posa un regard circonspect sur le petit short et un débardeur qui pouvait à tout moment se relever. Pendant qu’elle montait à bord, Michel chargea la lourde valise.
La curiosité de Christine la poussa à manipuler tous les accessoires autour de sa place de passagère, sous le regard de Michel qui se retint de râler. Il tourna la tête vers elle, mais l’apparition du galbe d’un sein au téton durci par l’excitation l’électrisa.
Il quitta son stationnement improvisé en râlant.
- Christine arrête ! Je n’aime pas comme tu t’habilles ; ici les habitants sont plus traditionnels, classiques.
- Je ne vais quand même pas me mettre une écharpe sur la tête pour être acceptée ?
- Non, je ne te dis pas d’aller à l’extrême, mais… attends-toi à ce que Sally, ta grand-mère, n’apprécie pas du tout.
Ce n’était pas la première fois que l’on critiquait ses tenues, mais Christine ignorait ce genre de réaction de vieux : elle était majeure et depuis que son corps s’était courbé aux bons endroits, elle aimait mettre en appétit. Elle était friande de ses regards pervers et elle aurait donné une petite fortune pour avoir quelques centimètres de tour de poitrine supplémentaire, pour rendre un peu plus fous ces « vieux cochons » de professeurs qui ne cessaient de la dévorer des yeux.
À son arrivée, la jeune femme fut surprise par la grandeur de l’exploitation. Elle croisa le regard passif de quelques employés.
Deux gros tracteurs, une moissonneuse-batteuse en révision et les immenses hangars faisaient de l’endroit une sorte de centre commercial consacré à l’agriculture.
Michel gara le véhicule devant l’annexe qui servait de résidence à la famille. Une femme maquillée aux longs cheveux platine sortit de la demeure dans une robe près du corps et des bottes en caoutchouc. Les regards s’évaluèrent sévèrement, Christine était un peu déstabilisée devant un contraste sidérant : la minceur relative d’une paire de hanches et le décolleté vraiment pas naturel.
Christine s’avança, Sally ne décrocha pas son attention du petit short et elle décida de garder pour elle son jugement.
- Christine, ma chérie ! As-tu fait bon voyage ?
- Mamie Sally ! Oui.
- Non ! Ce sera simplement Sally, s’il te plait, sinon tu dormiras dans le hangar à fourrage.
- Alors d’accord Sally !
La jeune fille s’approcha pour lui faire la bise : au contact de ses joues, elle sentit le fond de teint, avant de découvrir un léger rouge à lèvres sur une bouche pulpée.
- Elle est gigantesque la propriété : vous avez une piscine ?
- Non ! On est ici pour travailler, pas pour paresser. Si tu comptes te la couler douce, je te conseille de déguerpir chez ta mère.
Michel s’exaspéra.
- Maman…
Un silence s’installa, les allées et venues du personnel meublèrent trois secondes, avant que Sally ne dévisage sévèrement Michel.
Tous les trois se mirent au frais. En maitresse de maison, Sally régla le séjour de sa petite fille en trois mots : ordre, ponctualité et travail.
Après un goûter, un homme, copie athlétique de son père, arriva ; la jeune femme quitta brutalement sa chaise pour bondir dans les bras de son oncle Robert. Il hésita à la serrer contre son corps musculeux. Ses grosses mains ne tardèrent pas à découvrir ce qu’il savait déjà : sa petite nièce était devenue une femme. Sous ses énormes doigts, il sentit la douce peau d’une chute de reins et une paire de seins collée contre sa poitrine de démolisseur. Le corps arraché du sol, les cuisses de la lycéenne touchèrent le bas ventre de Robert qui apprécia l’accident, avant de la reposer.
- Salut la danseuse ! Tu pratiques toujours ?
- Oh non, mais je fais encore le grand écart !
Un quart d’heure plus tard, Michel dut repartir dans l’exploitation voisine et il laissa son frère s’occuper de l’accueil de sa fille. Robert prit la grosse valise et c’est sur cette escorte que Christine monta la première à l’étage pour prendre possession de sa chambre.
