LA VEUVE INTERDITE 6 : 2024 — RETOUR À CHÂTILLON

Récit érotique écrit par Patrick de Toscane le 14-08-2024
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Catégorie Inceste

Résumé de l’épisode précédent :

Dans sa chambre, allongée profondément sous un simple drap, Christine sentit une présence dans son dos, une main l’ébranla et elle se tourna.

 

-     Maman, il est sept heures !

 

Le visage de Robin se clarifia à ses yeux fatigués. Spontanément, Christine lui esquissa un sourire, puis elle contempla la pièce, mais 1994 était du passé.

Hier soir, elle avait appris la mort de son père et une évidence douloureuse la submergea.

 

-     Maman ! Ne pleure pas ! Je serai là avec toi, on surmontera tout ça ensemble.

 

La bouche de son fils se posa sur la sienne, mais elle se déroba pour ruminer la cruauté du destin.

Après le décès de son mari six mois plus tôt, c’était au tour de Michel de l’abandonner. 

 

Nous étions vendredi matin et dans une dizaine d’heures, elle sera de retour à Châtillon.

 

Juin 2024

Robin quitta l’étage pour un petit déjeuner et il laissa Christine s’organiser. Dans la salle de bain, elle contempla son corps avec fierté et dénombra les hommes qui l’avaient dernièrement honorée. Elle pensa à son fils, mais aussi ses deux amis, Jordan et Théo (2), sans oublier ses employés qui se masturbaient discrètement dans son dos.

La fraicheur de la douche calma sa gourmandise, lorsque soudainement, Robin fit irruption : elle sursauta, avant qu'il ne l’admirât brièvement de la tête aux pieds.

 

-     Je suis en retard. J’ai déposé mon sac de voyage dans le hall. Tu passes me chercher au CFA ?

-     J’apprécie que tu viennes avec moi. Merci ! Tu es un ange.

-     Ne l’oublie pas !

 

Ils se renvoyèrent un sourire, Robin s’approcha de la cabine, il leva sa main sur le sein dégoulinant de savon et il massa sa propriété, avant de le pétrir. Immédiatement, la grosse tétine provoqua son regard et il la remercia en y passant fermement son pouce.

 

-     J’aurai bien profité que tu ne travailles pas pour jouer, mais je suis en retard !

-     Peut-être ce soir…

 

Robin désespérait déjà. Il inspira à pleins poumons pour étouffer sa frustration, il serra les mâchoires et déposa ses lèvres sur la bouche.

 

Christine avait pris sa journée pour préparer au mieux ce séjour sous haute tension. Robin avait cours jusqu’à 14 heures et elle allait le récupérer à la sortie du centre de formation. Dans le milieu d’après-midi, elle pensait arriver à l’hôtel et le lendemain matin, rendre une petite visite à Sally, avant l’enterrement programmé pour 14 h.

 

La directrice de l’agence immobilière prépara deux valises pour elle seule, principalement une tenue pour la cérémonie : le côté « vieux jeux » d’un village lui inspira la modération.

Christine appréhendait de retourner dans un monde décalé et où elle ne s’était jamais sentie à l’aise. Nombre de fois, elle avait jugé ses offenses, mais en réalité, elle ne regrettait pas ses égarements incestueux. Ils avaient tous pris du plaisir à transgresser les règles permises par Sally, sa grand-mère.

 

Une heure avant le départ, Christine s’habilla et joua de sobriété : petit jean moulant et chemisier blanc transparents sur un soutien-gorge volontairement plus foncé pour attirer les regards affamés sur ses joyaux.

Dans son SUV, elle chargea deux grosses valises et le sac de Robin. Elle jeta un dernier coup d’œil sur la propriété et roula en direction du centre de formation.

 

Un quart d’heure plus tard, elle arriva en avance et gara son véhicule à la suite d’une file de voitures d’occasion où gravitaient des jeunes.

Elle descendit en saisissant son sac fourre-tout qu’elle accrocha à son épaule. Elle traversa la route en direction de l’entrée de l’établissement. Les regards masculins chargés de testostérones se tournèrent vers elle, ils devaient être une demi-douzaine à la dévorer de mille intentions bestiales.

Christine ne l’affichait pas, mais elle se régalait de ce genre d’auditoire, de ce groupement d’intérêts pour son corps. Pour créer la division dans les nouveaux couples, elle altéra sa démarche en prononçant un déhanché naturel qui allumèrent la jalousie chez les petites sottes.

Un naïf ne manqua pas de braquer son portable sur la mère de Robin pour conserver le souvenir d’un instant d’érotisme.

 

Dans le corridor qui menait à la cour de l’établissement, les élèves sortaient aux compte-gouttes. Rapidement, Christine reconnut Jordan, le jeune branleur qu’elle avait surpris dans sa salle de bain en train de se crosser dans son soutien-gorge (2). Elle regrettait doublement de lui avoir offert sa fente à saillir et sous les yeux de Robin, de lui avoir permis de jouir en elle.

Jordan trébucha sur une plaque d’égout et il leva enfin les yeux de son portable. Il chercha un regard accusateur, mais son visage s’illumina à jamais. Il vérifia que personne n’allait l’indisposer et il pressa le pas vers Christine.