Les jambes de la jeune femme et l’échancrure du short attisaient les vagabondages d’un esprit habitué à la pornographie. On n’était pas dans « quatre mariages et un enterrement » : ici, les histoires de cœur n’existaient pas, les apartés entre homme et femme apparaissaient comme des instants de débauches.
L’étage était habituellement réservé aux amis de passages, alors que la famille préférait ses quartiers au ré de chaussée…
Robert déposa le bagage sur l’épaisse couette, puis il s’en alla ouvrir la fenêtre pour renouveler l’air. Devant sa nièce, il s’extasia dans la description des alentours de la propriété, elle scruta attentivement l’étendue de l’exploitation où au loin, le personnel de la famille transpirait aux champs. Cette imposante vision la snoba. Christine but les mots de son oncle avec qui elle se sentait en sécurité.
Quand elle fut seule, elle sortit ses tenues et les ordonna dans l’armoire. Elle déposa une serviette dans la salle de bains et retira de sa trousse de maquillage, un stick rose qu’elle emmena sous son oreiller.
Au bout de cinq minutes, elle rangea sa valise sur le sol, avant de bondir sur le lit où elle commença à sauter et quand elle fut fatiguée, elle entreprit une danse lascive sur ses propres paroles.
Dans la « catimini » de sa chambre, Christine enleva ses vêtements, les uns après les autres, et s’allongea. Elle apprécia le contact du drap sous elle et cet air rafraîchi qui parcourait son corps. Elle caressa ses cheveux, sa peau et effleura son sexe lisse. Ses doigts bouillants survolèrent son clitoris, un frisson envahit ses tétines qui s’érigèrent… Elle mouilla le bout de ses phalanges et ferma les yeux pour allumer le plaisir sur son gros bourgeon. Deux, quatre, dix minutes, son corps était sur le grill… Elle trempa son majeur dans sa fente et parti à la recherche de la jouissance.
Dans l’obscurité de la chambre à côté, Robert s’avança d’un tableau qu’il décrocha. Il approcha son visage et son œil d’un trou : il ne perdit aucune miette d’un spectacle original qui le changeait des films pornos. Il respira fort, prisonnier de ses envies bestiales de chasseur. Il tira son sexe à l’extérieur de son pantalon pour une lente branle.
La main de Christine se glissa sous son oreiller et sortit son « stick ». Elle le déverrouilla et entre ses doigts, il se mit à résonner. Elle dirigea l’objet sur un téton qui vibra en lui arrachant un petit rire, avant de le descendre le vibro sur sa fente et plus précisément sur son bouton sensible. Elle suffoqua, gémis, son corps se tordant aux rythmes des vagues de plaisir cognant dans ses reins.
Imprégnée d’idées malsaines, elle trempa un majeur dans sa chatte et augmenta l’intensité de son jouet pour faire fleurir son bourgeon. La jouissance montait en elle, il lui semblait entendre des soupirs, ceux d’un homme dans le même état qu’elle.
Ses amants avaient du mal à se « retenir » avec elle, pas suffisamment longtemps pour une pénétration. Devait-elle implorer qu’un coït dure plus de dix secondes ? Sa seule fierté était d’être celle qui : « suçait jusqu’au bout » et quitte à en prendre « plein la face », elle développa son art au détriment de longues défoncent qui peinaient à s’imposer dans ses relations. Sa gorge était un écrin de douceur et un lieu d’apaisement pour ses petits amis.
Elle repensa à sa dernière mise en bouche, cette pipe juteuse qui l’avait embarrassée en dégueulassant son visage et sa toilette un samedi soir au cinéma. Cette image débrida son majeur, elle poussa son jouet plus fort contre son bouton bedonnant et elle délivra un simple cri… Le souvenir du sperme chaud et acide giclant sur ses joues acheva de déclencher son orgasme. Elle se paralysa, entendit à peine un autre grognement dans la pièce d’à côté.
Son corps pesait cent kilos, elle peina sur l’arrêt de son sex-toy, puis soudainement déchargée de sa tension, elle sentit l’air frais frôler la mouille de sa chatte et elle savoura cette douce récompense.
En bas, mamie Sally, pardon, Sally était loin de ressembler à une grand-mère de la campagne. Veuve courtisée, elle avait su user de sa séduction pour faire prospérer la ferme familiale en une grande exploitation qui ne tarda pas à générer de copieux revenus qui lui avaient permis de repousser les premiers stigmates de la vieillesse. Chirurgies esthétiques, pour la bouche, le ventre et surtout la poitrine : elle avait compris très tôt qu’un 95d lui apporterait plus de pouvoir sur les hommes, notamment les banquiers.
Les deux premiers jours s’écoulèrent sereinement, l’étudiante apprécia ses « grâces matinée » qui lui permettaient de savourer une grande maison débarrassée de sa grand-mère.
Le plaisir passé, directement sur sa peau nue, elle revêtit, une petite robe mi-cuisses et des chaussures plates. Dans la cuisine, elle prépara une musette dans laquelle elle mit un pain de glace, un paquet de « Choco BN » et une canette de coca.
Pour ne pas éveiller l’attention, tout de suite, elle fila derrière la maison et courut à travers une petite parcelle jusque vers la propriété voisine.
Ses premières tentatives pour lier connaissance avec les filles et garçons de son âge furent un cuisant échec : ici, les jeunes n’avaient pour valeur que le travail.
En début d’après-midi, elle fit une halte à l’ombre pour se restaurer, puis elle poussa ses pas jusqu’à dans un haras. Une agitation grandissait dans la cour centrale où deux gros utilitaires garés côte à côte libéraient un couple d’équidés. Circonspecte, Christine se dissimula derrière une presse à foin, et observa le manège en croquant dans un biscuit. Elle eut une idée de ce qui allait se passer en voyant un appendice descendre d’entre les pattes arrière d’un étalon. Les deux bêtes étaient maintenues et ils entamaient une sorte de « danse » nerveuse où ils se frôlaient sur les ajustements d’un troisième technicien.
Soudain, le sexe lourd se souleva… L’étalon se cabra en posant sa poitrine sur la croupe de la jument. Son sexe lourd se tendit à son maximum au milieu d’un affolement où les hommes hurlèrent. Une quatrième personne intervint, plus mature et encombrée par sa poitrine, elle saisit avec sang-froid l’érection à pleines mains. Elle assura son appropriation et cibla la vulve de l’animal. Soudain, un coup de reins fit lâcher sa prise à Sally et le membre percuta la fente gonflée, entra, avant de s’y perdre. La blonde platine effectua un pas en arrière, elle posa ses yeux sur son poignet en grimaçant, avant que son attention ne se fixe sur les assauts de l’animal. Tout comme sa grand-mère, Christine apprécia la puissance du mâle et la jeune femme ne put s’empêcher d’imaginer ce calibre pour elle seule.
Au bout d’un instant, les hennissements jubilatoires et primitifs faillirent faire s’évanouir Christine qui s’échappa discrètement.
Elle marcha au hasard, l’esprit obsédé par une vision de plus en plus démoniaque. Elle s’isola à l’orée d’une clairière et s’allongea, les cuisses ouvertes et offertes à quiconque voudrait bien la baiser, mais l’homme et le plaisir ne vinrent pas.
L’émotion la terrassa et elle s’endormit ainsi.
À son réveil, deux heures s’étaient écoulées et tout était paisible. Elle se redressa pour s’asseoir. Le corps et l’esprit apaisé, elle baissa le bas de sa robe et sauta sur le sol. Un léger vertige lui rappela le spectacle qu’elle n’était pas près d’oublier.