 

-         Madame ! Vous allez bien ?

 

Il osa lui faire la bise et elle se prêta gracieusement au rituel.

 

-         Cette météo maussade me donne peu l’occasion de profiter de la piscine. Comment vas-tu ?

-         Je suis désolé pour la dernière fois, je ne pensais pas que Robin le prendrait aussi mal.

-         C’est mon fils et pour lui, sa maman compte plus que tout.

-         Je le comprends !

 

Le regard du novice rêva sur la profondeur du décolleté. Rapidement, il saisit qu’une fortune ne suffirait pas pour obtenir une nouvelle fois ses faveurs et il sentit une intense tristesse de n’être qu’une futilité à ses yeux.  

 

-         Robin ne nous parle toujours pas à moi et Théo, il nous en veut.

 

Le jeune visage s’empourpra aux souvenirs d’une jouissance qui l’avaient bouleversée.

 

-         Vous êtes tellement bandante, Madame !

 

Le jeune homme ne regretta pas ses paroles, il fut gêné par une surprenante émotion qui monta brusquement dans sa gorge au point d’humidifier son regard.

La tête haute, Christine ne broncha pas.

 

-         Tous les deux, vous êtes toujours aussi chauds et bouillants !

-         Théo, c’est un gros triquard, il baise tout ce que ses mains chopent. Moi, Madame, je suis plus fidèle, obéissant, un bon parti, tendre, qui sait se tenir, sauf dans votre salle de bains et je vous demande pardon, mais…

-         â€¦ fini ta phrase, Jordan !

-         Je suis amoureux de vous, mais vous ne me voyez pas. Je n’ai pas joui depuis la dernière fois que… Je me retiendrai tant que vous ne me direz pas que je ne vous intéresse pas.

 

Christine resta volontairement sévère et silencieuse, elle analysa la portée de la confession du jeune prétendant aux joues vermeilles. Leurs regards se jaugèrent sérieusement, avant que Jordan n’interprète la « réponse » sur un sourire.

 

-         Merci Madame.

 

Une onde sillonna sur la peau de Christine, son pouvoir sur les hommes se révéla encore un cran au-dessus et ses tétines enflèrent sur les aveux. L’attention de Jordan fut tourmentée par les deux bouts qui à travers le soutien-gorge déformaient le chemisier.

 

-         Penses-tu que c'est le soutien-gorge dans lequel tu t'es masturbé ?

 

Il ouvrit de grands yeux et demeura muet.

 

-         Il faut que tu m’abandonnes, Jordan, je ne voudrais pas que Robin te découvre en train de me parler.

-         Vous concevez que l’on pourrait diner ensemble un soir prochain ? Il part quinze jours en formation et j’apprendrai la cuisine pour vous émouvoir !

-         Au revoir, Jordan !

 

Le jeune prétentieux baissa la tête, le regard et la quitta avec un sentiment de satisfaction qui ne trouvera son accomplissement que dans une forme de relation amoureuse perverse.

 

Quelques minutes plus tard, Christine aperçut son fils au milieu d’un groupe mixte de camarades. Elle sentit les regards affamés sur son corps et la fierté de Robin qui était l’unique élu.

Aucun ne réalisa la parenté, ils la classèrent amante, alors qu’elle était les deux.

 

Le couple n’avait pas quitté le quartier que le portable de Robin reçut plusieurs messages qui intriguèrent la conductrice.  

 

-         Tu as oublié quelque chose ?

-         Non, ce sont les copains qui demandent si tu es ma tante !

-         Et tu vas leur lancer quoi sale prétentieux ?

 

Elle posa sa main sur sa cuisse et tourna la tête vers lui sur un sourire.

 

-         Que tu es ma mère !

-         Annonce-leur que je suis ta petite amie. Que je suis chaude et que ce soir, je vais y passer !

-         N’importe quoi, je ne peux pas leur écrire ça : c’est cruel pour eux. Ils vont être fous !

-         As-tu peur ? Cela me ferait plaisir à moins que tu n’assumes plus tes désirs pour moi ?

-         Si ! Pourquoi tu dis ça ?

-         Un jour, tu pourrais bien te lasser de moi ?

-         Non !

 

Robin dirigea la main de sa mère sur son sexe : elle avait réussi à le faire bander et il tourna la tête vers elle qui esquissait un sourire.

 

-         Rajoute que je vais y passer deux fois !

-         Oh tu me rends fou et je doute de rester sage ce soir…

 

Robin fixa sa mère et il ne savait plus si elle plaisantait ou pas.

 

-         Alors ? Tu l'écris ce texto ? Sinon, je vais finir par croire que tu es un branleur de petite sotte à portable !

-         Tu fais ta salope, maman ! Arrête, sinon je vais te baiser avant d'arriver.

 

Il s’empressa de rédiger, mot pour mot, le S.M.S. qu’il envoya en quatre exemplaires.

 

Vers 17 heures, ils quittèrent l’autoroute et traversèrent l’épaisse forêt. Elle appartenait depuis des siècles à son clan et depuis quelques jours, elle en était l’héritière d’une partie.