En mode « lessivée », elle prit le chemin du retour et entra dans la propriété encore déserte. Des odeurs d’herbes séchées volaient au-dessus de la cour et elle se précipita à l’intérieur des murs. Rapidement, le sentiment d’indépendance se flétrit en découvrant l’hostilité de sa grand-mère.
- Où étais-tu passé ?
- Mais… J’étais allée faire un tour dans les fermes du coin. Je m’ennuie, les filles et les garçons sont trop étranges !
- Étrange ?
La bachelière comprit qu’elle en avait un peu trop dit, elle se tut et voulut poursuivre son chemin.
- Reste — là  ! Depuis que tu es arrivée, nous t’avons laissé pour que tu prennes tes marques, mais à partir de demain, j’aimerais bien que tu aides ton père et ton oncle sur l’exploitation. Tu ne seras pas de trop !
- Mais Sally, je suis en vacances. Je fais ce que je veux !
- On verra ça ! À ton âge, je faisais déjà mes dix heures aux champs ! Tu es une enfant gâtée, mais ici, ton bac et ton grand écart n’impressionnent personne !
Le regard autoritaire de Sally bouscula « l’innocence » de la jeune femme. Un mélange de colère et d’injustice la tourmenta quelques secondes.
- Demain, je te veux au petit déjeuner à 5 heures ! Et puis en attendant, tu me rangeras ta chambre : c’est une véritable porcherie ! Je ne veux pas de ça ici !
Christine baissa les yeux et ses pensées cherchèrent des synonymes de « porcherie ». Sally avait tenu le chibre de cet animal avec un tel naturel qu’elle s’interrogeait : de quoi d’autre était-elle capable ?
À coup sûr, sa grand-mère n’était pas prude et sa manière d’être, son physique permettait de concevoir qu’elle usait aussi de son autorité pour assouvir toutes sortes de fantasmes plus ou moins tordus.
Demain s’annonçait comme le premier jour de bagne et en attendant, Christine se mit à ranger sa chambre, ses vêtements, les canettes de coca et les quelques paquets vidés de chips qui trainaient jusque dans son lit.
Après trois quarts d’heure, une irritation toujours latente, elle prit une interminable douche.
Elle enfila un petit short en lin, sans culotte, et une simple brassière. Elle s’allongea sur le drap à plat ventre et rédigea une lettre pour sa mère où elle lui raconta sa courte expérience avec une famille aux curieuses coutumes.
Elle s’endormit sur le sentiment que ses vacances prenaient déjà fin et cette perspective lui commanda la promesse de ne plus jamais revenir ici.
Vers 20 heures, elle se réveilla en sursaut : quelqu’un venait-il de frapper à la porte ? Elle patienta, regarda autour d’elle et remarqua que le soleil entamait sa descente sur l’horizon.
- Chris ! Tu viens diner ?
- Je n’ai pas faim, tonton ! Laisse-moi tranquille.
- Tu fais la tête ? Il ne faut pas trop faire attention à Sally, elle a son caractère, mais tu verras, demain, on va bien s’éclater, tu verras !
- Je n’ai pas faim !
Robert n’insista pas et partit. En réalité, l’estomac de Christine parlait plus qu’elle, mais elle n’avait pas envie de se plier au « règlement » de sa grand-mère.
Vers 23 heures, la fringale la détournant du sommeil, elle quitta les murs de sa chambre sur la pointe des pieds. En haut de l’escalier, elle perçut un relatif silence et elle se décida à descendre… À la dernière marche, elle constata le salon dans l’obscurité : étaient-ils déjà tous couchés ?
Le bruit d’un sèche-cheveux ronronna derrière une porte et Christine s’en alla à la source du vacarme. Elle aperçut une vive lumière sortir de l’entrebâillement de la salle de bains, une odeur de « fruits de la passion » et d’humidité venait renseigner ses narines.
Soudain, l’extinction de l’appareil fit paniquer Christine : elle n’eut pas le temps de réfléchir et sur ses pieds nus, elle fonça au fond du couloir et entra dans la première pièce.