Ils arrivèrent finalement sur le parking d’un hôtel trois étoiles situé à neuf kilomètres de Châtillon.

Christine et Robin s’installèrent dans une petite chambre simple qui ferait très bien l’affaire pour deux nuits, peut-être même une.

Ils étalèrent le contenu de leurs bagages sur le lit, avant de les ranger. L’esprit de Christine était déjà occupé à appréhender les retrouvailles avec sa famille et un cérémonial qui allait l’emmener de l’église au cimetière.

 

-         Ã‡a va m’man ?

-         Je ne sais pas. Autrefois, je ne me sentais pas à l’aise ici et 30 ans plus tard, c’est toujours pareil.

-         Il faut te dire qu’on sera de retour chez nous très bientôt.

 

Il s’approcha d’elle et la serra dans ses bras.

 

-         Tu appréhendes de les retrouver ?

-         Oui.

-         Qui sont-ils pour te mettre dans cet état ?

-         Robin, non !

 

Ils se séparèrent.

 

-         Pourquoi ne pas crever l’abcès et y retourner dès maintenant. En plus, tu les surprendras, ils ne nous attendent que pour demain matin !

-         Honnêtement, je pensais partir dès la fin de l’enterrement. Accepter les condoléances d’un village qui me considère comme une traitresse : ça ne m’intéresse pas. Si tu viens avec moi, je sais qu’il n’y aura pas de problème.

-         Je ne te lâche pas !

 

Il saisit la main de sa mère et l’étreignit à nouveau dans ses bras.

 

Robin prit le volant du SUV. Les neuf kilomètres d’une unique route durèrent une éternité. La succession des arbres donnait au déplacement une impression de voyage sans fin.

 

Dans la grande cour où rien n’avait bien changé depuis son départ, ses yeux observèrent le lent démantèlement du système agricole européen. Tout semblait prêt pour la vie, mais les engins agricoles avaient déserté les lieux pour des exploitations plus importantes. Christine descendit la première et son regard aperçut un pick-up près de la demeure qui avait gardé un air de modernité.

Christine marcha en direction de l’entrée de la maison.

 

-         Maman, je crois qu’il n’y a personne !

-         Il faut voir !

 

Elle entra la première dans le domicile. L’agencement de l'espace n’avait pas changé, juste rafraichi pour coïncider avec l’époque.

La salle à manger conservait sa grande table.

 

-         Sally ?

 

Robin sursauta à la voix nerveuse de sa mère. Un bruit en provenance de la cuisine attira les regards et une femme tout en noir apparut. Ses cheveux blancs attachés en chignon, elle se planta fièrement dans l’encadrement. Elle était la taulière, son attention proportionna sa petite fille comme une bête.

Sally s’approcha dignement : pour Robin, elle semblait avoir 70 ans, mais Christine savait qu’elle en avait vingt de plus et elle balbutia.

 

-         Bonjour Madame.

 

Robin avait brisé la glace, la « vieille » détourna brièvement le regard sur lui, avant de fixer cette arrogante qui était de son sang.

Dans sa jupe longue en toile et un chemisier noir, elle avança encore d’un mètre vers Christine.

 

-         Alors tu nous fuis ? L’hôtel ! Quelle lubie !

-         Non ce n’est pas ça.

 

Sally n’avait pas changé, juste souffert de quelques rides supplémentaires. Ses gestes étaient à peine plus lents, mais sa force intérieure lui avait permis de maintenir une certaine énergie.

 

-         Pour tout le monde ici, j’ai préféré prendre une chambre.

 

Sally tourna la tête vers Robin.

 

-         Qui est cet étalon reproducteur ?

-         Mon fils, il s’appelle Robin.

-         Tu t’es remariée ?

 

La sidération traversa Robin de la tête aux pieds. À la recherche de réponse, il croisa le regard plein d’embarras de sa mère.

 

-         Je ne suis pas là pour déballer des souvenirs ! Ça suffit !

 

Pendant ce temps, celle qui était l’arrière-grand-mère se dirigea vers Robin et en guise de paix, elle lui tendit la main.

Une poignée bienveillante qu’il accepta devant l’œil noir de Christine.

 

-         Moi, c’est Sally et je suis donc ton arrière-grand-mère !

-         C'est quoi ce cirque, Maman ?

 

La colère s’injecta dans les veines de Sally et elle empoigna le bras de Robin.

 

-         Surveille tes paroles, petit ! On n'est pas dans ta banlieue ici ! Respecte-nous !

-         Sally ! Tu n’as pas à nous faire des leçons de morale ! Mon fils est assez grand pour vous juger !

-         Tu n’as pas changé ! Tu es toujours la petite peste de la famille.

-         Arrête Sally !

 

À l'invective, la femme aux cheveux blancs préféra sourire et elle enroula familièrement son bras autour de la taille du jeune homme qui la dépassait d'une tête.

 

-         Dis-moi Robin, es-tu bien gentil avec elle ? Lui fais-tu plaisir ?

 

Robin ne broncha pas, un charme commençait à circuler dans ses veines et il lorgna sur l’aplomb d’une poitrine qui comme celle de sa mère était à son gout.

Sally pouffa de sa connivence avec les beaux jeunes hommes.

 

-         Il est bien de notre famille. Félicitation Christine.

-         Mamie, je suis venue en paix pour l’enterrement de mon père.

-         Ton père était mon fils ! Je te le rappelle !

 

Pour la première fois de sa vie, Christine vit le regard de Sally se remplir de larmes.

 

-         Sally, j’ai autant de peine que toi ! Beaucoup de temps est passé depuis la dernière fois. Je vais mieux, j’ai maintenant une vie saine, un garçon extraordinaire, un vrai travail et une bonne situation.

 

Robin fronça les sourcils : « Je vais mieux » ? « Une vie saine » ? « Un vrai travail » ? Que lui cachait-elle d’autre ?

 

Soudain, une voix derrière les deux visiteurs éclata :

 

-         Christine ! Je n’y crois pas ! La petite peste est vraiment de retour !

 

Elle se retourna sur un homme d’une bonne soixantaine d’années, les cheveux grisonnants et mal rasés. Sa grosse chemise était tendue par une bedaine, et Christine ne trouva pas de mot pour exprimer les bons souvenirs qui la submergeaient.

 

-         Robert ?

-         Je te présente mes condoléances, ma chérie. Putain, tu es devenu un sacré beau bout de femme ! Putain la vache !

 

Il resta trop longtemps à reluquer son corps, ses fesses moulées et deux seins. Il se précipita vers elle et la prit dans ses bras, il la décolla du sol, sous les yeux de Robin qui angoissa. Le cochon en profita pour lui peloter les fesses à travers le jean. Christine n’avait pas l’habitude de ce genre d’émoi et elle se laissa emporter par un oncle qui avait souvent meublé ses pensées interdites. Malgré ses véritables 70 balais, Robert « déménageait Â» et il aurait encore pu la prendre sur son épaule et l’emmener à l’étage.

 

-         Tu nous as fait de la peine à tous quand tu es partie et pour ton retour, te voir passer la nuit à l’hôtel, c’est injuste.

-         Petite peste ?

-         Ce n’est pas péjoratif.

 

Robert s’approcha de Robin avec le sourire :

 

-         Tu ne peux pas savoir comme ta mère nous a fait courir ! Elle m’a passé le gout d’avoir des enfants ! Ta mère, c’est un sacré numéro : elle en a fait bander des personnes ! Je suppose que tu es son fils ?

 

L’homme s’avança pour lui serrer la main.

 

-         Michel aurait aimé vous voir tous les deux avant de partir.

 

Robert s’allécha une dernière fois sur la poitrine de Christine avant de l’interroger.

 

-         Ta mère viendra ?

-         Non. Depuis son divorce d’avec mon père, elle en avait fini avec tout ça.

-         Comme toi ! Tant mieux. Bon débarras.

 

Répliqua Sally. Robert détourna la conversation.

 

-         Tu ne veux pas rester dormir ici ?

-         Non, Madame préfère le luxe : n’est-ce pas Christine ?

 

Christine ne répondit pas et la vieille s’énerva.

 

-         Tu pourrais dire quelque chose Robert !

 

Il baissa les yeux, ébranla ses mâchoires et devant un instant de silence trop long, excédé, Robin pris la parole.

 

-         Maman, je vais t’attendre dehors, vos histoires de famille ne semblent pas me concerner.

 

Christine ressentit l’ultimatum comme une douche froide, alors que Sally répliqua.

 

-         Tu restes là, Robin ! Ta mère a besoin de toi : ne l’abandonne pas !

-         Ne prends pas les décisions à ma place ! Robin est l’amour de ma vie, il est mon plus grand bonheur. Tu peux nous laisser mon chéri.

 

Robin fixa les lambeaux de sa famille avec critique.

 

-         C’est malsain ici, je comprends pourquoi maman n’a jamais voulu revenir.

 

Robin s’en alla vers la porte, se tourna une dernière fois vers sa mère.

 

Intrigué, il sortit dans la cour en priant pour que les nuages qui se groupaient sur des nuances de gris et de noirs n’ouvrent pas leur vanne. Cette famille était bizarre, déjantée, mais pas dans le bon sens.

Il commença à regretter d’être venu. Quelle était cette histoire de remariage ? Je vais mieux ? Une vie saine ? Robin savait que sa mère avait eu un passé entre 18 et 25 ans, mais celle-ci n’avait jamais été abordée et elle pouvait être laissée à la libre interprétation.

Que s’était-il déroulé durant ces sept années ? Avait-elle eu un enfant ? Qu’était devenu son premier compagnon ?

 

Une dizaine de minutes venait de s’écouler, Christine sortit froidement pour le rejoindre et tous les deux quittèrent l’exploitation. Dans la voiture, Christine décompressait en silence, mais Robin avait une question qui lui brulait les lèvres depuis deux heures.

 

-         Papa était ton deuxième mari ?

-         Nous avions convenu de ne jamais t’en parler. Il s’agit d’une période dont je ne suis pas fière et que je préfère ne plus aborder.

-         Tu sais, je n’ai plus huit ans depuis dix ans !

-         C’est mon histoire, Robin. Et je n’ai pas à te révéler le moindre de mes secrets !