Elle trembla dans le noir, le regard attentif à une silhouette en approche. Ses yeux s’adaptèrent à la faible luminosité et elle distingua un grand lit, une coiffeuse et un paravent. En silence, elle fila derrière et tenta de retrouver son calme.
Soudain, la porte de la chambre s’ouvrit en révélant le corps nu de Sally. Le lustre s’alluma. Le paravent était composé de voiles occultant disjoints d’un centimètre. Sally s’avançait sur ses mules à talons hauts. Combien de temps mettrait-elle avant de la découvrir ? Le cœur de Christine voulait bondir hors de sa poitrine. Comment allait-elle faire pour sortir ?
Elle détailla dans les gestes de Sally une ébauche de réponse… Elle put la découvrir sous toutes les coutures et la première des choses qu’elle en a conclues, c’est que la soixantenaire avait de beaux restes. Sally était encore mince et malgré ses deux maternités, elle avait conservé un physique avantageux.
Sally s’empara d’un gros livre sur sa coiffeuse, d’une paire de lunettes et elle se glissa sous la couette qu’elle remonta jusqu’au nombril. Elle cala un second oreiller sous le premier et ouvrit son bouquin. L’étudiante n’attendait plus que l’extinction du lustre pour quitter la chambre de sa grand-mère.
Soudain, la voix de Robert résonna dans le couloir.
- Maman ?
- Entre mon chéri.
Robert s’exécuta et Christine hallucina : son oncle était nu et pire, il s’avança sans gêne devant la couche de sa propre mère.
- Tu vas bien chéri ? Tous les deux, je vous sens changé depuis la visite de petite chieuse.
- Christine n’est pas une chieuse, maman.
- Ne me réponds pas.
- Je n’aime pas trop quand il y a des étrangers à la maison.
Les paroles de Sally perturbèrent Christine, mais sa rancœur fut édulcorée par la nudité de son oncle, puis celle de son père qui s’exhiba sans gêne. Les deux sexes pleins attirèrent l’attention des deux femmes.
- Michel ! Je souhaiterais que tu recadres ta fille, je n’aime pas ses manières ! Tu ne veux pas qu’elle devienne l’autorité de la famille ?
- Bien sûr que non maman, mais…
Sally se braqua.
- … mais quoi ? Une jeune fille doit obéissance à son père, mais surtout à sa grand-mère. Demain, je la veux aux champs, ce n’est pas une petite sotte qui va commander chez moi !
- Ce n’est pas une petite sotte ! Elle n’a que 18 ans, laisse la vivre sa vie avant d’affronter l’autre, la vraie !
- Ne me répond pas Michel !
Elle fit les gros yeux et silencieusement, elle pointa son index vers l’angle du mur ; Michel compris, il recula sous le regard de son frère et l’homme proche de la quarantaine s’isola.
Robert s’approcha du lit, il agrippa la couette pour la tirer tout doucement pour dévoiler la nudité de sa mère. Elle posa son livre et se décala sur le côté.
- Maman a besoin de sa petite couvée, mais pas du méchant garçon !
Robert s’allongea à côté d’elle, sur le flanc et dirigea sa bouche sur la large aréole qu’il entreprit de téter, alors qu’une main aux doigts fins enveloppa l’érection.
- Robert est toujours le plus en forme ! Maman est contente.
- Je bande pour toi, nous sommes tous les deux pour te faire rayonner parce qu’on aime quand tu es heureuse.
Sally nargua Michel qui déroba son regard, mais pas le début d’une « élévation ».
- Tu vois Michel : je ne demande pas grand-chose ! L’obéissance !
La bouche de Robert relâcha la tétine, il s’assit et se dressa sur les genoux, son sexe bringuebala et il l’approcha du visage de sa mère. Sally entrebâilla ses mâchoires à cette trompe, elle étira sa langue vers le membre qu’elle câlina patiemment, avant de le sucer avec tact et élégance.