-         Tu t’es confessée à Papa, mais pas à moi ? Je ne suis pas l’amour de ta vie ?

-         Ton père m’a sauvé ! Arrête !

-         J’ai un frère ?

-         Stop ! Je ne veux plus de cette conversation !

 

Débordée par la colère, elle ralentit fortement à la faveur d’une petite aire près de l’entrée du bois et stoppa le SUV. Elle descendit et s’en alla marcher le long de la route sur une vingtaine de mètres.

Robin regretta, mais il trouva légitime de se poser ce genre de questions. Il la regarda trainer une forme de honte et il s’en voulut un peu plus, mais il ne pourrait s’empêcher de s'interroger le restant de sa vie.

Il déverrouilla sa porte et s’en alla la rejoindre.

 

-         Pardon !

 

Christine s’immobilisa et croisa les bras.

 

-         C’est une histoire, pliée et jetée au feu. Je pensais en avoir définitivement terminé.

-         Je suis ton petit homme !

 

Elle pouffa.

 

-         Jusqu’à quand Robin ? Un jour, tu te lasseras de notre relation.

-         Jamais !

 

Tous les deux continuaient de se tenir, stationnaires, sur le bord de la route. Elle fixa son fils avec maitrise.

 

-         J’ai été marié et j’ai eu deux enfants. Deux garçons. J’ai un passé de cocaïnomane, un conjoint qui m’encourageait sur ces travers et sous les effets de toutes ces merdes, je me suis perdue sur des chemins dont je ne suis pas fière. On m’a retiré la garde de mes petits et j’ai pu m’affranchir de mes dépendances grâce à ton père, mais le mal était fait.

-         Tu as le droit de commettre des erreurs et je ne te jugerai pas.

-         J’ai foutu une partie de ma vie en l’air.

-         Mais là, on est au présent et je t’aime.

 

Une nouvelle fois, Robin voulut la prendre dans ses bras, mais bien avant, elle se déroba. Elle souhaita s’en excuser, mais elle préféra retourner vers la voiture.

Un début d’averse accompagna leurs pas en direction du SUV. Le temps de prendre place, une pluie avait succédé aux quelques gouttes.

Christine remit simplement le contact pour actionner les essuie-glaces. Soudain, une somme de voyants clignota et surtout, le témoin de niveau d’essence sombra dans le rouge.

Elle s’intrigua et tourna la clé, mais le démarreur fonctionna sans que le gros diesel ne se lance.

 

-         Mais ce n’est pas possible !

 

Christine s’acharna une nouvelle fois, Robin se pencha sur le volant. Il fit défiler les informations sur le petit écran, lorsqu’un long bip suraigu leur claqua aux oreilles pour mentionner « niveau de carburant bas ».

 

-         Tu avais déjà vu l’indication ?

-         Non ! Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu peux réparer ?

-         Attends ! C’est un bug électronique, mais je crois plutôt que l’on est en rade.

-         C’est le moment de me montrer ce que tu apprends à l’école.

-         Je ne suis pas magicien !

 

Christine râla et laissa Robin sortir sous la pluie. Elle déverrouilla le capot et il le souleva pour chercher un problème visuel.

Devant la durée de l’inspection, Christine hurla :

 

-         Alors ?

-         Tu dois avoir un capteur qui déconne, mais on est vraiment en panne de carburant. Je n’aime pas quand ce vieux cochon mate tes fesses !

 

Robin retourna, trempé dans la voiture et sa mère trancha.

 

-         J’appelle l’assistance !

 

Christine sortit son portable, mais rapidement, elle observa qu’elle n’avait pas de réseau et quand Robin s’y essaya, ils le constatèrent capricieux et qu’il faudrait se déplacer pour l’obtenir.

 

-         Ã‰coute, on est de l’autre côté de l’exploitation, elle est derrière le bois. Je connais cette route et il y a un chemin qui traverse la parcelle : dix minutes à pied ! Sally doit avoir du gas-oil. Je vais aller chercher de l’aide.

-         Non, je ne vais pas te laisser y aller seule !

 

Elle se tourna vers la banquette arrière pour récupérer une paire de baskets, puis elle indiqua le vide-poche à Robin.

Elle troqua ses escarpins et Robin s’empara d’une lampe torche. Ils sortirent sous la pluie et pressèrent le pas le long de la route.

Après trois minutes, ils coupèrent à travers bois par un chemin qui les préserva quelque peu des périodes de déluge.

Un ciel nuageux rendait pertinente l’utilisation de leur éclairage. Robin regardait toutes les minutes son téléphone portable et à chaque fois, il s’enorgueillit, brièvement sur un réseau définitivement capricieux.

 

-         Il fait chier ton pays !

 

Après cinq minutes, ils se trouvèrent à la hauteur d’une intersection et ils s’arrêtèrent. Elle rassura Robin en montrant de l’index un panneau qui indiquait la ferme des voisins de sa grand-mère : « La ferme Saint-Gilles ».

Le déferlement commençait à ruisseler dans ses cheveux, Christine les attacha en un grossier chignon, alors que son chemisier entreprenait de contrarier la liberté de ses mouvements en lui collant à la peau.

Tous les deux repartirent, le moral vaincu par une pluie vicieuse qui réussissait à trouver son chemin entre le feuillage des arbres.

Robin débuta une série de soupirs.

 

-         Les minutes durent chez toi ! Ça fait bien une demi-heure qu’on a quitté la route ?

-         Ferme-la, Robin !

 

Christine ne souhaita pas avouer qu’elle s’était perdue et elle continua à mener son couple au milieu d’une forêt qui avait bien changé en trente ans. En apercevant une petite cabane, Robin changea d’objectif.

 

-         Fais comme tu veux, mais moi, j’en ai marre !

-         J’ai fréquenté ce bois presque tous les jours.

-         C’était une autre époque, ne soit pas vexée, maman ! Allez !

 

Robin pressa ses pas vers l’abri de 25 mètres carrés. Christine leva les yeux vers la cime des arbres, avant de suivre son fils.

 

Il s’agissait d’une cabane de forestier assez spartiate. Il y avait une petite table à trois pieds, deux chaises sur lesquelles ils n’envisageraient pas de se risquer et une hache plantée dans un billot. L’ancien locataire avait improvisé une couchette sur le sol avec une épaisse toile.

Christine ne voulait pas « souffler » un instant dans ses habits trempés, elle fit l'inspection des lieux à la recherche d’une simple carte ; cela devait bien exister dans une baraque perdue en pleine forêt ? Son regard se posa sur un vieux thermomètre qui indiquait 25°, mais il fallait se faire une raison : ils s'étaient perdus. Elle remarqua un placard dans lequel elle mit à jour une foule de papier, des archives qui n’avaient rien à faire là.

Robin l’observa du coin de l’œil, tandis qu’il réalisait un peu plus l’inconfort de ses vêtements ; il avait l’impression de les avoir enfilés à peine sortie de la machine à laver ! Il décida d’ôter ses habits, un à un pour être au sec. Sa nudité en compagnie de sa mère lui provoqua un début d’érection, mais il préféra s’attarder sur l’étendage de son linge sur les chaises.

Il croisa les bras et le corps entièrement offert à la tentation, il aperçut le désintérêt de sa colocataire.

 

-         Maman, tu ne trouves même pas une carte ?

-         Tais-toi, Robin !

 

Elle se redressa et s’immobilisa hypnotisée par son violent échec. Elle tourna les yeux vers son fils et découvrit sa nudité. Son regard descendit sur ce joyau qui faisait de ses nuits les plus belles heures de sa vie.

 

-         Que fais-tu, Robin ?

-         Au moins, je suis presque sec ! On est perdu ?

-         On est à Châtillon ! Pas au milieu du désert !

 

Christine apprécia une dernière fois la tension dans le sexe de son fils et désintéressée, elle aussi, elle commença à déboutonner son chemisier. Elle dégrafa son soutien-gorge trempé qu’elle lança à Robin.

Il approcha d’elle et l’enlaça, il glissa ses deux mains derrière le corps pour cueillir une paire de fesses qui l’excitait depuis le CFA. Christine s’accroupit, personne ne les attendait, alors elle s’accorda un petit plaisir en le prenant dans sa gueule. Peut-être que de le faire gicler dans sa bouche débloquerait ses idées. Elle le pompa pour se rassurer et passer sa propre colère d’avoir été ridicule. Elle l’englouti au fond de sa gorge pour se prouver qu’elle était toujours de celle qui « suçait jusqu’au bout ».

Robin était déjà bien à point et il suffoqua en repoussant la bouche câline de sa mère. Elle pouffa, fière d’elle et se redressa, elle nargua son fiston, avant de déboutonner son jean et le descendre péniblement avec sa petite culotte, jusqu’aux genoux. Elle chancela, Robin la retint et l’accula vers la toile sur le sol. Christine s’y posa à quatre pattes et Robin s’agenouilla derrière elle. Devant la vision de cette fente impudique, il saisit son sexe et le frotta contre les grandes lèvres, avant de contraindre son érection dans le trou de sa chatte. Il s’enfonça en elle, délicatement, savourant chaque réaction de son vagin.  

Il empoigna ses hanches et se défoula, il la baisa sans complexe en attendant que la pression d’une journée ne revienne dans ses couilles. Christine se cramponna en subissant la contrainte de sa poitrine qui ballottait sous elle. Elle sentait l’amour de son fils au fond de sa chatte, son gros gland l’abuser consciencieusement. La semaine prochaine, comment allait-elle faire pour se passer de ça ?

Sur le toit, la pluie cognait contre les tôles, Robin leva les yeux et savoura cet instant d’impunité. Il accéléra le rythme de ses assauts, un sein balança outrageusement et il l’attrapa pour le mater entre ses doigts excités.   

Le bassin de Robin percutait le fessier de sa mère avec assurance et patience, ils avaient une bonne heure avant qu’une accalmie ne pointe son nez.

Soudain, derrière eux, la porte s’ouvrit :

 

-         Eh bien ! Je savais bien qu’il ne te fallait pas bien longtemps pour que l’on t’aperçoive te faire monter !