Christine détourna le regard vers son père, l’érection la questionna, mais elle ne lui fit pas peur. Sally caressait son « mignon », elle croisa plusieurs fois l’attention revancharde de Michel, mais elle était la maitresse de l’exploitation et ils lui devaient obéissance.
Sally prit l’initiative, elle invita son fils à s’allonger et elle l’enjamba pour se placer face à lui. Elle souleva son derrière au-dessus de la trique et la glissa dans sa fente. Il entama un lent mouvement de va-et-vient en se cramponnant aux deux gros seins. Le sexe de Sally semblait aspirer le pieu comme une trayeuse, elle soupira et se redressa de quelques centimètres pour sentir un peu plus l’outil, avant de contrôler son plaisir en montant descendant sur le mâle obéissant.
Robert commença à geindre sous l’autorité de sa mère qui lui envoyait sa poitrine sur le visage ; il se crispa, se noya dans le regard autoritaire avant de délivrer un gémissement de victoire.
Christine et surtout Michel n’avaient rien raté. Le sexe de Robert paraissait encore se déverser dans un trou qui ne voulait pas relâcher sa proie. Michel fixa cet autre trou et sur l’instant, il eut envie d’approcher pour la sodomiser et violer sa fierté à coup de pilonnage sadique, mais le brusque retrait de Robert fit refouler une épaisse crème.
Sally se retira de sur son fiston et souffla à quatre pattes, se souciant peu du sperme qu’elle expulsait et qui filait grossièrement sur les draps.
Michel avança et Sally le devina, mais elle ne broncha pas : en son for intérieur, elle avait levé la punition. Son corps serpenta en attendant son « petit », il s’agenouilla sur le lit et saisit la croupe maternelle entre ses mains. Son membre bondit à la vue des deux orifices, il agrippa les cheveux de sa mère et planta son dard dans la fente baveuse. Il activa ses coups de reins. Au début, Sally étouffa son plaisir, mais rapidement, elle ouvrit grand la bouche et sa gorge laissa échapper sa soumission.
Michel fixa le plafond en retenant sa jouissance, il baissa le regard sur le paravent. Sa vision troublée par l’émotion crut apercevoir la silhouette d’une jeune femme, robe relevée, en train de se caresser… Il esquissa un léger sourire, avant de se retirer… Il posa son gland sur la petite rondelle, Sally s’arcbouta en protestant dans une courte suffocation. Michel toisa « l’étrangère » derrière le paravent et immobilisant de ces grosses mains le fessier, il poussa fermement : Sally hurla deux secondes et serra les dents.
- Espèce de petit salaud. Tu oses m’enculer !
- C’est bon pour toi !
Il poussa encore plus loin, jusqu’au fond, pendant que Sally grimaçait « au paravent ». Ses maigres bras tendus tremblotaient, elle retint l’expression d’une douleur mainte fois bravée, fièrement, mais cette fois-ci, elle faillit défaillir sur le premier « retrait-rechargement ». Michel n’eut pas de pitié, il vengea Christine et il entama une défonce obscène à coup de reins savamment dosés.
Alors que Robert prenait la meilleure place sur le siège de la coiffeuse, Michel brusqua ses assauts dans le trou étroit d’une mère rendu aphone par les délices de la débauche. Il s’obstina, telle la bête possessive et ignoble, avant de bloquer au fond du corps de la déviante, il céda en foutant sa rancœur présente et passée dans un rectum ouvert aux insolences. Michel se délivra bruyamment, oubliant les convenances envers sa fille, ses couilles se déchargèrent aux rythmes de grognements inhumains.
Michel resta planté au fond de l’abysse dans l’attente du retour d’une forme de sérénité. Il sentit la bague se serrer autour de son sexe et Sally se déroba de l’emprise. Robert se leva et Sally le suivit hors de la chambre.
Derrière son paravent, Christine espéra le regard de son père, mais il quitta la pièce sans même se retourner sur elle.
FIN PART 1
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