 

Les deux bêtes s’arrêtèrent et désarticulèrent leurs têtes en direction de cette voix féminine et familière. La visiteuse se présentait dans un poncho kaki et un chapeau. Les traits de Sally se dessinèrent sur fond de pluie.

La vieille referma la lourde porte, Robin se retira d’un coup de reins pour s’asseoir à côté de sa mère sur le sol. Les seins de Christine tanguèrent, alors que le chibre de Robin s’érigeait imperturbablement.

Il dissimula vainement son sexe avec sa main, tandis que la quadragénaire remontait sa culotte et son jean.

 

-         Qu’est-ce que vous faites là, Sally ?

 

Robin n’appréciait pas la divulgation de son secret et il chercha momentanément quelque chose pour préserver son intimité.

 

-         Je pensais être accueilli avec un peu plus de chaleur !

 

Christine se leva à son tour et termina d’enfiler son jean en le boutonnant.

 

-         Vous ne pouvez pas attendre d’être à votre chambre pour forniquer comme des bêtes ?

 

Le regard de Sally dégustait l’érection de Robin pendant qu’elle ôtait son poncho et son chapeau. Christine s’avança pour contrarier l’attention de sa grand-mère sur le sexe hors de contrôle.

 

-         On est en panne de gas-oil sur le bord de la route et nous n’avons pas de réseau.

-         Vous avez de la chance ! Je souhaitais t’apporter quelques affaires de ton père à l’hôtel quand j’ai vu la voiture sur le bord de la route.

-         Nous sommes venus ici à la recherche d’une carte, mais rien ! Mais tant pis puisque tu es là !

 

Sally se rapprocha de Robin en fixant sa splendeur.

 

-         Non, Christine. Je m’en veux, j’ai coupé l’élan de ce petit et je désirerais qu’il finisse ce qu'il a commencé.

 

Le vice de Sally s’insinua dans les deux esprits prédisposés, mais l’arrière-petit-fils était déjà dépendant d’une arrière-grand-mère sans limite. Volontaire, la vieille se planta face à Robin, elle posa ses mains sur le haut des épaules qui ne se dérobèrent pas et elle le fit se retourner face à sa mère. Elle colla son corps contre le dos nu, sa poitrine et, une main « cabossée » par le travail se glissa sous le bras du jeune et les doigts chargés d’arthrose vinrent saisir l’érection.

Robin se laissa faire, guidé par le vice et la perspective de décharger très bientôt cette nervosité qui rendait ses couilles douloureuses. Il ferma les yeux, son sexe violacé, massé lentement d’avant en arrière par une main du « cinquième âge Â».

Sally l’avait ensorcelé et Christine rumina une colère qu’elle nuança en repensant aux gâteries qu’elle avait prodiguées dans des conditions presque similaires à Théo et Jordan.

Elle restait irritée envers Sally qui savourait un instant de privilège.

 

-         Peut-être que ton petit va y prendre gout et y revenir plus souvent ?

 

Robin trembla en sentant la seconde main caresser son torse. Il fuyait le regard de sa mère qui était la seule à lui déclencher un orgasme, mais pour la première fois depuis sa relation interdite, il envisageait de jouir sous les sollicitudes d’un autre membre de la famille.

Robin dut renier le regard de sa mère qui souffrait, le jeune homme était possédé et il sentait ses couilles gonflées avec la promesse d’une éjaculation copieuse.

 

-         Christine, je sens que je fais de l’effet à ton fils, je suis fière et je suis certaine que si je venais à le sucer, ce petit salaud pourrait me jouir dessus.

 

Sally pouffa et la vicieuse approcha sa bouche de l’oreille du jeune.

 

-         Tu veux que mamie te suce, Robin ?

 

Robin ne voulait pas jouir et trahir sa mère. Il chercha mille pensées sombres pour retarder sa perte de contrôle, mais c’était douloureux et ses lamentations attestaient aux yeux de sa mère l’immensité de sa souffrance.

 

-         Ã‡a te gêne ma chérie que je sois gentille avec ton petit reproducteur ? Je te l’ai enlevé alors qu’il baisait ta chatte. C’est frustrant d’attendre sa semence de jeune étalon au fond de ta chatte de petite salope, parce que tu n’as pas changé n’est-ce pas ?

 

Christine avouait par son silence, mais ses tétons au milieu de sa poitrine bandaient outrageusement.

 

-         Laissez ma mère tranquille, Sally ! Je ferai tout ce que vous voulez !

-         Oh, ça me touche. Je pourrai te prendre au mot jeune homme.

-         Grand-mère, laisse-le partir, ce n’est qu’une histoire entre toi et moi.

-         C’est une histoire de famille : toutes les parties sont concernées !

 

Sally lâcha le jeune homme. Elle le contourna et s’en alla vers Christine. Elle approcha son visage dans le cou de la quadragénaire et huma son odeur.

 

-         Hmmm… L’odeur des femmes de la ville…

 

Sally esquissa un plaisir et revint devant Robin, le jeune homme ne débandait pas et la nonagénaire apprécia que son corps fût convoité par son arrière-petit-fils. Elle posa devant lui en exhibant cette même tenue sombre que tout à l’heure, elle apprivoisa le sexe dressé dans une main en frottant les formes de son corps contre le jeune homme.

Une nouvelle fois, elle retira sa main du jouet et lui tourna le dos. Soudain, Robin osa poser les deux mains sur la poitrine de la garce, avant qu’elle ne came ses fesses contre l’érection. Elle sentit son sexe dur cogner contre le jean épais de sa jupe.

Elle tortilla des fesses, la poitrine agrippée par des jeunes mains éprises de fortes poitrines.

 

-         Baise-moi, mon petit chéri, baise-moi, venge ta mère et rends-lui cet honneur que je lui dérobé.

 

Robin chercha à déballer un sein, mais Sally se déroba et se tourna face au jeune homme. Autoritaire, elle s’accroupit et laissa le puissant membre frôler son visage, le molester lourdement, avant qu’elle ne le place dans sa bouche. Elle le prit le temps d’en apprécier l’épaisseur. Elle le suça avec expertise et Robin devint fou, il dissimula son plaisir aux yeux de sa mère et lutta contre l’envie de noyer la gorge.

Dépassée par la densité de la situation, elle retira le calibre de sa bouche et leva les yeux vers son sujet.

 

-         Tu vas finir ce que tu as commencé !

 

Sally se releva difficilement, elle regarda Christine :

 

-         Baisse ton jean et ta culotte !

 

La directrice de l’agence obtempéra. Elle déboutonna son jean moulant et baissa tout sur ses cuisses, avant de poser les genoux sur la toile, afin de reprendre sa position à quatre pattes.

Robin se plaça derrière elle.

 

-         Attends ! Je vais t’aider !

 

Sally posa les genoux à côté de Robin et glissa par-derrière, une main entre les cuisses de Robin pour saisir son sexe et le glisser elle-même dans la fente.

La vieille n’avait pas perdu la main et Robin s’invita jusqu’au fond de la chatte de sa mère, il sentit un instant les doigts de Sally courir sur ses couilles. Ivre d’une tension qui le torturait vicieusement, il se déchaina dans la fente avec la ferme intention de décharger une cargaison qui ne demandait qu’à jaillir.

Sally resta là à flatter les testicules tendus avec une assurance qu’elle tenait de ses saillis au haras. Soudain, la folie monta dans le corps de Robin, ses veines grossirent, il se tendit et subitement, Sally comprit : elle culbuta vigoureusement la croupe de Christine, le sexe tendu sorti de la vulve et se dressa. Sally avança sa bouche, une giclée percuta son visage, avant qu’elle ne le prenne en bouche pour y fixer sa fureur. Robin contesta une seconde avant de hurler sa délivrance et jouir dans le piège d’une bouche qui ne le laissa pas s’échapper. Sally le contraint à se délivrer dans sa gueule, sous les regards outragés de Christine qui tomba sur les fesses vaincues par une profonde humiliation.

La gorge de Sally refoula par deux fois un épais jus qui ne tarda pas à couler sur son menton, son chemisier et jusqu’au sol.

Robin perdit l’équilibre et s’écroula silencieusement sur le sol, le regard clos, haletant et Christine ne le prit pas dans ses bras. Elle batailla contre le regard de sa grand-mère triomphante à la bouche encore pleine.

La grande vainqueure avait adoré, Sally se redressa et éructa un effluve en narguant un peu plus Christine. Le chemisier noir de la suceuse trahissait l’honneur que lui avait fait un jeune homme de dix-huit ans.

 

-         J’ai un jerrican de gas-oil dans mon pick-up ! Vous êtes sauvés, mes chéris !

 

La gloutonne saisit son poncho et triomphalement, elle le renfila avec fierté.

 

-         Dans dix minutes, la pluie aura cessé et on fera le plein de votre voiture. Rendez-vous là-bas. C’est tout droit ! Ne trainez pas !

 

Elle ricana en quittant la cabane.

 

Les deux vaincus par l’esprit revanchard d’une vieille femme restèrent dans le silence.

 

Un quart d’heure plus tard, Robin vida le jerrican dans le réservoir. Sally confirma le rendez-vous de demain pour l’enterrement de Michel.

 

Sur la route qui les ramenait à l’hôtel, le couple ne s’adressa pas la parole. Robin ressentait l’amertume de sa mère, mais juste avant l’arrivée à l’hôtel, la colère déborda Christine.

 

-         Comment as-tu pu jouir dans sa bouche ?

-         Je n’y peux rien, maman. J’ai été dépassé !

-         Dépassé, mon cul ! Tu aimes te faire sucer par une vieille peau ?

-         Tu dis n’importe quoi, maman.

-         On dirait bien que tu aimes te faire sucer par toutes les sales gueules du coin, prend garde de ne pas finir par te faire sucer par des mecs comme tes amis Théo et Jordan.

-         Tu es complètement barge !

-         Ne me parle pas comme ça !

 

Ce furent les dernières paroles prononcées de la journée par le couple qui termina dos à dos dans leur grand lit.

Demain serait le jour de l’enterrement et en fin d’après-midi, ils auraient quitté cette région qui avait commencée à briser quelque chose dans leur relation.

 

À SUIVRE

 

(2) Épisode 2


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14-08-2024 1 696

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